15 janvier 1971 – Par un temps particulièrement bouché, un P2V-7 Neptune (BuAer 147564) de la flottille 25F, en phase finale de percée pour l’atterrissage, s’écrase au début de la piste 26 de la BAN de Lann Bihoué. Six membres de l’équipage, le PM navigateur aérien Alain, Yves, Georges BUSSON, le PM électronicien de bord Robert, Yves, Marie JAFFRÉ, l’OT2 pilote Pierre LARS, commandant d’aéronef, le SM1 mécanicien de bord Yves, Louis LE BIHAN, le PM mécanicien de bord Henri, Jean, Marcel LE GOFF et l’EV2 de réserve, pilote Jacques, Claude VALBUR, sont tués dans l’accident. Quatre autres sont gravement blessés mais ils survivront.
27 juillet 1914 – Le LV Benjamin, Raoul, VALENSI, affecté au bâtiment de transport Magellan avait demandé à passer les épreuves du brevet de pilote militaire. En attendant sa désignation, il s’entraîne à titre privé sur appareil Deperdussin. Le 27 juillet, au cours de l’un de ces vols, il engage son appareil dans un virage trop serré. En perte de vitesse, le Deperdussin s’écrase au sol sur le territoire de la commune de Draveil (Seine-et-Oise) au lieu-dit La Fouille Perda, tuant sur le coup son pilote.
18 juin 1928 – Parti à la recherche des survivants de l’expédition polaire du dirigeable italien Italia, l’hydravion Latham 47 (le n° 02) a décollé de Tromsö en Norvège. A son bord, le Mt mécanicien pilote Gilbert, Georges, Paul BRAZY, le LV pilote Albert, Madeleine, Ludovic, Alphonse CAVELIER de CUVERVILLE, le CC pilote René, Cyprien GUILBAUD, chef de bord et le SM radio volant Emile VALETTE. De plus, l’hydravion emmène avec lui l’explorateur norvégien Roald AMUNDSEN et le LV pilote Leif DIETRICHSON, de la Marine norvégienne. Après quelques messages radio de routine, l’appareil ne donne plus de ses nouvelles. Les recherches entreprises quelques jours plus tard par le vapeur La Durance permettent de retrouver quelques débris entre l’île aux Ours et le Spitzberg. Les six hommes sont considérés comme disparus, présumés morts en mer.
24 février 1934 – Effectuant un vol d’entraînement par temps particulièrement mauvais à l’école Gnome-Rhône de Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône), l’élève pilote Henri VAN DEN BRULE DE RÉGIS est mortellement blessé dans la chute dans l’étang de Berre du Lioré et Olivier H193 qu’il pilotait. Boursier de pilotage, Van den Brule de Régis, devait intégrer l’Aviation maritime après l’obtention de son brevet.
13 mars 1967 – Un P2V-7 Neptune (BuAer 147565) de la flottille 24F avait décollé de la BAN de Lann Bihoué pour une mission de nuit de soutien ASM. Un dernier contact radar et radio avec l’escorteur d’escadre Surcouf vers 21 h 45, le situe en mer d’Iroise, à 40 milles environ dans le 235° du phare d’Ar-Men (Finistère). L’appareil ne donne ensuite plus signe de vie. Les recherches intensives aériennes et maritimes menées les jours suivants permettent de retrouver un seul corps, celui de l’officier coordonnateur tactique. Les autres occupants de l’appareil sont portés disparus, présumés morts en mer. L’équipage était composé du PM électronicien de bord Léopold, Alfred CLAULIN, du PM mécanicien de bord François, Marie CONAN et Raymond, Léon, René COUTURIER, du SM2 mécanicien volant Louis, Yvon DELANNOY, du Mt électronicien de bord Bernard, François, Jean-Marie GUÉNÉGAN, de l’EV2 navigateur Jacques, Bruno, Yves GUILLEMETTE, du Mt électronicien de bord Joseph, Raymond, Alban HELLIOT, du LV de réserve navigateur Jean-François, Marie LUCAS, coordonnateur tactique, du Mt navigateur Michel, Jean MAURIN du Mt électronicien de bord Jean-Claude, Emile, Yves, Louis PLÉDEL, du Mt pilote Guy, Jean, Roger STIVALET, du LV pilote Thadée, Yves, Marie, François, Léopold TYL, commandant d’aéronef et du Mt électronicien de bord et Joseph, André, Jacques VANPEENE.
17 mars 1976 – En mission Polmar dans le chenal du Four, après le naufrage de l’Olympic Bravery, un hélicoptère Sud Aviation 321G Super Frelon (n° 147) de la flottille 32F est victime d’un accident mécanique et s’abat en mer au large de Porspoder (Finistère). Les quatre membres de l’équipage, l’EV2 de réserve pilote Michel, Joseph, Pierre CAZABAN, commandant d’aéronef, le Mt mécanicien de bord Jean, Yvon, Eugène DANIEL, le LV pilote Pierre, Dominique SIRINELLI et le Mt électronicien de bord Denis, Roger, Simon VARIN périssent dans la chute de leur appareil. Seul le corps de l’EV Cazaban sera retrouvé.
2 février 1944 – Ayant décollé de Dakar-Ouakam en fin d’après-midi pour une mission d’escorte de convoi, le Vickers Wellington XI (s/n HZ539 – T) de l’escadrille 5B, l’une des deux composantes de la 2ème flottille de bombardement, émet à 20 h 48 un message annonçant son retour du fait de difficultés de moteur. Sa position est alors de 16° 55’ N et 17° 35’ W. Ce sera son dernier contact et l’appareil ne donnera plus aucune nouvelle. Les recherches lancées le lendemain ne donnent aucun résultat. Aucune épave, si petite soit-elle, n’est aperçue et l’espoir de retrouver des survivants disparaît. L’équipage était composé du QM radio volant Roger, Jean, Raoul ARROUÈS, de l’EV1 de réserve observateur Edouard, Marie, Claude CARTIER-BRESSON, du LV pilote Victor, Jean, Baptiste, Antoine DURANDO, chef de bord, et du QM1 mitrailleur bombardier François, Jules, Désiré, Alfred LEPOITTEVIN, du PM pilote Max, Gustave NIEL, du Mt pilote René, Julien ROY et du SM radio volant Georges VARY.
29 avril 1916 – Aux premières heures de la journée, une formation de quatre Voisin LAS III de l’escadrille de bombardement terrestre du CAM de Dunkerque décolle pour une mission sur Ostende. A la suite d’une panne de moteur, l’appareil (n° 903 – VM.24) est contraint de se poser sur le banc du Traepeger où il est retrouvé flottant, presque intact. Dans la matinée, le corps du pilote, le LV Jean, Marie VASSEROT, puis celui de son observateur, le QM mécanicien René, Horace CARAMAN, sont retrouvés, soutenus par leur ceinture de sauvetage.
18 août 1917 – Un hydravion Donnet-Denhaut 150ch (n° 249, H-42) du PC de Kélibia, dépendant du CAM de Bizerte se met en vrille et s’écrase en mer alors qu’il s’apprête à amerrir au retour d’une mission de reconnaissance au large. Le pilote est recueilli vivant mais le Mot2 mécanicien observateur Gaston, André VATINE est tué sur le coup.
7 octobre 1957 – Un Dassault MD 312 (n° 310, codé 11S.12) appartenant à l’escadrille 11S, décolle de l’aérodrome de Cannes-Mandelieu pour rejoindre Le Bourget avec à son bord le VA Lancelot. L’équipage est composé des SM1 radio volant Jean, Georges, René BOULLIÉ, LV pilote Bernard, Pierre, Louis LE MENTEC, chef de bord, Mt mécanicien volant Georges, Albert, Fernand TISSERAND, CF Pol, Aimé VAUCHEZ, commandant la BAN des Mureaux. Dès son envol, l’appareil se cabre, décroche sur une aile, passe sur le dos puis s’écrase et prend feu. Tous ses occupants sont tués sur le coup.
12 octobre 1931 – Une section de trois Levasseur PL 101 de l’escadrille 7S1 du porte-avions Béarn, évolue au-dessus de Pierrefeu (Var). A la suite d’une fausse manœuvre, les deux avions sectionnaires entrent en collision et, enchevêtrés, s’écrasent dans un champ de vigne. Quatre des six membres d’équipage, le QM mécanicien volant Yves, François, Marie BOURIGAN, le Mt arrimeur pilote Lucien, Maurice DUCREUX le QM radio volant Pierre FAYET et le Mt arrimeur pilote Charles, Eugène VAUTRIN, sont tués dans la chute des appareils. Le QM Pierre Viaud est retrouvé blessé, mais vivant, dans les débris de son appareil. Quant au QM Charles Saliou, il a eu le temps de sauter en parachute.
15 septembre 1955 – Une section « hunter-killer » de deux TBM Avenger de la flottille 9.F décolle d’Aspretto pour un entraînement ASM de nuit sur la côte Est de la Corse. En traversant l’île pour rejoindre la côte orientale, les deux appareils percutent un sommet. L’accident s’est produit au lieu-dit Tranzicone, dans la commune d’Olivese. Lorsque les secours arrivent il n’y a plus rien à faire, sept hommes viennent de perdre la vie.
Equipage du TBM 3W (BuAer 85954 – 9.F-13), le SM2 navigateur Christian, André LETELLIER, l’EV2 de réserve navigateur Jean, André PONTILLON et l’OE3 pilote Roger, Charles VAZEILLE.
Equipage du TBM 3S (BuAer 91448 – 9.F-6), le Mt radio volant Jean, Rolland BARRAU, le SM2 mécanicien de bord Marcel, Paul CULTY, le Mt armurier de bord Yves GRILLOT et le SM2 pilote Jean LE BERRE.
27 juillet 1980 – Alors qu’il effectuait une mission de navigation et d’attaque, entre Lann-Bihoué et les îles Triagoz, un Super-Etendard (n° 21) de la flottille 14F percute la mer et se désintègre au large de Trébeurden (Côtes-d’Armor). Le corps du pilote, l’EV1 Jean-Paul VÉDRINE de la flottille 17F, est découvert le lendemain en mer, à un mille au large de Coz Pors, dans la commune de Trégastel.
24 février 1927 – Un Farman 65 Goliath (codé 6B2.8) de l’escadrille 6B2 basée à Karouba, participe à un exercice avec des torpilleurs et des sous marins au large du cap Bon. Alors qu’il vient d’arriver au-dessus de bâtiments, il bascule sur une aile, s’engage en vrille et percute la surface de l’eau où il prend feu et coule rapidement. Les embarcations rapidement mises à la mer ne retrouvent que le corps du QM mitrailleur bombardier Emile, Edouard, Marie LE FLOCH. Les trois autres membres de l’équipage, le QM arrimeur pilote Pierre, Albert CAZILLAT, le SM radio volant Joseph, Adolphe, Marie JOUAN et l’Asp de réserve observateur Raymond, Victor VENET, chef de bord, sont portés disparus.
23 septembre 1952 – Quelques instants après son décollage de la BAN de Tan Son Nhut, pour une mission de reconnaissance et de bombardement, le moteur extérieur droit d’un P4Y Privateer de la flottille 8.F (BuAer 59839 – 8.F-7) prend feu. Presque immédiatement, l’appareil devient incontrôlable et s’écrase au sol près de la bourgade de An Nhon Xa, dans la province de Gia Dinh. Dix membres de l’équipage, le CC pilote Paul, Marie, Alphonse, Augustin AUDIBERT, commandant la flottille, le SM1 mitrailleur bombardier René, Eugène, Joseph BLIN, le SM2 mécanicien de bord Pierre, Jacques, André COCHE, le SM radio volant Robert DEBERGHES, le SM armurier volant Robert DÉPREUX, le Mt mécanicien volant André, Marie DUPONT, le SM2 radio volant Michel, Pierre FAGET l’EV1 de réserve pilote Pierre, Marie, Léopold LASSALLE, le Mt radio volant André, Paul ROUSSE et trois passagers qui avaient embarqués pour la mission, l’IMP volant François, Jean ENAULT, l’IM1 observateur Henri, Lucien, Marie SOURET de la BAN de Tan Son Nhut et le CC pilote Marc, Lucien, Camille VENOT, commandant le GAN Indochine, sont tués sur le coup de même qu’un passager, l’officier principal de la Poste navale Marceau, Georges ELLEBERGER. Le onzième membre de l’équipage, le SM pilote Daniel Thédenat, est retrouvé très gravement blessé dans les débris de l’appareil. Il survivra à ses blessures et continuera sa carrière dans l’Aéronautique navale.
14 mai 1918 – Un hydravion FBA 150ch (n° 573 – G.4) du CAM de Platéali (Grèce), s’apprête à amerrir au retour d’une mission de reconnaissance lorsqu’il se met en vrille et s’écrase dans la rade, provoquant l’explosion de ses bombes. Les deux membres de son équipage, le Mot2 charpentier pilote Marcel, Alexandre LELOUP et l’EV1 observateur Louis, Bernard de VERDELHAN des MOLLES, sont tués sur le coup.
22 mars 1939 – Au cours d’une séance de familiarisation aux décollages et amerrissages sur les nouveaux Latécoère 298, un appareil (n° 1) de l’escadrille T1 se met en perte de vitesse et, après deux tours de vrille, percute la mer en rade de Cherbourg et disparaît en entraînant avec lui ses trois membres d’équipage, le Mt pilote René, Georges, André DELAHAYE, le QM1 radio volant Emile, Louis, Marie LOTODÉ et le SM pilote André, Ambroise, Georges VERGÈS et le. Seul le corps du QM Lotodé sera retrouvé.
10 février 1933 – Un Morane Saulnier MS 130 de la SE de Marignane, s’abat sur le territoire de la commune de Mougins (Alpes-Maritimes) au lieu-dit Le Font de Lorme. Son seul occupant, le QM mécanicien pilote Nicolas VERGÈS, est tué sur le coup.
17 avril 1939 – L’escadrille T1 venait de recevoir ses premiers Latécoère 298. Au cours d’un vol d’entraînement au bombardement en semi-piqué sur l’étang de Berre, l’un des appareils (n° 18 – T1.8), est victime, à la ressource, d’un décrochage à haute vitesse et percute la surface de l’eau. Les trois hommes composant l’équipage, l’EV1 pilote Jacques, Gilbert, Edouard DUTILLEUL, le SM radio volant Joseph, René, Hermann ROHRBACH, et l’Asp de réserve observateur Marcel, Albert, Eugène VERGRIETE, périssent dans l’accident.
15 janvier 1924 – À la suite d’une panne de moteur au décollage, un Breguet 14 de l’escadrille R10 de l’Aviation d’escadre, s’écrase et prend feu sur le terrain de Cuers. Le pilote, le Mot mécanicien pilote Maurice ANTOINE est tué sur le coup, le passager, le QM radio volant Gustave, Jules VERHAEGEN, gravement brûlé, est transporté à l’hôpital Sainte-Anne de Toulon où il décède peu après son arrivée.
16 septembre 1918 – Le Sgt pilote Raoul, Henri VÉRON, de l’escadrille côtière V481, est mortellement blessé dans la chute de son Letord sur le terrain du Verdon (Gironde).
19 mai 1932 – A la suite d’une défaillance mécanique de la catapulte, un Gourdou-Leseurre 810 (n° 12 – 7S2.1) de l’escadrille 7S2 du transport d’aviation Commandant Teste, tombe dans le port de Beyrouth (Liban) et capote. Un des membres de l’équipage parvient à se dégager de l’appareil retourné mais lorsque les secours réussissent à libérer le pilote, l’EV1 Maxime, René VEZON et l’autre passager, le Cne de l’Armée de l’Air André, Henri, Marie VOISIN, ils ont cessé de vivre.
5 février 1940 – En tentant de rejoindre Cherbourg pris par le brouillard, un Latécoère 298 (n° 20 – T3.10) de l’escadrille T3 percute le sommet d’une falaise dans la commune de Jobourg (Manche) au lieu-dit Pereval. Son pilote, le SM Pierre, Antoine, Marie VIANÈS est tué sur le coup. Les deux autres membres de l’équipage sont blessés
28 novembre 1922 – Un hydravion Georges Lévy 300ch (n° 1528) du CAM d’Hourtin est victime d’un incendie en vol. Le pilote effectue un amerrissage d’urgence et les trois hommes de l’équipage se jettent à l’eau craignant une explosion du réservoir d’essence. Malheureusement, lorsque les secours arrivent, deux d’entre eux, le Mot1 mécanicien d’aéronautique Louis, Pierre BATTU et le Mot élève pilote Henri VIDAL, frappés de congestion, ont coulés à pic. Le corps du Mot Vidal ne sera retrouvé que le 9 janvier 1923.
20 avril 1917 – Un Donnet-Denhaut 150ch (n° 46 – H.16) du CAM de Toulon – Saint-Mandrier, est accidenté en rade. Les Mot1 mécaniciens observateurs Joseph, Victor, Augustin SILVY et Marius, Auguste, Joseph VIDAL sont tués sur le coup. Le QM chauffeur pilote Jean, Jacques, François GODEY, décède à l’infirmerie de Saint-Mandrier où il avait été transporté
15 novembre 1935 – Dans le cadre d’exercices interarmées, un Gourdou-Leseurre 812 avait été catapulté du croiseur Suffren pour éclairer sa marche. Au-dessus du golfe de Fos, l’hydravion est intercepté par des chasseurs Nieuport NiD 622 de l’armée de l’Air et l’un d’entre eux le heurte de plein fouet. Les deux appareils s’abattent en mer et les trois occupants du Gourdou, l’EV2 pilote Henry, Germain, Marie, Bernard DEMIMUID, le LV pilote François, Arthur, Théodore, Marie LAURENT, chef du service aviation du Suffren, et le QM radio volant Georges, Emile VIEL, disparaissent avec lui.
5 avril 1917 – Partis du terrain de Saint-Pol-sur-Mer pour une mission de bombardement de nuit sur Ostende (Belgique), le Mot mécanicien observateur Emile, Charles DEHOUCK et le QM mécanicien pilote Ernest, Marcel VIENNE, de l’escadrille terrestre de bombardement du CAM Dunkerque, ne rentrent pas à leur base. Leur appareil, un Voisin LAP VIII (n° 1785 – SP.21), s’est vraisemblablement perdu en mer. Les deux hommes sont portés disparus, présumés morts.
20 octobre 1939 – Au cours d’un entraînement au combat tournoyant, deux Dewoitine de l’escadrille AC2 entrent en collision et s’abattent en rade d’Hyères. Le pilote de l’un des appareils (maître Billotet) peut évacuer en parachute mais l’autre, le SM Jean, Charles, Gustave, Laurent VIENS, (Dewoitine 373 n° 15), n’y parvient pas et est tué dans la chute de son avion.
22 octobre 1957 – Au retour d’une mission d’entraînement au vol de nuit et en finale pour à atterrir à Oran-La Sénia, un Lockheed P2V-6 Neptune de la flottille 22.F (BuAer 126539 – 22.F-4) perd brutalement de l’altitude, percute le lac salé de la Sebkra, dans la commune de Valmy, et se désintègre complètement. Les huit hommes composant l’équipage, le SM2 pilote Pierre, Serge, Auguste, Jacques COURTEILLE, le Mt électronicien de bord Francis HOQUET, le Mt radio volant Roger, Joseph LE CLECH, le Mt mécanicien volant Alain LE PARC, le LV pilote Jacques, Paul, Max PIVET, commandant d’aéronef, le Mt radariste volant Marcel, Maurice, Gustave RENARD, le Mt armurier de bord Henri, Joachim, Marie ROGER et le SM2 navigateur aérien Pierre VIGER, sont tués sur le coup.
15 mai 1917 – Au cours d’un combat aérien au-dessus du banc de Sandettié (mer du Nord), un hydravion Sopwith 130ch Clerget (n° SH1 – D.21), de l’escadrille de chasse du CAM de Dunkerque, disparaît, probablement abattu par des chasseurs allemands. Son pilote, le SM timonier Bernard, Henri VIGNAU, est porté disparu, présumé mort en mer. Au cours du même combat, deux FBA 150ch sont contraints d’amerrir et leurs équipages sont fait prisonniers. Le pilote du n° 422 (codé D.12), le QM torpilleur Antoine CHAUVIGNAT, sera tué ultérieurement en tentant de s’évader du camp de Lindau (Bavière).
12 juin 1935 – Au cours d’une séance d’entraînement au vol de nuit avec amerrissages, un Latécoère 290 de l’escadrille 4T1 percute la surface de l’étang de Berre. Deux membres de l’équipage, le SM arrimeur pilote Ferréol, Désiré MARQUANT et le QM radio volant André, Léopold VIGNE, sont mortellement blessés. Deux autres survivent avec des blessures.
7 juin 1934 – Alors qu’il vient de décoller de Berre (Bouche du Rhône) vers Hyères pour effectuer un exercice de lancement de torpille, un Farman 168 Goliath de l’escadrille 3B1 est victime d’un incendie de moteur. Faisant immédiatement demi-tour, le SM arrimeur pilote Paul, Mathurin VILAIN, parvient à amerrir et permet ainsi à son équipage de se jeter à l’eau pour échapper aux flammes qui ont envahi l’appareil. Mais, frappé lui-même de congestion, il coule à pic avant l’arrivée des secours.
21 décembre 1923 – C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques miles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes :
– 40 membres de l’équipage : Les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Pierre, Casimir, Baptiste ALBAGNAC et Georges, Louis BAILLOUX, le SM mécanicien d’aéronautique Ange, Jean, Louis BOULLEAU, les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Roger, Marius BOYER et Victorin, Louis BRUNIAS, le Mot arrimeur Maurice, Jules, Baptiste, Pierre CHARPENTIER, le SM mécanicien d’aéronautique Georges, Victor, Auguste CLAVEL, le QM arrimeur volant André CLOSVIROLA, le SM2 pilote de direction Joseph, Louis, Marie COLLET, le SM mécanicien volant Noël, Marie COROUGE, le QM mécanicien volant Marcel, Alexandre COUVÉ, le LV pilote de dirigeable Jean, Joseph, Anne, Marie, Julien du PLESSIS de GRENÉDAN, commandant, le Mot mécanicien d’aéronautique Raymond, Louis DUBOIS, les QM mécaniciens volants Jean, Constant FELON, Charles, Georges FOUCHET et Louis GALLET, le Mt mécanicien volant Charles, Jean GASPAILLARD, le QM radio volant Marie, Antoine, Emile GUILLAUME, le SM arrimeur Joseph GUILLEMOT, le Mt de manœuvre pilote de direction René, Félix, Marie HAMON, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Louis, Jean IMBERT, le QM radio volant Pierre, Jean-Marie JAFFREZIC, le SM mécanicien volant François, Clément JAN, les QM arrimeurs Charles, Marcel KUBLER et Saint-Amand, Charles, Adolphe La FORGE, le SM mécanicien volant Jean, François, Aimé, Eugène LIZÉE, le QM mécanicien volant François, Auguste, Joseph, Mathurin MAINGUY, le LV pilote de dirigeable Sylvestre, Antoine MARCAGGI, le PM mécanicien volant René, Henri MOMBERT, le QM mécanicien volant Kléber, Eugène, Marie, Albert NAL, le SM radio volant Adrien, Jean-Baptiste PAUC, le QM mécanicien volant Charles, Joseph, René, Louis QUÉMERAIS, les QM arrimeurs volants Jean RICHARD et Géraud, François, Marie ROCHER, le Mot mécanicien volant Jean, Eugène, Edouard ROUDEN, le LV pilote de dirigeable Adrien, Aimé, Victor ROUSTAN, commandant en second, le Mot arrimeur Charles, Paul SÉDILLOT, le SM arrimeur volant Louis, Marie TARTIVEL et le QM mécanicien volant Jean, Léopold VINCENOT.
– 10 passagers : le CC Victor, Louis BERRETTA, les LV pilotes de dirigeable Pierre BOURDIER et Maurice, Gabriel CONVENTS, le CF pilote de dirigeable Georges, Léon, François, Jules HENNIQUE, commandant le CAM de Cuers-Pierrefeu, le LV pilote de dirigeable Serge, François, Roger GOISLARD de La DROITIÈRE, le CC pilote Henri, Jules LEFRANC, le LV observateur Georges, Etienne LEVESQUE, le Med1 Léopold, Henri PÉLISSIER, le CC pilote de dirigeable Georges, Paul RENON, le LV pilote de dirigeable Henri, Marcel, Aurélien ROUSTAN et, enfin, le CV Pierre, Edouard, Marie YVON.
28 septembre 1917 – En décollant pour une patrouille, un Voisin de l’escadrille côtière V482 est victime d’une panne de moteur et s’abat sur le terrain des Sables-d’Olonne (Vendée). Le MdL pilote André, Edouard, Marie, Gabriel HUBER dit HUGUET est tué sur le coup. Le second occupant, le Cal observateur Georges, Louis, Victor VIREBAYRE, décède quelques heures après son transfert à l’hôpital.
27 juillet 1922 – Le QM canonnier Robert VIRLY, élève pilote à l’école de pilotage du CAM de Berre, est tué dans un accident au cours d’un vol sur un FBA 200ch (n° 1211). Il ne peut récupérer une vrille dans laquelle s’est engagé son hydravion qui s’écrase dans l’étang.
6 février 1947 – Pendant un vol de fonctionnement après révision, un Morane Saulnier MS 500 de l’escadrille 1.S perd une aile en vol et s’écrase au lieu-dit Pen ar Ménez, dans la commune de Locmaria-Plouzané (Finistère). Ses deux occupants, le SM2 mécanicien volant Jean, Yves RAOULT et le PM pilote André, Jean VITALI, sont tués sur le coup.
28 septembre 1936 – Pendant un vol d’entraînement, un Potez 25 (n° 1363 – CB.62) de la SE de Cherbourg, est victime d’un accident sur le terrain de Querqueville (Manche). Le pilote, l’EV1 Gérard, Roger, Marie, Joseph de VITTON de PEYRUIS, est tué sur le coup. Son passager, le QM2 mécanicien volant Jean, François, Augustin LE JEUNE, gravement blessé, est transporté à l’hôpital maritime de Cherbourg où il décède le 2 octobre.