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Mémorial M

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5 juillet 1940 – Deux jours après l’agression britannique sur Mers el-Kébir, une formation de Martin 167-A3 de l’escadrille 3B décolle tôt le matin de l’aérodrome de Médiouna (Maroc) pour un bombardement de représailles sur Gibraltar. Son pilote probablement désorienté par la nuit noire, un appareil (n° 151) s’écrase en bout de piste et prend feu. Les cinq membres de l’équipage sont extraits plus ou moins gravement brûlés et transportés à l’hôpital de Casablanca où trois d’entre eux, l’EV1 de réserve pilote Georges, Camille CHALANDRÉ, chef de bord, le SM mécanicien volant Paul, Jean, René LALLIER et le SM pilote Pierre, Yvon MACADRÉ, décèdent peu après leur admission.

24 août 1917 – En tentant d’atterrir sur le terrain des Baraques dans la commune de Sangatte (Pas-de-Calais) à la suite d’ennuis de moteur, un Voisin LBP VIII (n° 2217) s’écrase et tue ses deux occupants, le Mot1 mécanicien observateur Georges, Henri DUBOIS et le SM canonnier pilote Ernest, Emile, Alexandre MACOUIN. Les deux hommes, qui appartenaient au CAM de Dunkerque, convoyaient un appareil neuf de Villacoublay à Saint-Pol-sur-Mer.

Le 23 juin 1944 – Au cours d’un vol d’entraînement à basse altitude au large d’Agadir, un Convair PBY-5 Catalina (BuAer 48357 – F-34) de la flottille 6FE heurte la surface de l’eau. Le choc provoque la rupture du fuselage en deux parties qui s’enflamment avant de couler rapidement. Deux des occupants, qui ont été projetés à la mer, sont recueillis par un chalutier espagnol arrivé sur les lieux. Quatre autres membres de l’équipage, le SM2 radio volant Robert, Jacques, Albert DESVERNINE, le SM2 pilote Jean, Pierre HUBIN, le QM1 mécanicien volant Roger, Mathurin MADEC, le SM pilote Louis, François, Marie RUBAUD, disparaissent avec l’appareil. Le corps d’un cinquième, celui du QM1 mécanicien volant Jean-Louis, Tanguy, Marie NÉZOU, est retrouvé le lendemain.

26 janvier 1954 – Au cours d’un vol de liaison entre le Cannet-des-Maures et Fréjus, un Dassault MD 312 de l’escadrille 10.S de la BAN de Fréjus – Saint-Raphaël (n° 299 – 10.S-14), percute le sommet de la colline Saint-Martin dans le massif des Maures et s’écrase au lieu-dit Les Lauques, dans la commune de Sainte-Maxime (Var). Les six occupants de l’appareil, le SM2 pilote Albert CHANVIN, l’ouvrier d’état expérimentateur Aimé, Alexandre CLÉMENT, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Roger, Louis, François FALCOU, le Mt pilote Bernard, François, René, Marie MADELIN, l’EV1 navigateur Aloys RABAIN et le QM2 mécanicien volant René, Maurice, Esprit TOSELLO, sont tués sur le coup.

10 juin 1919 – Le QM mécanicien d’aéronautique Irénée, Philippe MAFFRE est mortellement blessé dans la chute de l’hydravion prototype Donnet-Percheron trimoteur nommé Orion, dans le Scorff, au lieu-dit Beg-ar-Men, dans la commune de Lanester (Morbihan).

18 août 1932 – Au cours d’un entraînement au vol de nuit, un Levasseur PL 7 de l’escadrille 7B1 (codé 7B1.12), s’abat sur la plage du Gouron dans la commune du Lavandou (Var) provoquant la mort des trois membres de son équipage, le QM arrimeur pilote Marcel, Julien, François CHÉDEBEAU, le SM mécanicien volant Louis COROLLER et le QM mitrailleur bombardier Raymond, Emile MAGNIEN.

6 juin 1947 – Alors qu’il décolle du terrain de Khouribga pour une séance de double commande, un Wellington XIII de l’escadrille 51.S (s/n NC483 – 51.S-47) est victime d’une panne du moteur droit. Le pilote décide de se poser droit devant, train rentré mais, au cours de l’atterrissage, l’appareil heurte plusieurs obstacles qui détruisent presque complètement la cellule. Quatre des membres de l’équipage sont atteints de blessures plus ou moins graves mais le cinquième, le QM2 mécanicien d’aéronautique René MAGUET, décède pendant son transport à l’hôpital.

10 juillet 1961 – Pendant les incidents entre les troupes françaises et émeutiers tunisiens, le LV pilote Yvon, Louis MAGUET avait décollé de la BAN de Karouba, aux commandes d’un Aquilon 203 (n° 74) de la flottille 11.F pour une mission de reconnaissance armée de nuit. Alors qu’il effectue un passage à très basse altitude et à faible vitesse au-dessus d’Utique, son appareil décroche et s’écrase au sol, le tuant sur le coup.

4 mars 1943 – Après avoir décollé de l’aérodrome de Port-Etienne (Mauritanie), un Martin 167-A3 (n° 215 – 5BR.3) de l’escadrille 5BR, est victime d’avaries sur un moteur qui contraignent le pilote à revenir se poser. Malheureusement, une roue heurte un talus et, déporté, l’appareil sort de la piste et vient heurter un bâtiment de la base. L’accident fait quatre victimes, le QM1 radio volant Maurice, Robert DEMOTIER, le QM mécanicien volant Joseph, René LE POLOZEC, l’OE2 mécanicien volant Yves, Vincent MAGUEUR et un passager, le général de brigade de l’armée de Terre TRISTANI.

3 décembre 1969 – Au cours d’une attaque simulée de la BAN de Nîmes-Garons, un Alizé (n° 38) de la flottille 6F perd brutalement de l’altitude et s’écrase au sol. Ses deux occupants, le PM électronicien de bord Daniel, Jean-Louis GUYAVARCH et le Mt pilote Joseph, Louis MAGURNO, sont tués sur le coup.

9 août 1949 – Un Supermarine Sea Otter de l’escadrille 8.S (s/n JN133 – 8.S-6) est accidenté à l’amerrissage à Cantho (Cochinchine). Sur les six occupants de l’appareil, quatre sont tués sur le coup et deux autres gravement blessés. Les quatre victimes sont, le SM2 mécanicien volant Eugène, Yves LANVOC, le PM mécanicien d’aéronautique Antoine, Louis, Marie LE DOUSSAL, le SM2 mécanicien volant Joseph, Robert LE PENNEC et le SM1 armurier volant Henri, Marie MAHÉ. Le corps du PM Le Doussal ne sera pas retrouvé.

18 juin 1919 – Au cours d’un vol d’entraînement, un hydravion Georges Lévy 300ch du CAM de Lorient, s’abat en vrille dans le Scorff, au lieu-dit Le Rohu, dans la commune de Lanester (Morbihan). Ses deux occupants, le QM mécanicien observateur Eugène, Marie LESCORNEC et le SM pilote Jean-Louis MAHÉ, sont tués sur le coup.

5 mai 1933 – Un FBA 17 (n° 91) de la SE de Karouba capote à l’amerrissage sur le lac de Bizerte à environ trois milles au sud de Menzel Djemil. Un Farman 168 Goliath de l’escadrille 4B2, dont l’équipage a été témoin de l’accident, amerrit près de l’hydravion accidenté dont l’empennage émerge encore. Tour à tour, les six membres de l’équipage du Goliath plongent pour essayer de retrouver les occupants du FBA, mais sans succès. Les deux membres de son équipage, le QM arrimeur pilote Roland, Léonce CHOQUET et le QM mécanicien volant Marie, Louis, Clément MAILLARD sont portés disparus. Leurs corps ne seront retrouvés que, respectivement, les 29 et 19 mai.

9 avril 1991 – Un hélicoptère WG 13 Lynx (n° 805) de la flottille 34F effectue un vol d’entraînement à la navigation à basse altitude lorsqu’il est heurté en vol par un Mirage 2000 N de l’armée de l’Air. Désemparé, il s’écrase au sol au lieu-dit Collièze, dans la commune de Cros (Puy-de-Dôme). Tous ses occupants sont tués. L’équipage était constitué de l’EV1 Gilles, Raymond ATOUTEMPS, pilote et commandant d’aéronef, du PM pilote Philippe, Georges, Robert CHOUMARA, du QM1 électromécanicien d’aéronautique Stéphane, Philippe, Lucien GOERGER. du PM mécanicien d’aéronautique plongeur Eric, Louis, Raymond LEMASSON, du Mt mécanicien d’aéronautique Frédéric, Marie, Edmond, Octave MAILLAUD et du Mt électronicien de bord Denis, Jean MARTINEZ et L’accident fait également deux autres victimes, le Mt mécanicien Yann TILLY et le QM mécanicien Hervé MATTEI, de la frégate De Grasse.

Voir BOISSIÈRE (MAIN de) Hubert, Jean-Baptiste, Marie

13 mars 1954 – Au retour d’une mission de bombardement sur une batterie d’artillerie Viet Minh qui harcèle le camp retranché de Diên Biên Phu, un F6F-5 Hellcat de la flottille 11.F (BuAer 94027 – 11.F-23) tente d’atterrir à Cat Bi (terrain de Haïphong). Au cours de sa percée, l’appareil percute le sommet de l’île des Merveilles dans la baie d’Along. Son pilote, le LV Jean-Michel, Marie, Nicolas DOË de MAINDREVILLE, est tué sur le coup.

21 décembre 1923 – C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques miles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes :

– 40 membres de l’équipage : Les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Pierre, Casimir, Baptiste ALBAGNAC et Georges, Louis BAILLOUX, le SM mécanicien d’aéronautique Ange, Jean, Louis BOULLEAU, les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Roger, Marius BOYER et Victorin, Louis BRUNIAS, le Mot arrimeur Maurice, Jules, Baptiste, Pierre CHARPENTIER, le SM mécanicien d’aéronautique Georges, Victor, Auguste CLAVEL, le QM arrimeur volant André CLOSVIROLA, le SM2 pilote de direction Joseph, Louis, Marie COLLET, le SM mécanicien volant Noël, Marie COROUGE, le QM mécanicien volant Marcel, Alexandre COUVÉ, le LV pilote de dirigeable Jean, Joseph, Anne, Marie, Julien du PLESSIS de GRENÉDAN, commandant, le Mot mécanicien d’aéronautique Raymond, Louis DUBOIS, les QM mécaniciens volants Jean, Constant FELON, Charles, Georges FOUCHET et Louis GALLET, le Mt mécanicien volant Charles, Jean GASPAILLARD, le QM radio volant Marie, Antoine, Emile GUILLAUME, le SM arrimeur Joseph GUILLEMOT, le Mt de manœuvre pilote de direction René, Félix, Marie HAMON, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Louis, Jean IMBERT, le QM radio volant Pierre, Jean-Marie JAFFREZIC, le SM mécanicien volant François, Clément JAN, les QM arrimeurs Charles, Marcel KUBLER et Saint-Amand, Charles, Adolphe La FORGE, le SM mécanicien volant Jean, François, Aimé, Eugène LIZÉE, le QM mécanicien volant François, Auguste, Joseph, Mathurin MAINGUY, le LV pilote de dirigeable Sylvestre, Antoine MARCAGGI, le PM mécanicien volant René, Henri MOMBERT, le QM mécanicien volant Kléber, Eugène, Marie, Albert NAL, le SM radio volant Adrien, Jean-Baptiste PAUC, le QM mécanicien volant Charles, Joseph, René, Louis QUÉMERAIS, les QM arrimeurs volants Jean RICHARD et Géraud, François, Marie ROCHER, le Mot mécanicien volant Jean, Eugène, Edouard ROUDEN, le LV pilote de dirigeable Adrien, Aimé, Victor ROUSTAN, commandant en second, le Mot arrimeur Charles, Paul SÉDILLOT, le SM arrimeur volant Louis, Marie TARTIVEL et le QM mécanicien volant Jean, Léopold VINCENOT.

 

– 10 passagers : le CC Victor, Louis BERRETTA, les LV pilotes de dirigeable Pierre BOURDIER et Maurice, Gabriel CONVENTS, le CF pilote de dirigeable Georges, Léon, François, Jules HENNIQUE, commandant le CAM de Cuers-Pierrefeu, le LV pilote de dirigeable Serge, François, Roger GOISLARD de La DROITIÈRE, le CC pilote Henri, Jules LEFRANC, le LV observateur Georges, Etienne LEVESQUE, le Med1 Léopold, Henri PÉLISSIER, le CC pilote de dirigeable Georges, Paul RENON, le LV pilote de dirigeable Henri, Marcel, Aurélien ROUSTAN et, enfin, le CV Pierre, Edouard, Marie YVON.

24 juin 1936 – Un CAMS 37E et un CAMS 37A de la section d’entraînement de Cherbourg effectuent un vol d’entraînement en formation serrée. Au cours d’un virage, les deux appareils entrent en collision et s’abattent au hameau Brécourt, dans la commune de Hainneville (Manche), tuant leurs cinq occupants. Sur le CAMS 37E (n° 11 – CB.24) : EV1 de réserve pilote Maurice GOALARD, chef de le Section d’entraînement, SM mécanicien volant Auguste, Louis, Albert LEPELLEY et Mot arrimeur Jean, Louis, Paul, Marie SALAÜN. Sur le CAMS 37A (n° 107 – CB 30) : QM arrimeur pilote Roger, Bernard MAIRE qui effectuait une période de réserve et QM mécanicien volant Guy, Jean, Charles MASSIEU.

4 juillet 1949 – Un Morane Saulnier 474 de l’escadrille 52.S (n° 198 – 52.S-35) de Khouribga s’apprête à atterrir lorsque, en dernier virage, il décroche, s’écrase au sol et prend feu. Le QM mécanicien d’aéronautique Denis, Alexandre JOLIVET, passager, est tué sur le coup. Le PM pilote Fernand, Paul MALABRY, est gravement brûlé. Transporté à l’hôpital de Casablanca, il y meurt de ses blessures le 14 juillet.

20 mars 1995 – En approche finale guidée par radar sur la BAN de Lann Bihoué, un Etendard IVPM (n° 120) de la flottille 16F décroche en perte de vitesse et s’écrase en mer à quelques centaines de mètres de la plage du Fort Bloqué, dans la commune de Guidel (Morbihan). Son pilote, le LV François, Yves, Marie, Laurent MALHERBE est tué sur le coup.

13 juin 1952 – Alors qu’il s’apprête à atterrir sur le terrain annexe de Cherzazra, un Stampe SV4 de l’escadrille 51.S (n° 1041 – 51.S-12) basée à Khouribga, se met en perte de vitesse et s’écrase au sol. Les deux occupants, le Mt pilote Roger, François BESSAC, moniteur, et son élève, le Mot3 Maurice, Marie, Henri MALLET, sont très grièvement blessés. Evacués sur l’hôpital militaire de Casablanca, ils y décèdent quelques heures après leur admission.

19 février 1947 – Au cours de son second vol de prise en mains sur un Supermarine Spitfire IX de l’escadrille 54.S (s/n MH732) de la BAN d’Hyères, l’EV1 pilote stagiaire Pierre, Ernest, André, Adolphe MALLEZ, est victime d’une baisse de régime de son moteur. En essayant de virer pour revenir se poser, son appareil décroche, touche d’une aile, s’écrase dans un champ proche du terrain et s’embrase immédiatement. Le pilote est tué sur le coup.

11 mars 1979 – Au large de la Sicile, le porte-avions Clemenceau s’apprête à lancer un Etendard IVM (n° 6) de la flottille 17F. A la suite du déclenchement intempestif de la catapulte, l’appareil tombe à la mer et disparaît, entraînant son pilote le LV Patrick, Henri, Pierre MANAUD, et faisant deux autres victimes parmi le personnel évoluant sur le pont d’envol, le Mt mécanicien d’aéronautique Alain Jean, Paul, GRELOT, chef de piste de la flottille et le Mt de manœuvre Patrick, Olympe, André, Léon DELEMER de l’équipage du bâtiment. Six autres marins sont plus ou moins gravement blessés.

12 avril 1954 – Alors qu’il arrivait pour bombarder des concentrations viêt minh autour du point d’appui «Anne Marie» dans la cuvette de Diên Biên Phu, un PB4Y Privateer de la flottille 28.F (BuAer 59774 – 28.F-4), est atteint de plein fouet par les tirs de la DCA et s’écrase au sol. Les neuf membres de l’équipage, le SM2 armurier de bord Serge, Aimé BOURSON, le SM2 radio volant Marc, Christian CHAIGNE, le SM2 radio volant Jackie, Robert GIULIANO, le SM2 pilote Guy, Joseph, André GAUTHIEZ, le SM2 mécanicien de bord Charles ILTIS, l’EV1 pilote Alexis MANFANOVSKY, chef de bord, le SM2 armurier de bord Jean, Hyacinthe PAUMIER, le SM2 mécanicien de bord Pierre, Edmond PUYJALINET et le SM2 navigateur Hervé, Marie, Ernest RUELLO KERMELIN, sont portés disparus, présumés tués dans la chute de leur appareil.

27 janvier 1966 – Deux hélicoptères Bell 47G2 (n°159 et 167) de l’école de pilotage de l’ALAT de Dax effectuent des exercices de posers en campagne. Après un dernier exercice, ils reprennent l’air et volent vers Dax avec des trajectoires convergentes. Ne pouvant se voir mutuellement, ils entrent en collision et s’écrasent au sol sur le territoire de la commune de Saint-Martin-d’Arberoue (Pyrénées Atlantiques). Les quatre occupants sont tués sur le coup. Dans l’un des appareils se trouvaient l’EV1 Yves, Marie, René DERAIN, pilote stagiaire et le PM pilote Guy MARAVAL, moniteur, et dans l’autre l’Adjt Jean PERRAUDAT, moniteur et le MDL élève pilote Jean-Jacques RAOUL de l’ALAT.

12 novembre 1917 – L’EV1 Louis, François MARAVAL, élève pilote à l’école de pilotage du CAM de Fréjus – Saint-Raphaël est mortellement blessé dans la chute d’un hydravion FBA 100ch.

23 octobre 1957 – Un Sunderland V de la flottille 27.F (s/n SZ576 – 27.F-5) de Dakar, en déplacement à Port-Etienne en Mauritanie, décolle pour un exercice de navigation nocturne. La mission terminée, l’appareil se présente à l’amerrissage qui est particulièrement violent. Après deux rebonds, le nez s’engage dans l’eau et l’hydravion capote. La coque se brise en trois morceaux dont deux coulent rapidement. Seule la voilure retournée flotte encore. Sept membres de l’équipage, plus ou moins gravement blessés, sont repêchés par les secours. L’un d’entre eux, le SM2 mécanicien volant Lucien, Pierre LALOUX décède le 24 à l’hôpital de Port-Etienne. Le corps du SM1 armurier de bord Alexis, Albert, Alain LE BARS est retrouvé le lendemain de l’accident, mais ceux des trois autres hommes, le PM radariste volant René, Pierre GASPARD, le LV pilote Pierre, Emile, Gabriel KERBLAT, chef de bord, et le SM2 navigateur Gérard, Francis, Marcel MARC, ne seront pas retrouvés.

17 août 1960 – Un AVRO Lancaster de l’escadrille 55.S (n° WU 26 – 55.S-4) revenait de métropole vers Agadir, transportant douze passagers en plus de son équipage habituel. Alors que l’appareil se trouve 25 kilomètres au sud de Had Ouled Frej, un message est reçu par le contrôle de Camp Cazès, signalant un incendie au moteur n° 3 et annonçant une tentative d’atterrissage forcé. Mais il est trop tard, rongé par le feu, le longeron principal de la voilure cède et l’aile droite se replie. Désemparé, le Lancaster s’écrase au sol près du douar de Khemis M’Touch, dans la région de Sidi Bennour, à une centaine de kilomètres environ dans le SSO de Casablanca. Tous les occupants sont tués sur le coup. L’équipage était composé du MP mécanicien de bord Bernard BRÉLIVET, du SM2 radio volant Jacques, Pierre DURAND, de l’EV2 de réserve pilote Jean-Claude JÉGOU, des OE3 pilotes Henri, Francis JOURDAN et Joseph, Jean, Marie LE HIRESS, commandant d’aéronef, du Mt mécanicien volant Edmond, Jean, Marie MARTIN et du PM radio volant Jean, Emile, Auguste MOUSSET. Les passagers étaient le QM2 armurier d’aéronautique Claude, Paul BARBÉ, le PM pilote Maurice, Dominique, Pierre CANTAT, les SM2 mécaniciens d’aéronautique Jacques, Roland, Marcel HERBETTE, Gilbert, Louis, Marie LE ROUZIC et Jean, Louis MARC, l’agent de la poste aux Armées Armand, Marius PÉZÉ, le QM1 électricien Christian, Charles PHIPPS, le SM2 mécanicien d’aéronautique Joseph PROVOST, le PM mécanicien d’aéronautique Lucien, Jean, Louis ROMANI, l’IM1 volant Jacques, Jean, Victor ROULS, le Sgt/Maj Louis, Victor PRINCE-SOULIER de l’armée de Terre et le Mot2 maître d’hôtel Pierre VICARIOT.

21 décembre 1923 – C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques miles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes :

– 40 membres de l’équipage : Les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Pierre, Casimir, Baptiste ALBAGNAC et Georges, Louis BAILLOUX, le SM mécanicien d’aéronautique Ange, Jean, Louis BOULLEAU, les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Roger, Marius BOYER et Victorin, Louis BRUNIAS, le Mot arrimeur Maurice, Jules, Baptiste, Pierre CHARPENTIER, le SM mécanicien d’aéronautique Georges, Victor, Auguste CLAVEL, le QM arrimeur volant André CLOSVIROLA, le SM2 pilote de direction Joseph, Louis, Marie COLLET, le SM mécanicien volant Noël, Marie COROUGE, le QM mécanicien volant Marcel, Alexandre COUVÉ, le LV pilote de dirigeable Jean, Joseph, Anne, Marie, Julien du PLESSIS de GRENÉDAN, commandant, le Mot mécanicien d’aéronautique Raymond, Louis DUBOIS, les QM mécaniciens volants Jean, Constant FELON, Charles, Georges FOUCHET et Louis GALLET, le Mt mécanicien volant Charles, Jean GASPAILLARD, le QM radio volant Marie, Antoine, Emile GUILLAUME, le SM arrimeur Joseph GUILLEMOT, le Mt de manœuvre pilote de direction René, Félix, Marie HAMON, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Louis, Jean IMBERT, le QM radio volant Pierre, Jean-Marie JAFFREZIC, le SM mécanicien volant François, Clément JAN, les QM arrimeurs Charles, Marcel KUBLER et Saint-Amand, Charles, Adolphe La FORGE, le SM mécanicien volant Jean, François, Aimé, Eugène LIZÉE, le QM mécanicien volant François, Auguste, Joseph, Mathurin MAINGUY, le LV pilote de dirigeable Sylvestre, Antoine MARCAGGI, le PM mécanicien volant René, Henri MOMBERT, le QM mécanicien volant Kléber, Eugène, Marie, Albert NAL, le SM radio volant Adrien, Jean-Baptiste PAUC, le QM mécanicien volant Charles, Joseph, René, Louis QUÉMERAIS, les QM arrimeurs volants Jean RICHARD et Géraud, François, Marie ROCHER, le Mot mécanicien volant Jean, Eugène, Edouard ROUDEN, le LV pilote de dirigeable Adrien, Aimé, Victor ROUSTAN, commandant en second, le Mot arrimeur Charles, Paul SÉDILLOT, le SM arrimeur volant Louis, Marie TARTIVEL et le QM mécanicien volant Jean, Léopold VINCENOT.

 

– 10 passagers : le CC Victor, Louis BERRETTA, les LV pilotes de dirigeable Pierre BOURDIER et Maurice, Gabriel CONVENTS, le CF pilote de dirigeable Georges, Léon, François, Jules HENNIQUE, commandant le CAM de Cuers-Pierrefeu, le LV pilote de dirigeable Serge, François, Roger GOISLARD de La DROITIÈRE, le CC pilote Henri, Jules LEFRANC, le LV observateur Georges, Etienne LEVESQUE, le Med1 Léopold, Henri PÉLISSIER, le CC pilote de dirigeable Georges, Paul RENON, le LV pilote de dirigeable Henri, Marcel, Aurélien ROUSTAN et, enfin, le CV Pierre, Edouard, Marie YVON.

5 décembre 1943 – Au cours d’une séance d’entraînement à la voltige, un Morane Saulnier 315 (n° 134) de l’école de pilotage d’Igoudar (Maroc) s’abat en vrille et s’écrase au sol. Ses deux occupants, le QM2 mécanicien élève pilote Maurice, Gaston, Lucien MARCHAND, et le PM pilote Bernard, Emilien, Léon ROUSSEL, sont tués sur le coup dans la chute de leur appareil.

12 juillet 1917 – Le QM timonier pilote Pierre-Emmanuel, Marie MARCHAND, du CAM de Fréjus – Saint-Raphaël, est mortellement blessé dans le capotage à l’amerrissage de son hydravion FBA 130ch (n° 304 – 43).

23 septembre 1925 – Au cours d’une mission de bombardement de la ville de Chefchaoued, dans le massif du Rif (Maroc), un Farman 60 Goliath (n° 133 – 5B2.5), de l’escadrille 5B2, est porté disparu. Son équipage était composé des : QM arrimeur pilote Maurice, Eugène, Charles, Théodore DUSSOLON, QM radio volant François, Jean-Louis GOARNIGOU, SM pilote Etienne, François, Henri MARCHAU, SM mitrailleur bombardier Clet, Marie RIOU, et Mot mécanicien d’aéronautique Jean-Louis SÉGALEN. Certains corps ne seront retrouvés qu’en 1929.

19 juillet 1988 – En voulant éviter un autre appareil qui allait le percuter, le PM pilote Eric, Pierre, Lucien MARÉCHAL, met involontairement en vrille son TB 30 Epsilon (n° 22) de l’école de pilotage de l’armée de l’Air de Cognac (GE 312). L’altitude est insuffisante pour rétablir et l’avion s’écrase au lieu-dit Chez Manot dans la commune d’Eymouthiers (Charente), tuant son pilote sur le coup. Egalement décédé dans l’accident, l’élève pilote de l’armée de l’Air Pascal GAERTNER.

15 juin 1917 – Au cours d’un vol d’entraînement en solo, l’EV2 de réserve élève pilote André, Gustave, Eugène MARIE, de l’école de pilotage du CAM de Fréjus – Saint-Raphaël est victime d’un accident mortel. Son hydravion, un FBA 100ch, s’abat en vrille en face de l’appontement principal.

18 juin 1940 – Un bimoteur Caudron Goéland (n° 209), évacué du cours de perfectionnement de Lanvéoc-Poulmic, s’apprête à atterrir sur l’aérodrome de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne). Dans le dernier virage, l’appareil se met en perte de vitesse, effectue un tour de vrille et s’écrase au sol au lieu-dit La Grace. Ses trois occupants, le Mt pilote Pierre GÉRARD, le Mot2 mécanicien d’aéronautique René, Félix DAVAU et le QM radio volant Gaétan, Marie, Barbe MARIÉMA, périssent dans l’accident.

16 septembre 1949 – Un hydravion Sunderland III de la flottille 7.F (s/n ML851 – 7.F-1) a décollé du plan d’eau de la BAN de Dakar-Bel-Air pour un exercice de grenadage réel. Quelques instants plus tard, une explosion sourde est signalée à environ 17 milles dans le 273° du feu des Almadies et, au même instant, l’appareil cesse ses émissions radios. Les secours dépêchés immédiatement découvrent des débris épars au milieu desquels flottent des corps. Il n’y a bien entendu aucun survivant. L’hypothèse la plus vraisemblable est que l’une des grenades a explosé prématurément au contact avec l’eau alors que l’appareil volait à basse altitude. L’équipage était composé de dix hommes, le SM2 radio volant Marc, Alexandre AUBERT, le SM2 mitrailleur bombardier Jean, Auguste, Pierre BUSSIÈRES, le SM2 mécanicien volant Robert CORVAISIER, l’EV1 de réserve pilote Jean DUPIN, l’IM2 volant Jean GUÉNÉGUÈS, Mt pilote Léon, Marie HAMON, l’EV1 de réserve pilote Louis, Romain MARMONIER, commandant d’aéronef, le QM2 électricien d’aéronautique François, Jean MÉVEL, le QM2 mécanicien volant Raymond, Lucien, Joseph MOUGIN et le QM2 armurier d’aéronautique Lucien, André PIERRE.

18 mai 1986 – Un Atlantic (n° 19), de la flottille 21F, avait décollé de Djibouti pour un vol d’entraînement. Aux alentours de la montagne du Day, le moteur gauche est victime d’une avarie brutale provoquant un virage du même côté. Le relief est trop proche, l’appareil percute les contreforts de la montagne et se désintègre en tuant tous ses occupants. L’accident fait dix-neuf victimes :

Membres de l’équipage : MP électronicien de bord Michel, Raymond, René BLANDIN, PM électronicien de bord André, Alain, Patrick CHAUMONT, SM navigateur Laurent, Michel FAUBET, Mt navigateur Daniel, Victor d’HULSTER, Mt électronicien de bord Eric, Hervé, Victor, Auguste MAUGARS, EV1 de réserve pilote Dominique, Jean MEUNIER, chef de bord, Mt mécanicien de bord Eric, Jean, Louis MONTET, SM électronicien de bord Pierre, Michel PUGI, QM1 mécanicien de bord Patrick, Henri SIMOND. PM mécanicien de bord Jacques, Marie, Franck TASSIN, PM pilote Christian, Louis, Aloïs TOPIN.

Equipe de personnel technique au sol de la 21F : QM1 mécanicien d’aéronautique Didier FORMET, MP électronicien d’aéronautique Michel, Charles, Paul PACATTE et PM électromécanicien d’aéronautique Dominique PY.

Cinq passagers : S/C Umberto CIRASARO de la 13ème DBLE, PM mécanicien d’aéronautique Gilbert, Michel CROUILLES, de l’Unité Marine de DjiboutiEV2 René, François, André FOIN de l’aviso-escorteur Amiral Charner, Maj mécanicien de bord Bernard, Gabriel JOLLARD et MP pilote Jean, Pierre, Clément MAROT de l’escadrille 23S détachés sur le BCR Var.

12 juin 1935 – Au cours d’une séance d’entraînement au vol de nuit avec amerrissages, un Latécoère 290 de l’escadrille 4T1 percute la surface de l’étang de Berre. Deux membres de l’équipage, le SM arrimeur pilote Ferréol, Désiré MARQUANT et le QM radio volant André, Léopold VIGNE, sont mortellement blessés. Deux autres survivent avec des blessures.

21 octobre 1918 – Le dirigeable AT 8, basé au CAM de Sidi Ahmed (Tunisie) est en mission de surveillance ASM au large de Bizerte lorsque de fortes rafales de vent l’obligent à un amerrissage forcé. A l’impact, la nacelle se brise précipitant les cinq membres de l’équipage à la mer. Trois d’entre eux, le Sgt mécanicien de dirigeable Paul, Hyacinthe BASSEVILLE, le Cne d’infanterie pilote de dirigeable Marcel, Charles, Fernand DUCASSE et l’EV1 pilote de dirigeable Georges, Pierre, Paul MARRE, périssent noyés.

27 mars 1929 – Au cours d’une séance de voltige, le PM mécanicien pilote Marcel MARROT, instructeur au cours de chasse du CAM de Fréjus – Saint-Raphaël est mortellement blessé dans la chute de son appareil. Son Morane-Saulnier MS 130 (S.51) s’est abattu en vrille plein moteur avant de s’écraser et prendre feu devant un hangar.

17 août 1960 – Un AVRO Lancaster de l’escadrille 55.S (n° WU 26 – 55.S-4) revenait de métropole vers Agadir, transportant douze passagers en plus de son équipage habituel. Alors que l’appareil se trouve 25 kilomètres au sud de Had Ouled Frej, un message est reçu par le contrôle de Camp Cazès, signalant un incendie au moteur n° 3 et annonçant une tentative d’atterrissage forcé. Mais il est trop tard, rongé par le feu, le longeron principal de la voilure cède et l’aile droite se replie. Désemparé, le Lancaster s’écrase au sol près du douar de Khemis M’Touch, dans la région de Sidi Bennour, à une centaine de kilomètres environ dans le SSO de Casablanca. Tous les occupants sont tués sur le coup. L’équipage était composé du MP mécanicien de bord Bernard BRÉLIVET, du SM2 radio volant Jacques, Pierre DURAND, de l’EV2 de réserve pilote Jean-Claude JÉGOU, des OE3 pilotes Henri, Francis JOURDAN et Joseph, Jean, Marie LE HIRESS, commandant d’aéronef, du Mt mécanicien volant Edmond, Jean, Marie MARTIN et du PM radio volant Jean, Emile, Auguste MOUSSET. Les passagers étaient le QM2 armurier d’aéronautique Claude, Paul BARBÉ, le PM pilote Maurice, Dominique, Pierre CANTAT, les SM2 mécaniciens d’aéronautique Jacques, Roland, Marcel HERBETTE, Gilbert, Louis, Marie LE ROUZIC et Jean, Louis MARC, l’agent de la poste aux Armées Armand, Marius PÉZÉ, le QM1 électricien Christian, Charles PHIPPS, le SM2 mécanicien d’aéronautique Joseph PROVOST, le PM mécanicien d’aéronautique Lucien, Jean, Louis ROMANI, l’IM1 volant Jacques, Jean, Victor ROULS, le Sgt/Maj Louis, Victor PRINCE-SOULIER de l’armée de Terre et le Mot2 maître d’hôtel Pierre VICARIOT.

23 octobre 1942 –Le Lioré et Olivier 451 (n° 246), 6B.3, de l’escadrille 6B basée à Lartigue-Tafaraoui effectue un vol d’entraînement. Au cours d’un passage à très basse altitude au-dessus du terrain, une aile heurte la volée d’un canon antiaérien. Déséquilibré, l’appareil s’écrase quelques centaines de mètres plus loin, tuant tous ses occupants, le Mt pilote Joseph, François BRIET, l’EV1 pilote Albert FIGER, le Mt mécanicien volant Noël, Louis, Emile HUDE, les LV pilotes Henri, Marie JOURAND et Gilbert, Olivier, Edouard, Antonin MARTIN et le SM radio volant Pierre THOMAS.

27 octobre 1917 – Au retour d’une reconnaissance en mer, un FBA 150 ch (n° 537) du PC du cap Janet (Bouches-du-Rhône), capote à l’amerrissage. Les deux occupants, le QM mécanicien observateur Augustin, Maurice GIBASSIER et le QM canonnier pilote Jean MARTIN, sont gravement blessés et transportés à l’hôpital militaire de Marseille où ils décèdent peu après leur admission.

19 septembre 1943 – Après des semaines d’intense entraînement sur Short Sunderland en Grande Bretagne, les équipages devant constituer la 1ère flottille d’exploration (future 7F), commencent à rejoindre individuellement Dakar-Belair, qui sera leur base opérationnelle. Au large de Port-Etienne (Mauritanie), un Sunderland III (s/n DV986 – 3E.5) signale par radio qu’il a des difficultés pouvant nécessiter un amerrissage d’urgence. Une explosion est ensuite entendue par les bâtiments d’un convoi proche. En dépit des recherches menées par ces navires, rien ne sera retrouvé de l’appareil, ni de son équipage. Les onze hommes disparus étaient le QM1 radio volant Jean, Gaston BLESTEL, le SM mitrailleur bombardier André, Georges, Jean, René BONNET, le Mt pilote Jean, Dominique, Pierre BOUSQUET, le SM1 mécanicien volant Alain, Marie CAROFF, l’EV1 pilote Marcel, Eugène DUPRESSY, chef de bord, le QM mécanicien volant Yves LE COZIC, l’EV1 Jean-Jacques MARTIN, observateur, le QM1 radio volant Jean-Baptiste, René MONS, le Mt pilote Octave, Jean SELOIVE, le Mt mécanicien volant Georges, Maurice STUDER et le QM mitrailleur bombardier Bernard, Ferdinand TAILLANDIER.

20 mai 1940 – Pour essayer de ralentir l’avancée des troupes motorisées ennemies, l’escadrille AB1, équipée de bombardiers en piqué Vought 156F, a reçu pour mission de détruire le pont routier d’Origny-Saint-Benoîte dans l’Aisne. A mi-chemin, la formation, sans protection de chasse, est interceptée par des Messerchmitt Bf.109 et, en quelques minutes, la moitié des appareils français est abattue. Le Vought n° 7 (codé AB1.4) s’écrase dans la commune de Croix-Moligneaux (Somme). Ses deux occupants, l’EV1 pilote Georges, Paul, Marie FELTZ et le SM radio volant Albert, Félix, Louis NÉLIAS, sont tués dans la chute de leur appareil. Le Vought n° 14 (codé AB1.7), avec pour équipage le SM radio volant Jean-Louis, Yves, Laurent, Marie JEANDRON et le LV de réserve pilote Julien, Thormond MARTIN, s’abat au lieu-dit Le Grand Champ, dans la commune d’Urvillers (Aisne), provoquant également la mort de ses deux occupants. Enfin, bien que blessé par les tirs ennemis, le pilote du Vought n° 12 (AB1.10), l’EV1 Léveillé, parvient à poser son appareil sur le ventre près du village de Gury (Oise) mais son équipier, le SM radio volant Roger, Henri, Charles LAFON, a été tué à son poste alors qu’il ripostait avec sa mitrailleuse.

3 avril 1934 – Immédiatement après son décollage du terrain d’Orly, un FBA 294 (n° 1) de la SLE du centre, est victime d’une panne de moteur. Le pilote tente d’amerrir dans la Seine mais le train d’atterrissage n’a pas encore été relevé et l’appareil capote en touchant l’eau près du quai de la Baronnie à Ablon (Seine-et-Oise). Le pilote et le mécanicien volant peuvent se dégager mais le CA Léon, Francis, Marie, Ange MARTIN, chef du SC Aéro, périt noyé dans la cabine retournée.

23 août 1944 – Un Vickers Wellington XIII (s/n HZ588 – N) de l’escadrille 5B de la 2ème flottille de bombardement avait décollé de sa base de Dakar-Ouakam pour une mission d’escorte de convoi. A partir de 20 h 30, plus aucun contact ne peut être établi avec l’appareil. Les recherches lancées le lendemain et les jours suivant ne révèlent aucun indice. L’appareil et son équipage de sept hommes, composé du QM1 mécanicien volant Aimé, Marcel BASTIEN, de l’EV1 de réserve observateur René, Jules, Vital CUNIN, commandant d’aéronef, de l’Asp de réserve observateur Pierre, Edouard, Claude MARTIN, du QM2 radio volant Robert, Georges, Augustin MOIZANT, de l’OE2 pilote Roger PRAT, du Mt radio volant Louis, Marcel RAPP et du SM pilote Guy, Louis, Marie RICHAUDEAU, sont portés disparus.

3 février 1932 – Au cours d’une séance d’appontages sur le porte-avions Béarn au large d’Hyères, un Dewoitine D1C1 (7C1.5) de l’escadrille 7C1 tombe à la mer. Lorsque les chaloupes mises à la mer arrivent sur le lieu de l’accident, l’appareil a disparu emportant avec lui son pilote, le QM arrimeur pilote Raymond MARTIN.

26 avril 1944 – Quelques minutes après son décollage du plan d’eau de Dakar-Bel-Air, pour une mission de nuit d’escorte de convoi et alors qu’il vient de survoler l’île de Gorée, un Short Sunderland III (s/n DV985 – I) de la flottille 7FE, est victime d’une explosion interne et s’écrase en flamme. Le lendemain, seuls trois corps seront retrouvés parmi les débris flottants à la surface. L’équipage était composé de l’EV1 de réserve observateur George BONDON, chef de bord, l’EV1 de réserve Paul, Edouard, Etienne BOUVEYRON, observateur, le QM1 mécanicien volant Germain, René, Clément COSSET, le Mt mécanicien volant Théodore, Pierre, Armand GABOU, le SM2 pilote Gabriel, Bernard, Joseph, Léopold GIMAT, le QM2 radio volant René, Charles, Joseph GUILLOU, le QM mitrailleur bombardier Louis, Alexandre, Yves, Marie LE CORFEC, le SM mécanicien volant René, Marcel LE HENRY, le SM2 pilote Louis, Georges, Honoré LEROY, le Mot2 mitrailleur bombardier Roger, Sylvestre MARTIN, le Mt radio volant François, Marie OFFRET, le QM2 radio volant Gaston, Paul, Ernest PARA et le QM2 radio volant Maurice, Marcel RABIER.

18 mai 1943 – Au cours d’un exercice de lancement de torpille, un Latécoère 298 (n° 96 – 1S.2) de l’escadrille 1S percute la mer entre l’île de Gorée et le cap Manuel à Dakar. Le SM2 pilote Albert, Louis MARTINACHE est tué sur le coup, les deux autres hommes d’équipage, blessés, sont recueillis par des pêcheurs indigènes venus de la côte.

9 avril 1991 – Un hélicoptère WG 13 Lynx (n° 805) de la flottille 34F effectue un vol d’entraînement à la navigation à basse altitude lorsqu’il est heurté en vol par un Mirage 2000 N de l’armée de l’Air. Désemparé, il s’écrase au sol au lieu-dit Collièze, dans la commune de Cros (Puy-de-Dôme). Tous ses occupants sont tués. L’équipage était constitué de l’EV1 Gilles, Raymond ATOUTEMPS, pilote et commandant d’aéronef, du PM pilote Philippe, Georges, Robert CHOUMARA, du QM1 électromécanicien d’aéronautique Stéphane, Philippe, Lucien GOERGER. du PM mécanicien d’aéronautique plongeur Eric, Louis, Raymond LEMASSON, du Mt mécanicien d’aéronautique Frédéric, Marie, Edmond, Octave MAILLAUD et du Mt électronicien de bord Denis, Jean MARTINEZ et L’accident fait également deux autres victimes, le Mt mécanicien Yann TILLY et le QM mécanicien Hervé MATTEI, de la frégate De Grasse.

24 octobre 1956 – Au cours d’un décollage en formation du terrain d’Hyères, un F6F-5N Hellcat de l’escadrille 59.S (BuAer 80114) sort de la piste à grande vitesse et capote dans un marais. Son pilote, l’EV1 Jacques, François, Marie MARTRÈS est tué sur le coup. Cet espace marécageux, qui a donné son nom au Palyvestre, sera par la suite comblé.

23 octobre 1928 – Au cours d’un vol d’entraînement, le LV pilote Georges, Emile, Marie MARTY de l’escadrille 7B1, est victime d’un accident mortel. Son appareil, un Hanriot HD 41 s’abat en mer à 1 500 mètres au sud-est de l’appontement de la plage d’Hyères.

16 août 1973 – Un hélicoptère Sud Aviation 316B Alouette III (n° 1040) de l’escadrille 22S de Lanvéoc, effectue un vol de liaison lorsque, pour une raison inconnue, il s’abîme en mer au large de l’île de Sein, entraînant ses quatre occupants, le Mt pilote Jacques, Albert, Gérard AVENEL, le PM pilote Alain, Léon HAMON, le PM mécanicien volant Georges, Hervé, Gabriel, Marie MASCART et le Mt mécanicien d’aéronautique Jean-Pierre, Lucien, Alfred MEYER. Seuls les corps d’Avenel et de Meyer seront retrouvés.

24 juin 1936 – Un CAMS 37E et un CAMS 37A de la section d’entraînement de Cherbourg effectuent un vol d’entraînement en formation serrée. Au cours d’un virage, les deux appareils entrent en collision et s’abattent au hameau Brécourt, dans la commune de Hainneville (Manche), tuant leurs cinq occupants. Sur le CAMS 37E (n° 11 – CB.24) : EV1 de réserve pilote Maurice GOALARD, chef de le Section d’entraînement, SM mécanicien volant Auguste, Louis, Albert LEPELLEY et Mot arrimeur Jean, Louis, Paul, Marie SALAÜN. Sur le CAMS 37A (n° 107 – CB 30) : QM arrimeur pilote Roger, Bernard MAIRE qui effectuait une période de réserve et QM mécanicien volant Guy, Jean, Charles MASSIEU.

26 décembre 1918 – Au cours d’un vol d’entraînement aux commandes d’un Hanriot HD-2 de l’Aviation d’escadre, le QM canonnier pilote Marcel, René MASSON est mortellement blessé dans la chute de son appareil sur le terrain de Fréjus – Saint-Raphaël.

31 janvier 1918 – Au cours d’un vol d’essai aux commandes d’un hydravion prototype, l’IGM1 pilote Alcide JEAN, en poste au SC Aéro, est victime d’un accident mortel sur le territoire de la commune de Grumesnil (Seine-Inférieure). Avec lui, trouve également la mort le Cal mécanicien Adolphe, Joseph MATHIEU de l’Aéronautique militaire.

8 novembre 1942 – Cette journée restera comme l’un des plus noires de l’histoire de l’Aéronautique navale. Tôt le matin, une importante force navale américaine se présente devant les côtes du Maroc. Son objectif : débarquer des troupes en plusieurs points.

Les forces françaises prises totalement par surprise essaient néanmoins de réagir. A Port-Lyautey sont basées la 1ère flottille de chasse (escadrilles 1AC et 2AC) et la 3ème flottille de bombardement (escadrilles 2B et 3B). Alertés par les tirs des bâtiments américains, les équipes au sol s’empressent d’armer les Martin 167 A-3 de cette dernière unité. Lorsque, vers 9 heures, les premiers bimoteurs prennent l’air, ils sont attaqués par des Grumman F4F Wildcat de la chasse embarquée américaine.

L’appareil du commandant de flottille, décollé le premier, est rapidement abattu au nord de l’embouchure de l’oued Sébou et son équipage, composé du Mt radio volant Jean, Maurice BÉDU du LV pilote Jean, Pierre, Amédée, Bernard BILLIOQUE, faisant fonction d’observateur, du CC pilote Henri, Albert MATHON, chef de bord et du QM mécanicien volant Pierre, Jean, Marie PRADINE, est porté disparu. Seuls les corps du CC Mathon et du QM Pradine seront retrouvés quelques semaines plus tard.

21 mai 1957 – En mission de reconnaissance armée à basse altitude dans la région de Batna (Algérie), le P4Y Privateer de la flottille 28.F (BuAer 59870 – 28.F-4) basée à Karouba, suit une vallée entre le djebel Hanar et le djebel El-Affrou. Des courants rabattants violents l’empêchent de prendre une altitude suffisante pour s’en dégager et il s’écrase en pleine zone rebelle. Six des douze membres de l’équipage, le SM1 mécanicien de bord Jean CARIOU, le Mot1 mécanicien d’aéronautique René, Valentin, Yves, Raymond DELÉPINE, le SM2 navigateur aérien François, Marie GOURMELON, le SM1 radio volant Jacques, Roger GRANET, le SM2 mécanicien volant Michel, Ghislain MATON et le SM2 radio volant Gérard, Raymond ROUX, sont tués sur le coup. L’EV2 de réserve navigateur Jacques, Charles, Henri KERVELLA, grièvement blessé, est achevé par des rebelles arrivés les premiers à l’épave. Deux survivants, l’EV1 pilote Claude, Alexis SURET, chef de bord et le SM2 radariste volant René, François, Marie JOSSE sont emmenés par les rebelles et probablement assassinés sommairement plus tard. Trois autres survivants, qui avaient pu se cacher dans une grotte proche des lieux de la chute de leur appareil, seront récupérés le lendemain par les troupes amies.

17 avril 1934 – À l’issue d’un vol d’entraînement de nuit, un Farman 168 Goliath de l’escadrille 4B3 s’écrase au sol en tentant d’atterrir sur le terrain de Sidi-Ahmed près de Bizerte. Les cinq membres de l’équipage, les QM arrimeurs pilotes Henri, François, Emile BOURGOIS et Marcel, Joseph CHAVASSE-FRETTE, le Mt arrimeur pilote Camille, Hyacinthe, Yves, René, Marie LE LAY, le QM radio volant Raymond MATTEI et le QM mécanicien volant Louis, Gaston PERRINE, périssent dans l’accident.

9 août 1924 – Un hydravion CAMS 30 (n° 25) de l’école de pilotage du CAM de Berre, est victime d’un accident dans l’étang. Ses deux occupants, le QM charpentier élève pilote Adolphe LE CORRE et le SM mécanicien pilote Jacques, Joseph MAUDIRE, moniteur, sont tués sur le coup.

18 mai 1986 – Un Atlantic (n° 19), de la flottille 21F, avait décollé de Djibouti pour un vol d’entraînement. Aux alentours de la montagne du Day, le moteur gauche est victime d’une avarie brutale provoquant un virage du même côté. Le relief est trop proche, l’appareil percute les contreforts de la montagne et se désintègre en tuant tous ses occupants. L’accident fait dix-neuf victimes :

Membres de l’équipage : MP électronicien de bord Michel, Raymond, René BLANDIN, PM électronicien de bord André, Alain, Patrick CHAUMONT, SM navigateur Laurent, Michel FAUBET, Mt navigateur Daniel, Victor d’HULSTER, Mt électronicien de bord Eric, Hervé, Victor, Auguste MAUGARS, EV1 de réserve pilote Dominique, Jean MEUNIER, chef de bord, Mt mécanicien de bord Eric, Jean, Louis MONTET, SM électronicien de bord Pierre, Michel PUGI, QM1 mécanicien de bord Patrick, Henri SIMOND. PM mécanicien de bord Jacques, Marie, Franck TASSIN, PM pilote Christian, Louis, Aloïs TOPIN.

31 mars 1917 – Au retour d’une patrouille en mer, un FBA 150ch (n° 369) est victime d’une avarie de gouvernes et tombe à l’eau en rade de Corfou (Grèce). Le contact brutal provoque l’explosion de l’une des deux bombes transportées. L’appareil est entièrement détruit et son équipage, composé de l’EV1 Félix, Joseph, Mathieu LANUSSE, observateur et du QM mécanicien pilote Julien, Marie MAURICE, est tué sur le coup.

13 mars 1967 – Un P2V-7 Neptune (BuAer 147565) de la flottille 24F avait décollé de la BAN de Lann Bihoué pour une mission de nuit de soutien ASM. Un dernier contact radar et radio avec l’escorteur d’escadre Surcouf vers 21 h 45, le situe en mer d’Iroise, à 40 milles environ dans le 235° du phare d’Ar-Men (Finistère). L’appareil ne donne ensuite plus signe de vie. Les recherches intensives aériennes et maritimes menées les jours suivants permettent de retrouver un seul corps, celui de l’officier coordonnateur tactique. Les autres occupants de l’appareil sont portés disparus, présumés morts en mer. L’équipage était composé du PM électronicien de bord Léopold, Alfred CLAULIN, du PM mécanicien de bord François, Marie CONAN et Raymond, Léon, René COUTURIER, du SM2 mécanicien volant Louis, Yvon DELANNOY, du Mt électronicien de bord Bernard, François, Jean-Marie GUÉNÉGAN, de l’EV2 navigateur Jacques, Bruno, Yves GUILLEMETTE, du Mt électronicien de bord Joseph, Raymond, Alban HELLIOT, du LV de réserve navigateur Jean-François, Marie LUCAS, coordonnateur tactique, du Mt navigateur Michel, Jean MAURIN du Mt électronicien de bord Jean-Claude, Emile, Yves, Louis PLÉDEL, du Mt pilote Guy, Jean, Roger STIVALET, du LV pilote Thadée, Yves, Marie, François, Léopold TYL, commandant d’aéronef et du Mt électronicien de bord et Joseph, André, Jacques VANPEENE.

30 janvier 1962 – En tentant une évacuation sanitaire de nuit, par temps couvert, en zone très accidentée dans la région d’El Richa près de Tiaret, un hélicoptère HSS-1 de la flottille 32.F (n° SA.133) s’écrase sur un contrefort montagneux. Tous les occupants de l’appareil sont tués sur le coup. L’équipage était composé du Mt pilote Christian, Robert MAURY, du LV pilote Gérard, Henri, Georges MIGET, commandant d’aéronef, du PM mécanicien de bord Bernard, Elisabeth, Léon, Achille TASSET et du SM1 mécanicien d’aéronautique James, Jean-Marie THIBAULT-LEMAITRE. Ils étaient accompagnés du médecin lieutenant André MINDUS, également décédé dans l’accident.

Le LV Miget et son équipage seront les derniers marins à donner leur vie en service aérien au cours du long conflit algérien.

15 mars 1932 – Un CAMS 55 (n° 22 – 3E1.3) de l’escadrille 3E1 est accidenté à l’amerrissage sur l’étang de Berre. Le QM pilote Lucien MAYER est tué sur le coup et tous les autres membres de l’équipage sont plus ou moins gravement blessés. L’un d’entre eux, le PM arrimeur pilote Francis, Jean LAVALOU, dont l’état grave a nécessité son transfert à l’hôpital militaire Michel Lévy de Marseille, y décède le 2 avril.

19 août 1931 – L’Asp élève pilote Georges, Adrien, Edouard MAYNARD, stagiaire à l’école de pilotage de l’Aéronautique militaire d’Istres, est mortellement blessé dans la chute de son Caudron 59.

9 juillet 1949 – Un Junkers 52 de l’escadrille 32.S (n° 1036 – 32.S-1) basée à Karouba effectuait une liaison vers Dakar. A la latitude de l’oued Massa, à 30 milles dans le SSW d’Agadir, l’appareil cesse ses émissions radio et disparaît alors qu’il traverse une nappe de brouillard. Il n’y aucun survivant parmi l’équipage qui était composé des SM2 mécanicien volant Jean, François BERTHOU, SM2 radio volant François BEUBRY, Mt pilote Norbert, Léon BISSERIER, LV pilote Louis, Jean, Pierre, Marie CARLI, chef de bord, Asp ingénieur mécanicien de réserve Pierre, Michel FUSTER et QM mécanicien d’aéronautique Mohamed, Chérif MAZARI, ni parmi les douze passagers qui étaient, le CF Louis BUOT de L’EPINE, l’Adm.Ch des AM Paul ANCELLE, le SM2 armurier d’aéronautique Joseph LE CAP, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Elie, Jean LOPIN et les ouvriers civils ALLAIN, BOUVIER, GIBON, LE BRAS, LE BRIX, LUCAS et TOURET.

10 janvier 1941 – Le PM pilote René, Georges, Antoine DUVAUCHELLE et le SM radio volant Jacques, René, François MÉHOUAS s’étaient évadé de Karouba vers Malte le 4 juillet 1940 à bord d’un hydravion Latécoère 298 de l’escadrille HB2. A Malte, les deux hommes s’engagent dans la RAF où il reçoivent respectivement les grades de Flight Sergeant et Sergeant. Au cours d’une mission de reconnaissance sur Catane (Sicile), leur appareil, un Martin Maryland I (s/n AR707) du Squadron 69, est abattu par la DCA ennemie. Les deux hommes, de même que le « sergeant » mitrailleur de la RAF G. TAYLOR qui les accompagnait, sont tués dans la chute en mer de leur avion.

1er février 1974 – Pendant un vol d’endurance et d’évaluation de matériel électronique, à la suite d’une panne de turbine, un hélicoptère SA 319B Alouette III (n° 2082) de l’escadrille 20S est contraint à un amerrissage forcé en baie de Saint-Raphaël. L’OT2 pilote Ange, Jean-Marie TRÉVISAN, qui a pu évacuer l’appareil, est recueilli par les secours mais ne peut être ranimé. Un autre membre de l’équipage, le PM électronicien de bord Alain, Gilbert MELLET, coule avec l’appareil. Son corps ne pourra être récupéré que le 19 avril. Le commandant d’aéronef est indemne.

2 novembre 1954 – Amerrissant sur le lac de Bizerte à l’issue d’un vol d’entraînement, un SNCAN 1402 Noroît de l’escadrille 53.S (n° 8 – 53.S-4) est victime d’un phénomène vibratoire entraînant la perte ou le blocage d’un aileron. Malgré les efforts des pilotes, l’appareil s’incline à gauche, touche l’eau de l’aile et percute la surface du lac. Sept des huit occupants trouvent la mort dans cet accident. L’équipage était composé de l’OE3 pilote Bernard, Fernand, Arthur, Auguste DORION, du SM2 radio volant Emile L’AOT, du PM mécanicien volant Joseph, Albert LE BERRE, du SM2 mécanicien volant Pierre, Charles, Auguste LEBARBENCHON, du Mt radio volant Henri, Raymond, Pol MÉNAGER, du SM2 pilote Robert, Florentin, Louis MIGNOT et de l’EV1 pilote Guy, François, Léon SAUVAGE, commandant d’aéronef, tous tués et du Mt pilote Chosserie qui a survécu par miracle. A la suite de cet accident, l’EMGM prend la décision de retirer le Noroît du service.

20 août 1954 – Un TBM-3S Avenger de la flottille 4.F (BuAer 85537 – 4.F-17), participe à un exercice d’écoute de bouées sonores. A la suite d’un incendie à bord, l’appareil est contraint à un amerrissage forcé à 4 milles de l’île Cani, au large de Bizerte. Trois des hommes de l’équipage parviennent à se dégager de l’appareil avant qu’il ne coule et à grimper dans les canots pneumatiques de sauvetage mais le quatrième, le SM2 armurier de bord Jean, Henri, Pierre MÉNEZ n’y parvient pas et disparaît avec l’avion.

26 août 1944 – Décollé d’Arzew (Algérie) pour une mission de surveillance, un Latécoère 298 (n° 10 – 2S.8) de l’escadrille 2S est repéré, par des guetteurs, tombant à la mer au large du cap Falcon. Les secours envoyés sur les lieux de l’accident ne trouvent aucun débris. L’appareil est porté disparu et son équipage, composé du MP pilote Marcel, Louis, Marie, André HAMET, du SM1 radio volant Roger, Marcel MENOUX et du SM2 mécanicien volant Jean, Marie PELLETIER, présumé mort en mer.

 

15 février 1965 – Un Alizé (n° 54) de l’escadrille 10S de la CEPA effectue un vol de contrôle réglementaire. A son bord, le LV pilote Henri, Jacques, Marie LEFLAIVE, commandant l’escadrille, et, aux commandes, l’EV1 de réserve pilote Philippe, Roger, André MENU, en instruction sur ce type. En phase finale d’atterrissage sur le terrain de Fréjus – Saint-Raphaël, l’appareil effectue un virage très serré qui lui fait perdre de l’altitude puis accroche un pylône électrique, avant de s’écraser au sol, dans le quartier de la Madeleine à Fréjus. Les deux occupants sont tués sur le coup.

14 mars 1927 – Au cours d’un vol d’entraînement, un hydravion CAMS 46 (codé H 21) de l’école de pilotage du CEAM d’Hourtin, se met en vrille et s’abat dans l’étang. Ses deux occupants, le Mot clairon élève pilote René, Emile MERCK et le LV pilote Louis, Ernest, Jules REULLIER, sont tués sur le coup.

23 juin 1916 – Le Mot2 mécanicien Alexandre, Roger, Guillaume, Marie MÉRIENNE, détaché au Groupe d’entraînement des Divisions de l’Aéronautique militaire du Plessis-Belleville, est tué à Ermenonville (Oise) dans la chute de l’appareil à bord duquel faisait fonction de mitrailleur.

16 juin 1925 – Alors qu’il effectuait un vol d’entraînement, le LV élève pilote Gilbert MÉRIT est victime d’un accident mortel. Le Georges Lévy 300ch (codé H.12) de l’école de pilotage du CAM d’Hourtin qu’il pilotait tombe en vrille dans l’étang, le tuant sur le coup.

8 février 1946 – A 10 h 06, un hydravion Dornier 24 de la flottille 9.F (n° 15 – 9.F-6) décolle de la BAN de Karouba pour un vol d’essai, suivi d’un exercice d’alerte de sauvetage aéromaritime au large des côtes. Les conditions météorologiques sont bonnes et des contacts radios réguliers sont maintenus avec la base jusqu’à 10 h 46, heure à laquelle le contact est rompu. Les recherches aériennes et maritimes immédiatement entreprises durent plusieurs jours mais ne donnent aucun résultat. Aucune trace de l’appareil ni de son équipage n’est retrouvée. Ce dernier était composé de sept hommes, le SM2 pilote Albert ATHIAS, le SM2 mitrailleur bombardier Lucien, Alexandre BELLON, le SM mécanicien volant Maurice, Alphonse, Marc BORLOZ, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Lucien, Bruno, Eugène CHAMBEIRON, le Mt pilote Roger, Henri, Léon CHEVALLIER, le QM2 radio volant Youssef, Joseph JOURNO, l’IM2 volant Gérard, Louis, Marie JUET, navigateur et chef de bord et le SM2 radio volant Louis, Pierre MERLE.

24 janvier 1995 – Au moment d’atterrir après une liaison entre les BAN de Saint-Mandrier et Hyères, un hélicoptère SE 3130 Alouette II (n° 1113) de l’escadrille 23S est victime en vol d’une rupture de la tête du rotor principal. Hors de contrôle, l’appareil s’écrase au sol. Ses quatre occupants, le CC pilote Jean-Marc, François DERRIEN, commandant l’escadrille 23S, le CF pilote Romain LAUER, le CF (ENERA) Christian, Pierre MERMOZ et l’EV1 pilote Stephen, François, Henri TOUCHET, sont tués sur le coup.

10 octobre 1917 – Partis pour une mission de recherche de sous-marins, deux hydravions FBA 150ch du CAM de Perpignan ne rentrent pas à leur base. Ils sont vus pour la dernière fois au large de Cette (actuelle Sète, dans l’Hérault) et il est probable que l’un des deux hydravions a été victime d’une panne et que l’autre qui a amerri pour lui porter secours, n’a pas pu repartir. Les quatre membres d’équipage, le Mot1 mécanicien observateur Pierre, François ANDRIÈS, le QM mécanicien observateur André BOLLE, le QM fourrier pilote Roger, Marius GRANDVAL et le Lt pilote Calixte, Léon, René MESGUICH, détaché de l’Aéronautique militaire, sont portés disparus.

9 mai 1921 – Un hydravion FBA 100 ch (n° 892 – 11) de l’école de pilotage du CAM de Berre part en vrille et s’abat dans l’étang. Son seul occupant, le QM canonnier élève pilote Georges MESTREAU, est tué sur le coup.

18 mai 1986 – Un Atlantic (n° 19), de la flottille 21F, avait décollé de Djibouti pour un vol d’entraînement. Aux alentours de la montagne du Day, le moteur gauche est victime d’une avarie brutale provoquant un virage du même côté. Le relief est trop proche, l’appareil percute les contreforts de la montagne et se désintègre en tuant tous ses occupants. L’accident fait dix-neuf victimes :

Membres de l’équipage : MP électronicien de bord Michel, Raymond, René BLANDIN, PM électronicien de bord André, Alain, Patrick CHAUMONT, SM navigateur Laurent, Michel FAUBET, Mt navigateur Daniel, Victor d’HULSTER, Mt électronicien de bord Eric, Hervé, Victor, Auguste MAUGARS, EV1 de réserve pilote Dominique, Jean MEUNIER, chef de bord, Mt mécanicien de bord Eric, Jean, Louis MONTET, SM électronicien de bord Pierre, Michel PUGI, QM1 mécanicien de bord Patrick, Henri SIMOND. PM mécanicien de bord Jacques, Marie, Franck TASSIN, PM pilote Christian, Louis, Aloïs TOPIN.

16 septembre 1949 – Un hydravion Sunderland III de la flottille 7.F (s/n ML851 – 7.F-1) a décollé du plan d’eau de la BAN de Dakar-Bel-Air pour un exercice de grenadage réel. Quelques instants plus tard, une explosion sourde est signalée à environ 17 milles dans le 273° du feu des Almadies et, au même instant, l’appareil cesse ses émissions radios. Les secours dépêchés immédiatement découvrent des débris épars au milieu desquels flottent des corps. Il n’y a bien entendu aucun survivant. L’hypothèse la plus vraisemblable est que l’une des grenades a explosé prématurément au contact avec l’eau alors que l’appareil volait à basse altitude. L’équipage était composé de dix hommes, le SM2 radio volant Marc, Alexandre AUBERT, le SM2 mitrailleur bombardier Jean, Auguste, Pierre BUSSIÈRES, le SM2 mécanicien volant Robert CORVAISIER, l’EV1 de réserve pilote Jean DUPIN, l’IM2 volant Jean GUÉNÉGUÈS, Mt pilote Léon, Marie HAMON, l’EV1 de réserve pilote Louis, Romain MARMONIER, commandant d’aéronef, le QM2 électricien d’aéronautique François, Jean MÉVEL, le QM2 mécanicien volant Raymond, Lucien, Joseph MOUGIN et le QM2 armurier d’aéronautique Lucien, André PIERRE.

16 août 1973 – Un hélicoptère Sud Aviation 316B Alouette III (n° 1040) de l’escadrille 22S de Lanvéoc, effectue un vol de liaison lorsque, pour une raison inconnue, il s’abîme en mer au large de l’île de Sein, entraînant ses quatre occupants, le Mt pilote Jacques, Albert, Gérard AVENEL, le PM pilote Alain, Léon HAMON, le PM mécanicien volant Georges, Hervé, Gabriel, Marie MASCART et le Mt mécanicien d’aéronautique Jean-Pierre, Lucien, Alfred MEYER. Seuls les corps d’Avenel et de Meyer seront retrouvés.

10 février 1986 – Un hélicoptère SA 321G Super Frelon (n° 159) de la flottille 33F, transportait d’Hyères à Capo Teulada, en Sardaigne, un groupe de fusiliers commandos devant participer à un exercice international. A 30 milles au NE d’Ajaccio (42° 21’ N et 45° 05’ E), l’appareil est pris dans une tempête de neige qui provoque l’arrêt successif de deux de ses turbines. Contraint à un amerrissage de fortune, l’hélicoptère ne peut résister à la violence des vagues et coule en quelques minutes. Lorsque malgré les éléments déchaînés, les secours peuvent arriver, des quatorze hommes qui se trouvaient à bord, un seul, le PM fusilier commando Grossman a survécu.

L’équipage de l’hélicoptère était composé du Mt mécanicien de bord William, Gilbert, Henri BARATHIER, de l’EV1 pilote Pierre, Ange BERTORA, du Mt mécanicien d’aéronautique Michel COYEZ, du PM pilote Bertrand HOFF, commandant d’aéronef, , du Mt mécanicien de bord Daniel, Bernard, Honoré LELONG, du SM2 mécanicien d’équipement Henri, François MICHALSKI, du LV pilote Pascal, René NOUVEL, officier en second de la flottille et du PM mécanicien de bord Jean, Michel TARIS. Les cinq passagers fusiliers commandos, également décédés, étaient le CC Jean-François ROBIDAIRE, l’Asp de réserve Aimery, Annet, Marie, Joseph d’OIRON, les SM Michel, Jean, Patrice GEFFRAULT, Loïc GUILLARD et Gilles François PETIT.

11 décembre 1940 – Un hydravion Loire 130 C1 (n° 24 – SS 4E) de la section de surveillance de l’escadrille 4E avait décollé de Dakar-Bel-Air (Sénégal) pour un vol d’entraînement. Au cours d’un virage très serré à basse altitude, une aile touche l’eau et l’appareil s’abat et passe sur le dos. Deux des occupants, le LV pilote François, Claude, Arthur, Philippe, Henri, Jean MICHEL de BOISLISLE, chef de la section et le Mt radio volant Yvon, Robert LINGLART, prisonniers dans la coque, meurent noyés. Deux autres parviennent à se dégager et sont recueillis par des embarcations venus de la côte.

9 juillet 1918 – En mission sur les lignes ennemies, l’EV1 de réserve François, Auguste MICHEL, pilotant un SPAD VII (codé 9) de l’escadrille de chasse terrestre du CAM de Dunkerque, disparaît entre Bailleul (Nord) et Ypres (Belgique), probablement abattu en combat aérien. Ni l’épave de l’appareil, ni le corps du pilote, ne seront retrouvés.

19 décembre 1943 – Un Vickers Wellington XIII (s/n HZ710 – 1B.14) de l’escadrille 1B de la 2ème flottille de bombardement avait décollé du terrain de Dakar-Oukam pour un mission de protection de convoi. Les conditions météorologiques sont très mauvaises et, incapable d’assurer correctement sa mission, le chef de bord annonce par radio qu’il l’interrompt et rentre à sa base. Un autre message signale que les grenades ASM ont été larguées. Vers 14 heures, le Wellington est à la verticale de Ouakam et entame un long virage pour se présenter dans l’axe de la piste. Des témoins s’aperçoivent alors qu’un des moteurs émet une fumée noire. A 14 h 24, l’avion percute la mer et explose à deux milles de la côte. Des embarcations de pêcheurs puis des vedettes de la Royal Navy se portent immédiatement sur les lieux de l’accident mais ne trouvent aucun survivant. L’équipage était composé des QM1 radio volant Auguste, Joseph AQUADRO, EV1 pilote Victor, Louis, Henri CERINI, chef de bord, SM2 pilote Alexandre, Eugène, Célestin CRESTEL, QM2 radio volant Gaétan, Jean, Joseph DUCLOS, PM pilote Henri, Denis MICHEL, QM mécanicien volant Raymond PATUREAU et Asp de réserve Henri, Antoine PUCHOL, observateur. Les corps de Cerini, Michel et Patureau ne seront pas retrouvés.

12 mars 1952 – Un Junkers 52 de l’escadrille 4.S (n° 1025 – 4.S-5) qui effectuait une liaison de Lartigue vers Karouba, percute un sommet noyé dans le brouillard près du col du Mélab, dans la commune mixte de Collo (Algérie). Ses trois hommes d’équipage, le PM pilote Michel, Jean, François GUÉGUEN, le SM mécanicien volant Louis, Maximin, Joseph MICHEL et le SM2 radio volant Irénée, Célestin, Félix THÉBAULT, sont tués sur la coup.

16 octobre 1918 – Alors que, provenant de Brindisi, il s’apprête à amerrir à Corfou (Grèce) pour une escale de ravitaillement, un FBA 200ch (n° 1093) du CAM de Platéali est victime d’une avarie de gouverne et, incontrôlable, s’abat en baie de Fustipidima. Les corps de ses deux occupants, le QM fusilier pilote Yves, Marie, Pierre MICHELET et le SM mécanicien observateur Georges MORIN, ne seront pas retrouvés.

25 août 1969 – Au cours d’une séance de voltige en solo, un Canadair/Lockheed T-33 (n° 21116) de l’école de chasse de l’armée de l’Air de Tours (GE 314) tombe en vrille et s’écrase sur la gare toute proche de Saint-Pierre-des-Corps. Son pilote, le SM2 Fred, Louis, Cornélis MICHELS, qui n’a pas essayé de s’éjecter, est tué sur le coup.

17 juin 1954 – Au retour d’une mission de bombardement, une formation de F6F Hellcat de la flottille 11.F descend à très basse altitude pour traverser une zone où la DCA viêt minh est très active. L’un des appareils (BuAer 77389 – 11.F-2) descend trop bas et percute une diguette à environ 20 kilomètres dans le 145° de Nam Dinh (Tonkin). Son pilote, le SM2 Gilbert, Jean MICHON est porté disparu, présumé tué sur le coup.

28 novembre 1939 – Peu de temps après avoir décollé de l’étang, un CAMS 37E (n° 80) de l’école de pilotage du CEAN d’Hourtin s’abat en vrille dès la côte franchie. A son bord, trois élèves pilotes, le Mot2 mécanicien Henri, Paul, Marie, Augustin GALLAIS, les QM mécaniciens d’aéronautique Robert, Marcel JEAN et Adolphe, Raymond, Pierre MIETTEun moniteur et un moniteur, le SM pilote Alfred, Charles SENENTZ. Seul le corps du QM Miette sera retrouvé, les trois autres occupants sont portés disparus, présumés morts en mer.

30 janvier 1962 – En tentant une évacuation sanitaire de nuit, par temps couvert, en zone très accidentée dans la région d’El Richa près de Tiaret, un hélicoptère HSS-1 de la flottille 32.F (n° SA.133) s’écrase sur un contrefort montagneux. Tous les occupants de l’appareil sont tués sur le coup. L’équipage était composé du Mt pilote Christian, Robert MAURY, du LV pilote Gérard, Henri, Georges MIGET, commandant d’aéronef, du PM mécanicien de bord Bernard, Elisabeth, Léon, Achille TASSET et du SM1 mécanicien d’aéronautique James, Jean-Marie THIBAULT-LEMAITRE. Ils étaient accompagnés du médecin lieutenant André MINDUS, également décédé dans l’accident.

Le LV Miget et son équipage seront les derniers marins à donner leur vie en service aérien au cours du long conflit algérien.

14 avril 1952 – A l’appontage au retour de mission sur le porte-avions Arromanches en Baie de Lan Ha, au Tonkin, le pilote d’un F6F-5 Hellcat de la flottille 1.F (BuAer 77728 – 1.F-7) rate les brins, passe au-dessus des deux barrières et s’écrase sur les appareils parqués à l’avant du pont. L’accident fait quatre tués, le SM2 pilote André, Désiré GEFFROY qui venait d’apponter et n’avait pas encore quitté son Hellcat (BuAer 78179 – 1.F-26), le SM1 mécanicien volant René, Pierre MIGNOT de la flottille 3.F, faisant office de directeur de rangement et les Mot2 de pont d’envol Michel, Octave BLANC et Jean-Charles GIRAULT de l’équipage du bâtiment. Trois autres matelots sont gravement blessés mais ils survivront.

2 novembre 1954 – Amerrissant sur le lac de Bizerte à l’issue d’un vol d’entraînement, un SNCAN 1402 Noroît de l’escadrille 53.S (n° 8 – 53.S-4) est victime d’un phénomène vibratoire entraînant la perte ou le blocage d’un aileron. Malgré les efforts des pilotes, l’appareil s’incline à gauche, touche l’eau de l’aile et percute la surface du lac. Sept des huit occupants trouvent la mort dans cet accident. L’équipage était composé de l’OE3 pilote Bernard, Fernand, Arthur, Auguste DORION, du SM2 radio volant Emile L’AOT, du PM mécanicien volant Joseph, Albert LE BERRE, du SM2 mécanicien volant Pierre, Charles, Auguste LEBARBENCHON, du Mt radio volant Henri, Raymond, Pol MÉNAGER, du SM2 pilote Robert, Florentin, Louis MIGNOT et de l’EV1 pilote Guy, François, Léon SAUVAGE, commandant d’aéronef, tous tués et du Mt pilote Chosserie qui a survécu par miracle. A la suite de cet accident, l’EMGM prend la décision de retirer le Noroît du service.

4 février 1970 – Quelques minutes après son décollage de la BAN de Lann Bihoué pour participer à un exercice tactique avec l’escadre de l’Atlantique, un P2V-7 Neptune (BuAer 147571) de la flottille 25F se met en virage serré sur la gauche. Malgré semble-t-il, tous les efforts des pilotes pour le redresser, l’appareil s’écrase au sol dans la commune de Ploemeur, près du hameau de Kergantic (Morbihan). Ses douze membres d’équipage, le Mt électronicien de bord Jacques, Clément, Auguste BIGOT, le PM navigateur aérien Michel, René BIOUX, le LV pilote Henri, Robert, Charles DEBRAY, commandant d’aéronef, le PM électronicien de bord Gérard, Gaston, Jean, Marie DONAGHY, le Mt radio de bord Jean, Pierre FRANGE, le Mt mécanicien de bord Jean, Marie, Alain FRISON, le PM pilote Louis, Michel JACQUEMARD, le PM mécanicien de bord Pierre, Joseph, Marie LE GUERROUÉ, les PM électroniciens de bord Achille, François LE RIBLAIR et René, François MILEWSKI, le PM mécanicien de bord Roger PERUCCHIETTI et lEV2 navigateur Yvon, Simon SIVY, sont tous tués sur le coup dans l’accident.

9 mars 1953 – Un SB2C Helldiver de l’escadrille 54.S (BuAer 83581 – 54.S-14) effectuait des exercices de percées sous la direction d’un autre appareil piloté par un moniteur. En prenant de l’altitude pour un second essai, le pilote annonce par radio qu’il a des ennuis avec sa capote de VSV. Une fumée blanche, puis noire, et enfin des flammes apparaissent dans le sillage. L’appareil perd alors de l’altitude et finit par percuter des arbres et se disloquer au lieu-dit Les Borrels, dans la commune d’Hyères. Ses deux occupants, l’IM3 de réserve Claude, René, André DUJARDIN et le LV de réserve pilote Jean, Georges MILHÉ, sont tués sur le coup.

22 mai 1943 – Alors qu’il décolle de l’aérodrome de Dakar-Ouakam pour une mission de reconnaissance en mer, un Martin 167-A3 (n° 115 – 5BR.5) de l’escadrille 5BR est victime d’une panne de moteur et s’écrase en bout de piste. Le Mt pilote Raymond MIRANDA est tué sur le coup et le LV pilote Pierre, Roger DELMAS, commandant d’aéronef, gravement blessé, succombe après son transfert à l’hôpital de Dakar. Les deux autres membres de l’équipage sont blessés mais survivront.

17 août 1936 – Un Morane Saulnier 230 de la SLE d’Orly s’abat sur le territoire de la commune d’Evry-Petit-Bourg (Seine-et-Oise). Son seul occupant, le Mt pilote Yves, Marie MOAL, est tué sur le coup.

16 mai 1939 – Au cours d’une séance d’entraînement aux amerrissages de nuit sur le lac de Bizerte, un hydravion Loire 70 (n° 6 – E7.6) de l’escadrille E7 heurte violemment la surface de l’eau, rebondit, capote et se brise en plusieurs morceaux. Les secours, rapidement arrivés sur place, recueillent trois survivants dont l’un, très gravement touché, devra être amputé d’une jambe. Les six autres membres de l’équipage, les SM pilotes Léopold, François ARZALIER et Louis, Marie, Théophile CADIO, le LV pilote André, Marie, François COLSON, le LV pilote Charles, Henri, Antoine FLAMANT, commandant de l’escadrille, le SM radio volant Marie, Joseph, Charles MOINET et le SM mécanicien volant Louis THOMAS, ont été tués sur le coup.

10 mars 1981 – Quelques instants après avoir décollé de l’aérodrome de Hahaya à Moroni dans l’archipel des Comores, un Atlantic n° (29) de la flottille 23F est victime d’un incendie de moteur. Hors de contrôle, il s’écrase près de la localité de M’Boudé, tuant ses dix-huit occupants. En plus de son équipage normal, l’appareil transportait une équipe technique d’entretien. L’équipage était composé du Mt électronicien de bord Patrick, Elie, Etienne BAUDOIN, de l’EV1 pilote Jean-Yves, Georges CISTAC, du PM électronicien de bord Alain, Henri, Jean-Baptiste DEMAISON, du Mt électronicien de bord Dominique, Jean, Etienne FAURE, du PM électronicien de bord Serge, Lucien LAPP, de l’EV1 navigateur aérien et coordonnateur tactique Olivier, Marie, Gérard, Henri de LASSUS SAINT-GENIÈS, du Mt électronicien de bord Dominique, Bernard, Marie MOISDON, du Mt navigateur Jean-Claude, Joseph MONTFORT, du LV pilote Philippe, René, Pierre MOUGENOT, commandant d’aéronef, du MP mécanicien de bord Eugène, Jean, Yves NORMANT, du Mt navigateur Eric, Claude, Daniel PÉRAUDEAU, du Mt mécanicien de bord Michel, Louis, Jacques RÉNIER, du SM2 électronicien de bord Patrick, Louis, Adrien, Henri ROUSSEAU et du SM2 radio de bord François-Xavier WINTERHALTER. L’équipe technique se composait du SM électromécanicien d’aéronautique Jean-Louis AUDREN, du PM mécanicien d’aéronautique Yves HENNEQUART, du QM1 électronicien d’aéronautique Bertrand, Pierre LION et du QM1 électronicien d’équipement Eric LOURENÇO.

13 août 1945 – Le Mot3 élève pilote Claude, Georges MOITESSIER de l’Aéronautique navale en Grande-Bretagne, est mortellement blessé dans la chute à Clenchwarton-Marksland, Yorkshire, d’un bimoteur Airspeed Oxford (s/n PH414) de la SFTS Nr. 7 de la RAF.

23 août 1944 – Un Vickers Wellington XIII (s/n HZ588 – N) de l’escadrille 5B de la 2ème flottille de bombardement avait décollé de sa base de Dakar-Ouakam pour une mission d’escorte de convoi. A partir de 20 h 30, plus aucun contact ne peut être établi avec l’appareil. Les recherches lancées le lendemain et les jours suivant ne révèlent aucun indice. L’appareil et son équipage de sept hommes, composé du QM1 mécanicien volant Aimé, Marcel BASTIEN, de l’EV1 de réserve observateur René, Jules, Vital CUNIN, commandant d’aéronef, de l’Asp de réserve observateur Pierre, Édouard, Claude MARTIN, du QM2 radio volant Robert, Georges, Augustin MOIZANT, de l’OE2 pilote Roger PRAT, du Mt radio volant Louis, Marcel RAPP et du SM pilote Guy, Louis, Marie RICHAUDEAU, sont portés disparus.

16 mai 1952 – Au cours du décollage du terrain de Fréjus – Saint-Raphaël pour un vol de lâcher, un Bloch 175T de l’escadrille 10.S (n° 56 – 10.S-31) embarque et quitte la piste. Le pilote tente tout de même de décoller mais l’appareil s’écrase en bout de piste et prend feu. Le pilote bien que blessé, parvient à s’extraire de l’épave mais le Mt mécanicien volant René, Auguste, Lucien MOLLET, inanimé, périt dans les flammes.

21 décembre 1923 – C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques miles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes :

– 40 membres de l’équipage : Les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Pierre, Casimir, Baptiste ALBAGNAC et Georges, Louis BAILLOUX, le SM mécanicien d’aéronautique Ange, Jean, Louis BOULLEAU, les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Roger, Marius BOYER et Victorin, Louis BRUNIAS, le Mot arrimeur Maurice, Jules, Baptiste, Pierre CHARPENTIER, le SM mécanicien d’aéronautique Georges, Victor, Auguste CLAVEL, le QM arrimeur volant André CLOSVIROLA, le SM2 pilote de direction Joseph, Louis, Marie COLLET, le SM mécanicien volant Noël, Marie COROUGE, le QM mécanicien volant Marcel, Alexandre COUVÉ, le LV pilote de dirigeable Jean, Joseph, Anne, Marie, Julien du PLESSIS de GRENÉDAN, commandant, le Mot mécanicien d’aéronautique Raymond, Louis DUBOIS, les QM mécaniciens volants Jean, Constant FELON, Charles, Georges FOUCHET et Louis GALLET, le Mt mécanicien volant Charles, Jean GASPAILLARD, le QM radio volant Marie, Antoine, Emile GUILLAUME, le SM arrimeur Joseph GUILLEMOT, le Mt de manœuvre pilote de direction René, Félix, Marie HAMON, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Louis, Jean IMBERT, le QM radio volant Pierre, Jean-Marie JAFFREZIC, le SM mécanicien volant François, Clément JAN, les QM arrimeurs Charles, Marcel KUBLER et Saint-Amand, Charles, Adolphe La FORGE, le SM mécanicien volant Jean, François, Aimé, Eugène LIZÉE, le QM mécanicien volant François, Auguste, Joseph, Mathurin MAINGUY, le LV pilote de dirigeable Sylvestre, Antoine MARCAGGI, le PM mécanicien volant René, Henri MOMBERT, le QM mécanicien volant Kléber, Eugène, Marie, Albert NAL, le SM radio volant Adrien, Jean-Baptiste PAUC, le QM mécanicien volant Charles, Joseph, René, Louis QUÉMERAIS, les QM arrimeurs volants Jean RICHARD et Géraud, François, Marie ROCHER, le Mot mécanicien volant Jean, Eugène, Edouard ROUDEN, le LV pilote de dirigeable Adrien, Aimé, Victor ROUSTAN, commandant en second, le Mot arrimeur Charles, Paul SÉDILLOT, le SM arrimeur volant Louis, Marie TARTIVEL et le QM mécanicien volant Jean, Léopold VINCENOT.

 

– 10 passagers : le CC Victor, Louis BERRETTA, les LV pilotes de dirigeable Pierre BOURDIER et Maurice, Gabriel CONVENTS, le CF pilote de dirigeable Georges, Léon, François, Jules HENNIQUE, commandant le CAM de Cuers-Pierrefeu, le LV pilote de dirigeable Serge, François, Roger GOISLARD de La DROITIÈRE, le CC pilote Henri, Jules LEFRANC, le LV observateur Georges, Etienne LEVESQUE, le Med1 Léopold, Henri PÉLISSIER, le CC pilote de dirigeable Georges, Paul RENON, le LV pilote de dirigeable Henri, Marcel, Aurélien ROUSTAN et, enfin, le CV Pierre, Edouard, Marie YVON.

22 avril 1924 – Un CAMS 30 de l’école de pilotage du CAM de Berre s’abat en perte de vitesse dans l’étang. Le QM de manœuvre élève pilote Joseph MONFORT est mortellement blessé dans l’accident. L’autre occupant, le moniteur, est gravement blessé.

11 mai 1938 – Au cours d’une séance d’entraînement pour de jeunes pilotes récemment brevetés, un CAMS 55 (n° 30 – BE.42) du cours d’application à la mer se met en perte de vitesse dans un virage trop serré et s’écrase dans l’étang de Berre. L’accident fait trois tués, le QM pilote Auguste, Marie KERDILÈS, les Mt pilotes Marcel LE BIVIC et Marcel MONFORT et deux blessés graves.

29 juillet 1925 – Le Mot2 mécanicien d’aéronautique Jean-Louis, Emile MONGÉ du CAM de Brest, est mortellement blessé dans la chute dans le lac d’Hourtin d’un hydravion Lioré et Olivier H13 (n° 9). Les deux autres occupants de l’appareil sont légèrement blessés.

8 mai 1954 – Le lendemain de la chute du camp retranché de Diên Biên Phu, au cours d’une mission de bombardement près de Tuan Giao (Tonkin), un P4Y Privateer de la Flottille 28.F (BuAer 59785 – 28.F-6), est touché par la DCA viêt minh. Trois hommes parviennent à évacuer l’avion avant qu’il ne s’écrase au sol ; deux d’entre eux, les SM2 Carpentier et Kéromnès atterrissent indemnes et sont fait prisonniers. Le troisième, le SM2 radio volant Jean, Jacques, Antoine HOOG, gravement blessé, ne survit pas à ses blessures. Tous les autres membres de l’équipage, le Mt mécanicien volant Francis, Pierre BOUYSSOU, le SM2 radio volant René, Jean, Gabriel LACROSSE, le SM2 navigateur aérien Yves, Joseph, Louis LE COZ, l’EV1 pilote François, Pierre, Roger MONGUILLON, commandant d’aéronef, le SM2 pilote André, Edouard ROISSAT et le SM2 mécanicien volant Louis, René STÉPHAN, périssent dans la chute de leur appareil.

13 novembre 1922 – Le Mt mécanicien pilote Claude, Louis, Émile, Antoine MONIER de l’Aviation d’escadre, trouve la mort dans la chute en vrille d’un Nieuport 21 aux commandes duquel il effectuait une séance de voltige au-dessus du terrain de Fréjus – Saint-Raphaël.

25 avril 1918 – A l’issue d’un vol d’entraînement, un hydravion Donnet-Denhaut de l’école de pilotage du CAM de Fréjus – Saint-Raphaël capote à l’amerrissage. Le SM mécanicien, élève pilote Jacques MONIER, prisonnier de la coque retournée, périt noyé.

28 juin 1941 – Une formation de six Martin 167-A3 décolle de Madjaloun (Liban). Elle est composée de trois appareil des l’escadrille 6B et trois autres de la 7B. La mission assignée est de bombarder deux cols qui dominent Palmyre (Syrie), où la garnison française résiste aux attaques des troupes du Commonwealth. Le bombardement s’effectue normalement mais, au retour, la petite formation est interceptée par une vingtaine de Curtiss Tomahawk de la RAAF. Le combat est inégal et, l’un après l’autre, les bimoteurs français succombent avec, dans la plupart des cas, la mort de l’ensemble de leurs équipages. En quelques minutes, seize officiers, officiers mariniers et quartiers-maîtres vont périr. La composition des équipages était la suivante :

[…] N° 93 – 6B.4 : QM2 radio volant Ferdinand, Léon BIEVER, QM2 mitrailleur bombardier Henri LE MARRE, Mt pilote Paul, Simon, Nicolas MONJOIN et EV1 pilote Aymond, Marie, Jean, André PLAYE, chef de bord et navigateur. […]

7 septembre 1939 – Les deux hydravions Loire 130 du bâtiment de ligne Dunkerque avaient décollé du Poulmic pour une mission de surveillance anti-sous-marine au large de Brest. Mission terminée, le premier hydravion rejoint sa base de départ mais on reste sans nouvelles du second. Malgré les recherches lancées, aucune trace ne sera retrouvée de l’appareil (n° 2 – HS2.2), ni de son équipage composé du QM radio volant Marcel, Joseph COADIC, du Mt mécanicien volant Rémy, Edouard, Gaston JACQUIAUD, du SM radio volant Fernand MONNET, du Mt pilote Pierre ROCHEFORT et de l’EV1, observateur et commandant d’aéronef, Jean, Marie, Paul de TESSIÈRES. Ces cinq hommes auront le triste privilège d’être les premiers morts français de la Seconde Guerre mondiale.

9 mars 1940 – Au cours d’un vol d’entraînement sur un Morane-Saulnier 406 (n° 559) du CIC de l’armée de l’Air d’Etampes (Seine-et-Oise), le SM pilote Emile, Jean, François MONNEYRON, de la BAN de Berre, est grièvement blessé dans un accident d’atterrissage. Transporté à l’hôpital, il y décède peu de temps après son arrivée.

19 septembre 1943 – Après des semaines d’intense entraînement sur Short Sunderland en Grande Bretagne, les équipages devant constituer la 1ère flottille d’exploration (future 7F), commencent à rejoindre individuellement Dakar-Belair, qui sera leur base opérationnelle. Au large de Port-Etienne (Mauritanie), un Sunderland III (s/n DV986 – 3E.5) signale par radio qu’il a des difficultés pouvant nécessiter un amerrissage d’urgence. Une explosion est ensuite entendue par les bâtiments d’un convoi proche. En dépit des recherches menées par ces navires, rien ne sera retrouvé de l’appareil, ni de son équipage. Les onze hommes disparus étaient le QM1 radio volant Jean, Gaston BLESTEL, le SM mitrailleur bombardier André, Georges, Jean, René BONNET, le Mt pilote Jean, Dominique, Pierre BOUSQUET, le SM1 mécanicien volant Alain, Marie CAROFF, l’EV1 pilote Marcel, Eugène DUPRESSY, chef de bord, le QM mécanicien volant Yves LE COZIC, l’EV1 Jean-Jacques MARTIN, observateur, le QM1 radio volant Jean-Baptiste, René MONS, le Mt pilote Octave, Jean SELOIVE, le Mt mécanicien volant Georges, Maurice STUDER et le QM mitrailleur bombardier Bernard, Ferdinand TAILLANDIER.

23 décembre 1970 – Immédiatement après avoir décollé de l’aérodrome du Bourget en direction de Lann Bihoué, un Morane Saulnier 760 (n° 84) de l’escadrille 2S est victime d’une panne puis d’un incendie de réacteur. Le pilote, l’EV2 de réserve Yves, Pierre MONTAGNONT, tente un atterrissage de fortune en essayant d’éviter des constructions mais son appareil s’écrase dans la commune de Dugny (Seine-Saint-Denis) et il est tué sur le coup. Le passager, retiré gravement blessé des débris, survivra.

19 juin 1923 – Sitôt après avoir décollé de la rade, un hydravion Georges Lévy 300ch, codé C.49, du CAM Cherbourg s’abat en mer. Les deux membres de l’équipage, le Mot2 mécanicien pilote Jean, Christian MONTANGUON et l’EV1 pilote Maurice, Jean, Henri PLANTIÉ, périssent dans la chute de leur appareil.

18 mai 1986 – Un Atlantic (n° 19), de la flottille 21F, avait décollé de Djibouti pour un vol d’entraînement. Aux alentours de la montagne du Day, le moteur gauche est victime d’une avarie brutale provoquant un virage du même côté. Le relief est trop proche, l’appareil percute les contreforts de la montagne et se désintègre en tuant tous ses occupants. L’accident fait dix-neuf victimes :

Membres de l’équipage : MP électronicien de bord Michel, Raymond, René BLANDIN, PM électronicien de bord André, Alain, Patrick CHAUMONT, SM navigateur Laurent, Michel FAUBET, Mt navigateur Daniel, Victor d’HULSTER, Mt électronicien de bord Eric, Hervé, Victor, Auguste MAUGARS, EV1 de réserve pilote Dominique, Jean MEUNIER, chef de bord, Mt mécanicien de bord Eric, Jean, Louis MONTET, SM électronicien de bord Pierre, Michel PUGI, QM1 mécanicien de bord Patrick, Henri SIMOND. PM mécanicien de bord Jacques, Marie, Franck TASSIN, PM pilote Christian, Louis, Aloïs TOPIN.

Equipe de personnel technique au sol de la 21F : QM1 mécanicien d’aéronautique Didier FORMET, MP électronicien d’aéronautique Michel, Charles, Paul PACATTE et PM électromécanicien d’aéronautique Dominique PY.

Cinq passagers : S/C Umberto CIRASARO de la 13ème DBLE, PM mécanicien d’aéronautique Gilbert, Michel CROUILLES, de l’Unité Marine de DjiboutiEV2 René, François, André FOIN de l’aviso-escorteur Amiral Charner, Maj mécanicien de bord Bernard, Gabriel JOLLARD et MP pilote Jean, Pierre, Clément MAROT de l’escadrille 23S détachés sur le BCR Var.

10 mars 1981 – Quelques instants après avoir décollé de l’aérodrome de Hahaya à Moroni dans l’archipel des Comores, un Atlantic n° (29) de la flottille 23F est victime d’un incendie de moteur. Hors de contrôle, il s’écrase près de la localité de M’Boudé, tuant ses dix-huit occupants. En plus de son équipage normal, l’appareil transportait une équipe technique d’entretien. L’équipage était composé du Mt électronicien de bord Patrick, Elie, Etienne BAUDOIN, de l’EV1 pilote Jean-Yves, Georges CISTAC, du PM électronicien de bord Alain, Henri, Jean-Baptiste DEMAISON, du Mt électronicien de bord Dominique, Jean, Etienne FAURE, du PM électronicien de bord Serge, Lucien LAPP, de l’EV1 navigateur aérien et coordonnateur tactique Olivier, Marie, Gérard, Henri de LASSUS SAINT-GENIÈS, du Mt électronicien de bord Dominique, Bernard, Marie MOISDON, du Mt navigateur Jean-Claude, Joseph MONTFORT, du LV pilote Philippe, René, Pierre MOUGENOT, commandant d’aéronef, du MP mécanicien de bord Eugène, Jean, Yves NORMANT, du Mt navigateur Eric, Claude, Daniel PÉRAUDEAU, du Mt mécanicien de bord Michel, Louis, Jacques RÉNIER, du SM2 électronicien de bord Patrick, Louis, Adrien, Henri ROUSSEAU et du SM2 radio de bord François-Xavier WINTERHALTER. L’équipe technique se composait du SM électromécanicien d’aéronautique Jean-Louis AUDREN, du PM mécanicien d’aéronautique Yves HENNEQUART, du QM1 électronicien d’aéronautique Bertrand, Pierre LION et du QM1 électronicien d’équipement Eric LOURENÇO.

4 septembre 1929 – Au cours d’un vol de liaison entre Cherbourg et Marignane, un Lioré et Olivier H193 (n° 10) de la SE de Cherbourg est contraint à la suite d’une panne de moteur, à atterrir dans un champ dans la commune de La Selle-sur-le-Bied (Loiret). En tentant de décoller après réparation, l’appareil heurte un arbre, s’abat au sol et capote. Son pilote, l’EV1 Benoît, Joseph, André de FRESSE de MONVAL, est tué sur le coup. Ses deux autres passagers sont blessés dont un, le QM mécanicien Villeroy, plus gravement touché, devra subir l’amputation d’un bras.

28 février 1951 – Au cours d’un vol d’entraînement à la voltige à haute altitude, un F6F Hellcat de l’escadrille 54.S (BuAer 78409 – 54.S-55) part en piqué vertical et s’écrase au lieu-dit Le Clos de Vaches, près des Salins-de-Giraud dans la commune d’Arles (Bouches-du-Rhône). Son pilote, le SM2 Albert, Henri MORAND-CONINX, est tué sur le coup.

22 août 1941 – Un Martin 167-A3 (n° 141 – 5BR.2) de l’escadrille 5BR avait décollé de Dakar pour une mission de reconnaissance au-dessus de Freetown (Sierra Leone, alors colonie britannique). Intercepté par la chasse, le bimoteur est abattu en flammes et ses quatre occupants sont tués. L’équipage était composé du SM2 mécanicien volant Jean-Marie CARPIER, de l’IM1 volant Louis, Joseph KOCH, observateur, du LV pilote Charles, Louis, Paul MORANGE, commandant l’escadrille et du QM2 radio volant René, Arthur RABATHALY.

5 avril 1950 – Pendant un vol d’entraînement à la voltige, un Spitfire IX (s/n MA308) de l’école de chasse de l’Armée de l’Air de Méknès, s’engage dans un vrille sur le dos dont son pilote ne peut l’en sortir et s’écrase au sol près du douar N’Ja, dans la région de Fès. Le SM2 pilote André, Pierre MORANT, qui était aux commandes, est tué sur le coup.

8 février 1929 – Après avoir décollé du terrain d’Istres pour un vol en double commande, un Hanriot HD 41 (n° 8) de l’école de pilotage terrestre de la Marine disparaît avec ses deux occupants. Toutes les recherches lancées ne donnent aucun résultat et ce n’est que le 12 mars que le mystère est éclairci. L’appareil s’est en fait abattu dans l’étang d’Entressen alors recouvert d’une couche de glace. Après l’accident, la glace s’est reformée et ce n’est que plusieurs semaines plus tard, la glace ayant fondu, que le corps du SM mécanicien pilote Yves, Marie MORCEL est retrouvé. Celui de l’élève, le QM arrimeur Pierre MOREAU, ne le sera jamais.

Cf. PETYST de MORCOURT

8 février 1929 – Après avoir décollé du terrain d’Istres pour un vol en double commande, un Hanriot HD 41 (n° 8) de l’école de pilotage terrestre de la Marine disparaît avec ses deux occupants. Toutes les recherches lancées ne donnent aucun résultat et ce n’est que le 12 mars que le mystère est éclairci. L’appareil s’est en fait abattu dans l’étang d’Entressen alors recouvert d’une couche de glace. Après l’accident, la glace s’est reformée et ce n’est que plusieurs semaines plus tard, la glace ayant fondu, que le corps du SM mécanicien pilote Yves, Marie MORCEL est retrouvé. Celui de l’élève, le QM arrimeur Pierre MOREAU, ne le sera jamais.

21 juillet 1944 – Un Douglas SBD-5 Dauntless (BuAer 54600) de la flottille 4FB basée à Inezgane près d’Agadir, s’écrase au sol peu de temps après avoir décollé pour un vol d’entraînement. Ses deux hommes d’équipage, le LV pilote Lucien, Auguste MORFOUACE et le SM radio volant Pierre SIONE, sont tués sur le coup.

29 janvier 1918 – En décollant de l’avant-port de la Pallice (Charente-Inférieure), un Donnet-Denhaut 150ch (n° 604) embarque d’un flotteur et capote. Les secours arrivés rapidement recueillent l’observateur indemne mais, lorsque le pilote, le SM fourrier Alexandre, Joseph MORIN est dégagé de l’épave, il est trop tard, il a cessé de vivre.

16 octobre 1918 – Alors que, provenant de Brindisi, il s’apprête à amerrir à Corfou (Grèce) pour une escale de ravitaillement, un FBA 200ch (n° 1093) du CAM de Platéali est victime d’une avarie de gouverne et, incontrôlable, s’abat en baie de Fustipidima. Les corps de ses deux occupants, le QM fusilier pilote Yves, Marie, Pierre MICHELET et le SM mécanicien observateur Georges MORIN, ne seront pas retrouvés.

31 août 1967 – Parti de la base de la RAF de Kinloss en Ecosse, un Atlantic (n° 39) de la flottille 22F participait à un exercice en mer au large du Groenland. A la suite d’ennuis techniques, le chef de bord décide de regagner son terrain de départ. Gêné par la brume, il percute un sommet sur l’île du Prins Karl, dans l’archipel du Spitzberg (Norvège). Les débris de l’appareil sont retrouvés le 2 septembre par un hélicoptère soviétique et, parmi eux, les corps des onze membres de l’équipage qui était composé de l’OE2 navigateur aérien Maurice, Urbain CORDIER, coordonnateur tactique, du PM mécanicien volant André, Jean CROUX, du Mt navigateur aérien André DAMY, du Mt électronicien de bord Claude, Alain, Joseph GUICHARD, du PM pilote Jean, Pierre, Hughes, Edouard HAESSLEIN, du Mt navigateur aérien Albert, Henri LAPORTE, des Mt électroniciens de bord Jean-Paul LE VIAVANT et Jacques, Léon, François MORIN, de l’OE1 pilote Claude, Auguste RAGUIN, chef de bord, du Mt électronicien de bord François, Louis REUNGOAT et du SM mécanicien volant Michel, Valentin, Pierre, Marie STÉPHANO.

21 décembre 1931 – Un FBA 17HE2 (n° 184) de la section d’entraînement de Cherbourg avait décollé pour un vol d’entraînement. A son bord, le LV Charles Jean, Joseph BOULLIER, commandant la DCA du port de Cherbourg, qui avait demandé à suivre le stage de formation des officiers d’aéronautique à Versailles et l’EV1 de réserve pilote Yves, Marie, François MORIN. Alors qu’il passe au droit du cap Lévy (Manche), le petit hydravion est victime d’une perte de vitesse et s’abat en mer, tuant ses deux occupants.

7 février 1927 – Le QM arrimeur pilote Joseph, Marie MORVANT affecté à l’escadrille 7R1 du porte-avions Béarn, est mortellement blessé dans la chute en vrille sur le terrain d’Hyères, du Gourdou ET.22 qu’il pilotait.

10 mars 1981 – Quelques instants après avoir décollé de l’aérodrome de Hahaya à Moroni dans l’archipel des Comores, un Atlantic n° (29) de la flottille 23F est victime d’un incendie de moteur. Hors de contrôle, il s’écrase près de la localité de M’Boudé, tuant ses dix-huit occupants. En plus de son équipage normal, l’appareil transportait une équipe technique d’entretien. L’équipage était composé du Mt électronicien de bord Patrick, Elie, Etienne BAUDOIN, de l’EV1 pilote Jean-Yves, Georges CISTAC, du PM électronicien de bord Alain, Henri, Jean-Baptiste DEMAISON, du Mt électronicien de bord Dominique, Jean, Etienne FAURE, du PM électronicien de bord Serge, Lucien LAPP, de l’EV1 navigateur aérien et coordonnateur tactique Olivier, Marie, Gérard, Henri de LASSUS SAINT-GENIÈS, du Mt électronicien de bord Dominique, Bernard, Marie MOISDON, du Mt navigateur Jean-Claude, Joseph MONTFORT, du LV pilote Philippe, René, Pierre MOUGENOT, commandant d’aéronef, du MP mécanicien de bord Eugène, Jean, Yves NORMANT, du Mt navigateur Eric, Claude, Daniel PÉRAUDEAU, du Mt mécanicien de bord Michel, Louis, Jacques RÉNIER, du SM2 électronicien de bord Patrick, Louis, Adrien, Henri ROUSSEAU et du SM2 radio de bord François-Xavier WINTERHALTER. L’équipe technique se composait du SM électromécanicien d’aéronautique Jean-Louis AUDREN, du PM mécanicien d’aéronautique Yves HENNEQUART, du QM1 électronicien d’aéronautique Bertrand, Pierre LION et du QM1 électronicien d’équipement Eric LOURENÇO.

16 septembre 1949 – Un hydravion Sunderland III de la flottille 7.F (s/n ML851 – 7.F-1) a décollé du plan d’eau de la BAN de Dakar-Bel-Air pour un exercice de grenadage réel. Quelques instants plus tard, une explosion sourde est signalée à environ 17 milles dans le 273° du feu des Almadies et, au même instant, l’appareil cesse ses émissions radios. Les secours dépêchés immédiatement découvrent des débris épars au milieu desquels flottent des corps. Il n’y a bien entendu aucun survivant. L’hypothèse la plus vraisemblable est que l’une des grenades a explosé prématurément au contact avec l’eau alors que l’appareil volait à basse altitude. L’équipage était composé de dix hommes, le SM2 radio volant Marc, Alexandre AUBERT, le SM2 mitrailleur bombardier Jean, Auguste, Pierre BUSSIÈRES, le SM2 mécanicien volant Robert CORVAISIER, l’EV1 de réserve pilote Jean DUPIN, l’IM2 volant Jean GUÉNÉGUÈS, Mt pilote Léon, Marie HAMON, l’EV1 de réserve pilote Louis, Romain MARMONIER, commandant d’aéronef, le QM2 électricien d’aéronautique François, Jean MÉVEL, le QM2 mécanicien volant Raymond, Lucien, Joseph MOUGIN et le QM2 armurier d’aéronautique Lucien, André PIERRE.

21 juin 1941 – L’escadrille 5T, désignée pour servir au Sénégal, décolle de Berre pour Arzew en Algérie, première étape de son voyage. A 80 milles environ dans le 210° du cap Couronne (Bouches-du-Rhône), la formation traverse un banc de brouillard. A sa sortie, un des Latécoère 298 (n° 80 – 5T.5) a disparu. Les recherches ne donneront aucun indice et l’équipage de l’appareil, composé du SM1 radio volant Marius MOULY, du PM pilote Roger, Louis, Jules PELLOUIN et de l’OE2 observateur Jules, Victor, Marie QUINIO, chef de bord, est porté disparu, présumé mort en mer.

23 juillet 1925 – Sitôt après avoir décollé, un hydravion Georges Lévy 300ch de l’escadrille 1R1 du CAM de Cherbourg s’abat dans la rade. Ses trois membres d’équipage, le QM mitrailleur bombardier Georges, Charles, Emile BOUVARD, le Mot arrimeur pilote Pierre, Henri MOUNEYDIER et le QM arrimeur volant Louis, Auguste PRÉVOST, périssent dans l’accident.

5 mai 1927 – Un Farman 61 Goliath (immatriculé F-ADFN) parti de Dakar pour une traversée de l’Atlantique sud, disparaît au cours de la tentative. Un radeau formé d’une partie du train d’atterrissage est découvert quelques semaines plus tard près des côtes brésiliennes, laissant penser que l’appareil a bien traversé l’Atlantique mais a été contraint à un atterrissage forcé sur une partie désolée du pays. L’équipage était composé du LV pilote Hervé, Marcel MOUNEYRÈS, en congé de la Marine, du QM mécanicien volant Louis, Antoine, Jules PETIT, en permission de l’escadrille 5B2 et du Cne de réserve de l’Aéronautique militaire Jacques de SERRE de SAINT ROMAN.

7 novembre 1918 – Au retour d’un vol de reconnaissance, un Georges Lévy 300ch (n° 136) du CAM de Brest, capote à l’amerrissage à Camaret (Finistère). Coincé dans l’épave de l’appareil, le QM mécanicien observateur Pierre, Auguste, Emile MOUNIER périt noyé. Il sera le dernier marin mort en service aérien avant la signature de l’armistice mettant fin à la Grande Guerre.

24 juillet 1919 – Au cours d’un vol d’entraînement au bombardement, un Georges Lévy 300ch de l’Ecole du personnel volant d’Hourtin s’abat dans l’étang. Grièvement blessé, le Mot1 canonnier, élève observateur Alfred, Louis MOUREY est transporté à l’hôpital militaire de Bordeaux où il décède le 25.

17 août 1960 – Un AVRO Lancaster de l’escadrille 55.S (n° WU 26 – 55.S-4) revenait de métropole vers Agadir, transportant douze passagers en plus de son équipage habituel. Alors que l’appareil se trouve 25 kilomètres au sud de Had Ouled Frej, un message est reçu par le contrôle de Camp Cazès, signalant un incendie au moteur n° 3 et annonçant une tentative d’atterrissage forcé. Mais il est trop tard, rongé par le feu, le longeron principal de la voilure cède et l’aile droite se replie. Désemparé, le Lancaster s’écrase au sol près du douar de Khemis M’Touch, dans la région de Sidi Bennour, à une centaine de kilomètres environ dans le SSO de Casablanca. Tous les occupants sont tués sur le coup. L’équipage était composé du MP mécanicien de bord Bernard BRÉLIVET, du SM2 radio volant Jacques, Pierre DURAND, de l’EV2 de réserve pilote Jean-Claude JÉGOU, des OE3 pilotes Henri, Francis JOURDAN et Joseph, Jean, Marie LE HIRESS, commandant d’aéronef, du Mt mécanicien volant Edmond, Jean, Marie MARTIN et du PM radio volant Jean, Emile, Auguste MOUSSET. Les passagers étaient le QM2 armurier d’aéronautique Claude, Paul BARBÉ, le PM pilote Maurice, Dominique, Pierre CANTAT, les SM2 mécaniciens d’aéronautique Jacques, Roland, Marcel HERBETTE, Gilbert, Louis, Marie LE ROUZIC et Jean, Louis MARC, l’agent de la poste aux Armées Armand, Marius PÉZÉ, le QM1 électricien Christian, Charles PHIPPS, le SM2 mécanicien d’aéronautique Joseph PROVOST, le PM mécanicien d’aéronautique Lucien, Jean, Louis ROMANI, l’IM1 volant Jacques, Jean, Victor ROULS, le Sgt/Maj Louis, Victor PRINCE-SOULIER de l’armée de Terre et le Mot2 maître d’hôtel Pierre VICARIOT.

6 octobre 1916 – Le SM de manœuvre Jean-Marie, Auguste MOUSSET, élève pilote au CAM de Fréjus – Saint-Raphaël, est victime d’une chute en mer alors qu’il effectuait en vol d’entraînement en solo à bord d’un FBA 100ch (n° 45). Gravement blessé, il est transporté à l’infirmerie du centre où il décède peu après son admission.

22 juillet 1949 – A l’occasion du séjour au Maroc du croiseur-école Jeanne d’Arc, divers exercices sont organisés au profit des officiers élèves présents à bord, dont une sortie en vol sur trois PBY-5 Catalina de l’escadrille 22.S alors stationnée à Agadir. Quelque temps après le décollage des trois appareils, tout contact est perdu avec l’un d’entre eux (BuAer 46564 – 22.S-3). Les recherches menées par les autres Catalina, aidés par le sous-marin Astrée, ne permettent de trouver aucune trace de l’appareil et des ses passagers. L’équipage du Catalina était composé du SM2 radio volant Robert, Joseph BRETON, du Mt mitrailleur bombardier Jean FÈVRE, du SM2 mécanicien volant Rolland, Moïse GROSMAITRE, du Mt pilote René HUIBAN, des SM2 mécaniciens volants Gabriel, Jean LE BOT et Louis, François MOY, du SM2 radio volant Jean, Marcel RAIGNE, de l’EV1 de réserve pilote Michel, Raymond, Louis ROUVIÈRE, chef de bord et du Mt pilote Pierre, Jean, Louis TOUZET. Les officiers-élèves passagers étaient les EV2 Daniel AUBRON, Louis, Bernard, Marie AUDIC, Jean, Louis, Marie, Michel COUËTOUX, Louis, Julien DAUTRY, Claude JAFFRÈS, André, Albert ROBERT, Gonzague, Pierre, Marie, Bernard GALOUZEAU de VILLEPIN et l’IGM3 Michel, Henri, André NOÉ.

25 juin 1947 – Au retour d’une séance de voltige individuelle, l’EV2 de réserve pilote Guy MOYSSET, aux commandes d’un Seafire III de la flottille 1.F (s/n PX943 – 1.F-17) se présente à l’atterrissage sur la piste d’Hyères. Le pilote réduit les gaz et l’appareil part en léger virage à gauche et en descente jusqu’au sol qu’il percute de l’aile gauche. L’EV Moysset est tué sur le coup.

AB | C | D | EF | GHIJKL | MNOPQRSTU | VWYZ