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Mémorial F

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22 août 1972 – Au cours d’une séance de voltige en solo, le QM2 élève pilote Jean-Louis, Roger FABRE, aux commandes d’un Canadair/Lockheed T-33 (n° 21201 – YW) de l’école de chasse de l’armée de l’Air (GE 314) de Tours, ne peut sortir son appareil d’une vrille et s’écrase au sol sur la base.

23 septembre 1952 – Quelques instants après son décollage de la BAN de Tan Son Nhut, pour une mission de reconnaissance et de bombardement, le moteur extérieur droit d’un P4Y Privateer de la flottille 8.F (BuAer 59839 – 8.F-7) prend feu. Presque immédiatement, l’appareil devient incontrôlable et s’écrase au sol près de la bourgade de An Nhon Xa, dans la province de Gia Dinh. Dix membres de l’équipage, le CC pilote Paul, Marie, Alphonse, Augustin AUDIBERT, commandant la flottille, le SM1 mitrailleur bombardier René, Eugène, Joseph BLIN, le SM2 mécanicien de bord Pierre, Jacques, André COCHE, le SM radio volant Robert DEBERGHES, le SM armurier volant Robert DÉPREUX, le Mt mécanicien volant André, Marie DUPONT, le SM2 radio volant Michel, Pierre FAGET l’EV1 de réserve pilote Pierre, Marie, Léopold LASSALLE, le Mt radio volant André, Paul ROUSSE et quatre passagers qui avaient embarqués pour la mission, l’IMP volant François, Jean ENAULT, l’officier principal de la Poste navale Marceau, Georges ELLEBERGER, l’IM1 observateur Henri, Lucien, Marie SOURET de la BAN de Tan Son Nhut et le CC pilote Marc, Lucien, Camille VENOT, commandant le GAN Indochine, sont tués sur le coup. Le onzième membre de l’équipage, le SM pilote Daniel Thédenat, est retrouvé très gravement blessé dans les débris de l’appareil. Il survivra à ses blessures et continuera sa carrière dans l’Aéronautique navale.

30 juin 1943 – En effectuant un vol d’essai après révision aux commandes d’un Dewoitine 520 (n° 55 – 2AC.5), le LV Robert, Henri FAIVRE, commandant l’escadrille 2AC est victime d’un accident mortel. Pour une raison indéterminée, son appareil s’écrase au sol à la pointe d’Imessouane, à 50 kilomètres au nord d’Agadir tuant son pilote sur le coup.

9 août 1940 – Malgré ses marques extérieures de neutralité, un hydravion Lioré et Olivier H470 (n° 6 – 11E.2), de l’escadrille 11E, qui effectuait la liaison régulière Bizerte-Hyères, est attaqué et abattu au large de la Sardaigne par des chasseurs italiens. Le pilote réussit un amerrissage forcé mais l’appareil, dont la coque a été endommagée, coule rapidement, entraînant avec lui les corps du SM2 mécanicien d’aéronautique Didier, François, Marie FALC’HUN et d’un officier de l’armée de Terre, tués en vol par les tirs des chasseurs.

26 janvier 1954 – Au cours d’un vol de liaison entre le Cannet-des-Maures et Fréjus, un Dassault MD 312 de l’escadrille 10.S de la BAN de Fréjus – Saint-Raphaël (n° 299 – 10.S-14), percute le sommet de la colline Saint-Martin dans le massif des Maures et s’écrase au lieu-dit Les Lauques, dans la commune de Sainte-Maxime (Var). Les six occupants de l’appareil, le SM2 pilote Albert CHANVIN, , l’ouvrier d’état expérimentateur Aimé, Alexandre CLÉMENT, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Roger, Louis, François FALCOU, le Mt pilote Bernard, François, René, Marie MADELIN, l’EV1 navigateur Aloys RABAIN et le QM2 mécanicien volant René, Maurice, Esprit TOSELLO, sont tués sur le coup.

26 mai 1917 – Une formation de quatre FBA 150ch du CAM de Dunkerque est attaquée au large d’Ostende (Belgique) par des hydravions de chasse allemands. Au cours du combat qui s’ensuit, le Mot2 mécanicien observateur Joseph, Paul FARENC (dans l’appareil n° 419 – D.11), est tué par les tirs des assaillants. Les sept autres membres d’équipage sont fait prisonniers. Le combat a fait une autre victime, le QM mécanicien pilote François CARTIGNY, pilote du FBA 150 ch n°419 (D.11), blessé au cours de l’engagement, il ne fut pas retrouvé par les sauveteurs venus de la côte.

13 août 1974 – Un exercice d’interception contrôlé depuis le sol est mené par une formation de cinq Etendard IVM de la flottille 11F. Au passage en visuel, deux appareils entrent en collision. Le pilote du n° 45 parvient à s’éjecter mais celui du n° 50, l’EV1 de réserve Hervé, Marie, Raymond FARRET est tué dans la chute de son appareil au lieu-dit Le Plessis-Brûlé dans la commune de Ménéac (Morbihan).

18 mai 1986 – Un Atlantic (n° 19), de la flottille 21F, avait décollé de Djibouti pour un vol d’entraînement. Aux alentours de la montagne du Day, le moteur gauche est victime d’une avarie brutale provoquant un virage du même côté. Le relief est trop proche, l’appareil percute les contreforts de la montagne et se désintègre en tuant tous ses occupants. L’accident fait dix-neuf victimes :

Membres de l’équipage : MP électronicien de bord Michel, Raymond, René BLANDIN, PM électronicien de bord André, Alain, Patrick CHAUMONT, SM navigateur Laurent, Michel FAUBET, Mt navigateur Daniel, Victor d’HULSTER, Mt électronicien de bord Eric, Hervé, Victor, Auguste MAUGARS, EV1 de réserve pilote Dominique, Jean MEUNIER, chef de bord, Mt mécanicien de bord Eric, Jean, Louis MONTET, SM électronicien de bord Pierre, Michel PUGI, QM1 mécanicien de bord Patrick, Henri SIMOND. PM mécanicien de bord Jacques, Marie, Franck TASSIN, PM pilote Christian, Louis, Aloïs TOPIN.

Equipe de personnel technique au sol de la 21F : QM1 mécanicien d’aéronautique Didier FORMET, MP électronicien d’aéronautique Michel, Charles, Paul PACATTE et PM électromécanicien d’aéronautique Dominique PY.

Cinq passagers : S/C Umberto CIRASARO de la 13ème DBLE, PM mécanicien d’aéronautique Gilbert, Michel CROUILLES, de l’Unité Marine de DjiboutiEV2 René, François, André FOIN de l’aviso-escorteur Amiral Charner, Maj mécanicien de bord Bernard, Gabriel JOLLARD et MP pilote Jean, Pierre, Clément MAROT de l’escadrille 23S détachés sur le BCR Var.

2 juillet 1941 – Parti du terrain de Madjaloun (Liban) pour un vol de reconnaissance de nuit sur Haïffa (Palestine), un Martin 167-A3 (n° 21 – 6B.1) de l’escadrille 6B, est atteint de plein fouet par un obus de DCA alors qu’il survole la ville. Il s’abat en mer devant la plage, entraînant dans sa chute trois de ses occupants, QM1 radio volant René, Marcel BOUILLIETTE, le SM1 pilote René, Emile, Joseph FAUQUENOT et le CC pilote Georges, Henri HUBER, commandant la flottille 4F à laquelle la 6B est rattachée. Le quatrième membre de l’équipage, projeté hors de l’avion lors de l’explosion, est sauvé grâce à l’ouverture automatique de son parachute.

10 mars 1981 – Quelques instants après avoir décollé de l’aérodrome de Hahaya à Moroni dans l’archipel des Comores, un Atlantic n° (29) de la flottille 23F est victime d’un incendie de moteur. Hors de contrôle, il s’écrase près de la localité de M’Boudé, tuant ses dix-huit occupants. En plus de son équipage normal, l’appareil transportait une équipe technique d’entretien. L’équipage était composé du Mt électronicien de bord Patrick, Elie, Etienne BAUDOIN, de l’EV1 pilote Jean-Yves, Georges CISTAC, du PM électronicien de bord Alain, Henri, Jean-Baptiste DEMAISON, du Mt électronicien de bord Dominique, Jean, Etienne FAURE, du PM électronicien de bord Serge, Lucien LAPP, de l’EV1 navigateur aérien et coordonnateur tactique Olivier, Marie, Gérard, Henri de LASSUS SAINT-GENIÈS, du Mt électronicien de bord Dominique, Bernard, Marie MOISDON, du Mt navigateur Jean-Claude, Joseph MONTFORT, du LV pilote Philippe, René, Pierre MOUGENOT, commandant d’aéronef, du MP mécanicien de bord Eugène, Jean, Yves NORMANT, du Mt navigateur Eric, Claude, Daniel PÉRAUDEAU, du Mt mécanicien de bord Michel, Louis, Jacques RÉNIER, du SM2 électronicien de bord Patrick, Louis, Adrien, Henri ROUSSEAU et du SM2 radio de bord François-Xavier WINTERHALTER. L’équipe technique se composait du SM électromécanicien d’aéronautique Jean-Louis AUDREN, du PM mécanicien d’aéronautique Yves HENNEQUART, du QM1 électronicien d’aéronautique Bertrand, Pierre LION et du QM1 électronicien d’équipement Eric LOURENÇO.

26 novembre 1948 – Un Wellington XIV de la flottille 2.F (s/n PF 996 – 2.F-1) participe à un exercice d’attaque de nuit d’un sous-marin au large du cap Falcon, près d’Oran. Pour probablement vouloir conserver son objectif dans le faisceau du projecteur ventral, le pilote effectue un virage à très basse altitude. Au cours de cette manœuvre l’aile touche l’eau et l’appareil, déséquilibré, s’écrase en me. Les recherches, immédiatement entreprises par le sous-marin, permettent de retrouver quatre corps seulement. L’équipage se composait des EV1 de réserve pilote Jean, Albert BOULICAUT, EV1 navigateur René, Charles BRESSON, SM2 mécanicien volant Charles DEBS, EV1 pilote François, Yves, Louis, René FAURE, chef de bord, Mt radariste volant Manuel, Jérôme FERRANDIS, SM radios volants André, Pierre, Marie LAURENT et Jean, Gabriel, Eugène LE MEUR et PM mitrailleur bombardier René, François POULIQUEN.

22 octobre 1954. Au cours d’un vol de navigation à basse altitude aux commandes d’un F4U-7 Corsair de la flottille 12.F (BuAer 133689 – 12.F-3), le Mt pilote Jacques de FAURE est victime d’une panne de moteur. Il évacue son appareil mais trop bas pour permettre à son parachute de s’ouvrir et s’écrase au sol au lieu-dit Millésimes, dans la commune de Montredon-Labessonnié (Tarn).

29 décembre 1917 – Au retour d’une mission en mer, un FBA 150ch (n° 497) du CAM de Platéali (Grèce) capote à l’amerrissage. Gravement blessés, ses deux occupants, le Mot1 mécanicien pilote Louis, Félix BORIÈS et le Mot2 mécanicien observateur Jean, Eléonor, Roger FAUVET sont transportés à l’infirmerie du centre où ils meurent peu de temps après leur arrivée.

9 novembre 1973 – Au cours d’un appontage sur le porte-avions Arromanches au large du Cap Camarat (Var) un Zéphyr (n° 19) est victime d’une rupture de brin. L’appareil traverse le pont, tombe à la mer sur le dos en entraînant au passage un membre de l’équipe de pont d’envol et coule presque aussitôt. Le passager, qui a pu se dégager, est repêché par l’hélicoptère de sauvegarde mais le pilote, le LV Pierre-Henri, Marie, Augustin FAVATIER coule avec l’appareil et le corps du PM mécanicien d’aéronautique Marie, Georges, Emile HOCQUARD, directeur-chef de pont d’envol ne sera pas retrouvé non plus. Cet accident précipitera le retrait du service de l’Arromanches.

20 février 1918 – Le QM canonnier Hervé, Michel, Marie FAVÉ, du CAM de Fréjus – Saint-Raphaël, élève pilote à l’école de pilotage de l’Aéronautique militaire de Châteauroux, est victime d’un accident mortel à Coings (Indre) au cours d’un des ses premiers vol en solo.

18 août 1918 – Parti du CAM de Sousse (Tunisie) pour une escorte de convoi côtier, un hydravion Donnet-Denhaut 200 ch est victime d’une panne de moteur alors qu’il survole la côte près de Korba, à une centaine de kilomètres au nord. Les deux membres de l’équipage, l’EV1 observateur Jean, Charles, André POISSON et le QM torpilleur pilote Gaston, Clément FAVEAU, sont tués dans la chute, suivi de l’incendie de leur appareil.

30 septembre 1954 – Alors qu’il effectue un exercice de vol aux instruments dans une zone orageuse, un North American T-28 (BuAer 137722) de la NAS de Kingsville, Texas, s’abat en vrille sur un banc de sable dans la baie de Port Lavaca, dans le comté de Calhoun, Ses deux occupants, le captain de l’USMC John YANKUS, instructeur et le QM2 élève pilote Albert, Claude FAVENNEC, sont tués sur le coup.

3 octobre 1956 – Une patrouille légère de F4U-7 Corsair de la flottille 12.F effectuait un exercice d’attaque sur un plastron. Au cours d’un changement de formation les deux appareils entrent en collision au-dessus de Mateur (Tunisie). L’appareil (BuAer 133724 – 12.F-12) du LV André, Christian FRIT s’écrase près de Menzel Bourguiba, tuant sur le coup son pilote. L’autre pilote, le SM2 Guy, André FAVIER, parvient à évacuer son avion (BuAer 133674 – 12.F-8) mais il est beaucoup trop bas et son parachute n’a pas le temps de s’ouvrir.

8 novembre 1942 – Cette journée restera comme l’un des plus noires de l’histoire de l’Aéronautique navale. Tôt le matin, une importante force navale américaine se présente devant les côtes du Maroc. Son objectif : débarquer des troupes en plusieurs points.

Les forces françaises prises totalement par surprise essaient néanmoins de réagir. A Port-Lyautey sont basées la 1ère flottille de chasse (escadrilles 1AC et 2AC) et la 3ème flottille de bombardement (escadrilles 2B et 3B). Alertés par les tirs des bâtiments américains, les équipes au sol s’empressent d’armer les Martin 167 A-3 de cette dernière unité. Lorsque, vers 9 heures, les premiers bimoteurs prennent l’air, ils sont attaqués par des Grumman F4F Wildcat de la chasse embarquée américaine.

L’appareil du commandant de flottille, décollé le premier, est rapidement abattu au nord de l’embouchure de l’oued Sébou et son équipage, composé du Mt radio volant Jean, Maurice BÉDU du LV pilote Jean, Pierre, Amédée, Bernard BILLIOQUE, faisant fonction d’observateur, du CC pilote Henri, Albert MATHON, chef de bord et du QM mécanicien volant Pierre, Jean, Marie PRADINE, est porté disparu. Seuls les corps du CC Mathon et du QM Pradine seront retrouvés quelques semaines plus tard.

Le Martin n° 160 (3B.4) piloté par le LV Jacques, Edouard, Henry HARDY, commandant l’escadrille 3B, est abattu près de l’aérodrome. Alors que son appareil est en feu et est devenu incontrôlable, Hardy ordonne l’évacuation à ses trois hommes d’équipage qui auront la vie sauve, mais reste lui-même aux commandes jusqu’à l’écrasement final.

Le Martin n° 149 (2B.2), piloté par le Mt Bézard, est celui du LV Albert, Marie, Hubert LEGRIX de la SALLE, commandant l’escadrille 2B qui a pris place au poste avant. Après que son appareil a été gravement endommagé par les chasseurs, il donne l’ordre de sauter et essaie lui-même d’évacuer par la trappe supérieure mais ses jambes, blessées par les rafales, refusent tout service. Voyant cela, le pilote met son avion en accélération négative pour faciliter la sortie de son chef avant de sauter lui-même. Ayant perdu beaucoup de sang, le LV Legrix de la Salle décède peu après son transfert à l’hôpital de Port-Lyautey. Une autre membre du même équipage, le Mt radio volant Joseph, Louis SORBIER, dont le parachute s’est ouvert normalement, est retrouvé mort au sol, probablement tué pendant la descente par des tirs de chasseurs.

Le Martin n° 156 de la 3B (3B.3), bien qu’endommagé, parvient à échapper aux chasseurs américains mais, en tentant d’atterrir sur le terrain de secours de Sidi Yaya, il décroche en dernier virage et s’écrase au sol, tuant tout son équipage, le QM2 radio volant Samuel, Maurice FAVRE, le LV pilote Raoul, François, Joseph JUMÈRE, chef de bord et le Mt pilote Victor, François, Louis LE BIVIC.

De son côté, la chasse n’est pas restée inactive et plusieurs missions d’attaques sont menées contre les appareils américains et les plages de débarquement. Au cours de l’une d’elles, le LV Albert, Julien, Emile, Antoine FOLLIOT, commandant de la flottille 1F, aux commandes d’un Dewoitine 520 (n° 164 – 1F.1), disparaît en mer, probablement abattu par la DCA de bâtiments.

12 octobre 1931 – Une section de trois Levasseur PL 101 de l’escadrille 7S1 du porte-avions Béarn, évolue au-dessus de Pierrefeu (Var). A la suite d’une fausse manœuvre, les deux avions sectionnaires entrent en collision et, enchevêtrés, s’écrasent dans un champ de vigne. Quatre des six membres d’équipage, le QM mécanicien volant Yves, François, Marie BOURIGAN, le Mt arrimeur pilote Lucien, Maurice DUCREUX le QM radio volant Pierre FAYET et le Mt arrimeur pilote Charles, Eugène VAUTRIN, sont tués dans la chute des appareils. Le QM Pierre Viaud est retrouvé blessé, mais vivant, dans les débris de son appareil. Quant au QM Charles Saliou, il a eu le temps de sauter en parachute.

13 juillet 1918 – Au moment où il déjauge, un hydravion Tellier 200ch (n°73) du CAM de Brest-Camaret perd une bombe qui explose immédiatement. L’appareil est détruit et ses deux occupants, l’EV1 auxiliaire Jean-Baptiste, Guy, Henri FAYOUT, observateur et le QM fusilier pilote Eugène, Marie KERFANTO, sont tués sur le coup.

21 décembre 1923 – C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques miles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes :

– 40 membres de l’équipage : Les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Pierre, Casimir, Baptiste ALBAGNAC et Georges, Louis BAILLOUX, le SM mécanicien d’aéronautique Ange, Jean, Louis BOULLEAU, les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Roger, Marius BOYER et Victorin, Louis BRUNIAS, le Mot arrimeur Maurice, Jules, Baptiste, Pierre CHARPENTIER, le SM mécanicien d’aéronautique Georges, Victor, Auguste CLAVEL, le QM arrimeur volant André CLOSVIROLA, le SM2 pilote de direction Joseph, Louis, Marie COLLET, le SM mécanicien volant Noël, Marie COROUGE, le QM mécanicien volant Marcel, Alexandre COUVÉ, le LV pilote de dirigeable Jean, Joseph, Anne, Marie, Julien du PLESSIS de GRENÉDAN, commandant, le Mot mécanicien d’aéronautique Raymond, Louis DUBOIS, les QM mécaniciens volants Jean, Constant FELON, Charles, Georges FOUCHET et Louis GALLET, le Mt mécanicien volant Charles, Jean GASPAILLARD, le QM radio volant Marie, Antoine, Emile GUILLAUME, le SM arrimeur Joseph GUILLEMOT, le Mt de manœuvre pilote de direction René, Félix, Marie HAMON, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Louis, Jean IMBERT, le QM radio volant Pierre, Jean-Marie JAFFREZIC, le SM mécanicien volant François, Clément JAN, les QM arrimeurs Charles, Marcel KUBLER et Saint-Amand, Charles, Adolphe La FORGE, le SM mécanicien volant Jean, François, Aimé, Eugène LIZÉE, le QM mécanicien volant François, Auguste, Joseph, Mathurin MAINGUY, le LV pilote de dirigeable Sylvestre, Antoine MARCAGGI, le PM mécanicien volant René, Henri MOMBERT, le QM mécanicien volant Kléber, Eugène, Marie, Albert NAL, le SM radio volant Adrien, Jean-Baptiste PAUC, le QM mécanicien volant Charles, Joseph, René, Louis QUÉMERAIS, les QM arrimeurs volants Jean RICHARD et Géraud, François, Marie ROCHER, le Mot mécanicien volant Jean, Eugène, Edouard ROUDEN, le LV pilote de dirigeable Adrien, Aimé, Victor ROUSTAN, commandant en second, le Mot arrimeur Charles, Paul SÉDILLOT, le SM arrimeur volant Louis, Marie TARTIVEL et le QM mécanicien volant Jean, Léopold VINCENOT. 

– 10 passagers : le CC Victor, Louis BERRETTA, les LV pilotes de dirigeable Pierre BOURDIER et Maurice, Gabriel CONVENTS, le CF pilote de dirigeable Georges, Léon, François, Jules HENNIQUE, commandant le CAM de Cuers-Pierrefeu, le LV pilote de dirigeable Serge, François, Roger GOISLARD de La DROITIÈRE, le CC pilote Henri, Jules LEFRANC, le LV observateur Georges, Etienne LEVESQUE, le Med1 Léopold, Henri PÉLISSIER, le CC pilote de dirigeable Georges, Paul RENON, le LV pilote de dirigeable Henri, Marcel, Aurélien ROUSTAN et, enfin, le CV Pierre, Edouard, Marie YVON.

20 mai 1940 – Pour essayer de ralentir l’avancée des troupes motorisées ennemies, l’escadrille AB1, équipée de bombardiers en piqué Vought 156F, a reçu pour mission de détruire le pont routier d’Origny-Saint-Benoîte dans l’Aisne. A mi-chemin, la formation, sans protection de chasse, est interceptée par des Messerchmitt Bf.109 et, en quelques minutes, la moitié des appareils français est abattue. Le Vought n° 7 (codé AB1.4) s’écrase dans la commune de Croix-Moligneaux (Somme). Ses deux occupants, l’EV1 pilote Georges, Paul, Marie FELTZ et le SM radio volant Albert, Félix, Louis NÉLIAS, sont tués dans la chute de leur appareil. Le Vought n° 14 (codé AB1.7), avec pour équipage le SM radio volant Jean-Louis, Yves, Laurent, Marie JEANDRON et le LV de réserve pilote Julien, Thormond MARTIN, s’abat au lieu-dit Le Grand Champ, dans la commune d’Urvillers (Aisne), provoquant également la mort de ses deux occupants. Enfin, bien que blessé par les tirs ennemis, le pilote du Vought n° 12 (AB1.10), l’EV1 Léveillé, parvient à poser son appareil sur le ventre près du village de Gury (Oise) mais son équipier, le SM radio volant Roger, Henri, Charles LAFON, a été tué à son poste alors qu’il ripostait avec sa mitrailleuse.

10 mai 1948 – Au cours d’un vol de liaison entre Cuers et Toussus-le-Noble, alors qu’il survole le Rhône à basse altitude, un SNCAN 1000 (n° 612) du SAMAN heurte le câble d’un bac à La Coucourde (Drôme) et s’abat dans le fleuve. Les corps de ses trois occupants, le SM2 mécanicien volant Henri, Pierre FERLICOT, le Mt pilote Albert, François, Marie RAOULT et le QM2 mécanicien d’aéronautique Fernand, Marcel, Henri SEIGNEUR, seront retrouvés quelques jours plus tard en divers points en aval du fleuve.

26 novembre 1948 – Un Wellington XIV de la flottille 2.F (s/n PF 996 – 2.F-1) participe à un exercice d’attaque de nuit d’un sous-marin au large du cap Falcon, près d’Oran. Pour probablement vouloir conserver son objectif dans le faisceau du projecteur ventral, le pilote effectue un virage à très basse altitude. Au cours de cette manœuvre l’aile touche l’eau et l’appareil, déséquilibré, s’écrase en me. Les recherches, immédiatement entreprises par le sous-marin, permettent de retrouver quatre corps seulement. L’équipage se composait des EV1 de réserve pilote Jean, Albert BOULICAUT, EV1 navigateur René, Charles BRESSON, SM2 mécanicien volant Charles DEBS, EV1 pilote François, Yves, Louis, René FAURE, chef de bord, Mt radariste volant Manuel, Jérôme FERRANDIS, SM radios volants André, Pierre, Marie LAURENT et Jean, Gabriel, Eugène LE MEUR et PM mitrailleur bombardier René, François POULIQUEN.

22 juillet 1949 – A l’occasion du séjour au Maroc du croiseur-école Jeanne d’Arc, divers exercices sont organisés au profit des officiers élèves présents à bord, dont une sortie en vol sur trois PBY-5 Catalina de l’escadrille 22.S alors stationnée à Agadir. Quelque temps après le décollage des trois appareils, tout contact est perdu avec l’un d’entre eux (BuAer 46564 – 22.S-3). Les recherches menées par les autres Catalina, aidés par le sous-marin Astrée, ne permettent de trouver aucune trace de l’appareil et des ses passagers. L’équipage du Catalina était composé du SM2 radio volant Robert, Joseph BRETON, du Mt mitrailleur bombardier Jean FÈVRE, du SM2 mécanicien volant Rolland, Moïse GROSMAITRE, du Mt pilote René HUIBAN, des SM2 mécaniciens volants Gabriel, Jean LE BOT et Louis, François MOY, du SM2 radio volant Jean, Marcel RAIGNE, de l’EV1 de réserve pilote Michel, Raymond, Louis ROUVIÈRE, chef de bord et du Mt pilote Pierre, Jean, Louis TOUZET. Les officiers-élèves passagers étaient les EV2 Daniel AUBRON, Louis, Bernard, Marie AUDIC, Jean, Louis, Marie, Michel COUËTOUX, Louis, Julien DAUTRY, Claude JAFFRÈS, André, Albert ROBERT, Gonzague, Pierre, Marie, Bernard GALOUZEAU de VILLEPIN et l’IGM3 Michel, Henri, André NOÉ.

25 mars 1918 – Un hydravion FBA 100ch de l’école de pilotage du CAM d’Hourtin s’abat près du hameau de Contaut (Gironde). Son pilote, le QM mécanicien élève pilote Pierre, Marie, François, Joseph FICHOT, est mortellement blessé dans la chute de son appareil.

27 juillet 1944 – Quelques semaines avant de rentrer au Maroc, un Convair PBY-5 Catalina (BuAer 46561 – 8F.2) de la flottille 8FE décolle de la base de Norfolk (Virginie) aux Etats-Unis pour un vol d’entraînement au large. Plus rien n’est ensuite connu de l’appareil ni de ses occupants. Les recherches lancées à l’aide d’avions, hydravions et dirigeables, ne donnent aucun résultat et tout espoir de retrouver des survivants est abandonné. L’équipage était constitué du SM2 pilote Louis, Maxime, Mario CHAUVET (qui servait sous le nom de guerre de Robert, Claude LOUP), du Mt radio volant Paul, Joseph, Armand FIÉ, du QM radio volant Paul DUVAL, de l’OE2 pilote Robert, Kléber GALIÈGUE, chef de bord, de l’Asp de réserve observateur Isadel GELLER, du Mt mécanicien volant Louis, Désiré LEFÈVRE, du QM1 mitrailleur bombardier Adrien, Marie LE GONNIDEC, du Mt mitrailleur bombardier Auguste, Désiré LEMEUR et du QM2 mécanicien volant Pierre, Paul SARRAMIAC.

23 octobre 1942 – Un Lioré et Olivier 451 (n° 246), 6B.3, de l’escadrille 6B basée à Lartigue-Tafaraoui effectue un vol d’entraînement. Au cours d’un passage à très basse altitude au-dessus du terrain, une aile heurte la volée d’un canon antiaérien. Déséquilibré, l’appareil s’écrase quelques centaines de mètres plus loin, tuant tous ses occupants, le Mt pilote Joseph, François BRIET, l’EV1 pilote Albert FIGER, le Mt mécanicien volant Noël, Louis, Emile HUDE, les LV pilotes Henri, Marie JOURAND et Gilbert, Olivier, Edouard, Antonin MARTIN et le SM radio volant Pierre THOMAS.

16 mai 1939 – Au cours d’une séance d’entraînement aux amerrissages de nuit sur le lac de Bizerte, un hydravion Loire 70 (n° 6 – E7.6) de l’escadrille E7 heurte violemment la surface de l’eau, rebondit, capote et se brise en plusieurs morceaux. Les secours, rapidement arrivés sur place, recueillent trois survivants dont l’un, très gravement touché, devra être amputé d’une jambe. Les six autres membres de l’équipage, les SM pilotes Léopold, François ARZALIER et Louis, Marie, Théophile CADIO, le LV pilote André, Marie, François COLSON, le LV pilote Charles, Henri, Antoine FLAMANT, commandant de l’escadrille, le SM radio volant Marie, Joseph, Charles MOINET et le SM mécanicien volant Louis THOMAS, ont été tués sur le coup.

20 février 1918 – Trompé par un banc de brume, le dirigeable VA.3 du CAM du Havre percute une falaise à Sainte-Adresse (Seine-Inférieure), près du cap de La Hève. Les trois membres de l’équipage, l’EV1 auxiliaire Charles, Authime FLEURY, pilote et commandant, le SM électricien radio de dirigeable Jean-Baptiste FOLINI et le QM mécanicien de dirigeable Eugène, Etienne, Louis, Ambroise JULIEN, périssent dans l’accident.

11 octobre 1962 – Le QM2 mécanicien d’aéronautique Tony, Herminio, Horacio FLORÈS travaillait à Istres sur un des moteurs d’un Douglas C-54 (n° 10358) de l’escadrille 31.S lorsqu’il est frappé par une pale de l’hélice et tué sur le coup.

11 novembre 1964 – A l’issue d’un vol d’entraînement à la navigation à longue distance, un Lockheed P2V-6 Neptune (BuAer 134663) de la flottille 21F, provenant de Bou-Sfer (Algérie) se pose de nuit sur l’aérodrome de Néa Alicarnasso, dans l’île d’Héraklion en Grèce. Après avoir plusieurs fois rebondi au toucher des roues, le pilote remet les gaz pour refaire un tour de piste mais un incendie se déclare alors au moteur gauche. Ne pouvant pas reprendre de l’altitude, l’appareil touche le sol de l’aile gauche qui est arrachée, puis se disloque et prend feu. Neuf des treize membres de l’équipage, le PM électronicien de bord Lucien, Georges BROCARD, le Mt mécanicien de bord Daniel, Emile, Marcel DIDIER, l’EV2 de réserve, navigateur et coordonnateur tactique Régis, Charles, Henri FOILLARD, le SM1 mécanicien de bord Claude, Lucien FRANÇOIS, le Mt mécanicien de bord Hervé HENRY, le SM2 radio volant Joseph JÉGOU, le Mt pilote Jean, Lucien, Corentin, Gabriel LE BRIS, l’OE3 pilote Henri, Gustave, Georges SCHIMPF commandant d’aéronef et le Mt radio de bord Denis, Jean, Marie UGUEN, périssent dans l’accident. Les quatre autres, bien que gravement atteints, survivront à leurs blessures.

20 février 1918 – Trompé par un banc de brume, le dirigeable VA.3 du CAM du Havre percute une falaise à Sainte-Adresse (Seine-Inférieure), près du cap de La Hève. Les trois membres de l’équipage, l’EV1 auxiliaire Charles, Authime FLEURY, pilote et commandant, le SM électricien radio de dirigeable Jean-Baptiste FOLINI et le QM mécanicien de dirigeable Eugène, Etienne, Louis, Ambroise JULIEN, périssent dans l’accident.

8 novembre 1942 – Cette journée restera comme l’un des plus noires de l’histoire de l’Aéronautique navale. Tôt le matin, une importante force navale américaine se présente devant les côtes du Maroc. Son objectif : débarquer des troupes en plusieurs points.

Les forces françaises prises totalement par surprise essaient néanmoins de réagir. A Port-Lyautey sont basées la 1ère flottille de chasse (escadrilles 1AC et 2AC) et la 3ème flottille de bombardement (escadrilles 2B et 3B). Alertés par les tirs des bâtiments américains, les équipes au sol s’empressent d’armer les Martin 167 A-3 de cette dernière unité. Lorsque, vers 9 heures, les premiers bimoteurs prennent l’air, ils sont attaqués par des Grumman F4F Wildcat de la chasse embarquée américaine.

L’appareil du commandant de flottille, décollé le premier, est rapidement abattu au nord de l’embouchure de l’oued Sébou et son équipage, composé du Mt radio volant Jean, Maurice BÉDU du LV pilote Jean, Pierre, Amédée, Bernard BILLIOQUE, faisant fonction d’observateur, du CC pilote Henri, Albert MATHON, chef de bord et du QM mécanicien volant Pierre, Jean, Marie PRADINE, est porté disparu. Seuls les corps du CC Mathon et du QM Pradine seront retrouvés quelques semaines plus tard.

Le Martin n° 160 (3B.4) piloté par le LV Jacques, Edouard, Henry HARDY, commandant l’escadrille 3B, est abattu près de l’aérodrome. Alors que son appareil est en feu et est devenu incontrôlable, Hardy ordonne l’évacuation à ses trois hommes d’équipage qui auront la vie sauve, mais reste lui-même aux commandes jusqu’à l’écrasement final.

Le Martin n° 149 (2B.2), piloté par le Mt Bézard, est celui du LV Albert, Marie, Hubert LEGRIX de la SALLE, commandant l’escadrille 2B qui a pris place au poste avant. Après que son appareil a été gravement endommagé par les chasseurs, il donne l’ordre de sauter et essaie lui-même d’évacuer par la trappe supérieure mais ses jambes, blessées par les rafales, refusent tout service. Voyant cela, le pilote met son avion en accélération négative pour faciliter la sortie de son chef avant de sauter lui-même. Ayant perdu beaucoup de sang, le LV Legrix de la Salle décède peu après son transfert à l’hôpital de Port-Lyautey. Une autre membre du même équipage, le Mt radio volant Joseph, Louis SORBIER, dont le parachute s’est ouvert normalement, est retrouvé mort au sol, probablement tué pendant la descente par des tirs de chasseurs.

Le Martin n° 156 de la 3B (3B.3), bien qu’endommagé, parvient à échapper aux chasseurs américains mais, en tentant d’atterrir sur le terrain de secours de Sidi Yaya, il décroche en dernier virage et s’écrase au sol, tuant tout son équipage, le QM2 radio volant Samuel, Maurice FAVRE, le LV pilote Raoul, François, Joseph JUMÈRE, chef de bord et le Mt pilote Victor, François, Louis LE BIVIC.

De son côté, la chasse n’est pas restée inactive et plusieurs missions d’attaques sont menées contre les appareils américains et les plages de débarquement. Au cours de l’une d’elles, le LV Albert, Julien, Emile, Antoine FOLLIOT, commandant de la flottille 1F, aux commandes d’un Dewoitine 520 (n° 164 – 1F.1), disparaît en mer, probablement abattu par la DCA de bâtiments.

24 octobre 1980 – Au cours d’une séance d’ASSP sur la BAN d’Hyères, un Alizé (n° 44) de l’escadrille 59S perd brutalement de l’altitude et percute la piste. Ses deux membres d’équipage, l’EV1 de réserve pilote Gérard, Roger, Jean de RIOLS de FONCLARE et le PM navigateur Jean-Claude, Max, Christian ISAMBOURG, sont tués sur le coup.

18 mai 1986 – Un Atlantic (n° 19), de la flottille 21F, avait décollé de Djibouti pour un vol d’entraînement. Aux alentours de la montagne du Day, le moteur gauche est victime d’une avarie brutale provoquant un virage du même côté. Le relief est trop proche, l’appareil percute les contreforts de la montagne et se désintègre en tuant tous ses occupants. L’accident fait dix-neuf victimes :

Membres de l’équipage : MP électronicien de bord Michel, Raymond, René BLANDIN, PM électronicien de bord André, Alain, Patrick CHAUMONT, SM navigateur Laurent, Michel FAUBET, Mt navigateur Daniel, Victor d’HULSTER, Mt électronicien de bord Eric, Hervé, Victor, Auguste MAUGARS, EV1 de réserve pilote Dominique, Jean MEUNIER, chef de bord, Mt mécanicien de bord Eric, Jean, Louis MONTET, SM électronicien de bord Pierre, Michel PUGI, QM1 mécanicien de bord Patrick, Henri SIMOND. PM mécanicien de bord Jacques, Marie, Franck TASSIN, PM pilote Christian, Louis, Aloïs TOPIN.

Equipe de personnel technique au sol de la 21F : QM1 mécanicien d’aéronautique Didier FORMET, MP électronicien d’aéronautique Michel, Charles, Paul PACATTE et PM électromécanicien d’aéronautique Dominique PY.

Cinq passagers : S/C Umberto CIRASARO de la 13ème DBLE, PM mécanicien d’aéronautique Gilbert, Michel CROUILLES, de l’Unité Marine de DjiboutiEV2 René, François, André FOIN de l’aviso-escorteur Amiral Charner, Maj mécanicien de bord Bernard, Gabriel JOLLARD et MP pilote Jean, Pierre, Clément MAROT de l’escadrille 23S détachés sur le BCR Var.

27 janvier 1961 – En décollant du terrain de Tambacounda (Sénégal), un JRF Goose de la flottille 27.F (BuAer 34078 – 27.F-12) est victime d’une perte de vitesse, passe sur le dos et s’écrase en flammes en bout de piste. Les six occupants de l’appareil périssent dans l’accident et parmi eux le CC pilote Hervé, Marie, Joseph de FORNEL, chef de bord, le SM2 mécanicien de bord Pierre, Paul, Gontran NANTILLET et le VA pilote Pierre, Jean, Arnaud PONCHARDIER, commandant la Marine en AOF. Le VA Ponchardier était accompagné de son épouse et d’un couple d’amis.

30 juillet 1935 – Au cours d’un vol d’entraînement à la voltige, un Morane-Saulnier MS 130 de la section de servitude d’Hyères perd un aileron et, désemparé, s’abat en vrille au large de la presqu’île de Giens. Ses deux occupants, le LV pilote Louis, Joseph, Marie CAILLAUD et l’EV1 pilote Marius, Jacques FORNETTI s’engloutissent avec leur appareil et sont portés disparus.

19 mai 1960 – Un North American SNJ-4 de l’escadrille 51.S (BuAer 51604, 51S-54-BX) de Khouribga (Maroc), effectue des simulations d’atterrissage sans moteur. Au cours d’un dernier virage, l’appareil décroche et s’écrase près de M’Rizig. Ses deux occupants, le Mot3 élève pilote Roger, Marcel, Joseph FORTIER et le SM2 pilote moniteur Yves, Louis, Joseph LE GOUIC, sont tués sur le coup.

21 décembre 1923 – C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques miles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes :

– 40 membres de l’équipage : Les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Pierre, Casimir, Baptiste ALBAGNAC et Georges, Louis BAILLOUX, le SM mécanicien d’aéronautique Ange, Jean, Louis BOULLEAU, les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Roger, Marius BOYER et Victorin, Louis BRUNIAS, le Mot arrimeur Maurice, Jules, Baptiste, Pierre CHARPENTIER, le SM mécanicien d’aéronautique Georges, Victor, Auguste CLAVEL, le QM arrimeur volant André CLOSVIROLA, le SM2 pilote de direction Joseph, Louis, Marie COLLET, le SM mécanicien volant Noël, Marie COROUGE, le QM mécanicien volant Marcel, Alexandre COUVÉ, le LV pilote de dirigeable Jean, Joseph, Anne, Marie, Julien du PLESSIS de GRENÉDAN, commandant, le Mot mécanicien d’aéronautique Raymond, Louis DUBOIS, les QM mécaniciens volants Jean, Constant FELON, Charles, Georges FOUCHET et Louis GALLET, le Mt mécanicien volant Charles, Jean GASPAILLARD, le QM radio volant Marie, Antoine, Emile GUILLAUME, le SM arrimeur Joseph GUILLEMOT, le Mt de manœuvre pilote de direction René, Félix, Marie HAMON, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Louis, Jean IMBERT, le QM radio volant Pierre, Jean-Marie JAFFREZIC, le SM mécanicien volant François, Clément JAN, les QM arrimeurs Charles, Marcel KUBLER et Saint-Amand, Charles, Adolphe La FORGE, le SM mécanicien volant Jean, François, Aimé, Eugène LIZÉE, le QM mécanicien volant François, Auguste, Joseph, Mathurin MAINGUY, le LV pilote de dirigeable Sylvestre, Antoine MARCAGGI, le PM mécanicien volant René, Henri MOMBERT, le QM mécanicien volant Kléber, Eugène, Marie, Albert NAL, le SM radio volant Adrien, Jean-Baptiste PAUC, le QM mécanicien volant Charles, Joseph, René, Louis QUÉMERAIS, les QM arrimeurs volants Jean RICHARD et Géraud, François, Marie ROCHER, le Mot mécanicien volant Jean, Eugène, Edouard ROUDEN, le LV pilote de dirigeable Adrien, Aimé, Victor ROUSTAN, commandant en second, le Mot arrimeur Charles, Paul SÉDILLOT, le SM arrimeur volant Louis, Marie TARTIVEL et le QM mécanicien volant Jean, Léopold VINCENOT. 

– 10 passagers : le CC Victor, Louis BERRETTA, les LV pilotes de dirigeable Pierre BOURDIER et Maurice, Gabriel CONVENTS, le CF pilote de dirigeable Georges, Léon, François, Jules HENNIQUE, commandant le CAM de Cuers-Pierrefeu, le LV pilote de dirigeable Serge, François, Roger GOISLARD de La DROITIÈRE, le CC pilote Henri, Jules LEFRANC, le LV observateur Georges, Etienne LEVESQUE, le Med1 Léopold, Henri PÉLISSIER, le CC pilote de dirigeable Georges, Paul RENON, le LV pilote de dirigeable Henri, Marcel, Aurélien ROUSTAN et, enfin, le CV Pierre, Edouard, Marie YVON.

2 juin 1935 – Un Levasseur PL 101 (n° 57 – 7S1.4) de l’escadrille 7S1 s’abat sur la plage d’Héauville (Manche). Deux membres de l’équipage sont sérieusement blessés mais le troisième, l’EV1 pilote Serge, Marie, Emile FOUCHET, est tué sur le coup.

8 janvier 1929 – Un équipage de l’escadrille de la CEPA effectue un dernier vol d’essai de l’hydravion prototype SPCA Paulhan-Pillard (n° 01). Alors qu’il survole de Lion de Mer dans la baie de Saint-Raphaël, l’appareil pique brusquement du nez, percute la surface de l’eau et s’engloutit. Les cinq membres de l’équipage, le LV pilote Roger, Louis, Marie, Robert CAMPARDON, chef de bord, le QM mécanicien volant Marcel, Emile, Julien, Ernest FOUCRAY, le Mt mécanicien volant Lucien, Louis GRESSIN, le QM mitrailleur bombardier Jean-Baptiste, Louis RENAUD et le LV observateur Joseph, Marie, Louis, Vincent REQUIN, disparaissent dans la chute de leur appareil. Un seul corps, celui du LV Requin, sera retrouvé.

4 décembre 1942 – Sitôt après son décollage, un Martin 167-A3 de l’escadrille 3B (3B.6), probablement victime d’une perte de vitesse, s’écrase en bout de piste sur le terrain d’Inezgane, près d’Agadir. Les quatre hommes composant l’équipage, le SM1 radio volant François, Marie APPRIOU, le SM mécanicien volant Joseph, Honoré Louis FOUÉRÉ, le SM1 pilote Robert, Ernest LEFORESTIER et le LV pilote François, Robert, Pierre SIMON, chef de bord, sont tués sur le coup.

23 août 1999 – Au cours d’un exercice de vol en formation, un SOCATA TB 30 Epsilon de l’école de pilotage de l’Armée de l’Air de Cognac (GE 312) est heurté par un appareil du même type piloté par un élève. Les deux Epsilon s’écrasent sur la commune de Fors (Deux-Sèvres), entraînant dans la mort leurs pilotes respectifs, l’EV1 Jean-Louis, Henri, Robert FOURDAN, moniteur à la SME dans le premier et le sergent élève pilote Grégory JAILLET dans le second.

4 avril 1927 – Alors que l’escadrille 5C1 effectue un vol de groupe au-dessus de l’aérodrome d’Hyères, deux de ses Levasseur PL 5 se heurtent en vol et s’écrasent au sol. Les quatre membres d’équipage, l’EV1 pilote Jean-Yves, Louis, Edmond ANFRAY et l’Asp de réserve observateur William, Charles WADDINGTON dans l’un des appareils et le Mot2 arrimeur pilote Jean, Antoine FOURIS et le QM mitrailleur bombardier Georges, Henri, Charles LE BARZE dans l’autre, sont tués sur le coup.

21 février 1944 – Un amphibie Supermarine Walrus I (s/n HD870 – 4S.35) de l’escadrille 4S, chargé de la protection d’un convoi transitant de nuit entre la Corse et la Sardaigne, disparaît en mer au cours de sa mission. Son équipage était composé de l’Asp de réserve observateur Jean, Alfred, Jacques DREYFUS, du SM pilote Alexis FOURN et du SM radio volant Robert, Ludovic, Samuel LEGÉ. Les corps de l’Asp Dreyfus et du SM Fourn seront retrouvés sur la côte sarde et inhumés dans le cimetière militaire britannique de Cagliari. L’Asp Dreyfus servait sous le nom de guerre de Bernard.

8 juin 1951 – Un Wellington XI de la flottille 2.F (s/n MP696 – 2.F-8), effectuait un vol d’entraînement de nuit au large de Méhédia (Maroc). Après avoir largué une bombe éclairante, il fait un passage à très basse altitude et, sans redresser, percute la surface de l’eau. L’appareil coule immédiatement entraînant ses six occupants dont aucun corps ne sera retrouvé. L’équipage était composé des CC pilote Paul, Louis BROSSIER, commandant la flottille 2F, Mt radio volant François CALDERONE, LV pilote Pierre, Achille, Camille COLLET, commandant d’aéronef, QM2 armurier de bord Jean-André, Charles FOURNIER, SM2 armurier de bord Maurice, Henri LOISEL et QM2 mécanicien volant Georges, René, Célestin NICOLAS.

11 juin 1977 – Au dessus du golfe de Tadjoura, près d’Obock (République de Djibouti), un Etendard IVP (n° 106) de la flottille 16F effectue des prises de vues au profit d’une équipe de journalistes embarqués à bord du porte-avions Clemenceau. A cause d’un vent de sable, la visibilité est très mauvaise, sans aucune référence avec l’horizon. Au cours d’évolutions pour bénéficier d’un meilleur angle pour filmer une patrouille de quatre Etendard IVM, son pilote, le LV Christian, Marie, Jean FRACHON ne perçoit pas qu’il est en piqué et son appareil percute la mer et disparaît immédiatement. Le corps du LV Frachon ne sera pas retrouvé.

11 mars 1943 – Un Lioré et Olivier 451 (n° 470) du GB 1/23 de l’armée de l’Air s’écrase dans la région de Tessala (Algérie). L’équipage et tous les passagers périssent dans l’accident et, parmi eux, le SM2 pilote Roland, Maurice, Charles FRADIN de l’escadrille 1AC, qui partait en permission à Alger.

10 avril 1933 – Au retour d’un vol d’entraînement par nuit lunaire, un Farman 168 Goliath (n° 120 – BE.22), de la SE de Berre capote à l’amerrissage, probablement à cause d’un effet de mirage. Les cinq hommes composant l’équipage, les SM arrimeur pilote Paul, Henri, Roger CHAPON, le QM arrimeur pilote Jacques, Paul, Achille FRAISSÉ, le SM arrimeur pilote François, Yves, Joseph JACQ, le SM mécanicien volant Yves, Guillaume, Marie LE BARS et le Mt mécanicien pilote Charles, Jean, Gaston PRULEAU, périssent dans l’accident.

11 novembre 1964 – A l’issue d’un vol d’entraînement à la navigation à longue distance, un Lockheed P2V-6 Neptune (BuAer 134663) de la flottille 21F, provenant de Bou-Sfer (Algérie) se pose de nuit sur l’aérodrome de Néa Alicarnasso, dans l’île d’Héraklion en Grèce. Après avoir plusieurs fois rebondi au toucher des roues, le pilote remet les gaz pour refaire un tour de piste mais un incendie se déclare alors au moteur gauche. Ne pouvant pas reprendre de l’altitude, l’appareil touche le sol de l’aile gauche qui est arrachée, puis se disloque et prend feu. Neuf des treize membres de l’équipage, le PM électronicien de bord Lucien, Georges BROCARD, le Mt mécanicien de bord Daniel, Emile, Marcel DIDIER, l’EV2 de réserve, navigateur et coordonnateur tactique Régis, Charles, Henri FOILLARD, le SM1 mécanicien de bord Claude, Lucien FRANÇOIS, le Mt mécanicien de bord Hervé HENRY, le SM2 radio volant Joseph JÉGOU, le Mt pilote Jean, Lucien, Corentin, Gabriel LE BRIS, l’OE3 pilote Henri, Gustave, Georges SCHIMPF commandant d’aéronef et le Mt radio de bord Denis, Jean, Marie UGUEN, périssent dans l’accident. Les quatre autres, bien que gravement atteints, survivront à leurs blessures.

12 décembre 1950 – Au retour d’un vol d’entraînement, un AVRO Anson I de l’escadrille 56.S (s/n LT837 – 56.S-37) survole la ville d’Oran avant de regagner sa base de Lartigue. A la verticale du quartier du plateau Saint Michel, il est victime d’une rupture de la cellule et se désintègre littéralement en vol. Ce qui reste du fuselage s’écrase sur un garage heureusement inoccupé. Il n’y a aucun survivant parmi l’équipage qui était constitué des SM1 mécanicien volant Communardo, Gaston ACCILI, PM radio volant, instructeur Louis, Edouard DAUMONT, SM2 pilote Robert, Jean, Raoul DUVAL, Mot2 armurier d’aéronautique Lyonel, Lucien, Paul FRANÇOIS, QM1 élève radio volant Marcel, Jean, Yves FUSTEC, Mt élève radio volant Pierre, Gaston, Jean HAMELIN et SM2 élève radio volant Robert, François LE PORCHOU.

4 février 1970 – Quelques minutes après son décollage de la BAN de Lann Bihoué pour participer à un exercice tactique avec l’escadre de l’Atlantique, un P2V-7 Neptune (BuAer 147571) de la flottille 25F se met en virage serré sur la gauche. Malgré semble-t-il, tous les efforts des pilotes pour le redresser, l’appareil s’écrase au sol dans la commune de Ploemeur, près du hameau de Kergantic (Morbihan). Ses douze membres d’équipage, le Mt électronicien de bord Jacques, Clément, Auguste BIGOT, le PM navigateur aérien Michel, René BIOUX, le LV pilote Henri, Robert, Charles DEBRAY, commandant d’aéronef, le PM électronicien de bord Gérard, Gaston, Jean, Marie DONAGHY, le Mt radio de bord Jean, Pierre FRANGE, le Mt mécanicien de bord Jean, Marie, Alain FRISON, le PM pilote Louis, Michel JACQUEMARD, le PM mécanicien de bord Pierre, Joseph, Marie LE GUERROUÉ, les PM électroniciens de bord Achille, François LE RIBLAIR et René, François MILEWSKI, le PM mécanicien de bord Roger PERUCCHIETTI et lEV2 navigateur Yvon, Simon SIVY, sont tous tués sur le coup dans l’accident.

26 octobre 1993 – Un Zéphyr (n° 22) de l’escadrille 59S effectuait au sud de l’île de Porquerolles un vol de familiarisation avant lâcher. Pour une raison indéterminée, l’appareil percute la mer à 6 milles environ du cap d’Armes, entraînant dans la mort ses deux occupants, l’EV1 pilote élève Yann, Jacques, Paul, Marie FRANGEUL et le LV pilote moniteur Désiré, Daniel, Marie LE GOFF.

10 août 1956 – Un TBM-3S Avenger de la flottille 4.F (BuAer 85571 – 4.F-11), avait décollé de Karouba en compagnie de deux autres appareils, pour un exercice de bombardement de nuit sur l’île Cani, au large de Bizerte. Compte tenu de l’état de la mer, le chef de patrouille interrompt l’exercice et demande le ralliement des ses ailiers. Un seul des deux le rejoint, le 4.F-11 a disparu et ne répond pas aux appels radio. Les recherches aériennes et maritimes lancées le lendemain et les jours suivants permettent de retrouver deux canots pneumatique de sauvetage mais aucune trace de l’équipage qui était composé du PM mécanicien volant Maurice AYLIÈS, de l’EV1 pilote Jacques, Lucien FRANIATTE, chef de bord, du SM2 radio volant Yves, Martial LAPORTE et du Mt armurier volant Jean NICOLAS.

16 juin 1986 – En vol de navigation à basse altitude, un SOCATA TB 30 Epsilon (n° 53) de l’école de pilotage de l’armée de l’Air de Cognac (GE 312) heurte une ligne à haute tension et s’écrase au lieu-dit Mauveillant, dans la commune de Lussac-les-Châteaux (Vienne). Ses deux occupants, le SM2 élève pilote Eric, René FRENTZ et l’Asp de l’armée de l’Air HARDY, moniteur, sont tués dans l’accident.

12 décembre 1917 – Le SM mécanicien Georges, Pierre FRESSANGE, élève pilote à l’école de pilotage de Fréjus – Saint-Raphaël, est mortellement blessé dans la chute en mer de son hydravion FBA 130ch.

4 février 1970 – Quelques minutes après son décollage de la BAN de Lann Bihoué pour participer à un exercice tactique avec l’escadre de l’Atlantique, un P2V-7 Neptune (BuAer 147571) de la flottille 25F se met en virage serré sur la gauche. Malgré semble-t-il, tous les efforts des pilotes pour le redresser, l’appareil s’écrase au sol dans la commune de Ploemeur, près du hameau de Kergantic (Morbihan). Ses douze membres d’équipage, le Mt électronicien de bord Jacques, Clément, Auguste BIGOT, le PM navigateur aérien Michel, René BIOUX, le LV pilote Henri, Robert, Charles DEBRAY, commandant d’aéronef, le PM électronicien de bord Gérard, Gaston, Jean, Marie DONAGHY, le Mt radio de bord Jean, Pierre FRANGE, le Mt mécanicien de bord Jean, Marie, Alain FRISON, le PM pilote Louis, Michel JACQUEMARD, le PM mécanicien de bord Pierre, Joseph, Marie LE GUERROUÉ, les PM électroniciens de bord Achille, François LE RIBLAIR et René, François MILEWSKI, le PM mécanicien de bord Roger PERUCCHIETTI et lEV2 navigateur Yvon, Simon SIVY, sont tous tués sur le coup dans l’accident.

3 octobre 1956 – Une patrouille légère de F4U-7 Corsair de la flottille 12.F effectuait un exercice d’attaque sur un plastron. Au cours d’un changement de formation les deux appareils entrent en collision au-dessus de Mateur (Tunisie). L’appareil (BuAer 133724 – 12.F-12) du LV André, Christian FRIT s’écrase près de Menzel Bourguiba, tuant sur le coup son pilote. L’autre pilote, le SM2 Guy, André FAVIER, parvient à évacuer son avion (BuAer 133674 – 12.F-8) mais il est beaucoup trop bas et son parachute n’a pas le temps de s’ouvrir.

23 mars 1937 – Le QM mécanicien élève pilote Gaston FRITSCH dit LANG est mortellement blessé dans un accident survenu à l’amerrissage d’un Farman 168 Goliath de l’école de pilotage du CEAM d’Hourtin.

9 août 1935 – Lors d’un entraînement aux amerrissages de nuit, un CAMS 55 (n° 78 – SR.4) de l’escadrille CEPA de Fréjus – Saint-Raphaël, est accidenté. L’équipage qui s’est jeté à la mer est sauvé par des embarcations venues du centre, à l’exception du QM mécanicien volant Emile, François FUCHS qui a coulé à pic et dont le corps ne sera retrouvé que le 16.

18 janvier 1962 – Au cours d’un entraînement au tir sur les îlots Fratelli, au large de Bizerte, deux AU-1 Corsair de la flottille 12.F entrent en collision. L’appareil (BuAer 129380) du Mt pilote Claude, Armand, Joseph FÜHREL s’écrase en mer, entraînant son pilote avec lui. Bien qu’endommagé, l’autre appareil (BuAer 129347 de l’EV1 Dufrène de la 17F) parvient se poser à Karouba.

4 novembre 1940 – En effectuant une dernière vérification de son appareil Martin 167-A3 (n° 2 – 1B.IV) de l’escadrille 1B avant décollage du terrain de Rabat, le QM mitrailleur bombardier Emmanuel, Alfred, Auguste, Aimé FURGER est heurté par une hélice et tué sur le coup.

12 décembre 1950 – Au retour d’un vol d’entraînement, un AVRO Anson I de l’escadrille 56.S (s/n LT837 – 56.S-37) survole la ville d’Oran avant de regagner sa base de Lartigue. A la verticale du quartier du plateau Saint Michel, il est victime d’une rupture de la cellule et se désintègre littéralement en vol. Ce qui reste du fuselage s’écrase sur un garage heureusement inoccupé. Il n’y a aucun survivant parmi l’équipage qui était constitué des SM1 mécanicien volant Communardo, Gaston ACCILI, PM radio volant, instructeur Louis, Edouard DAUMONT, SM2 pilote Robert, Jean, Raoul DUVAL, Mot2 armurier d’aéronautique Lyonel, Lucien, Paul FRANÇOIS, QM1 élève radio volant Marcel, Jean, Yves FUSTEC, Mt élève radio volant Pierre, Gaston, Jean HAMELIN et SM2 élève radio volant Robert, François LE PORCHOU.

9 juillet 1949 – Un Junkers 52 de l’escadrille 32.S (n° 1036 – 32.S-1) basée à Karouba effectuait une liaison vers Dakar. A la latitude de l’oued Massa, à 30 milles dans le SSW d’Agadir, l’appareil cesse ses émissions radio et disparaît alors qu’il traverse une nappe de brouillard. Il n’y aucun survivant parmi l’équipage qui était composé des SM2 mécanicien volant Jean, François BERTHOU, SM2 radio volant François BEUBRY, Mt pilote Norbert, Léon BISSERIER, LV pilote Louis, Jean, Pierre, Marie CARLI, chef de bord, Asp ingénieur mécanicien de réserve Pierre, Michel FUSTER et QM mécanicien d’aéronautique Mohamed, Chérif MAZARI, ni parmi les douze passagers qui étaient, le CF Louis BUOT de L’EPINE, l’Adm.Ch des AM Paul ANCELLE, le SM2 armurier d’aéronautique Joseph LE CAP, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Elie, Jean LOPIN et les ouvriers civils ALLAIN, BOUVIER, GIBON, LE BRAS, LE BRIX, LUCAS et TOURET.

AB | C | D | E | F | GHIJKL | MNOPQRSTU | VWYZ