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Mémorial T

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7 décembre 1917 – Un hydravion FBA 150ch du CAM de Perpignan disparaît au cours d’une mission de reconnaissance en mer, au large du cap Leucate (Aude). Les recherches entreprises ne donnent aucun indice et l’équipage, composé du QM timonier pilote Joseph, Marie, Maurice, Robert SON DUMARAIS et du SM mécanicien observateur Frédéric, Camille TACHET, est porté disparu, présumé mort en mer.

19 septembre 1943 – Après des semaines d’intense entraînement sur Short Sunderland en Grande Bretagne, les équipages devant constituer la 1ère flottille d’exploration (future 7F), commencent à rejoindre individuellement Dakar-Belair, qui sera leur base opérationnelle. Au large de Port-Etienne (Mauritanie), un Sunderland III (s/n DV986 – 3E.5) signale par radio qu’il a des difficultés pouvant nécessiter un amerrissage d’urgence. Une explosion est ensuite entendue par les bâtiments d’un convoi proche. En dépit des recherches menées par ces navires, rien ne sera retrouvé de l’appareil, ni de son équipage. Les onze hommes disparus étaient le QM1 radio volant Jean, Gaston BLESTEL, le SM mitrailleur bombardier André, Georges, Jean, René BONNET, le Mt pilote Jean, Dominique, Pierre BOUSQUET, le SM1 mécanicien volant Alain, Marie CAROFF, l’EV1 pilote Marcel, Eugène DUPRESSY, chef de bord, le QM mécanicien volant Yves LE COZIC, l’EV1 Jean-Jacques MARTIN, observateur, le QM1 radio volant Jean-Baptiste, René MONS, le Mt pilote Octave, Jean SELOIVE, le Mt mécanicien volant Georges, Maurice STUDER et le QM mitrailleur bombardier Bernard, Ferdinand TAILLANDIER.

7 janvier 1925 – Au cours d’un vol d’entraînement, un appareil piloté par le QM Charles, Jean, Joseph TAILLARD, s’abat sur le terrain de Saint-Cyr. Gravement blessé, le pilote est transporté à l’hôpital de Versailles où il décède quelques heures après son admission.

22 décembre 1930 – Un Levasseur PL 4 de l’escadrille 7S1 est accidenté alors qu’il apponte sur le porte-avions Béarn en rade d’Hyères. Un seul des membres de l’équipage, le SM radio volant André, Marie TANGUY est blessé. Transporté à l’hôpital Sainte Anne à Toulon, il décède d’une hémorragie interne peu après son admission.

29 novembre 1983 – Après avoir déposé dans le port de Beyrouth des passagers provenant du Clemenceau, un hélicoptère Westland WG.13 Lynx (n° 277), de la flottille 31F regagne de nuit la frégate Dupleix croisant au large. A 2 milles dans le 320° du ra’s Beyrouth, l’hélicoptère s’abat brusquement en mer. Ses trois hommes d’équipage, l’EV1 pilote Pierre, Joseph GRILLI, le PM électronicien de bord Christian, Jean, Antoine, Henri OWSIANKA, et le MP pilote Bernard, Yves, Marie TANGUY,, commandant d’aéronef, trouvent la mort dans l’accident.

11 juin 1940 – Les Latécoère 298 de l’escadrille T3 ont quitté Hourtin pour rejoindre Berre. A mi-chemin, en traversant une zone nuageuse extrêmement dense, l’escadrille est dissociée. Un appareil réussit à amerrir sur la Garonne à Toulouse mais ses flotteurs sont fauchés par un câble traversier, l’équipage est cependant sauf. Ceux de deux autres appareils n’auront pas cette chance. Un Latécoère (codé T3.6) percute une colline au lieu-dit La Nerrière, dans la commune de Saint-Salvy-la-Balme (Tarn). Le QM2 mécanicien volant Robert, Jean, Léon GASTON est tué sur le coup. Les deux autres membres de l’équipage, le SM2 pilote Marcel LE LOUARN et le Mt radio volant Gabriel TANGUY, grièvement blessés, sont évacués vers l’hôpital de Castres. Le répit sera malheureusement court car ils y décèdent tous les deux, Tanguy le 12 et Le Louarn le 13.

10 juin 1940 – Au cours d’une mission de bombardement sur le pont ferroviaire de Noyelles (Somme), un Latécoère 298 (n° 14) de l’escadrille T3, disparaît en baie de Seine. Rien ne sera retrouvé de l’appareil, ni de l’équipage qui se composait du Mt pilote André, Georges, Gaston GRAND et du QM radio volant Georges, Charles, Roger TANGUY.

10 novembre 1943 – Un Caudron Simoun (n° 364) de la BAN de Thiersville, pris par le mauvais temps au cours d’une liaison entre Alger et Bizerte, s’abat dans la région d’Aïn Souda, à environ 30 kilomètres à l’ouest de Souk Ahras (Algérie). Quatre de ses occupants, le CF pilote Antoine, Henri, Jean de GAIL, l’OPE pilote Pierre REUNGOAT, le QM mécanicien volant Marcel, Jean-Baptiste, Ange TANGUY et le Lt/Col GOUNOUILHOU de l’armée de Terre, sont tués sur le coup ou décèdent pendant leur évacuation vers l’hôpital de Souk Ahras. Un cinquième est gravement blessé mais survivra.

11 février 1941 – Au cours d’un exercice de vol en formation en section au large du cap Sicié, deux Latécoère 298 de l’escadrille 3T basée à Berre entrent en collision. Les trois occupants de l’appareil n° 71 (3T.9), le SM mécanicien volant Paul, Joseph, Marie DUCLOS, l’EV1 pilote Georges, Emile, René RAVEUX, chef de section et le QM radio volant André, Léon TARDIVAT, s’abattent en mer avec leur appareil et disparaissent avec lui. Dans l’appareil n° 77 (3T.4), le Mot2 radio volant Michel, Emile, Rémy DÉJARDIN et le SM pilote Jean, Roger, Georges ROUSSEAU, subissent le même sort que leurs camarades mais, le troisième homme d’équipage, le SM mécanicien volant Tanguy, parvient in extremis à sauter en parachute et est récupéré par une embarcation de pêcheurs.

10 février 1986 – Un hélicoptère SA 321G Super Frelon (n° 159) de la flottille 33F, transportait d’Hyères à Capo Teulada, en Sardaigne, un groupe de fusiliers commandos devant participer à un exercice international. A 30 milles au NE d’Ajaccio (42° 21’ N et 45° 05’ E), l’appareil est pris dans une tempête de neige qui provoque l’arrêt successif de deux de ses turbines. Contraint à un amerrissage de fortune, l’hélicoptère ne peut résister à la violence des vagues et coule en quelques minutes. Lorsque malgré les éléments déchaînés, les secours peuvent arriver, des quatorze hommes qui se trouvaient à bord, un seul, le PM fusilier commando Grossman a survécu.

L’équipage de l’hélicoptère était composé du Mt mécanicien de bord William, Gilbert, Henri BARATHIER, de l’EV1 pilote Pierre, Ange BERTORA, du Mt mécanicien d’aéronautique Michel COYEZ, du PM pilote Bertrand HOFF, commandant d’aéronef, , du Mt mécanicien de bord Daniel, Bernard, Honoré LELONG, du SM2 mécanicien d’équipement Henri, François MICHALSKI, du LV pilote Pascal, René NOUVEL, officier en second de la flottille et du PM mécanicien de bord Jean, Michel TARIS. Les cinq passagers fusiliers commandos, également décédés, étaient le CC Jean-François ROBIDAIRE, l’Asp de réserve Aimery, Annet, Marie, Joseph d’OIRON, les SM Michel, Jean, Patrice GEFFRAULT, Loïc GUILLARD et Gilles François PETIT.

30 juillet 1939 – L’escadrille AC1 vient de participer à un meeting aérien sur l’aérodrome d’Alprecht à Boulogne-sur-Mer. A l’atterrissage, l’un des ses Dewoitine 376 (n° 33 – AC1.2) se met en perte de vitesse en virage puis s’écrase dans un parc à voiture et prend feu. Son pilote, le Mt pilote Claude, Antoine, Noël TARRAS, est tué sur le coup.

21 décembre 1923 – C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques miles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes :

– 40 membres de l’équipage : Les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Pierre, Casimir, Baptiste ALBAGNAC et Georges, Louis BAILLOUX, le SM mécanicien d’aéronautique Ange, Jean, Louis BOULLEAU, les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Roger, Marius BOYER et Victorin, Louis BRUNIAS, le Mot arrimeur Maurice, Jules, Baptiste, Pierre CHARPENTIER, le SM mécanicien d’aéronautique Georges, Victor, Auguste CLAVEL, le QM arrimeur volant André CLOSVIROLA, le SM2 pilote de direction Joseph, Louis, Marie COLLET, le SM mécanicien volant Noël, Marie COROUGE, le QM mécanicien volant Marcel, Alexandre COUVÉ, le LV pilote de dirigeable Jean, Joseph, Anne, Marie, Julien du PLESSIS de GRENÉDAN, commandant, le Mot mécanicien d’aéronautique Raymond, Louis DUBOIS, les QM mécaniciens volants Jean, Constant FELON, Charles, Georges FOUCHET et Louis GALLET, le Mt mécanicien volant Charles, Jean GASPAILLARD, le QM radio volant Marie, Antoine, Emile GUILLAUME, le SM arrimeur Joseph GUILLEMOT, le Mt de manœuvre pilote de direction René, Félix, Marie HAMON, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Louis, Jean IMBERT, le QM radio volant Pierre, Jean-Marie JAFFREZIC, le SM mécanicien volant François, Clément JAN, les QM arrimeurs Charles, Marcel KUBLER et Saint-Amand, Charles, Adolphe La FORGE, le SM mécanicien volant Jean, François, Aimé, Eugène LIZÉE, le QM mécanicien volant François, Auguste, Joseph, Mathurin MAINGUY, le LV pilote de dirigeable Sylvestre, Antoine MARCAGGI, le PM mécanicien volant René, Henri MOMBERT, le QM mécanicien volant Kléber, Eugène, Marie, Albert NAL, le SM radio volant Adrien, Jean-Baptiste PAUC, le QM mécanicien volant Charles, Joseph, René, Louis QUÉMERAIS, les QM arrimeurs volants Jean RICHARD et Géraud, François, Marie ROCHER, le Mot mécanicien volant Jean, Eugène, Edouard ROUDEN, le LV pilote de dirigeable Adrien, Aimé, Victor ROUSTAN, commandant en second, le Mot arrimeur Charles, Paul SÉDILLOT, le SM arrimeur volant Louis, Marie TARTIVEL et le QM mécanicien volant Jean, Léopold VINCENOT. 

– 10 passagers : le CC Victor, Louis BERRETTA, les LV pilotes de dirigeable Pierre BOURDIER et Maurice, Gabriel CONVENTS, le CF pilote de dirigeable Georges, Léon, François, Jules HENNIQUE, commandant le CAM de Cuers-Pierrefeu, le LV pilote de dirigeable Serge, François, Roger GOISLARD de La DROITIÈRE, le CC pilote Henri, Jules LEFRANC, le LV observateur Georges, Etienne LEVESQUE, le Med1 Léopold, Henri PÉLISSIER, le CC pilote de dirigeable Georges, Paul RENON, le LV pilote de dirigeable Henri, Marcel, Aurélien ROUSTAN et, enfin, le CV Pierre, Edouard, Marie YVON.

23 mai 1940 – L’escadrille T2 a reçu l’ordre d’attaquer une colonne de blindés ennemis entre Samer et Boulogne-sur-Mer. Au moment où les Latécoère 298 entament leur piqué pour attaquer une batterie d’artillerie dans la région d’Hesdigneul (Pas-de-Calais), ils sont interceptés par une formation de Messerschmitt Bf 109. Le Laté n° 93 (T2.3) est gravement touché mais, bien que blessé, son pilote parvient à amerrir d’urgence devant Boulogne-sur-Mer et se jette à l’eau ainsi que le radio navigant. Le troisième membre de l’équipage, le QM2 mécanicien volant Raymond COUCAL, probablement tué en vol, coule avec l’appareil. L’appareil (n° 3 – T2.1) du LV Lamiot, commandant l’escadrille, moteur en feu, est également obligé d’amerrir en catastrophe devant Boulogne-sur-Mer. Le SM mitrailleur bombardier Gabriel, Yves, François, Marie PAUL qui a été tué en vol par les rafales ennemies, coule avec l’hydravion. Un troisième appareil enfin (n° 4 – T2.4), également touché par les chasseurs, doit se poser, moteur arrêté, dans un champ sur le territoire de la commune de Boisjean (Pas-de-Calais). L’un des membres de l’équipage, le QM mitrailleur bombardier Georges TASSEL, qui a été grièvement blessé par les tirs ennemis, meurt quelques minutes après avoir été dégagé de l’épave.

16 février 1979. En mission d’entraînement de transport de charges sous élingue, un hélicoptère Sud Aviation 321G Super Frelon (n° 149) de la flottille 32F basée à Lanvéoc, est victime de la rupture d’une fusée de pied de pale du rotor principal et s’abîme en mer à quelques dizaines de mètres à peine du cap de la Chèvre, dans la presqu’île de Crozon. Les six membres de l’équipage, le PM pilote Yves, André, Célestin BOUCOIRAN, chef de bord, le SM2 électronicien de bord Louis, François CERMAN, le PM mécanicien de bord Guy, Germain CRASSIN, le Mt pilote Philippe, Marcel DÉVOILLE, le MP électronicien de bord Xavier, Pierre LANGUILLE, le Mt mécanicien d’aéronautique Gildas, Jean, Yves TASSEL, périssent dans l’accident.

30 janvier 1962 – En tentant une évacuation sanitaire de nuit, par temps couvert, en zone très accidentée dans la région d’El Richa près de Tiaret, un hélicoptère HSS-1 de la flottille 32.F (n° SA.133) s’écrase sur un contrefort montagneux. Tous les occupants de l’appareil sont tués sur le coup. L’équipage était composé du Mt pilote Christian, Robert MAURY, du LV pilote Gérard, Henri, Georges MIGET, commandant d’aéronef, du PM mécanicien de bord Bernard, Élisabeth, Léon, Achille TASSET et du SM1 mécanicien d’aéronautique James, Jean-Marie THIBAULT-LEMAITRE. Ils étaient accompagnés du médecin lieutenant André MINDUS, également décédé dans l’accident.

18 mai 1986 – Un Atlantic (n° 19), de la flottille 21F, avait décollé de Djibouti pour un vol d’entraînement. Aux alentours de la montagne du Day, le moteur gauche est victime d’une avarie brutale provoquant un virage du même côté. Le relief est trop proche, l’appareil percute les contreforts de la montagne et se désintègre en tuant tous ses occupants. L’accident fait dix-neuf victimes :

Membres de l’équipage : MP électronicien de bord Michel, Raymond, René BLANDIN, PM électronicien de bord André, Alain, Patrick CHAUMONT, SM navigateur Laurent, Michel FAUBET, Mt navigateur Daniel, Victor d’HULSTER, Mt électronicien de bord Eric, Hervé, Victor, Auguste MAUGARS, EV1 de réserve pilote Dominique, Jean MEUNIER, chef de bord, Mt mécanicien de bord Eric, Jean, Louis MONTET, SM électronicien de bord Pierre, Michel PUGI, QM1 mécanicien de bord Patrick, Henri SIMOND. PM mécanicien de bord Jacques, Marie, Franck TASSIN, PM pilote Christian, Louis, Aloïs TOPIN.

Equipe de personnel technique au sol de la 21F : QM1 mécanicien d’aéronautique Didier FORMET, MP électronicien d’aéronautique Michel, Charles, Paul PACATTE et PM électromécanicien d’aéronautique Dominique PY.

Cinq passagers : S/C Umberto CIRASARO de la 13ème DBLE, PM mécanicien d’aéronautique Gilbert, Michel CROUILLES, de l’Unité Marine de DjiboutiEV2 René, François, André FOIN de l’aviso-escorteur Amiral Charner, Maj mécanicien de bord Bernard, Gabriel JOLLARD et MP pilote Jean, Pierre, Clément MAROT de l’escadrille 23S détachés sur le BCR Var.

28 novembre 1933 – Au cours d’un exercice de combat aérien, deux appareils de la base de Marignane entrent en collision et s’abattent dans la commune des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône). Le pilote de l’avion abordeur, le SM mécanicien François, Charles CORVINO, de l’escadrille 3C3, n’ayant pu évacuer son Nieuport NiD 622 (n° 638 – 3C3.6), est tué. Dans l’avion abordé, un Morane-Saulnier MS 230 (n° 86) de la SE de Marignane, le pilote, qui a pu sauter en parachute, est sauf mais le passager, le QM mécanicien volant Jean TENANT, qui n’a pu évacuer, périt dans la chute de son appareil.

19 mai 1940 – Les escadrilles de bombardement en piqué AB2 et AB4, basées à Berck (Pas-de-Calais) ont reçu pour mission d’attaquer un rassemblement de véhicules et de blindés au carrefour routier de Berlaimont dans le Nord. Lorsque les vingt Loire-Nieuport arrivent sur l’objectif, ils sont accueillis par les tirs nourris de la Flak légère qui vont provoquer de lourdes pertes. Sur les vingt pilotes engagés, neuf ne rentreront pas à leur base dont trois trouveront la mort. Le Mt pilote Louis, Jules, Gabriel PASCAL est tué sur le coup lorsque son LN 401 (n° 11 – AB2.9), désemparé, s’écrase verticalement dans la pâture dite de Zulmar Cartignies, dans la commune de Landrecies (Nord). Le Mt pilote Eloi, Raoul, Georges TÉOULET de l’AB4 est mortellement blessé en vol à bord de son LN 411 (n° 3 – AB4.3). L’appareil se pose seul au lieu-dit Champ Garnier, dans la commune de Fontaine-au-Bois (Nord). Le SM2 pilote Auguste François GOASGUEN qui a pu échapper au piège de la Flak, est abattu par erreur à Etreux (Aisne) par la DCA française. Son LN 411 (n° 11 – AB4.11), s’écrase en feu sur une maison, le tuant sur le coup.

21 août 1923 – Au cours de l’épreuve d’altitude du brevet à l’Ecole de Berre, le QM timonier élève pilote Eugène, Henri TERMES entre dans une couche nuageuse. Son appareil, un Donnet-Denhaut 200ch est ensuite vu perdant sa voilure à 700 mètres d’altitude. Le fuselage tombe verticalement dans l’étang à deux milles dans le NNE de Martigues. Le corps du pilote ne sera pas retrouvé.

7 septembre 1939 – Les deux hydravions Loire 130 du bâtiment de ligne Dunkerque avaient décollé du Poulmic pour une mission de surveillance anti-sous-marine au large de Brest. Mission terminée, le premier hydravion rejoint sa base de départ mais on reste sans nouvelles du second. Malgré les recherches lancées, aucune trace ne sera retrouvée de l’appareil (n° 2 – HS2.2), ni de son équipage composé du QM radio volant Marcel, Joseph COADIC, du Mt mécanicien volant Rémy, Edouard, Gaston JACQUIAUD, du SM radio volant Fernand MONNET, du Mt pilote Pierre ROCHEFORT et de l’EV1, observateur et commandant d’aéronef, Jean, Marie, Paul de TESSIÈRES. Ces cinq hommes auront le triste privilège d’être les premiers morts français de la Seconde Guerre mondiale.

13 juin 1925 – Dans le cadre de la préparation d’un raid aérien, un Amiot 120 BN2 effectue à partir du terrain de Villacoublay des essais de décollage à pleine charge. Au cours de l’un d’entre eux, l’appareil ne peut passer au-dessus d’une rangée d’arbres située dans l’axe de décollage et, après les avoir heurté, il s’écrase quelques dizaines de mètres plus loin et prend feu. L’un des deux occupants, le LV Amanrich se dégage immédiatement mais l’autre, le CC pilote Paul, Marcel TESTE, ne peut le faire qu’après avoir été gravement brûlé. Immédiatement évacué vers l’hôpital Larrey de Versailles, il y meurt le lendemain. Le CC Teste a été sans conteste aucun, le pionnier de l’aviation embarquée en France. Son nom sera plus tard donné à un bâtiment de la Marine nationale.

12 mars 1952 – Un Junkers 52 de l’escadrille 4.S (n° 1025 – 4.S-5) qui effectuait une liaison de Lartigue vers Karouba, percute un sommet noyé dans le brouillard près du col du Mélab, dans la commune mixte de Collo (Algérie). Ses trois hommes d’équipage, le PM pilote Michel, Jean, François GUÉGUEN, le SM mécanicien volant Louis, Maximin, Joseph MICHEL et le SM2 radio volant Irénée, Célestin, Félix THÉBAULT, sont tués sur la coup.

30 janvier 1962 – En tentant une évacuation sanitaire de nuit, par temps couvert, en zone très accidentée dans la région d’El Richa près de Tiaret, un hélicoptère HSS-1 de la flottille 32.F (n° SA.133) s’écrase sur un contrefort montagneux. Tous les occupants de l’appareil sont tués sur le coup. L’équipage était composé du Mt pilote Christian, Robert MAURY, du LV pilote Gérard, Henri, Georges MIGET, commandant d’aéronef, du PM mécanicien de bord Bernard, Elisabeth, Léon, Achille TASSET et du SM1 mécanicien d’aéronautique James, Jean-Marie THIBAULT-LEMAITRE. Ils étaient accompagnés du médecin lieutenant André MINDUS, également décédé dans l’accident.

Le LV Miget et son équipage seront les derniers marins à donner leur vie en service aérien au cours du long conflit algérien.

13 septembre 1940 – Au retour d’un vol d’entraînement, un Martin 167 (n° 6) de l’escadrille 2AB, s’apprête à atterrir sur le terrain de Sidi Ahmed, près de Bizerte. Dans le dernier virage, l’appareil décroche, s’écrase au sol et prend feu immédiatement. Les trois hommes d’équipage, le QM2 radio volant Adrien CASELLINI, l’EV2 observateur Henri HUET de La TOUR du BREUIL et le LV pilote Serge, Lucien, Emile THIBAUX, périssent dans les flammes.

27 juin 1951 – Arrivant de Saint-Mandrier, l’hydravion quadrimoteur Breguet 730 Sirius de l’escadrille 33.S (n° 2 – 33.S-3), se présente en finale pour amerrir sur l’oued Sébou à Port-Lyautey. L’approche est trop basse et désaxée et le pilote remet les gaz. L’hydravion se cabre alors, puis part en abattée sur la gauche, une aile touche le sol et l’appareil s’écrase. Quatre membres de son équipage, le SM2 mécanicien volant Joseph, Louis CARIOU, le QM2 radio volant Raymond, Hubert JEANDOT, le SM2 radio volant Roger POUGET et le PM mécanicien volant Maurice SOUNY, sont tués sur le coup. Deux autres, l’EV1 de réserve pilote Jean, André JAUSSOIN, chef de bord, et l’EV2 de réserve navigateur Pierre, Michel THIÉBAUT, grièvement blessés, décèdent après leur transport à l’hôpital. Une septième victime enfin est à déplorer, le technicien civil de la SNECMA Roger SCHACK, également tué sur le coup. Les vingt autres membres d’équipage et passagers, sont tous plus ou moins gravement blessés mais survivront.

4 octobre 1956 – Un Grumman JRF-5 Goose de l’escadrille 8.S (BuAer 37831 – 8.S-8) a décollé de la BAN de Lartigue pour une mission de surveillance maritime côtière entre le cap Carbon et le cap Ténès. Au cours d’une évolution serrée, au-dessus de la côte, l’appareil heurte un éperon rocheux près de la ville de Ténès, s’écrase et prend feu. Quatre des occupants, bien que blessés parviennent à évacuer l’épave mais un cinquième, le SM2 pilote Jean, Antoine, Marie THINON, a été tué sur le coup lors de l’impact initial.

28 juin 1941 – Une formation de six Martin 167-A3 décolle de Madjaloun (Liban). Elle est composée de trois appareil des l’escadrille 6B et trois autres de la 7B. La mission assignée est de bombarder deux cols qui dominent Palmyre (Syrie), où la garnison française résiste aux attaques des troupes du Commonwealth. Le bombardement s’effectue normalement mais, au retour, la petite formation est interceptée par une vingtaine de Curtiss Tomahawk de la RAAF. Le combat est inégal et, l’un après l’autre, les bimoteurs français succombent avec, dans la plupart des cas, la mort de l’ensemble de leurs équipages. En quelques minutes, seize officiers, officiers mariniers et quartiers-maîtres vont périr et il n’y aura que quatre survivants. La composition des équipages était la suivante :

N° 41 – 6B.3 : Mt mitrailleur bombardier Mathurin, Marie LE BOULAIRE, SM radio volant Louis, Joseph LE ROLLAND, EV1 pilote Marcellin GISBERT, faisant fonction d’observateur et LV pilote François, Xavier, Paul, Martial ZIEGLER, commandant l’escadrille 6B et chef de bord.

N° 93 – 6B.4 : QM2 radio volant Ferdinand, Léon BIEVER, QM2 mitrailleur bombardier Henri LE MARRE, Mt pilote Paul, Simon, Nicolas MONJOIN et EV1 pilote Aymond, Marie, Jean, André PLAYE, chef de bord et navigateur.

N° 204 – 6B.6 : SM1 pilote Lucien HELF, EV1 pilote Pierre, Jean LACOSTE, chef de bord et navigateur, SM2 radio volant Jean, Aimé LE DÛ, QM2 mitrailleur bombardier Eugène, Henri, Pierre, Marie PELLÉ.

N° 58 – 7B.4 : QM1 radio volant Victor, François, Alain BOURHIS, SM2 pilote Robert, Gustave, Sylvain CÉRÉSUÉLA, OE2 pilote Georges, Corentin, Marie LE FRIANT, chef de bord et observateur et QM1 radio volant André, Yves, Marie ROLLAND.

N° 274 – 7B.5 : QM1 mécanicien volant François, Marie LIBOUBAN, QM2 radio volant François, Henri, Victor PARMENTIER, sont tués en vol par les tirs des chasseurs australiens. Le LV Francis Lainé, pilote et chef de bord et l’EV1 Pierre Massicot, observateur, survivent, gravement blessés, à l’atterrissage forcé de leur appareil.

N° 21 – 7B.6 : LV pilote Joseph, Charles, Jean de GAIL, chef de bord et observateur et QM radio volant Louis, Alphonse THIOT. Deux membres de l’équipage, le MT pilote Raymond Sarrotte et le SM mitrailleur bombardier Clotaire Guéret, réussissent à sauter en parachute.

23 août 1940 – Alors qu’il s’apprête à amerrir en rade de Toulon, un Loire 130 (n° 40 – 4HS.5) du croiseur Gloire se met en perte de vitesse et, en vrille, s’abat dans l’eau. Ses trois membres d’équipage, le Mt mécanicien d’aéronautique Guillaume, Georges, Marie GLOAGUEN, l’Asp de réserve observateur Roger, Louis, Jacques, Victor LACOLEY et le Mt pilote Jules, Léon, Philippe THOMAS, sont tués dans la chute de leur appareil.

16 mai 1939 – Au cours d’une séance d’entraînement aux amerrissages de nuit sur le lac de Bizerte, un hydravion Loire 70 (n° 6 – E7.6) de l’escadrille E7 heurte violemment la surface de l’eau, rebondit, capote et se brise en plusieurs morceaux. Les secours, rapidement arrivés sur place, recueillent trois survivants dont l’un, très gravement touché, devra être amputé d’une jambe. Les six autres membres de l’équipage, les SM pilotes Léopold, François ARZALIER et Louis, Marie, Théophile CADIO, le LV pilote André, Marie, François COLSON, le LV pilote Charles, Henri, Antoine FLAMANT, commandant de l’escadrille, le SM radio volant Marie, Joseph, Charles MOINET et le SM mécanicien volant Louis THOMAS, ont été tués sur le coup.

23 mai 1938 – Un Caudron Simoun (n° 49) de la SE de Cherbourg, en provenance d’Orly, tente de gagner le terrain de Querqueville. Un brouillard très épais couvrant la région provoque la chute en mer de l’appareil au large du cap d’Ailly (Somme). Les corps des ses deux occupants seront retrouvés plus tard, celui du CF pilote Marie, Henri, Charles THOMAS, commandant l’Aéronautique navale en 1ère Région maritime, le 14 juin à Bracquemont (Somme) et celui du SM pilote René, Joseph OSTERTAG, le 21 juin à Veules-les-Roses (Seine-Inférieure).

23 octobre 1942 –Le Lioré et Olivier 451 (n° 246), 6B.3, de l’escadrille 6B basée à Lartigue-Tafaraoui effectue un vol d’entraînement. Au cours d’un passage à très basse altitude au-dessus du terrain, une aile heurte la volée d’un canon antiaérien. Déséquilibré, l’appareil s’écrase quelques centaines de mètres plus loin, tuant tous ses occupants, le Mt pilote Joseph, François BRIET, l’EV1 pilote Albert FIGER, le Mt mécanicien volant Noël, Louis, Emile HUDE, les LV pilotes Henri, Marie JOURAND et Gilbert, Olivier, Edouard, Antonin MARTIN et le SM radio volant Pierre THOMAS.

19 novembre 1953 – Au cours d’un exercice d’attaque sur le croiseur Montcalm, au large d’Hyères, un SB2C Helldiver de l’escadrille 3.S (BuAer 83566 – 3.S-10), piloté par le SM2 Christian, Ferdinand, Charles d’ESTRÉES, se présente trop bas. Pour éviter le bloc passerelle du bâtiment, le pilote vire brusquement à gauche mais son appareil décroche et percute la mer, son aile droite se fracassant sur l’arrière de la coque du croiseur. Le SM d’Estrées et son équipier, le Mt armurier de bord Roger, André, Louis THOMAS, disparaissent avec leur avion.

9 septembre 1952 – Participant à un exercice d’interception, un F6F Hellcat de la flottille 1.F (BuAer 80040 – 1.F-1), piloté par le LV Jean, Eugène THOUVENIN, entre en collision avec un autre appareil de la formation. L’altitude trop basse à laquelle s’est produit l’accident ne permet pas au pilote de sauter en parachute et il disparaît avec son appareil en rade d’Hyères. L’autre avion, bien qu’endommagé, parvient à atterrir normalement.

2 juin 1926 – Alors qu’il s’apprête à embarquer pour un vol d’instruction à bord d’un Breguet 14 (codé F.14) de l’escadrille d’instruction du CAM de Rochefort, l’EV1 élève observateur Maurice, Elie, Victor, Joseph THOUVENIN est heurté par l’hélice de l’appareil et tué sur le coup.

18 novembre 1932 – Au cours d’un entraînement au lancer de torpille pour un pilote nouvellement affecté, un Levasseur PL 14 (n° 8) de l’escadrille 7B2 percute la surface de la mer en baie de Saint-Mandrier. Les flotteurs arrachés, l’appareil passe sur le dos et coule presque immédiatement, ne laissant aucune chance de survie aux trois hommes qui composaient l’équipage, le QM arrimeur pilote Yves, Marie DOLOU, le QM mitrailleur bombardier François, Laurent RUNAVOT et le SM mécanicien pilote Eugène, Emile TINGAUD.

7 octobre 1957 – Un Dassault MD 312 (n° 310, codé 11S.12) appartenant à l’escadrille 11S, décolle de l’aérodrome de Cannes-Mandelieu pour rejoindre Le Bourget avec à son bord le VA Lancelot. L’équipage est composé des SM1 radio volant Jean, Georges, René BOULLIÉ, LV pilote Bernard, Pierre, Louis LE MENTEC, chef de bord, Mt mécanicien volant Georges, Albert, Fernand TISSERAND, CF Pol, Aimé VAUCHEZ, commandant la BAN des Mureaux. Dès son envol, l’appareil se cabre, décroche sur une aile, passe sur le dos puis s’écrase et prend feu. Tous ses occupants sont tués sur le coup.

1er mars 1917 – En décollant de nuit du terrain de Saint-Pol-sur-Mer, un Voisin LAP VIII (n° 1777 – SP.22) de l’escadrille de bombardement terrestre du CAM de Dunkerque, accroche de l’aile un support de projecteur. Déséquilibré, il s’abat au sol, capote et prend feu. Les deux membres de l’équipage sont extraits des flammes par des témoins rapidement accourus sur les lieux et, gravement brûlés, sont transportés à l’hôpital de Rosendaël (Nord). Trop gravement atteint, le QM torpilleur pilote Georges, François TOCAVEN, décède le lendemain.

27 janvier 1928 – L’Asp de réserve observateur Frédéric, Marie, Charles TOLLU, est mortellement blessé dans la chute dans l’étang d’Hourtin d’un hydravion Lioré et Olivier H13 de l’école de pilotage.

18 novembre 1969 – Au cours d’une mission d’interception à vue à très basse altitude, un Etendard IVM (n° 10) de l’escadrille 59S, piloté par le LV Pierre, Léon, Eugène, Jean TONNELÉ affecté au détachement de la CEPA à Hyères, heurte une ligne à haute tension sur le plateau de Valensole (Alpes de Haute-Provence). L’appareil s’écrase au sol au lieu-dit Le Val d’Asse, tuant son pilote sur le coup.

18 mai 1986 – Un Atlantic (n° 19), de la flottille 21F, avait décollé de Djibouti pour un vol d’entraînement. Aux alentours de la montagne du Day, le moteur gauche est victime d’une avarie brutale provoquant un virage du même côté. Le relief est trop proche, l’appareil percute les contreforts de la montagne et se désintègre en tuant tous ses occupants. L’accident fait dix-neuf victimes :

Membres de l’équipage : MP électronicien de bord Michel, Raymond, René BLANDIN, PM électronicien de bord André, Alain, Patrick CHAUMONT, SM navigateur Laurent, Michel FAUBET, Mt navigateur Daniel, Victor d’HULSTER, Mt électronicien de bord Eric, Hervé, Victor, Auguste MAUGARS, EV1 de réserve pilote Dominique, Jean MEUNIER, chef de bord, Mt mécanicien de bord Eric, Jean, Louis MONTET, SM électronicien de bord Pierre, Michel PUGI, QM1 mécanicien de bord Patrick, Henri SIMOND. PM mécanicien de bord Jacques, Marie, Franck TASSIN, PM pilote Christian, Louis, Aloïs TOPIN.

Equipe de personnel technique au sol de la 21F : QM1 mécanicien d’aéronautique Didier FORMET, MP électronicien d’aéronautique Michel, Charles, Paul PACATTE et PM électromécanicien d’aéronautique Dominique PY.

Cinq passagers : S/C Umberto CIRASARO de la 13ème DBLE, PM mécanicien d’aéronautique Gilbert, Michel CROUILLES, de l’Unité Marine de DjiboutiEV2 René, François, André FOIN de l’aviso-escorteur Amiral Charner, Maj mécanicien de bord Bernard, Gabriel JOLLARD et MP pilote Jean, Pierre, Clément MAROT de l’escadrille 23S détachés sur le BCR Var.

21 mars 1935 – Au cours d’un vol d’entraînement à la navigation de nuit, un Farman 168 Goliath (n° 191 – BR.25) de la SE de Brest, est pris dans une bourrasque et, déséquilibré et hors de contrôle, s’abat au fort des Capucines, dans la commune de Roscanvel (Finistère). L’équipage, composé des PM mécanicien pilote Gustave, Louis CHAILLOT, QM arrimeur, pilote André LE CERFF, QM radio volant Jean LE MARTRET, EV2 de réserve pilote Bernard, Adrien POUSSINEAU, chef de bord, QM mécanicien volant Albert, Marie TOQUER et PM mécanicien volant Noël, Charles, Marie TROMEUR, est tué sur le coup.

15 juin 1931 – Un Gourdou-Leseurre 810 (n° 22) capote à l’amerrissage sur la Seine sur le plan d’eau des Mureaux. Le Mt arrimeur pilote Henri, Louis, Georges TORCHET, affecté au SRC d’Orly, est tué sur le coup.

26 janvier 1954 – Au cours d’un vol de liaison entre le Cannet-des-Maures et Fréjus, un Dassault MD 312 de l’escadrille 10.S de la BAN de Fréjus – Saint-Raphaël (n° 299 – 10.S-14), percute le sommet de la colline Saint-Martin dans le massif des Maures et s’écrase au lieu-dit Les Lauques, dans la commune de Sainte-Maxime (Var). Les six occupants de l’appareil, le SM2 pilote Albert CHANVIN, , l’ouvrier d’état expérimentateur Aimé, Alexandre CLÉMENT, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Roger, Louis, François FALCOU, le Mt pilote Bernard, François, René, Marie MADELIN, l’EV1 navigateur Aloys RABAIN et le QM2 mécanicien volant René, Maurice, Esprit TOSELLO, sont tués sur le coup.

Lockheed Hudson IIIA (s/n FH336 – 1BR.III) de l’escadrille 1BR est victime d’une perte de puissance des moteurs, s’écrase et prend feu. Ses cinq hommes d’équipage, l’EV1pilote Marcel, Pierre, Henri DOUXAMI, chef de bord, l’EV1 de réserve observateur François GUICHARD, le SM1 mécanicien volant Yves, Jean NÉDELEC, le QM2 mitrailleur bombardier Jean, Joseph, Marie RIO et le SM2 radio volant Henri, Georges TOUCHARD, sont tués sur le coup.

24 janvier 1995 – Au moment d’atterrir après une liaison entre les BAN de Saint-Mandrier et Hyères, un hélicoptère SE 3130 Alouette II (n° 1113) de l’escadrille 23S est victime en vol d’une rupture de la tête du rotor principal. Hors de contrôle, l’appareil s’écrase au sol. Ses quatre occupants, le CC pilote Jean-Marc, François DERRIEN, commandant l’escadrille 23S, le CF pilote Romain LAUER, le CF (ENERA) Christian, Pierre MERMOZ et l’EV1 pilote Stephen, François, Henri TOUCHET, sont tués sur le coup.

21 septembre 1922 – Le Mot canonnier élève pilote Georges, Marie, Alexandre LEPHAY, en cours de formation sur avion terrestre, est mortellement blessé dans la chute de son appareil sur le terrain de Fréjus – Saint-Raphaël. Son passager, le SM canonnier observateur Edmond, Pierre TOUPOTTE, gravement blessé, décède pendant son transfert à l’hôpital de Fréjus.

22 juillet 1949 – A l’occasion du séjour au Maroc du croiseur-école Jeanne d’Arc, divers exercices sont organisés au profit des officiers élèves présents à bord, dont une sortie en vol sur trois PBY-5 Catalina de l’escadrille 22.S alors stationnée à Agadir. Quelque temps après le décollage des trois appareils, tout contact est perdu avec l’un d’entre eux (BuAer 46564 – 22.S-3). Les recherches menées par les autres Catalina, aidés par le sous-marin Astrée, ne permettent de trouver aucune trace de l’appareil et des ses passagers. L’équipage du Catalina était composé du SM2 radio volant Robert, Joseph BRETON, du Mt mitrailleur bombardier Jean FÈVRE, du SM2 mécanicien volant Rolland, Moïse GROSMAITRE, du Mt pilote René HUIBAN, des SM2 mécaniciens volants Gabriel, Jean LE BOT et Louis, François MOY, du SM2 radio volant Jean, Marcel RAIGNE, de l’EV1 de réserve pilote Michel, Raymond, Louis ROUVIÈRE, chef de bord et du Mt pilote Pierre, Jean, Louis TOUZET. Les officiers-élèves passagers étaient les EV2 Daniel AUBRON, Louis, Bernard, Marie AUDIC, Jean, Louis, Marie, Michel COUËTOUX, Louis, Julien DAUTRY, Claude JAFFRÈS, André, Albert ROBERT, Gonzague, Pierre, Marie, Bernard GALOUZEAU de VILLEPIN et l’IGM3 Michel, Henri, André NOÉ.

24 mai 1954 – Deux chasseurs F6F-5 Hellcat de l’escadrille 54.S qui s’apprêtaient à atterrir sur l’aérodrome d’Istres, entrent en collision au cours d’un changement de position. Les deux appareils s’écrasent sur le terrain, provoquant la mort de leurs pilotes, les SM2 Guy, Jean, Emile CHALUMEAU (F6F-5 BuAer 94038 – 54.S-9) et Guy, Louis TRÉBAOL (F6F-5 BuAer 78848 – 54.S-8).

10 octobre 1986 – Alors qu’il se préparait à atterrir sur le terrain de Cazaux, un Gloster Meteor NF.13 (s/n WM365) du CEV effectue un virage très serré à l’issue duquel il pique brutalement et s’écrase au sol, au lieu-dit Balanos, dans la commune du Teich (Gironde). Le LV Michel, Bernard TREILLET qui pilotait l’appareil et son passager, l’expérimentateur navigant d’essai Claude MARCHAL, sont tués sur le coup.

30 janvier 1919 – Le SM mécanicien pilote Henri, Joseph ROUSSILLON et le QM mécanicien observateur François, Adolphe, Marius TRENQUIER, tous deux affectés à la CEPA du CAM de Fréjus – Saint-Raphaël, sont victimes d’un accident alors qu’ils effectuent un vol d’essai à bord d’un hydravion Georges Lévy 300ch (n° 601). Transportés à l’infirmerie du centre, ils y décèdent peu après leur admission.

1er février 1974 – Pendant un vol d’endurance et d’évaluation de matériel électronique, à la suite d’une panne de turbine, un hélicoptère SA 319B Alouette III (n° 2082) de l’escadrille 20S est contraint à un amerrissage forcé en baie de Saint-Raphaël. L’OT2 pilote Ange, Jean-Marie TRÉVISAN, qui a pu évacuer l’appareil, est recueilli par les secours mais ne peut être ranimé. Un autre membre de l’équipage, le PM électronicien de bord Alain, Gilbert MELLET, coule avec l’appareil. Son corps ne pourra être récupéré que le 19 avril. Le commandant d’aéronef est indemne.

25 mai 1946 – Au cours d’une liaison entre Les Mureaux et Tafaraoui, un AVRO Anson I du SAMAN (s/n NK275), dont le pilote a été trompé par le brouillard, percute un sommet au lieu-dit Guillemole, dans la commune d’Alzen (Ariège). Ses trois membres d’équipage, le PM radio volant Jean BODIN, le Mt mécanicien volant Roger, Joseph, Marie LE COCQ et le PM pilote André, Constant TROADEC, sont tués sur le coup.

17 décembre 1965 – Au cours d’un vol de liaison entre Villacoublay et Mérignac, un Gloster Meteor NF.13 (s/n WM364) du CEV s’écrase au lieu-dit Aujal, dans la commune de Saint-Maurice-en-Quercy (Lot). Son pilote, l’OE3 Pierre, François, Georges TROCHON et son passager, le capitaine de l’Armée de l’Air Marc, Robert, Alexandre REBEYRAT, sont tués sur le coup.

21 mars 1935 – Au cours d’un vol d’entraînement à la navigation de nuit, un Farman 168 Goliath (n° 191 – BR.25) de la SE de Brest, est pris dans une bourrasque et, déséquilibré et hors de contrôle, s’abat au fort des Capucines, dans la commune de Roscanvel (Finistère). L’équipage, composé des PM mécanicien pilote Gustave, Louis CHAILLOT, QM arrimeur, pilote André LE CERFF, QM radio volant Jean LE MARTRET, EV2 de réserve pilote Bernard, Adrien POUSSINEAU, chef de bord, QM mécanicien volant Albert, Marie TOQUER et PM mécanicien volant Noël, Charles, Marie TROMEUR, est tué sur le coup.

23 septembre 1948 – À l’issue d’un vol de liaison entre Lartigue et Alger, un SNCAC NC 701 Siebel de l’escadrille 11.S (n° 175 – 11.S-8), tente de rejoindre de nuit l’aérodrome de Maison-Blanche. En effectuant sa percée, il percute un sommet près du douar de Sidi Fodhil, à 7 kilomètres environ de Chréa. Tous les occupants de l’appareil, l’EV1 pilote de réserve Jacques, Aristide AUNEAU, chef de bord, le SM2 radio volant Yves, Etienne HÉLOU, l’IMC1 Joseph, Yves, Marie LE FLEM, le Mt mécanicien volant Paul, Joseph LE MAT et, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Bernard, René TROUILLARD, ainsi que les élèves de l’Ecole de santé navale René, Jean COMBES et Michel, Claude BOISERIE, sont tués sur le coup.

24 octobre 1963 – En tentant d’amerrir, par suite d’une panne de moteur, un TBM Avenger de l’escadrille 3.S (BuAer 69442 – 3S.10) basée à Cuers-Pierrefeu percute la mer à quelques dizaines de mètres du rivage, au lieu-dit Saint-Pierre-la-Mer, dans la commune de Fleury (Aude), Les quatre occupants, le SM2 pilote Joël, Henri, Louis DANTON, le Mt navigateur aérien Roger POTIER, le SM1 mécanicien de bord André, François, Marie TRUTIN et un passager, le Cne de l’armée de Terre Armand de LIVRET, sont tués dans la chute de leur appareil.

13 mars 1967 – Un P2V-7 Neptune (BuAer 147565) de la flottille 24F avait décollé de la BAN de Lann Bihoué pour une mission de nuit de soutien ASM. Un dernier contact radar et radio avec l’escorteur d’escadre Surcouf vers 21 h 45, le situe en mer d’Iroise, à 40 milles environ dans le 235° du phare d’Ar-Men (Finistère). L’appareil ne donne ensuite plus signe de vie. Les recherches intensives aériennes et maritimes menées les jours suivants permettent de retrouver un seul corps, celui de l’officier coordonnateur tactique. Les autres occupants de l’appareil sont portés disparus, présumés morts en mer. L’équipage était composé du PM électronicien de bord Léopold, Alfred CLAULIN, du PM mécanicien de bord François, Marie CONAN et Raymond, Léon, René COUTURIER, du SM2 mécanicien volant Louis, Yvon DELANNOY, du Mt électronicien de bord Bernard, François, Jean-Marie GUÉNÉGAN, de l’EV2 navigateur Jacques, Bruno, Yves GUILLEMETTE, du Mt électronicien de bord Joseph, Raymond, Alban HELLIOT, du LV de réserve navigateur Jean-François, Marie LUCAS, coordonnateur tactique, du Mt navigateur Michel, Jean MAURIN, du Mt électronicien de bord Jean-Claude, Emile, Yves, Louis PLÉDEL, du Mt pilote Guy, Jean, Roger STIVALET, du LV pilote Thadée, Yves, Marie, François, Léopold TYL, commandant d’aéronef et du Mt électronicien de bord Joseph, André, Jacques VANPEENE.

AB | C | D | EF | GHIJKL | MNOPQRSTU | VWYZ