Listing II avec photos
Aéronefs préservés de l’A.N. (par types et numéros)
De D à O
Table des matières
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Cliquer sur la plage de lettres correspondant à votre recherche, puis sur le type d’aéronef.
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A – E
K – O
Etendard IV M : (Dassault) (69 (plus 7 de pré-série) ont été utilisés, 28 ont été détruits)
(Voir livre: «La Saga Etendard» J.-M. Gall, 2 tomes, Ed. Lela Presse)
Dix sept ont été préservés.
– n° 01 (Musée d’Albert, Collection Betrancourt, 80 ) (en service 1960-64) CEV, CEAN Rochefort,1972.
Exposé par la suite sur la BAN, puis au Musée de Rochefort, il est aujourd’hui en extérieur devant le hangar Saint Trojan (dans un état très dégradé). Il sera prochainement transféré au Musée d’Albert (Collection M. Betrancourt).
– n° 02 , Affecté au CEV de décembre 1958 à mars 1964, date à laquelle il est réformé à l’issue de son 629ème vol (a servi en 1975 chez Dassault Aviation pour la conception du Super Etendard). Il serait aujourd’hui immergé et utilisé par une école de plongée?
– n° 04 (Dassault Aviation, Saint-Cloud ?) Noté comme détruit à Istres le 12 aoùt 1959 dans un incendie au cours d’’un ravitaillement en oxygène). Seul le cockpit existerait encore et serait chez Dassault Aviation ?
– n° 05 ( ANAMAN, Rochefort, 17) 1er vol juin ou juillet 1959 (René Bigand), banc d’essais armement (expérimente l’AS 30 à Colomb Béchar), accidenté en 1961, 435ème vol en février 1965. Déclassé en 1967. Il est affecté au Centre Ecole de l’Aéronautique Navale de Rochefort pour l’instruction, de 1967 à 1988. Pris en compte par l’ANAMAN le 30 septembre 1988. D’abord stocké dans le hangar St. Trojan, il a bénéficié d’une restauration peinture, et est exposé depuis septembre 2022 en extérieur à l’entrée du Musée.
– n° 06 (Ailes Anciennes Toulouse, 31)( en service 1960-1976) premier vol le 7 mai 1960. Après passage au CEV, remis à l’Aéronautique Navale, et classé en 2ème catégorie (pas d’emploi sur pont d’envol), il sert à la 59 S ( présence attestée sur les carnets de vol en 1975-1977) où il est détaché au CEPA à Istres . Retiré du service en 1976 il est livré au CEAN Rochefort. Cédé aux Ailes anciennes de Vannes-Meucon en avril 1996, il est aujourd’hui à Toulouse en attente de restauration, à l’extérieur.
(- n° 1 (ANAMAN, Rochefort ) Premier vol le 26-2-1961(J-M. Saget)(en service 1961-1973), endommagé en mai 1973 sur le Foch (LV Krebs, 11F), il est réformé en septembre 1983. Instruction à Rochefort, puis Musée. Finalement ferraillé ?).
– n° 3 (Association JB. Salis, Paray-Vieille Poste (Orly) 91) (en service 1962-1991),1er vol le 9-2-1962, réceptionné 3-1962, CEPA (1-4-1962),15.F (23-5-1964), 16.F (3-11-1967) 17.F (28-7-1965) 59.S (4-9-1969), 11.F (27-10-1970), 59.S (3-5-1972), 11.F (16-8-1973), 17.F (24-7-1974), 16.F (6-1976), 11.F (26-10-1976), 17.F (6-6-1978), 16.F (19-6-1979), 59.S (6-1980). Entreposé à Hyères (pour pièces détachées) puis déclassé 1-7-1991. Exposé à la Ferté Alais (vu en 1995 et 2000) puis dans un parc à Paray-Vieille-Poste, au sud d’Orly.
– n° 7 (ANAMAN, Rochefort, 17) (en service 1962-91), 1er vol 5 mai 1962, réception 29-5-1962, 11.F (1967), 59.S (1969),17.F (4-6-1977),11.F (11-12-1977), 59.S (1983), retrait 1-7-1991 (3590 heures de vol) (décoration spéciale pour le retrait des Etendard). CEAN Rochefort pour instruction au sol, puis Musée de l’Aéronautique Navale.
(- n° 9 (?) (en service 1962-1987) réceptionné 28-6-1962, 15.F (1962), 17.F (1968),11.F(1974), 17.F (1975), stocké Lann Bihoué (1976) 59.S (1981), à nouveau stocké à Lann Bihoué, déclassé en novembre 1987, puis AMD/BA à Istres, CEAT Toulouse. Cuers (7-89). Ferraillé peu après ?)
– n° 11 (CELAE, Cuers, 83) (en service1962-91), réceptionné 25-7-62, 15.F, 11.F, 59.S, stocké à Hyères retrait 1-7-91. En attente de destruction.
– n° 13 (BAN Hyères, puis CELAE Cuers, 83) (en service1962-1991), réceptionné1-10-1962, 15.F, 11.F, 59.S, prototype Super Etendard n°03 (1975), cellule Etendard et voilure Super Etendard appelé «Hyper Etendard», retour au standard IV M (12-75), essais de matériel armement destiné au Super Etendard au CEV, stocké à Hyères, condamné1-7-1991. Présenté sur une stèle devant la CEPA/10 (côté extérieur), inauguré en juillet 1991, retiré en 2015. En attente de destruction à Cuers au CELAE.
– n° 14 (Morbihan Aéro Musée, Vannes, 56) (en service 1962-1991), réceptionné 20-11-1962,11.F (1963), 59.S (1971),17F (1976),11F (1977) 59.S (1983). Retrait 1-7-1991, Rochefort, puis acquisition par le Musée aéronautique de Cornouailles à Plobannalec (29) en août 1997. Après la fermeture de celui-ci, cet avion a été cédé au Musée aéronautique de Vannes-Monterblanc (Morbihan Aéro Musée) en avril 2023. Magnifiquement restauré dès son arrivée, il a fait sa première sortie le 30 août et a été présenté officiellement le 9 septembre. L’avion est abrité dans un hangar construit en 1940 par la Luftwaffe, comme une trentaine d’autres sur l’aérodrome de Vannes-Monterblanc. Il abritait les Heinkel 111 du KG 100 jusqu’en 1942, puis les Focke Wulf 190 du JG 2 en 1943-1944. Ce hangar a été classé Monument historique et devrait être prochainement remis dans son état d’origine.
– n° 15 (BAN Landivisiau, 29) (en service 1962-1991), réceptionné 20-11-1962,15.F (11-1962), 11.F (7-1963), 15.F (7-1964),17.F (2-1965)(1974), 11.F (1975), 17.F (1977) (2-1963), 59.S, retrait 1-7-1991).
– n° 16 (Musée Savigny-les-Beaune, 21) (en service 1963-1991), réceptionné 11-3-1963, CEPA,(passage chez Dassault à plusieurs reprises en 1963 et 1964) CEF, CEPA Reggane (1963-1964), CEPA Istres (1965), 59.S (1971-1972), 11.F, retrait 1-7-1991. Etat dégradé.
– n° 21 ( Pima Air Space Museum, Tucson,Arizona) (en service 1963-1991) réceptionné 26-2-1963,11.F, 15.F (arrachement de la verrière au décollage en mars 68), 17.F, stocké à Lann Bihoué (7-1985) retrait 1-7-91. Cédé aux Musée USS Intrepid à New York aux couleurs du n°60. Transféré à Tucson le 21-12-2018.
– n° 26 (DGA Technique aéronautiques, ex CEAT, Toulouse, 31) (en service 1963-1991), réceptionné 27-3-1963, 11.F (3-1963) , SEA Hyères (3-1964),17.F (6-1964), 11.F (4-1965), 17.F (10-1970), (8-1979) retrait 1-7-1991. Noté détruit en novembre 1990 lors d’essais de fatigue au CEAT de Toulouse, il a pourtant été conservé par la DGA Toulouse.
– n° 29 (devant l’ex BAN St Raphaël, 83) (en service 1963-1991), réceptionné 18-4-1963, 15.F, 59.S,17.F, dernier catapultage de la flottille (juin 1980), stocké à Lann Bihoué (3-1986), retrait 1-7-1991. Exposé aux Champs Elysées à Paris (9-1998), puis à St. Raphaël.
Exposé en front de de mer, la structure est fortement corrodée par l’air salin. Une restauration et un déplacement de l’avion sont envisagés par la municipalité de Saint Raphaël en 2022.
– n° 30 (Musée de Montélimar, 26) ( en service1963-1991), réceptionné 7-5-1963,11.F(5-1963), 15.F (5-1964), SEA Hyères (5-1965), 11.F (2-1966),17.F, 59.S, retrait 1-7-1991. D’abord exposé à la BAN Cuers, puis acquis par le Musée de Montélimar.
– n° 34 (Musée aéronautique de Lyon-Corbas, 69) (en service1963-1991), 15.F (6-1963),17.F(1-1964), 11.F (4-1965), SEA Hyères (7-1965), 17.F (12-1965), 59.S (1968), 11.F (12-1975), 17.F (9-1978), 59.S (1981), retrait 1-7-1991, Rochefort, puis Cuers et EPPE Hyères. Abrité sous hangar au Musée, il est en cours de restauration peinture en septembre 2024, dans la première livrée bleu marine des Etendard, sans l’inscription “Marine”.
– n° 36 (Nostalgic Aéro, St.Yan, (71) (en service 1963-1991), réceptionné 10-6-1963, 11.F (9-1965), 15.F, 59.S (1979), retrait 1-7-1991. Acquis par le Musée de Lyon Corbas, il est en prêt à l’Association Nostalgic Aéro de St. Yan.
– n° 37 (Musée d’Orange, 84) (en service1963-1991), réceptionné 6-6-1963,15.F et 17.F, 59.S, retrait 1-7-1991. Exposé au Castellet (83) (en 1995-1999 ?), puis Orange. En extérieur.
– n° 40 (Conservatoire d’Aquitaine, Bordeaux-Mérignac, 33) (en service 1963-1990), réceptionné 27-6-1963, 15.F (6-1963),17.F (1-1964), 11.F(4-1965), et 15.F, atterrissage trains rentrés à Cuers le 14-10-1974, dernier vol en octobre 1987, réformé en octobre 1990, et donné au CAEA.
– n° 41 (Musée du Berry, Touchay, 18) (en service 1963-1979),réceptionné 24-6-1963, 15.F (6-1963), 17.F (12-1963),11.F (5-1964), 59.S, accidenté à Hyères en décembre1979. Entreposé à Hyères pour prélèvement de matériel (11-1988). Cédé au LEP Alexandre Denis à Cerny (91). Vu à Touchay en novembre 2005 en attente d’exposition. La seule photo disponible pour le moment, le montre démonté dans un hangar du Musée..
(- n° 51 (Ecole navale, Lanvéoc Poulmic, 29) (en service 1964-1991) 16.F (1964), 11.F (12-1965). Le 28 juin 1972, catapultage du Foch pour tir sur but marin, et atterrissage d’urgence à Landivisiau suite à l’explosion d’une tête de roquette (pilote LT John Darwin (Royal Navy) de la 17.F). Retiré du service le 1er juillet 1991. «Gate Guardian» à l’Ecole Navale. Remplacé par le Super Etendard n°57 en mars 2015 et ferraillé après 2017).
(- n° 52 (a été exposé à Landivisiau). Ferraillé en 2012.)
– n° 56 (Musée de l’Air) (en service 1964-1991), réceptionné 19-3-1964,17.F (3-1964), 15.F (1965- 1967), 17.F (3-1967), 16.F (10-1967), 59.S (1-1969),17.F (9-1970),11.F (8-1974), 17.F (10-1974/12-1977), 11.F (1-1977), 17.F (3-1977),16.F (12-1978), 59.S (7-1980), retrait 1-7-1991. Acquis en juillet 1991 par le Musée. Actuellement exposé sur la parking du Musée.
(- n°57 : immergé dans le bassin de l’école de plongée de Saint Mandrier, il a été remonté et vraisemblablement ferraillé).
(-n° 59 (a été au CEAT de Toulouse ? Ferraillé en 2010)
– n° 60 (propriétaire privé, Espalion, 12) (en service 1964-1991), réceptionné 8-5-1964, 11. et 15.F, 59S, retrait 1-7-1991. D’abord propriété du Musée de Savigny-le-Beaune, il a été revendu en 2015 à son propriétaire actuel. (Le n° 21 a été aussi décoré aux couleurs du n° 60 et livré au Musée de l’USS Intrepid à New York, depuis 2018 au Pima Air & Space Museum de Tucson, Arizona
Etendard IV P : (Dassault) (21 ont été utilisés, 16 ont été détruits)
– n° 115 (ANAMAN, Rochefort, 17) (partie arrière uniquement, endommagée par un missile sol-air en Bosnie le 15 avril 1994 (pilote CC Clary), (en service 1964-?), premier vol le 24 septembre 1964, 16.F (10-1964). Réparé par la suite, il revolera, et sera même le dernier Etendard catapulté le 27 juin 2000 (pilote CF Goetz). Il sera ferraillé… Seule la partie arrière du n°115 endommagé a été conservée. Elle est présentée dans le hangar Dodin.
– n° 153 (Musée d’Orange, 84) ex Etendard IV M (en service 1962-1980) réceptionné 31-12-1962), transformé en IV P en juillet 1980 (en service 1980-2000),16.F, retrait le 28 juillet 2000. Présenté en extérieur.
– n° 166 (Musée de Savigny-les-Beaune, 21) ex Etendard IV M (en service 1962-1979), transformé en IV P en août 1979 (en service 1979-2000 ?). Etat très dégradé.
NB : il ne reste actuellement que deux Etendard IV P complets (à Orange et Savigny-les-Beaune).
Fa 330 “Bachstelze” (Focke-Achgelis Fa 330 A)
Cette machine volante bien particulière mise au point par la firme allemande Focke-Achgelis, a été testée dès 1941, et utilisée à partir de 1943 par la Kriegsmarine sur ses U Boot. Cet aérodyne était conçu pour servir d’observatoire aérien à un sous-marin, relié à celui-ci par un long câble enroulé sur un treuil, et remorqué vent debout par le submersible. Mais la supériorité de l’aviation alliée dès 1943, équipée de radar a rendu la vie opérationnelle du Fa 330 assez brève. A la Libération, fin 1944, six machines de ce type sont retrouvés dans l’ancienne base sous-marine de Bordeaux. En janvier 1945, l’Aéronautique navale charge le LV Chatel de Brancion qui a commandé avant-guerre la seule escadrille d’autogyres de la Marine, la 3C2, d’établir un rapport sur cet appareil. Il est pour cette mission nommé officier en second de la Section Essais à Hyères, qui se voit affecté d’un exemplaire, puis d’un second. Des essais avaient préalablement été réalisés dans la soufflerie de Chalais-Meudon sur une autre machine. Puis des essais en vol sont effectués aux Salins d’Hyères, d’abord à partir d’une vedette en juillet 1945, et à l’été suivant (aout-septembre 1946) à partir du sous-marin Casabianca. Son rapport est assez favorable mais préconise quelques modifications. Mais le Fa 330, s’il apporte une plus grande visibilité à son bâtiment remorqueur, le rend très vulnérable en cas d’alerte. Le sous-marin devient alors une cible facile pour des aéronefs adverses, et le projet est abandonné.
Faut-il faire figurer le Fa 330 dans cet inventaire des “Aéronefs préservés de l’Aéronautique navale”, alors qu’ il n’a pas connu de carrière opérationnelle ? Dans la mesure où il a été utilisé, même de façon expérimentale, par la Marine, et qu’un exemplaire est conservé au MAE la réponse peut être positive, d’autant plus qu’il est l’un des cinq exemplaires seulement conservés dans le monde.
L’identification des machines testées à la mer est cependant difficile. Elles concernent semble-t’il le Wk.Nr. 100149 et le 100145. Or l’exemplaire conservé au Musée de l’Air et de l’Espace est le Wk. Nr. 100150. Il a pu cependant bénéficier lors de sa restauration d’éléments du n°100145.
-Wk. Nr. 100150 (Musée de l’Air et de l’Espace). Il fait partie des six exemplaires récupérés à Bordeaux en 1944, et a servi sur l’U 196. Il semble être celui qui a été testé en soufflerie à Chalais-Meudon et a été utilisé par la Marine à titre expérimental, Restauré et décoré aux couleurs allemandes d’origine, il est exposé dans le hall des voilures tournantes.
Sources : Jean-Pierre Dubois, MAE.
H-21 : (Vertol H-21C) (21 ont été utilisés)
– n° 106* (FR106)( s/n56-2090) immatriculation civile F-MBEV (Ailes Anciennes, Toulouse, 31) . Il n’a pas été utilisé par la Marine, mais uniquement par l’ALAT . Il a été mis en dépôt par le Musée à Toulouse. Exposé en extérieur son état est dégradé.
(- n°16 (FR 16) (en service 1956-1959), réceptionné aux Etats-Unis 9-9-1956, quitte Norfolk le 23-10-1956 et arrive à Alger le 13-11-1956. 31.F-4 (12-1956), accidenté au cours d’un posé le 25-5-1960 . Reversé à l’AIA d’Alger. Transféré à l’ALAT le 29-9-1960 (14°GALAT).(Vendu en 1990).
– n° 63* (FR63) (Anaman Rochefort, 17) (non Marine) (en service 1956-1959) réceptionné aux Etats-Unis 26-9-1956, versé à l’ALAT 10-11-60, retour en métropole 17-1-1964, retrait 1970. Restauré en 2018 par le Musée aux couleurs de la 31.F en Algérie, et de nouveau en 2022.
Les H-21 utilisés par la Marine sont les n°3, 5, 7, 10, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 41, 45, 48, 49, 50 et 72. (cf. “Les formations d’hélicoptères de l’Aéronautique navale” d’Eric Escoubet (Ardhan)
HSS-1 : (Sikorsky-Sud Aviation) et H-34 (restaurés aux couleurs de l’Aéronautique navale)
Environ 60 HSS (à préciser) ont été utilisés par la Marine.
Les treize premiers (BuAer 58729 à 58689) ont été construits par Sikorsky (trois ont été conservés : n° 640, 641 et 688).
Les treize suivants (BuAer 58729 à 581007) ont été montés par Sud Aviation (numéros de série SA 31 à SA 50) (deux ont été conservés : SA 41 et 50).
Les 31 derniers (+?) (numéros de série SA 119 à SA 183) ont été entièrement construits par Sud Aviation (7 ont été conservés : SA 119, 121, 165, 143, 144, 148, 150 et 182).
Enfin on peut mentionner un aéronef préservé aux couleurs Marine, mais qui n’a pas été utilisé par la Marine : n°177* (ex H-34 Armée de l’Air).
– n° 640 (BuAer 58640) (Musée de Cornouaille, 29) (épave)(en service 1957-1979) réceptionné 20-11-1957, 32.F (18-2-1958/1963) (avec deux passages au SEA Lartigue en août 1958 et novembre 1960). Après un arrêt chez Sud Aviation, 33.F (8-11-1963), accidenté et réparé à Saint Mandrier (7-7-1965), 31.F«D» (14-12-1965/1967), 33.F (10-6-67), puis 31.F (28-8-1967), 3.3F (1969-1970), 31.F(1971), 33.F (25-11-69), 31.F (5-2-1971/1972), 20.S (12-9-1975/1978) CEAN Rochefort (5-4-1978), déclassé à Rochefort (11-1978) (3815h de vol). Amicale J.-B. Salis (2010), puis Musée de Cornouaille. Son devenir n’a pas été encore fixé avec la fermeture du Musée.(1)
– n° 641 (BuAer 58641) (Association J.-B. Salis, La Ferté Alais) (à vérifier). (en service 1957-1970), ER Cuers (20-11-1957), 32.F (18-2-1958/1961) (SEA Lartigue 1-12-1960), 33.F. Réformé le 21-5-1970. Cession à un aéroclub ? Situation à rechercher.
(- n° 688 (BuAer 58688) (Musée de Cornouaille, 29)(épave),(en service 1957-1976), réceptionné 16-11-1957, 32.F (18-2-1958/1962), 33.F (1962-1963)(1965)(1967-1973), condamné le 21-5-1976. A été ferraillé depuis la fermeture du Musée.)
– n° 944 (BuAer 58944, SA 41) (Musée de Saint Victoret (près de Marignane),13)(en service 1959-1979), réceptionné 28-3-1959, 32.F (20-6-1959/7-1962), 33.F (13-7-1962/11-1965), 31.F«D» (16-11-1965/1966), 31.F (1967/8-1970), 33.F (11-8-1970/6-1979)(accidenté sur l’Arromanches en décembre 1970). Condamné le 26-6-1979. Exposé à la SNIAS, puis cédé au Musée (12-9-2012).
– n° 7 (BuAer 581007, SA 50) (BAN Lanvéoc-Poulmic) (redécoré ASM n°129 «F» en 2010. (en service 1959-1977), réceptionné 7-7-1959, 20.S-16 (3-8-1959/5-1963) Après modifications chez Sud Aviation, CEV Brétigny (18-11-1963/01-1969) (immatriculation civile F-ZKCO, puis en 1967 F-ZLAO, 20.S (10-1-1969/1975), 33.F (1976-1977), condamné à Rochefort en 1977 (2791h de vol). Exposé à l’entrée de la BAN Lanvéoc-Poulmic en extérieur.
(– n° 119 (SA 119) (Musée de Cornouaille, Plobannalec, 29) (épave) (en service1960-1979), réceptionné le 03-06-1960, 32.F «J» (1960), CEV Brétigny (29-4-1964) SEA Saint Mandrier (1968), 32.F (8-1968), Section Jeanne d’Arc (3-9-1969), 31.F (23-7-1970), Section Jeanne d’Arc «J» (27-9-1974), 31.F (13-6-1977/8-1978), SJA (16-8-1978) accidenté sur la Jeanne d’Arc le 11-7-1979. Réformé la même année (3398h de vol). Avec la fermeture de ce musée en 2022, il sera ferraillé au vu de son état.) (1)
– n° 121 (SA 121) (Musée de l’Air) (en service 1960-1978), réceptionné le 3-8-1960, 31.F«R» (8-1960/01-1963), 20.S (24-1-1963/1966), 32.F«D» (8-2-1966-1967), 31.F«Y» (11-9-1969), Section Jeanne d’Arc (10-6-1970), 31.F (15-12-1972/1978). Arrêté à 3847h de vol. Cédé au Musée. Aujourd’hui dans les réserves du Musée à Dugny.
– (n° 129 (BAN Lanvéoc-Poulmic, 29) (en service 1960-1979), l’aéronef n’a pas été conservé, n°129 et décoration 31.F«F» jaune ont été attribués en 2010 au HSS n°7 (voir ci-dessus).
– n° 135 (SA 135) (Musée de Cornouaille, 29) (épave) (en service 1960-1979), réceptionné 6-12-1960, 20.S (12-1-1961), 33.F (17-4-1961), BAN Lartigue (29-12-1961), 33.F (23-2-1962), puis 32.F (19-7-1962). Stocké à Nîmes-Garons (28-6-1963), retrouve la 32.F en novembre 1964, 31.F (9-1-1970/08-1972), SJA (6-8-1974), 31.F (12-9-1974), 20.S le 23-12-1974), 31.F (26-11-1974), 33.F(14-11-1978), condamné en septembre 1979. Son devenir n’a pas encore été précisé avec la fermeture du Musée. (1)
– n°140 (SA 140) Riantec (56) ?
– n°142 (SA 142) (Musée Chez Manuel, Migné-Auxances, 86) (au nord de Poitiers).
– n° 143 (SA 143) (Musée de l’ALAT, Dax, 40) (en service 1961-1979), réceptionné 15-2-1961, 20.S (18-05-61/6-1964), 31.F (4-9-1961/6-1964), 32.F (20-6-1964), stocké Saint Mandrier (10-11-1966), 31.F (7-6-1967), 33.F (21-8-1967/1979), condamné le 27-7-1979 (4223h de vol), cédé à l’ALAT qui l’a restauré et exposé dans un hangar.
– n° 144 (SA 144) (Ecole des Fusilliers Marins, Lorient, 56) (en service 1961-1979), réceptionné 5-2-1961, 20.S (12-5-1961/2-1965), 31.F«Z» (10-2-1965/3-66), 33.F (21-3-1966), 31.F (23-1-1967), 32.F (8-12-1967/1969), Section Jeanne d’Arc (3-9-1969), 31.F (21-9-1970), Section Jeanne d’Arc «C» (27-9-1971), 31.F (5-9-1973-1975), SJA «U» (12-9-1975), 31.F (22-6-1976/1978), 33.F (2-2-1978-1979), déclassé le 14-5- 1979 (3696 h de vol), cédé à l’Ecole des Fusiliers Marins pour instruction au sol. Exposé en extérieur son état était très détérioré. Le 8-2-2021 il a été transporté vers la BAN Lann Bihoué (hangar H4) pour la durée des travaux de restauration. Mais ceux-ci ne semblent pas avoir commencé… et son avenir apparait incertain.
(- n° 148 (SA 148) (Musée de Cornouaille, 29) (épave) (en service 1961-1979), réceptionné 9-5-1961, 31.F puis 32.F «L» puis «E», (4-11-1961/5-1962), 33.F (24-5-1962), puis 32.F (13-7-1962/7-1964), 31.F (16-7-1964), 33.F (10-11-1965/1969), stocké à Saint Mandrier (30-10-1969/7-1973), 33.F (17-7-1973/6-1979), CEAN Rochefort 4-7-1979, condamné. Après la fermeture du Musée, il a été ferraillé.
– n° 149 (SA 149) (CAEA, Conservatoire d’Aquitaine, Mérignac, 33)(en service1961-1979), réceptionné 30-3-1961, 32.F«N» (30-6-61/1964), SEA Lartigue (23-12-1961), puis SEA Saint Mandrier (28-5-1963), 31.F (23-7-1964), 33.F (10-11-1965/1973), Section Jeanne d’Arc (16-8-1973), 31.F «D» (17-9-1976), SJA (16-8-1978), Saint Mandrier (13-6-1979), condamné en juin 1979 (3947h de vol). BAN saint Raphaël. A Mérignac depuis 1999.
– n° 150 (SA 150) (ANAMAN, Rochefort,17) (en service 1961-1979), réceptionné 25-4-1961, 31.F«K» (31-10-1961/1966), 33.F (23-9-1966/1969), stocké Saint Mandrier (15-1-1969), 31.F «E» (3-2-1969/1978), «ditché» avec flottaison 20-11-1972 à Saint Mandrier, 33F (23-11-1978/1979) condamné au CEAN Rochefort en juillet 1979 (3879h de vol). (Après une complète restauration, repeint version ASM 31.F et présenté dans le hangar Dodin depuis octobre 2021).
– n° 182 (SA 182) (BAN Hyères (83) (en service 1962-1979), réceptionné 18-1-1962, 20.S (28-3-1962/1967) «W» en 1967, 31.F (4-1-1968), 32.F (2-2-1968/1970), stocké à Saint Mandrier (12-3-1970), 31.F (11-6-1971/1978), 33.F (7-12-1978/6-1979, condamné en juin 1979 (3379h de vol), (présenté aujourd’hui à l’entrée de la BAN).
(1) Il semble que tous ces HSS de Plobannalec ont été ferraillés.
H-34 (Armée de l’air) décorés HSS-1 Marine
– n° …* (Particulier, Camping de St. Michel-Chef-Chef en Loire-Atlantique, 44) (H-34 Armée de l’air, décoration Marine HSS-1 n°177 ASM 31.F«F» jaune). Exposé initialement aux couleurs de l’Armée de l’air à l’Ecole des Pupilles de l’Air de Grenoble (BA 278), il a été cédé au CELAG, sur l’aérodrome de Grenoble-Le Versoud, qui l’a restauré avec une livrée Marine. Mais il ne semble pas y avoir existé un HSS n°177. Cet hélicoptère a été vendu par le CELAG en 2022 à un particulier de la région de Clermont-Ferrand, puis revendu en 2023 à un particulier, propriétaire d’un camping à Saint-Michel-Chef-Chef. A la recherche de lieux d’accueil insolites pour son établissement, l’hélicoptère sera, par l’adjonction d’un container aménagé sur un des côtés, transformé en hébergement pour la saison 2025… Il ne pourra donc alors plus être vraiment considéré comme “préservé”.
– H 34* (n°705, c/n 58-0705/ SA29) ( Morbihan Aéro Passion, Vannes-Monterblanc, 56), assemblé par Sud-Aviation à partir de composants Sikorsky. Réception à Marignane le 30-9-1958. Destiné à l’Armée de l’Air (3ème Escadre d’Hélicoptères), il est affecté à l’escadron 2/58 basé à Boufarik; accidenté en juin 1960, puis réparé. Réformé le 11-1-1980, puis vendu en 1981. Il est acquis par le Musée de Plobannalec, qui du fait de sa fermeture, l’a cédé en juillet 2022 au Musée aéronautique de Vannes. (source P. Boulay). En septembre 2024, il est en cours de restauration et sera transformé et décoré aux couleurs d’un HSS-1 version ASM d’une flottille de l’Aéronautique Navale.
HUP-2 : (Piasecki) (20 ont été utilisés entre 1953 et 1965, 6 détruits)
– n° 76 (BuAer 130076) ( particulier, Rotterdam, Hollande), (en service 1954-1965) réceptionné 20-4-1954, Section Dixmude «DX-2» (juillet-novembre 1954), 23.S (1956-1964) condamné le 10-8-1965 à Saint Mandrier. Vendu en Belgique où on le retrouve à l’état d’épave en 1968 à Wevelgem. Appareil d’instruction au sol à l’Ecole AHG Fokker de Rotterdam (c/n 253) avec une livrée civile de couleur orange) . Puis préservé aux couleurs américaines à l’Aviodrome de Lelystadt-Amsterdam où il se trouvait encore en 2012 ? (source W. Hendericks). Propriété aujourd’hui d’une entreprise privée de vente automobile et présenté sur un rond point de la ville de Rotterdam (photo) donnant accès à cette entreprise.
– n° 77 (BuAer 130077, en réalité 128591) (Musée de l’Air, Le Bourget) (en service 1954-1965), réceptionné 20-4-1954), 23.S-3 (1956), 58.S (1959), 23.S (1962-1964), condamné le 10-8- 1965. Au Musée depuis 2007, il est présenté suspendu dans le hall hélicoptères du Musée depuis 2011 et porte le code 23.S-6 .
Il se confirme que cet hélicoptère présent au Musée de l’Air, n’est pas le BuAer 130077 mais le BuAer 128591, qui n’a pas volé dans la Marine… Utilisé par l’US Navy , il a connu par la suite une carrière civile au sein d’une entreprise de travail agricole aux Etats-Unis. Dans les années quatre vingt dix, il a été acquis par l’Association Ailes Anciennes-Le Bourget, restauré et repeint aux couleurs de l’Aéronautique navale avec le code 23S-6. Le vrai HUP-2 n°77 (BuAer 130077) avait assuré l’hélitreuillage du CC (?) Bergey qui s’était éjecté de l’Aquilon n°28 le 31 août 1962. En souvenir de cet événement, Ailes Anciennes le Bourget, dont Bergey a été ultérieurement membre, a décoré cette machine aux couleurs du Pedro qui l’avait sauvé. (Source : J. Villiere, Ailes Anciennes-Le Bourget)
– n° 82 (BuAer 130082) (Aviodrome, Lelystadt, Amsterdam ?) (à vérifier) (en service dans la Marine de 1956-1965, après avoir été utilisé par l’US Navy), réceptionné 20-4-1954, 23.S (1956-1964), condamné à Saint Mandrier le 10-8-65 (comme le n°76).
En 1976 utilisé par l’Anthony Fokker School (c/n 259), il a été par la suite acquis par le Musée aéronautique d’Amsterdam (Aviodrome). Décoré aux couleurs de l’US Navy, codé « UR-42 » (à confirmer). En 2023, et depuis quelques années, il semblerait qu’il ait été revendu à un acheteur américain, et désormais stationné aux Etats-Unis.
Jaguar Marine : (SEPECAT)
Un exemplaire préservé.
– n° M 05 «J» (Anaman, Rochefort, 17). Cinquième prototype, version embarquée du Jaguar, après les quatre précédents pour l’Armée de l’Air. Premier appontage sur le Clemenceau au large de Groix (depuis Lann Bihoué) le 8-7-1970 piloté par Yves Goupil. Le Jaguar M était destiné à remplacer l’Etendard IV M. Le programme a été abandonné en 1971 au profit du Super Etendard après la 2ème campagne d’essais à bord. Celle-ci confirme la mauvaise adaptation de l’avion à l’emploi sur porte-avions: moteur Adour pas assez puissant (en cas de wave-off par exemple), vitesse d’appontage trop élevée (140 nœuds).
JRB-4 : (Beechcraft) (25 utilisés entre 1958 et 1973)
– n° 4 (BuAer 85104 ) (Conservatoire d’Aquitaine, Bordeaux-Mérignac, 33) (en service 1959-1970), réceptionné 14-4-1959, 56.S (1959-1964), 10.S (1964), 56.S (1965), condamné le 30-11-1970.
– n° 25 (BuAer 66425) (ANAMAN Rochefort, 17) (en service 1959-1970) réceptionné 14-4-1959, 50.S (1962-1963), 2.S (1964-1967), condamné le 30-11-1970. Préservé d’abord dans le hangar St. Trojan, il est actuellement partiellement démonté et stocké à l’extérieur du hangar. Sa restauration est prévue pour fin 2023-2024.
– n° 76 (BuAer 44676) (Musée de l’Air) (en service 1959-1973) réceptionné14-4-1959, 56.S-18 (1959-1964), 2.S (1966-1967), condamné le 9-7-1973. Conservé à Dugny dans les réserves du Musée.
Lancaster : (Avro Lancaster B VII)
(59 ont été utilisés entre 1952 et 1964)
Les quatre Lancaster préservés ci-dessous font partie d’un lot de 150 exemplaires, construits pour la RAF entre avril et septembre 1945 par Austin Motors à Longbridge (près de Birmingham). Sortis trop tard pour être admis au service actif, ils seront stockés. En 1952, après révision en usine à Woodford (à l’est de Londres), ils sont peints en bleu marine, cédés à la France dans le cadre des accords Western Union conclus lors du Traité de Dunkerque, et convoyés à partir de l’été 1952. Ils reçoivent l’immatriculation WU 01 à 50.
– WU13 (NX667) (Museum of Transportation, Auckland, New-Zealand) (en service dans l’Aéronautique navale de 1952 à 1964) Réceptionné le 23 mai 1952, 24F-2 (1953), 25F-21 (1954-1957), 25F (1958),56S-39 (1960), 52S (1961), 9S (1962-1964). Cédé à la Nouvelle-Zélande le 26 avril 1964 depuis la Nouvelle Calédonie où il était basé. Avion “iconic” (selon les termes du Musée), présent depuis la création de celui-ci. Restauré aux couleurs d’un Squadron néo-zélandais de la RAF avec le code fuselage AA-D, et le serial NX 665 (à vérifier de même que le code RAF).
– WU15 (NX611) (Lincolnshire Aviation Heritage Centre, East Kirkby Lincolnshire), (en service 1952-1964) réceptionné le 30-5-1952, 10.F-4 (1952), 24.F-4 (1953-1954), SEA Lann Bihoué (1955), 25.F-7(1956-58), Escadrille Réception Convoyage (1959), 55.S (1960), 52.S (1961), ERC puis 9.S (Tontouta)(1962-1964), condamné en juillet 1964. Cédé à la Grande Bretagne la même année, convoyé en vol d’abord vers Sydney pour révision générale, puis vers Biggin Hill (Kent) où il se pose le 13 mai 1965. Il revole en 1967, puis exposé à Blackpool en1974 où il est racheté par un propriétaire privé. Il sera exposé à l’entrée de la base de la RAF de Scampton (Lincolnshire) comme «Gate guardian» jusqu’en 1983. A nouveau racheté par des propriétaires privés en 1984 il est restauré sur l’ancienne base de la RAF d’ East Kirkby, au sein du Lincolnshire Aviation Museum, qui le maintient jusqu’à aujourd’hui en bon état. Il porte le code «LO-D» et le serial NX611 (qu’il avait reçu en 1945 à sa sortie d’usine).
– WU16 (NX622) (RAAF Aviation Heritage Museum, Perth-Bullcreek, Western Australia) (en service 1952-1962), réceptionné le 18-6-1952, 10.F-7 (1952), 24.F-7 (1953), 25.F-8 (1954), puis 25.F-2 (1957). En 1957, peint en blanc et révisé, il est convoyé en vol vers la Nouvelle Calédonie où il est affecté à la 9.S (9.S-1 de 1957 à 1962). A son retrait il est offert par la Marine à l’Australie, et convoyé en vol par le CC Martini vers Perth le 7-12-1962. Repeint selon le camouflage RAF, il reçoit l’immatriculation «JO-D» (serial LL487), avion qui a servi au Squadron australien 463 de la RAF et qui fut abattu le 17-12-1944 lors d’un raid sur Munich. Ses moteurs sont en état de marche et il est exposé dans le hall du Musée.
– WU21 (NX664)(Ailes Anciennes Le Bourget – Musée de l’Air) (NX664) (en service 1952-1964) réceptionné le 14-8-1952 après un convoyage vers Villacoublay, par le CC Aragnol commandant l’Escadrille Réception Convoyage. 11.F-4, puis 25.F-4 (1953), 24.F-3 (1955), 52.S (1961), 56.S (?). Après une révision complète et peint en blanc, il est convoyé en vol vers la Nouvelle Calédonie à la 9.S (1962). Accidenté le 29-1-1963 sur l’île de Wallis, il est condamné le 9 février suivant. En mai 1984 l’Association Ailes anciennes du Bourget lance un ambitieux projet de restauration pour le compte du Musée de l’Air. Il est transporté en France par bateau (Jeanne d’Arc et TCD Ouragan). Seule la partie avant de l’appareil a été terminée et exposée (voir photo). La restauration se poursuit en liaison avec le Lincolnshire Aviation Heritage Center.
(Livres: «Le Lancaster WU 21», de JM. Daniel et J.Veillon, Ailes Anciennes Le Bourget ).
«Le vol du Lancaster blanc» (WU 16), CC Martini, Ardhan.
Lynx : (Westland WG 13) (43 utilisés, 6 détruits)
– n° 03 ( WG318, F-ZKCU) (Musée d’Albert, Collection M.Betrancourt , 80) (en service 1977-1990), 20.S, retrait le 15-6-1990. Actuellement en extérieur devant le hangar Saint Trojan du Musée de Rochefort, il devrait rejoindre prochainement le Musée d’Albert .
– n° 04 ( WG420, F-ZKCV) (Anaman, Rochefort, 17) (en service 1977-1990). Il servi pour l’instruction au sol au Centre Ecole de l’Aéronautique navale (photo), il en porte encore la mention sur le fuselage. Depuis son retrait du service, stocké en extérieur, dans un état assez dégradé devant le hangar Saint Trojan du Musée, il devrait être transféré prochainement au Musée de Lyon-Corbas (EALC).
– n° 260 (WG015) (BAN Hyères, ETAN ) (en service 1977-2016) . A été convoyé par la route de Lanvéoc Poulmic à la BAN Hyères début mars 2022. Il est exposé devant le futur ETAN (Espace Tradition de l’Aéronautique Navale) à l’extérieur de la base.
– n° 264 (WG040) (AIA, Cuers, 83) (en service 78- … ) réceptionné 5-12-1978. Exposé depuis 2021 sur le site de l’AIA .
– n° 267 (WG051) (ANAMAN Rochefort, 17) Convoyé en vol depuis Lanvéoc le 15 octobre 2020.
– n°269 (WG054) (BAN Hyères, ETAN , 83) (en service 1978- …). Réceptionné le 23-5-1978. Cockpit et fuselage uniquement, sans équipement, Stationné actuellement sur le site du futur ETAN à côté du n°260 (voir ci-dessus).
– n° 270 (WG057) (BAN Lanvéoc-Poulmic, 29) (en service 1978-1987), réceptionné 30-5-1978, sous cocon (1982-1983), retrait en 1987. Servira à partir de fin 2020 à l’instruction pour les stagiaire de Bac professionnel.
– n° 276 (WG074) (Musée de l’ALAT, Dax, 40), cédé fin 2020.
– n° 623 (WG109) (BAN Lanvéoc-Poulmic, 29) (en service1978-…), 20.S (1989), 34.F (2016).
– n° 810 (WG283) (Musée de l’air) (en service 1984), stocké à Lanvéoc-Poulmic, transféré au Musée en 2023. Actuellement présenté sur le parking du Musée sous abri.
En attente de vente éventuelle (Lanvéoc-Poulmic) ou de destruction (Lanvéoc-Poulmic ou Cuers) : (à confirmer)
– n° 265 (WG039) ( BAN Lanvéoc-Poulmic). A l’état d’épave.
– n°270, 272, 273 (Lanvéoc-Poulmic)
– n° 275 (WG071) (CELAE (Centre logistique de rayonnement de la Marine, Cuers, 83), (en service 1978-…). Epave.
– n° 620 (WG087)) (CELAE, Cuers, 83) (en service 1978-2004) réceptionné16-11-1978,31 F (83), accidenté à Thorame (04) le 8-7-2004. A l’état d’épave.)
– n°621, 623 (Lanvéoc-Poulmic)
– n° 625 (WG119)(BAN Lanvéoc-Poulmic, 29) (en service 1979- …). A l’état d’épave.
– n° 627 (WG123) (BAN Lanvéoc-Poulmic, 29). A l’état d’épave.
– n° 801 (WG245) (AIA, Cuers, 83, vers BAN Hyères fin 2020 ?) (en service 1982).
– n° 803 (WG260) (CELAE, Cuers, 83) (en service 1982) ). A l’état d’épave, en attente de destruction.
– n°8o6 (Lanvéoc-Poulmic)
– n° 808 (WG278) (BAN Lanvéoc-Poulmic, 29) (en service 1984). A l’état d’épave, en attente de destruction.
– n° 811 (WG288) (BAN Lanvéoc-Poulmic, 29) (en service 1984). A l’état d’épave, en attente de destruction.
– n° 812 (WG293) (BAN Hyères, 83) (en service 1983). A l’état d’épave, en attente de destruction .
– n°813 (WG296) (AIA Cuers, 83) (en service 1983). A l’état d’épave, en attente de destruction.
– n°814 (Lanvéoc-Poulmic)
MD 312 : (Dassault) (25 ont été utilisés entre 1952 et 1972, n°294 à 318)
– n° 294 (ANAMAN, Rochefort, 17), premier vol en avril 1952,(en service 1952-1972) réceptionné le 25-4-1952,convoyé à Toussus où il sert à la formation des premiers équipages, rejoint l’Ecole de transformation sur multimoteurs à Agadir en juin 1952, 55.S-8 (1953). Puis affecté aux Mureaux,11.S (1954),(AIA Clermont-Ferrand,1958), Toussus (1958), ERC (1959),11.S-16 (1960), 11.S (1962-67), Lann Bihoué (1968), Cuers (1970) condamné le 21-1-1972. En 2022, en cours de complète restauration par l’Anaman (travaux prévus jusqu’en 2024/2025).
MS 230 : (Morane Saulnier)
– n°229 (Kermitt Wings, Wings of Fantaisy, Orlando Floride)
Cet avion a été restauré aux couleurs de l’Escadrille 3S2 de la Marine avant guerre. Cette escadrille a été créée en 1939 pour mettre en oeuvre des Léo C30 provenant de la Section Autogyre, et dissoute le 1er aoùt 1940. Elle n’a jamais été équipée de MS 230. En outre l’insigne utilisé n’est pas celui de la 3S2, et ne semble pas non plus être celui d’une autre formation de l’Aéronautique navale. L’avion a été très endommagé lors d’un cyclone récent et se trouve actuellement stocké dans un hangar en attente de restauration.
MS 317 : (Morane Saulnier)
*Avions non Marine : aucun Morane Saulnier 317 dans la Marine, mais trois sont aujourd’hui décorés à ses couleurs : le n° 258, 276, 351 et 760 (?).
Voici quatre avions dont la carrière est particulière.
Le MS 317 est issu de la remotorisation en 1960 d’un certain nombre (une quarantaine ?) de Morane Saulnier 315 pour une usage civil d’avion-école et de remorqueur de planeurs en aéroclub. Aucun n’a été utilisé par la Marine.
Le Morane Saulnier 315, lui, avait été produit au début des années 1930 et largement utilisé par les écoles de pilotage de l’Armée de l’air d’Istres, Avord et Salon, à partir de la fin 1933 et le début 1934. De nombreux pilotes marins ont d’ailleurs volé sur ces avions, mais aucun n’a servi dans la Marine. Ceci jusqu’en 1943 où deux exemplaires issus de l’Armée de l’air ont été transférés à l’Ecole de pilotage d’Igoudar au Maroc. Ce sont, à priori, les seuls MS 315 utilisés par l’Aéronautique navale. Les quatre MS 317 n°258, 276, 351 et 760 (?) volant encore aujourd’hui ont été restaurés aux couleurs de l’Aviation Maritime d’avant guerre alors qu’ils n’ont volé, dans le civil, qu’après 1960. Il semblerait que la décoration choisie pour deux d’entre eux (n°258 et 351) se réfère au MS 230 en service dans la Marine dans les années trente. (Source L. Morareau – Ardhan)
– n° 258* (particulier, Poses-Val de Reuil (près de Rouen), 27) (F-BBZR) décoration correcte (il manque cependant l’insigne) aux couleurs de la Section d’Entrainement et de Servitude de Karouba-Sidi-Ahmed, créée en octobre 1927, et dont les avions étaient codés “BZ” de mai 1931 à août 1940 (BZ 1 à 49 pour les hydravions à Karouba, et BZ 50 et au-delà pour les terrestres de Sidi-Ahmed). Le code BZ 54 est ici factice. L’avion est en état de vol, mais ceci doit être confirmé car les informations le concernant ne sont pas récentes.
– n°276* (particulier, Maubeuge) MS 317 OO-JUL, ex F-BFZO ayant appartenu au Service de l’Aviation légère et Sportive à partir de 1951 pour le remorquage des planeurs à la Fédération française de vol à voile jusqu’en 1972, puis à l’Aéroclub des Ailes montluçonnaises jusqu’en 1982. Acheté par Jean Salis, il se trouve à la Ferté-Alais jusqu’en 1987. Vendu en Belgique (A.Hage puis R. Buysschaert) et restauré en Belgique entre 1995 et 1997 , il est racheté par son propriétaire actuel en 2009 et remis en état de vol avec sa livrée Marine 3S2-5. En septembre 2011 il a reçu son immatriculation française F-GFZO. A noter que cette escadrille 3S2 choisie pour la décoration de l’avion a été créée en 1939 pour mettre en oeuvre des autogires Léo C30 (dont un 3S2-5) et dissoute le 1er aout 1940. Elle a donc connu une existence brève et n’a jamais utilisé d’autres types d’aéronefs. Son insigne ne correspond pas à celui porté par l’avion actuel.
– n° 351* (Cercle de Machines Volantes, Compiègne-Margny (60). Cet avion est l’un des cinq derniers exemplaires de MS 315 produits en 1952 et modifiés en MS 317 en 1960. Basé à Toulouse-Montaudran, il fut affecté au Service de l’Aviation légère et sportive pour être mis à disposition du Club de vol à voile des Deux-Sèvres à Niort (immatriculé F-BCNU). Accidenté à Montluçon en 1978, il reprend du service, mais sa carrière de remorqueur prend fin en 1983. Resté à la Ferté-Alais, il est racheté par un américain et repeint aux couleurs Marine. Revenu en Grande Bretagne, il est immatriculé G-MOSA et restauré de 2009 à 2013. Il est aujourd’hui basé à Compiègne et en état de vol. Sa restauration par l’Association Le Cercle des Machines Volantes lui a valu en 2023 le Grand Prix de l’Aéroclub de France. (Source : site Culture Aéro, Ph. Chetail, photos Ph. Touzeau).
L’avion est décoré aux couleurs de la Section d’Entraînement et de Servitude de Hyères dont les avions ont porté le code “HY” de mai 1931 à août 1940. Le code retenu lors des restaurations successives a été le HY 22 . Il a été porté par un MS 230 (voir photo de cet avion). Celle-ci montre que l’insigne de la Section n’était pas porté sur le fuselage mais sur la dérive.
–n° 760 (?) enfin, est un quatrième MS 317, propriété d’un particulier en Allemagne (immatriculé D-EFTM) et porte une discrète décoration Marine sur le gouvernail seulement.
MS 500 : (Morane Saulnier) (moteur en ligne) (32 ont été utilisés)
Pas d’exemplaire ayant volé aux couleurs de la Marine conservé. A noter pour mémoire, le n°2062 , réceptionné en mars 1954, stocké à Berre, puis affecté à Querqueville, modifié à l’AIA d’Aulnat, il a peut être été en Algérie pendant la guerre (5.S-24), puis 10.S-24 à Fréjus-Saint Raphaël. Cédé au SGAC en 1960 (immatriculation civile F-BJHZ), livré au Club Para. Var-Côte d’Azur en mars 1963. Radié le 4 avril 1964. Abandonné sur l’aérodrome du Luc jusqu’à la fin des années 60 (cf. photo de 1968) puis ferraillé. C’était le dernier Morane 500 de la Marine…
Le n°1034 se trouve dans les réserves du Musée de l’air, mais il ne semble pas qu’il ait été utilisé par la Marine.
MS 502 : (Morane Saulnier) (moteur en étoile) (31 ont été utilisés)
* Avions non Marine, mais décorés à ses couleurs (non authentiques).
– n° 149*(Espace Air Passion, Angers-Marcé, 49) (décoration 50.S-7, F-BIPJ). Cet avion est en fait un MS 505 équipé d’un moteur Jacobs de 304cv), restauré en MS 502 (son ancienne immatriculation civile était F-BAOU).
– n° 320* (Amicale JB. Salis, La Ferté Alais, 91), F-AZCP (en état de vol).
– n° 728* (War Eagles Museum, Santa Teresa, Nouveau Mexique ). Cet avion a été reçu par le SAMAN à Toussus-leNoble en octobre 1947. Non affecté à l’Aéronautique navale, il l’a probablement été à la DCAN de Cuers comme avion de liaison. Il est peut-être celui qui a porté le code CAN- 1 ? Un autre Morane livré à la même date, le n°730 a pu porter le code CAN-2 ? Ces informations restent à confirmer. F-BHFB dans le civil, il est vendu aux Etats-Unis. Depuis 2007 au War Eagles Museum, il a été restauré avec un moteur en ligne Argus, et décoré aux couleurs d’un Fieseler 156 Storch de la Luftwaffe en Afrique du nord.
MS 733 : (Morane Saulnier) (40 ont été utilisés entre 1957 et 1974)
(rappel: série MS 733 Marine: de 160 à 199)
*Avions non Marine du n° 46 à 159 (sur la liste ci-dessous) , mais décorés à ses couleurs (de façon plus ou moins authentique) attestées par les photos (n° soulignés).
– n° 46* (Le Plessis-Belleville, 60) (F-BKOD).
– n° 61* (Particulier, Pontivy, 56)(F-FBKOG). Il a fait partie de la collection Michel le Fol à Vannes-Meucon. Son propriétaire actuel l’a racheté en 2020 et entrepris une restauration complète restauré. Celle-ci a été terminée en 2022, avec une décoration 52S.
– n° 68* (Particulier, Saint Yan, 71) (F-BLEV). Utilisé par la DGAC à Saint Yan (1971-1980), il semble avoir été la propriété d’Aéro Rétro à Saint Rambert d’Albon (1990) , puis intégré à la collection Michel le Fol à Vannes-Meucon. Racheté par Nostalgic Aéro à Saint-Yan et décoré 51S, il a été revendu à un particulier en septembre 2022.
– n° 74* (Association Train Classique, Roanne, 42) (F-BKOI) (décoration 10S). Utilisé par l’Armée de l’air , puis par la DGAC à Saint-Yan (1962-1949), il a été stationné à Meaux-Ebly (1984-1994), puis à Roanne. Propriété de l’Association Train Classique qui fait partie de l’Association Cocardes Marine.
– n° 105* (Museo del Aire, Madrid) (F-BMMS) (décoration 52.S)
(- n°113, n°114 et n°155 (Musée de l’Air) Ces trois avions sont dans les réserves de Dugny, mais n’ont pas été utilisé par la Marine. Leur décoration est à vérifier)
– n° 128* (Rouen,(?) 76) (F-BMMY) décoration 52.S . Utilisé par la DGAC (1965-1979), basé à Saint-Cyr-l’Ecole à partir de 1992, accidenté en 2003. Etat d’épave ? Ou revente depuis 2003 à un particulier anglais (Coventry-Bayanton). Ou encore présent à Saint-Cyr-l’Ecole ? A rechercher .
–(n°134* (F-AYOT) (Auch, 32 ) Aujourd’hui propriété de l’Association VAMP (Vintage Aircraft Midi-Pyrénées), à Auch depuis 2015, il vole sous une livrée civile. Pour mémoire il a volé précédemment, et pendant quelques années, en Suisse (Lausanne) aux couleurs de la Marine. Si les cocardes qu’il portait étaient authentiques le numéro 91 l’était beaucoup moins … (voir photo). )
– n° 138* (Association Morane Marine, Nîmes-Courbessac ) (en état de vol, F-BKOJ, décoration Marine). Morane Marine est une association faisant partie de Cocardes Marine.
– n° 139* (Particulier, Tournus , 71) (F-AZZZ ) aux couleurs de la 51S.
– n°141* (particulier, Marmande-Virazeil, 47) (F-AZXU), a porté une livrée Marine. Porterait aujourd’hui une décoration Armée de l’air 141 -VG ? A vérifier ?
– n° 143* (Waddington, Grande Bretagne) (G-MSAL) (décoration Marine correcte). Utilisé par la DGAC 1964-1971) (F-BLXV). Vendu en Grande Bretagne en 1991. Encore stationné à North Weald en 2019. A vérifier.
– n° 147 (Association 733 Marine, La Ferté Alais) (en état de vol, F-AZRP) (décoration Marine 51S, mais couleur bleue non authentique). Mis en oeuvre par l’Association Nostalgic Aéro basé à Saint Yan (71), il a été acquis en 2022 (?) par un particulier et vole aujourd’hui au sein de l’Association “733 Marine”, affilié comme le n° 74 de Train Classique et len°138 de Morane Marine, à Cocardes Marine. L’avion a malheureusement été accidenté le 10 juin 2023 à Saint-Nic (Finistère) après une panne moteur, suivi d’un atterrissage trains rentrés (photo). Actuellement en réparation à Roanne.
–n° 149* (Esc. du Souvenir, Niort-Souché, 79) (F-AZSA) (décoration Marine non authentique). DGAC (1971-1975) (F-BMQK), Air Mémorial à Lons-le-Saunier (1989-1994). Puis immatriculé F-GIQK, basé à Guéret, Cognac (?).Restauré en 1998, accidenté en 2002. A l’Escadrille du Souvenir à Niort depuis 2007.
-n°? : (Anaman Musée de Rochefort, 17) . Cet avion en provenance du Musée d’Angers, Espace Aéro Passion est arrivé au printemps 2024 à Rochefort. (à compléter)
– n° 165 (Albert Vintage Aircraft (1), 80) ex. Amicale de Anciens Avions d’Albert , 80) (F-AZKN) (en service 1957-1974) réceptionné 2-4-1957), 51.S «ZF», (1958-1960), 3.S, Section Vol Sportif (1967),condamné le 5-4-1974. D’abord à La Ferté Alais (1974), puis à l’Escadrille du Souvenir à Etampes (1979-1994) et enfin à Albert (décoration Marine non authentique, couleur gris foncé). En état de vol.
(1) Cette association a été créée en 2017 après la scission avec l’Amicale des Anciens Avions d’Albert. Elle met en oeuvre le MS 733 n°165 (en état de vol) et le n°173 (actuellement démonté) (voir ci-dessous). Ces deux avions appartiennent au Musée “L’Epopée de l’Industrie de l’Aéronautique ” à Albert, de Marc Betrancourt.
– n° 173 (Albert Vintage Aircraft, 80) (en service 1957-1973), 51.S «ZM» (1957-1960), (FSR ?), (1962-1963), SVS (1971). Condamné en 1973, Musée Aéronautique de Nancy, (remonté avec les ailes du n°186), puis à Montélimar et Albert). Actuellement stocké ailes démontées dans le hangar de l’association sur l’aéroport d’Albert-Méaulte.
– n° 178 (Lelystad, Pays-Bas) (OO-MSA) (en service1957-1974). Réceptionné le 2-7-1957, 51.S « ZP » (1958-1960), 3.S Cuers(1961-1964). Condamné le 5-4-1974. Utilisé par l’Aéroclub de Brest-Guipavas en 1976, immatriculé en Belgique, puis Hollande (aux couleurs Marine) (situation actuelle à rechercher).
– n°186 (particulier,Grimbergen Belgique) (OO-MCL) (en service 1957-1974). Réceptionné le 22-7-1957, 51.S « ZX » (1958-1960), EMA SFR(1964). Condamné le 5-4-1974). Situation et décoration à préciser.
– n°189 (particulier Montpellier, 34) (F-BMJU) (en service1957-1967), réceptionné 9-1957,10.S (1961), 3.S (1962-1966), condamné le 20-10-1967, cédé à la DGAC, stocké à Cherbourg, puis Aéroclub de Castelnaudary (F-BMJU) (1968) puis au Danemark à Aarhus (aux couleurs Marine). Serait revenu en France, à Montpellier en 2005 . A-t’il été vendu à une association suisse ?
– n° 190 (particulier, Caen-Carpiquet, 14) (F-AZAF) (en service1957-1974), 3.S (1962-1963), accidenté à Cuers le 8-2-1964, Section Vol Sportif (1967),condamné le 5-4-1974. La Ferté Alais (1975) (photo à cette date). A cessé de voler (date ?). Stocké dans les réserves du Musée de l’Air à Chartres (photo de 1981). Epave en extérieur d’après une photo de 2013 où il porte encore une livrée Marine.
– n° 200* (Rennes, 35, en 1997) ) (F-BMQC). Non Marine* mais a porté une livrée Marine avec une peinture jaune (photo de de 1985…). Existe-t’il encore aujourd’hui ?
(- n°269*) (MidAtlantic Air Museum, Middletown, Pensylvanie) (non Marine*, vérifier origine et livrée)
(- n°160 à 164, 166, 177, 179 à 188) (à rechercher) (Identifier le F-BLVI ?
NB : Les indications concernant tous ces MS733 peuvent comporter des erreurs . Des recherches sont encore à effectuer et des précisions à apporter.
MS 760 : (Morane Saulnier «Paris») (14 ont été utilisés)
– n° 31 (Musée de Lyon-Corbas, 69) (en service 1959-1972) réceptionné le 27-5-1959, 10.S (1964),11.S (1966-1969), 2.S (1969), accidenté à Lyon-Bron le 23-7-1972. Retiré du service, il est utilisée au Centre Ecole de l’Aéronautique Navale Rochefort pour la formation du personnel technique. En 1997 il est préservé au Musée de Rochefort, puis démonté en 1999. Acquis par le Musée aéronautique de Lyon-Corbas, il est d’abord stocké, démonté, dans un hangar. Sa restauration commencée fin 2022 s’est achevée à l’été 2024. (Il semble que ses ailes en meilleur état aient été échangées avec celle du n°32 de AéroPassion à Morlaix, destiné à voler).
– n° 32 (Association Armor Aéropassion, Morlaix, 29) (en état de vol) (F-AZLT) (en service 1959-1997), réceptionné 10-7-1959, 11.S (1966-1969), 2.S, 57.S (1997), retrait en 10-1997 (livrée Marine d’origine). Acquis par l’Association en 2003 et restauré, il a effectué son premier vol en mai de la même année. Il participe régulièrement depuis vingt ans à des meetings, comme les autres appareils affiliés à l’Association Cocardes Marine .
– n° 33 (ANAMAN, Rochefort, 17) (en service 1959-1997) réceptionné le 29-5-1959, 11.S (1964-1969), retrait en 1997. Au Musée depuis cette date.
– n° 40 (Musée de l’Air) (en service1959-1997), réceptionné 16-9-1959, 11S (1964-1969), 2S(1969), 57S (1997). Acquis en 2000, prêté au Lycée R.&N.de Rotschild de Saint Maximin (60) jusqu’en 2020. Repris par le Musée, il a été restauré dans les ateliers de Dugny en 2021,et se trouve actuellement dans les réserves.
– n° 41 (Société privée, Calhoun, Georgie ) (N41NY) (en service1959-1997), réceptionné 6-10-1959, 11.S (1964-69), 2.S (1969), Section Réacteur Landivisiau (1973), 57.S, retrait en1997. Aux Etats-Unis en 1998, il porte une livrée civile. Enregistré N41NY le 8-11-1999, vendu en août 2004 à la société Airborne Turbine Ltd. Partnership, puis en avril 2007JSI Holding Inc. Propriété aujourd’hui de la société MS 760 Sales Corporation Inc. à Calhoun, il ne semble plus en état de vol.
– n° 42 (Lycée Tristan Corbiere, Morlaix-St.Martin-des–Champs, 29) (en service 1959-1997), réceptionné le 18-9-1959, 11.S (1964-1969), 57.S, retrait le 6-10-1997. Depuis juillet 2001 au Lycée, auquel il appartient.
– n° 46 (Musée de Savigny-les-Beaune, 21) (en service 1959-1992), réceptionné 27-11- 1959, 11.S (1965-1969), 2.S, Section Réacteur Landivisiau (1973), Accidenté à Istres le 30-10-1992 et retiré du service. Au Musée depuis le 30-6-2001 (en extérieur, état détérioré, incomplet).
– n° 85 (Particulier, Morlaix, 29) (F-AZTL) (en service1961-1997), réceptionné 19-4-1961, 11.S (1964-1969), 2.S, retrait le 6-10-1997. Vendu par les Domaines en juillet 2003, acquis par un particulier qui l’a confié pour restauration à Armor Aero Passion (en partenariat avec le Lycée Tristan Corbière de Morlaix). Sa restauration se poursuit en 2023, et au mois de novembre les premiers essais moteur ont été effectués. Le projet serait de constituer une patrouille avec le n°32 d’Armor AéroPassion, pour présentations en vol.
Les deux avions ci-dessous (n°87 et 88) font partie d’un lot de dix-sept avions (1) préservés par par la société américaine MS 760 Sales Corporation Inc. sur l’aéroport de Calhoun (Géorgie). Décorés d’une livrée civile, ils ne paraissent plus être aujourd’hui en état de vol. Leur immatriculation civile a été annulée le 5-2-2020, mais leur inscription sur le registre “N” est cependant réservée jusqu’en 2025. Ils ont constitué en 2010 une patrouille de démonstration “MS Team 6”.
– n° 87 ( Société privée, Calhoun, Géorgie) (N87NY) (en service 1961-1997), réceptionné 17-5-1961,11.S (1964-1969), Section Réacteur Landivisiau (1973) retrait en 1997. Aux Etats-Unis en 1999. Enregistré N87NY le 8-11-1999, vendu à Airborne Turbine Ltd. Partnerhip . Puis reconverti en MS 760 B Paris II (civil) le 14-5-2003. Vendu à la Wells Fargo Bank Northwest NA Trustee le 13-11-2008. Encore à Calhoun en 2013 sa présence récente y est confirmée .
– n° 88 (Société privée, Calhoun, Géorgie) (N760IS/N626TC) (en service1961-1997), réceptionné 27-7-1961,11.S (1967-1969), Section Liaison Dugny (1972), Section Réacteur Landivisiau (1973), retrait le 6-10-1997. Aux Etats-Unis en 1999, enregistré N88NY le 8-11-1999: a connu différents propriétaires : Airborne Turbine Inc. le3-6-2003, puis comme le n°41 et 87, Airborne Turbine Ltd. Partnership. Ré-immatriculé N626TC le 20-9-2004, il est acheté par William N Adkins le 18-11-2005, et converti en MS 760 B Paris II comme le n°87 en mai 2010. Acquis par la Wells Fargo Bank Northwest NA Trustee, il est mentionné à Saint Augustine (Floride) en 2014. Aujourd’hui , il est, comme le n°87, stationné à Calhoun, propriété de la société MS 760 Sales Corporation Inc.
(1) Il semble que c’est sur ce lot de dix-sept, que l’Association française Aéropassion basée sur l’aéroport de Dôle-Tavaux en a racheté trois (N722Q n°1009, F-AYJP, N760X n°1028 et N69X n°90). Mais ces avions n’ont pas servi dans la Marine.
MS 880 : (Morane Saulnier 880 «Rallye») (16 ont été utilisés de 1974 à 2013)
Deux ont été préservés (un seul en France).
(série 2400 entre le n°63 et 70) (série 2500 après n°80)
– n° 63 (Association Armor AéroPassion & Lycée de Morlaix, 29). Cet avion appartient à Armor Aéro Passion qui a un partenariat avec le Lycée Tristan Corbière de Morlaix. L’ Association propose de stages aux lycéens pour entretien des avions légers et restauration des aéronefs de collection. Il porte encore une décoration spéciale de la 50 S bleu marine avec bandes jaunes (rappelant l’Opération de Suez) appliquée alors qu’il était encore affecté à l’escadrille. L’avion serait en cours de restauration ?
– n° 64 (BAN Lanvéoc-Poulmic, 56). Cet avion est exposé en extérieur devant les installations de l’Escadrille 50S.
– n° 66 ( Association Heritage Morane Saulnier, Tarbes, 65), stocké à Morlaix chez Armor AeroPassion , il a été cédé à à l’ Association Morane Saulnier de Tarbes en 2019.
– n°65 (Association Zéphyr 28) Cet avion a été acquis par l’Association basée aujourd’hui à Beauvais.
– n° 68 (Association Castel Mauboussin, Cuers, 83) (n°2468) Cet avion a été acquis comme avion civil (1) par l’association (2) le 18-4-2017 . Elle le restaure en état de vol (avec un Certificat de navigabilité (CdN), en lui conservant sa livrée Marine, dans un double but : de rayonnement de la Marine, notamment auprès des jeunes, et dans un but social, de formation de pilotes ayant un handicap. Après une longue restauration de près de six ans, l’avion a effectué son premier vol le 14 juin 2024 à Cuers.
(1) Les MS 880 n’ont pas été commandés, mais simplement achetés par la Marine. Ils n’ont pas fait l’objet d’une production militaire spécifique, et ont pu être ainsi revendus après leur service dans l’Aéronautique navale au sein de la 50 S, pour un usage civil.
(2) Cette association a été créée en 1995.
– n° 69 (ANAMAN, Rochefort, 17) (épave, stocké, non complet).
– n° 70 (ANAMAN, Rochefort, 17). Présenté dans le hangar Dodin depuis octobre 2021.
– n° 71 (ANAMAN, Rochefort, 17) (épave, stocké, non complet).
– n°82 (F-GMGM)
– n° 83 (particulier, Etampes-Mondésir, 91).(à vérifier) (F-GPAL)
– n° 84 (particulier, Besançon-La Vèze, 25) (n°2584) Cet avion a été acquis par un propriétaire privé qui le fait voler aux couleurs civiles sous l’immatriculation F-GPSO.
– n° 85 (Musée de St. Victoret (près Marignane),(13), (F-GMGN) présenté sur socle devant le Musée.
– n° 86 (particulier, Bourg-Cezeyriat, 01). (à vérifier)(F-GSET)
– n° 87 (particulier, Montluçon-Domerat, 03) (à vérifier)
Décoration et lieu de stationnement à préciser pour les numéros 83, 84, 86 et 87 (le n°62 ne se trouve pas à Rochefort), A rechercher : le MS 880 F-BUNQ a-t’il été Marine ?
Navajo : (Piper PA 31) (12 ont été utilisés de 1973 à 1994)
–n° 903 (Aerial Services Inc., Cedar Falls, Iowa), s/n 31-7300 903. Réceptionné par la Marine le 28-12-1972. A servi à la Section Liaison Dugny (1973) , puis à la 3.S. Vendu aux Etats-Unis, il est immatriculé N144AS et exploité par la compagnie Aerial Services Inc.
– n° 925 (ANAMAN, Rochefort, 17) (en service 1973-1994), Escadrille Réception Convoyage-Section Soutien Dugny (1973-1975). Au Musée en 1994. Actuellement exposé à l’extérieur.
Neptune : (Lockheed P2V-7) (pas de P2V-6 conservés) (33 P2V-7 ont été utilisés, ente 1958 et 1985)
Sept (peut-être huit ?) ont été préservés, plus deux hollandais (ex. Aéronautique navale)
(-n° 332 (BAN Lann Bihoué, 56), à l’état d’épave, servait à l’entrainement des pompiers de la base, a été ferraillé.)
– n° 334 (BuAer 148334) (Musée de l’Air, Le Bourget) (en service 1961-1983), 23.F(1963-1965), 24.F (1966), 25.F (1968), 12.S (4-1969/12-1971), 25.F (1982-1983), Cédé au Musée de Nancy (27 juillet 1983), à l’abandon depuis 1999. Puis repris par le Musée en 2006. Aujourd’hui en pièces détachées dans les réserves du Musée.
– n° 335 (BuAer 147335) (Musée de l’Air, Le Bourget) (en service 1961-1983), 25. F(1966-1968), 12.S (1969), 25.F(1982-1983). Au Musée de l’air depuis 1983, il n’est plus en exposition statique sur le parking, et a rejoint les réserves de Dugny.
– n° 563 (BuAer 147563) (“Musée” de Brienne-le-Château, 10) (prêt du Musée de l’Air) (en service 1959-83), réceptionné 29-4-1959, 23.F-5 (1962-1964), GAN (7-1966), 25.F (1968),12.S (accidenté en 1970), 25F (1982-1983). Musée de Champagne (juillet 1983). Stationné en extérieur sur une « marguerite » de l’ancienne base OTAN (1955-1965) de Brienne, son état est très détérioré. Devant cette situation (et celle d’autres aéronefs entreposés sur l’aérodrome de Brienne-le-Château), le Département de l’Aube, gestionnaire de la plate-forme a entamé des pourparlers en 2023 avec le Musée de l’Air et de l’Espace pour qu’il récupère cet avion. Le MAE pourrait peut-être le confier à un Musée ou à une Association ?
(Pour l’histoire de ce Neptune, voir l’article d’Alexandre Gannier sur son site “Escadrilles” , du 29-10-2022 : “Le Neptune n°563 de Brienne-le-Château”)
– n° 566 (BuAer 147566) (Hars Aviation Museum, Illawara, Australie) (en état de fonctionnement), en service de 1959 à 1984, construit dans les usines Lockheed de Burbank (Californie), réceptionné par la Marine à Norfolk 12-6-1959, SEA Lann Bihoué (1961), 23F (1962-1965), GAN 7 (1966), 25F (1968), 23F (1969), 25F (1982), 12S (1982-1984), condamné le 13-8-1984. Il est abandonné en bordure de l’aéroport de Tahiti-Faa. En 1987, assez détérioré, la Marine nationale en fait don à l’Historic Association Restauration Society australienne (HARS) fondée en 1979. Restauré à Papeete par une équipe de l’Association aux couleurs de l’Aéronautique navale pendant deux ans, il est convoyé en vol vers Brisbane en Australie via les Iles Fidji du 12 au 15 juillet 1989 (immatriculation 8187Z, puis VH-LRR dans le registre australien le 11-10-1991). En 1999, il est stationné à Tamworth (Nord-Nouvelle Galles du sud). Il rejoint ultérieurement l’aéroport régional d’Illawara au sud de Sydney, ou se trouve l’HARS Aviation Museum. Il ne vole plus mais ses moteurs sont en état de marche. Le 21 janvier 2019, l’équipage du Gardian n°77 de la 25F lui a rendu visite (c’est le même avion qui l’avait escorté à son départ de Tahiti en 1989 …)(cf. photo).
(Sources: pour la partie post 1987, Flottille 25F)
– n° 567 (BuAer 147567) (BAN Lann Bihoué, 56) (en service1959-1983), réceptionné le10-7-1959 à Norfolk, SEA Lann Bihoué (1961), 25.F-7 (1962), 25.F (1963), 24.F (1967), 25.F (1968), 23.F(1969). En extérieur sur la BAN depuis 1983.
– n°569 (BuAer 147569)(BAN Lann Bihoué, Espace Traditions) Poste de pilotage uniquement,exposé dans le Musée (le reste de l’avion a été ferraillé). 23F-1, puis “569”, 23F jusqu’à 1968, 12S, modifié en 1969 pour les expérimentations de guerre électronique et baptisé “Goldorak”. Déclassé en juillet 1985.
– n° 685 : (BuAer 144685) (Musée de Seifertshofen, Allemagne ?) . (en service 1958-1984). Convoyé par l’équipage de l’EV Joubert, il est livré le 15 mars 1958. Il est successivement affecté à la 24F (1958-1959), la 25F (25F-3), (1962), la 24F (1966), et à nouveau à la 25F (1968). Utilisé pour l’instruction au sol (janvier 1972) au CEAN de Rochefort puis en attente de réforme (décembre 1973), et déclassé à Rochefort même en 1984. Après cette date il semble avoir été acquis par le Schwabisches Tecknik und Bauern Museum de Seifertshofen en Allemagne. La seule photo disponible, non datée, ne montre plus que la partie avant de l’appareil abandonnée en extérieur. Sa situation actuelle, voire son existence, demande à être précisée.
– n° 688 (BuAer 144688) (Anaman, Rochefort,17) (en service1958-…?), 24.F (1958-1959)(1962), 23.F (1965-1967), 25.F (1968), 12.S (1969-1971), déclassé à Rochefort en 1988. Présenté dans le hangar Dodin.
Neptune hollandais
Quatre Neptune de la Marine nationale ont été transférés aux Pays-Bas (« reventilation » au titre du MDAP (Mutual Defense Assistance Program) au profit de la Hollande) : les n°434, 438, 691 et 692. Le n°434 (BuAer 146434) a été détruit. Le n° 691 (BuAer 144691) modernisé au standard SP-2H par Aviolanda a également été détruit sur la base de Valkenburg.
– n°438 (BuAer 146438) (National Military Museum, Soesterberg, PB) (en service1958-?) réceptionné à Norfolk (10-10-1958), 24.F-9 (1960), 25.F-8 (1962).
Après une carrière dans la Marine il est transféré aux Pays-Bas où il est modernisé par la société Avioland au standard SP-2H. Actuellement la section avant de l’avion se trouve au Musée National Militaire de Soesterberg, et d’autres éléments à l’Université de Technologie de Delft (Technische Universiteit Delft).
– n° 692 (BuAer 144692) (Maritime Aviation Site, De Kooy, Pays-Bas)
24.F (1958-1959), 23.F (1962,1963,1964), GAN 7 (1965). Porte à partir de 1962 (décision du SC Aéro) le numéro 692.
Modernisé au standard SP-2H par Aviolanda, il sert dans la Marine hollandaise. Aprés son retrait du service, l’avion a été exposé à l’entrée de la base de Valkenburg, et se trouve aujourd’hui au Maritime Aviation Site de l’aérodrome de De Kooy.
(Sources : Historiens aéronautiques hollandais ,via JP. Dubois, Trait d’Unio
N 262 : (Nord Aviation) (26 utilisés entre 1967 et 2009)
Cinq ont été préservés.
– n° 16* (Musée de l’Air). Actuellement stocké dans les Réserves de Dugny.
– n° 28 (BAN Lann Bihoué, 56) épave ; 11S (1967-1968), 3.S (1972). Procédure de démantèlement en cours .
– n° 43 (Anaman, Rochefort, 17) ,11.S (1968), Section Liaison Dugny (1969-1972). Présenté dans le hangar Dodin.
– n° 59 (Anaman, Rochefort, 17) (en extérieur devant la stèle dédiée à l’Amiral Lartigue mort à Rochefort en 1940), réceptionné le 25-6-1969, 3.S (1970-1972), Section Liaison Dugny (1972-1975), retrait le 15-6-1996.
– n° 60 (Musée de Lyon-Corbas, 69) , 3.S (1971). Présenté en extérieur.
– n° 62 (BAN Lann Bihoué, 56) 3.S (1970-1973). Epave, Procédure de Démantèlement en cours, à confirmer.
– n° 72 (Musée de l’Air) (décoration Marine d’origine), Section Liaison Dugny (1971), 55S (1977). Dernière affectation : 28F. Actuellement présenté sur le parking du Musée à côté de l’ Atlantic n°61.
(- n°43, 45, 46, 51, 52, 53, 63, 69, 70, 71, 73, 75, 79, 100, stockés sur la Base Aérienne de Châteaudun, fermée depuis. Ils auraient été détruits en 2021
N 1002 : (Nord Aviation) (61 ont été utilisés)
Trois exemplaires préservés.
– n°90 (Particulier, aérodrome de Montélimar-Ancone), (en service 1945-1958) réceptionné le 30-6-1945, ETM (Escadrille de Transport Métropole) (1945-juin 1946), 31.S (1946), 51.S-25 (1947-1948), 51.S-17 (1949), SRC (1950), 52.S-17 (1951-1953). Condamné le 18-7-1958. Cédé SGAC Lartigue. Avion en attente de restauration ?
– n°257 (Deutches Technik Museum, Berlin) (en service 1951-1960) réceptionné le 20-4-1951), 52S (1951), 52S-5 (1953),4S (1954), Cuers (en 1956 puis 1958), 3.S-12 (1957), Saint Raphaël en décembre 1958 avant condamnation le 4-12-1961). Immatriculation française F-BGIR et allemande D-EKTY (attestée en 2019).
– n° 269 (Mid-Atlantic Museum, Middletown, Pennsylvanie)
Réceptionné par l’Aéronautique navale le 4-6-1951, 52.S-8 (1952) puis 52.S-4 (1954), convoyé de Khourigba à Port-Lyautey le 25-8-1954, Lann-Bihoué (1957), condamné le 23-2-1960.
Cédé au SFATAT (Service de la Formation Aéronautique au Travail Aérien et des Transports) à Muret (31) , devenu SEFA (Service d’Exploitation de la Formation Aéronautique) dépendant de la DGAC . Radié le 6-10-1978, vendu à un particulier en 1965. Immatriculé aux Etats-Unis (N269ND) , il serait aujourd’hui dans ce Musée américain ? (à vérifier)
n° …? Un N 1002 ayant volé dans l’Aéronautique navale et retiré du service en 1962 a été vendu à un collectionneur belge ? Il a été par la suite racheté par Franz Stigler, ancien pilote de la Luftwaffe, mort en 2008 au Canada. (Le devenir de cet avion est à vérifier …)
N 1101 : (Nord Aviation) (22 ont été utilisés)
Cinq ont été préservés, dont un seul Marine et un DCAN.
* Avions non Marine, sauf n°125.
– n° 15* (Escadrille du souvenir, Niort-Souché, 79) (F-AZVV), arrivé à l’état d’épave en 1998, revole en 2006 à l’issue de quatre ans de restauration (décoré 11.S).
– n° 67* ( particulier, La Ferté Alais, 91) (F-GMCY). Aux couleurs de l’Aéronautique navale, ou de la DCAN avec le code “CY”.
– n°77* (Aérorétro, Saint Rambert d’Albon, 26) (toujours en cours de restauration, devrait revoler ?) décoration BZ-1, mais l’authentique BZ-1 était le n°95)
– n° 125 (Musée de Lyon-Corbas, 69), réceptionné le 7-1-1948, volant de réserve à Querqueville (1950), 3.S-12 (1951-1952), condamné le 26-10-1959 puis cédé à la DCAN (Direction des Constructions et Armes Navales). Il appartient en propre à l’EALC (Espace Aéro Lyon Corbas). Présenté dans sa livrée d’origine 3S-12.
– n°135 (Musée de l’air, Le Bourget), réceptionné le 4-7-1949, Parc Querqueville (1950) , 11S (6-1951). Condamné le 6-4-1960 et cédé au CEV.
N 2000 : (SNCAN) (planeur)
(12 ont été utilisés entre 1947 et 1951)
Un exemplaire non Marine préservé.
– n°48* (Association Castel Maubousssin, Cuers, 83) Ce planeur ne semble pas avoir servi dans la Marine. Acquis en 1995, il est actuellement stocké dans le hangar de l’Association, il est aux couleurs de la Marine avec le code 3 S-N. Mais la 3 S n’a eu que trois Nord 2000 : le n°29 (L), 35 (M) et 41 (N). Il serait donc aux couleurs du n°41 .
N 2200 : (SNCAN)
– n°01 (Musée de Lyon Corbas, 69 ) Le Musée a conservé la dérive de cet avion expérimental . C’était le prototype d’un avion à réaction de chasse embarqué développé par SNCAN à partir de 1946. Le premier vol a eu lieu le 16 décembre 1949. Le projet est abandonné en 1951-1952 au profit du De Havilland Sea Venom britannique. Le n°01 continue de voler jusqu’en 1954 (120 vols). On le retrouve à Avord en juin 1978. Transféré dans les réserves du Musée de l’Air, il est cependant destiné à être ferraillé. L’avion est récupéré en 1984 mais sa restauration n’aura jamais lieu. En janvier 2014, il connait un ultime transfert au Musée de Lyon-Corbas, mais son état très dégradé et corrodé ne permettra pas de le sauver. Ferraillé, seule sa dérive sera conservée.
N 2504 : (Nord Aviation) pour mémoire car ferraillé en 2013. La Marine a utilisé un seul Nord 2504, le n°01 de1959 à 1987.
– n°01 : (dernier propriétaire, Association Pégase à Aix-les-Milles, 13) (en service 1959-1987). Premier vol le 17 novembre 1958 à Melun-Villaroche. Réceptionné par le CEPA le 24 juin 1959 (pilote Armand Jacquet), en service à la 10.S, il est un des rares rescapés de la catastrophe du barrage de Malpasset en décembre 1959. Il sert à la formation des équipages de PATMAR pour la lutte ASM, expérimente divers équipement électroniques, précurseur des missions ELINT (recueil de renseignements électroniques). Retiré du service le 1er aoùt 1987, avec 6850 heures de vol à son actif.
Livré en vol à l’Association Pégase par l’amiral Doniol et le CF Astraud le 26 juin1988, il sera finalement ferraillé en 2013 après un long abandon en bordure de l’aérodrome d’AIx-les-Milles. (sources : Doniol, Rogelet, Brun, Pecastaings)
Norvigie* : (NC 858)
La Marine n’a jamais utilisé de Norvigie. Cependant un avion de ce type est en état de vol aux couleurs fantaisistes de la 14.F (14.F-2) !
– n° 142* (Escadrille du Souvenir/ASPAN, Niort-Souché, 79) (F-PPAN), construit en 1946, arrivé à l’Escadrille du Souvenir en 2000, il revole après restauration en novembre 2005.