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Mémorial P

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15 mai 1918 – Le QM canonnier élève pilote Georges, René, Louis PACATTE se tue dans la chute en mer d’un hydravion Donnet-Denhaut de l’école de pilotage du CAM de Fréjus – Saint-Raphaël Fréjus.

18 mai 1986 – Un Atlantic (n° 19), de la flottille 21F, avait décollé de Djibouti pour un vol d’entraînement. Aux alentours de la montagne du Day, le moteur gauche est victime d’une avarie brutale provoquant un virage du même côté. Le relief est trop proche, l’appareil percute les contreforts de la montagne et se désintègre en tuant tous ses occupants. L’accident fait dix-neuf victimes :

Membres de l’équipage : MP électronicien de bord Michel, Raymond, René BLANDIN, PM électronicien de bord André, Alain, Patrick CHAUMONT, SM navigateur Laurent, Michel FAUBET, Mt navigateur Daniel, Victor d’HULSTER, Mt électronicien de bord Eric, Hervé, Victor, Auguste MAUGARS, EV1 de réserve pilote Dominique, Jean MEUNIER, chef de bord, Mt mécanicien de bord Eric, Jean, Louis MONTET, SM électronicien de bord Pierre, Michel PUGI, QM1 mécanicien de bord Patrick, Henri SIMOND. PM mécanicien de bord Jacques, Marie, Franck TASSIN, PM pilote Christian, Louis, Aloïs TOPIN.

Equipe de personnel technique au sol de la 21F : QM1 mécanicien d’aéronautique Didier FORMET, MP électronicien d’aéronautique Michel, Charles, Paul PACATTE et PM électromécanicien d’aéronautique Dominique PY.

16 mai 1928 – A la suite de l’incendie d’un de ses moteurs et en tentant d’atterrir en urgence, un Farman 65 Goliath (4B2.11) de l’escadrille 4B2 basée à Karouba, s’écrase au sol à Bordj Poil, à 8 kilomètres au nord d’El Ariana, près de Tunis. L’équipage composé du Mot2 arrimeur pilote Jean, Albert, Marcel ARROUAYS, de l’Asp de réserve observateur Jean-Louis, Marie, André BÉZARD, chef de bord, du QM radio volant Henri, Joseph GOBERT, du SM mécanicien pilote Georges, Louis, René PAPIN et du QM mécanicien volant Paul ROHR, périt tout entier dans l’accident.

26 avril 1944 – Quelques minutes après son décollage du plan d’eau de Dakar-Bel-Air, pour une mission de nuit d’escorte de convoi et alors qu’il vient de survoler l’île de Gorée, un Short Sunderland III (s/n DV985 – I) de la flottille 7FE, est victime d’une explosion interne et s’écrase en flamme. Le lendemain, seuls trois corps seront retrouvés parmi les débris flottants à la surface. L’équipage était composé de l’EV1 de réserve observateur George BONDON, chef de bord, l’EV1 de réserve Paul, Edouard, Etienne BOUVEYRON, observateur, le QM1 mécanicien volant Germain, René, Clément COSSET, le Mt mécanicien volant Théodore, Pierre, Armand GABOU, le SM2 pilote Gabriel, Bernard, Joseph, Léopold GIMAT, le QM2 radio volant René, Charles, Joseph GUILLOU, le QM mitrailleur bombardier Louis, Alexandre, Yves, Marie LE CORFEC, le SM mécanicien volant René, Marcel LE HENRY, le SM2 pilote Louis, Georges, Honoré LEROY, le Mot2 mitrailleur bombardier Roger, Sylvestre MARTIN, le Mt radio volant François, Marie OFFRET, le QM2 radio volant Gaston, Paul, Ernest PARA et le QM2 radio volant Maurice, Marcel RABIER.

17 juin 1929 – Au cours d’un vol d’entraînement en solo, le Caudron 59 du quartier-maître Albert PARANTHOËN, élève pilote à l’école de l’Aéronautique militaire d’Istres, entre en collision avec un appareil du même type. Les deux appareils emmêlés s’abattent sur le terrain. Le QM Paranthoën, gravement blessé, est transporté à l’hôpital Michel Lévy de Marseille où il décède quelques heures après son admission.

30 juillet 1918 – Quelques instants après avoir décollé pour une patrouille au large de Calais, un hydravion Donnet-Denhaut 200ch (n° 921 – D.73) du PC de Calais, pique brutalement à la verticale et s’abat en mer à 300 mètres de la plage. Les corps des deux hommes de l’équipage, le QM fusilier pilote Yves, Marie PARANTHOËN et le Mot2 mécanicien observateur Laurent, Emile LE TYNEVEZ, sont retrouvés le 3 août, échoués sur une plage près de Calais.

26 septembre 1952 – Le QM2 élève pilote Henri PARÉ, en stage aux Etats-Unis, est mortellement blessé lorsque le North American SNJ-6 (BuAer 112287) qu’il pilotait décroche en virage s’écrase au sol en finale d’atterrissage, à Saufley Field, aérodrome satellite de la NAS de Pensacola, Floride.

24 juin 1956 – Une formation de F4U-7 Corsair de la flottille 12.F effectue une mission de bombardement en semi-piqué dans la région de Fedj M’Zala, département de Constantine. Le pilote de l’un des appareils (BuAer 133719 – 12.F-10), l’EV1 Pierre, Jean-Marie PARENT, voulant probablement être plus précis dans son tir, ne redresse pas à temps et s’écrase près de l’objectif. Le corps est récupéré le lendemain par un hélicoptère et transporté à l’hôpital de Constantine.

15 mai 1985 – Pendant une séance d’entraînement à la voltige, un Mudry CAP 10B (n° 112) de l’escadrille 51S, s’abat sur le terrain de Rochefort-Soubise. Ses deux occupants, le QM2 mécanicien, élève pilote Alain, Olivier, Yves LECOUVREUR, et le MP pilote Roland, Albin, Vincent PARLATO, sont tués sur le coup.

28 juin 1941 – Une formation de six Martin 167-A3 décolle de Madjaloun (Liban). Elle est composée de trois appareil des l’escadrille 6B et trois autres de la 7B. La mission assignée est de bombarder deux cols qui dominent Palmyre (Syrie), où la garnison française résiste aux attaques des troupes du Commonwealth. Le bombardement s’effectue normalement mais, au retour, la petite formation est interceptée par une vingtaine de Curtiss Tomahawk de la RAAF. Le combat est inégal et, l’un après l’autre, les bimoteurs français succombent avec, dans la plupart des cas, la mort de l’ensemble de leurs équipages. En quelques minutes, seize officiers, officiers mariniers et quartiers-maîtres vont périr et il n’y aura que quatre survivants. La composition des équipages était la suivante :

N° 41 – 6B.3 : Mt mitrailleur bombardier Mathurin, Marie LE BOULAIRE, SM radio volant Louis, Joseph LE ROLLAND, EV1 pilote Marcellin GISBERT, faisant fonction d’observateur et LV pilote François, Xavier, Paul, Martial ZIEGLER, commandant l’escadrille 6B et chef de bord.

N° 93 – 6B.4 : QM2 radio volant Ferdinand, Léon BIEVER, QM2 mitrailleur bombardier Henri LE MARRE, Mt pilote Paul, Simon, Nicolas MONJOIN et EV1 pilote Aymond, Marie, Jean, André PLAYE, chef de bord et navigateur.

N° 204 – 6B.6 : SM1 pilote Lucien HELF, EV1 pilote Pierre, Jean LACOSTE, chef de bord et navigateur, SM2 radio volant Jean, Aimé LE DÛ, QM2 mitrailleur bombardier Eugène, Henri, Pierre, Marie PELLÉ.

N° 58 – 7B.4 : QM1 radio volant Victor, François, Alain BOURHIS, SM2 pilote Robert, Gustave, Sylvain CÉRÉSUÉLA, OE2 pilote Georges, Corentin, Marie LE FRIANT, chef de bord et observateur et QM1 radio volant André, Yves, Marie ROLLAND.

N° 274 – 7B.5 : QM1 mécanicien volant François, Marie LIBOUBAN, QM2 radio volant François, Henri, Victor PARMENTIER, sont tués en vol par les tirs des chasseurs australiens. Le LV Francis Lainé, pilote et chef de bord et l’EV1 Pierre Massicot, observateur, survivent, gravement blessés, à l’atterrissage forcé de leur appareil.

N° 21 – 7B.6 : LV pilote Joseph, Charles, Jean de GAIL, chef de bord et observateur et QM radio volant Louis, Alphonse THIOT. Deux membres de l’équipage, le MT pilote Raymond Sarrotte et le SM mitrailleur bombardier Clotaire Guéret, réussissent à sauter en parachute.

26 février 1917 – Un hydravion Donnet-Denhaut (n° 60 – B.3) du CAM de Bizerte, est contraint à un amerrissage forcé à la suite d’une panne de moteur. La mer est forte et l’appareil capote au contact. Le pilote est sauvé par le youyou du torpilleur 274 mais le Mot1 mécanicien observateur Baptistin, Eugène, Fernand PARRIMOND coule à pic avant l’arrivée des sauveteurs. Son corps ne sera pas retrouvé.

3 mai 1918 – Quelques instants après avoir décollé du CAM de Boulogne-sur-Mer, un hydravion Tellier 200ch (n° 136 – B.4), est victime d’un blocage des gouvernes et, malgré les efforts de son pilote, il s’abat en mer et capote. La mer est assez grosse mais l’hydravion sectionnaire parvient à amerrir correctement et sauve le pilote accroché à un flotteur mais l’observateur, l’EV2 Olivier, Jean, François, Marie de PARSCAU du PLESSIX, prisonnier de la coque retournée, disparaît avec elle lorsqu’elle coule.

19 mai 1940 – Les escadrilles de bombardement en piqué AB2 et AB4, basées à Berck (Pas-de-Calais) ont reçu pour mission d’attaquer un rassemblement de véhicules et de blindés au carrefour routier de Berlaimont dans le Nord. Lorsque les vingt Loire-Nieuport arrivent sur l’objectif, ils sont accueillis par les tirs nourris de la Flak légère qui vont provoquer de lourdes pertes. Sur les vingt pilotes engagés, neuf ne rentreront pas à leur base dont trois trouveront la mort. Le Mt pilote Louis, Jules, Gabriel PASCAL est tué sur le coup lorsque son LN 401 (n° 11 – AB2.9), désemparé, s’écrase verticalement dans la pâture dite de Zulmar Cartignies, dans la commune de Landrecies (Nord). Le Mt pilote Eloi, Raoul, Georges TÉOULET de l’AB4 est mortellement blessé en vol à bord de son LN 411 (n° 3 – AB4.3). L’appareil se pose seul au lieu-dit Champ Garnier, dans la commune de Fontaine-au-Bois (Nord). Le SM2 pilote Auguste François GOASGUEN qui a pu échapper au piège de la Flak, est abattu par erreur à Etreux (Aisne) par la DCA française. Son LN 411 (n° 11 – AB4.11), s’écrase en feu sur une maison, le tuant sur le coup.

31 octobre 1919 – Un hydravion Tellier 200ch (n° 54 – H.33), du CAM de Toulon, est accidenté à l’amerrissage en rade des Vignettes. Le QM mécanicien observateur Lucien, Fernand PATINGRE est tué sur le coup. Le pilote, blessé, est recueilli par les embarcations de secours.

28 novembre 1958 – En tentant de rejoindre le terrain de Télergma au retour d’une mission de reconnaissance armée, deux F4U-7 Corsair de la flottille 15.F, pris sous la couche nuageuse, essaient de franchir le djebel Mesbaouda en pénétrant dans les nuages. Mais ils n’ont pas pris assez d’altitude et percutent le relief montagneux près de Z’Mala, à 12 km au NE de Corneille, près de Batna. Les deux pilotes, l’EV1 de réserve Pierre, Eugène, Joseph PATRIS (F4U-7 BuAer 133723 – 15.F-9) et le SM2 Guy, Ferdinand SAINT VANNE (F4U-7 BuAer 133682 – 15.F-5), sont tués sur le coup. Leurs corps, récupérés plus tard par des troupes au sol, seront ramenés à Télergma.

19 décembre 1943 – Un Vickers Wellington XIII (s/n HZ710 – 1B.14) de l’escadrille 1B de la 2ème flottille de bombardement avait décollé du terrain de Dakar-Oukam pour un mission de protection de convoi. Les conditions météorologiques sont très mauvaises et, incapable d’assurer correctement sa mission, le chef de bord annonce par radio qu’il l’interrompt et rentre à sa base. Un autre message signale que les grenades ASM ont été larguées. Vers 14 heures, le Wellington est à la verticale de Ouakam et entame un long virage pour se présenter dans l’axe de la piste. Des témoins s’aperçoivent alors qu’un des moteurs émet une fumée noire. A 14 h 24, l’avion percute la mer et explose à deux milles de la côte. Des embarcations de pêcheurs puis des vedettes de la Royal Navy se portent immédiatement sur les lieux de l’accident mais ne trouvent aucun survivant. L’équipage était composé des QM1 radio volant Auguste, Joseph AQUADRO, EV1 pilote Victor, Louis, Henri CERINI, chef de bord, SM2 pilote Alexandre, Eugène, Célestin CRESTEL, QM2 radio volant Gaétan, Jean, Joseph DUCLOS, PM pilote Henri, Denis MICHEL, QM mécanicien volant Raymond PATUREAU et Asp de réserve Henri, Antoine PUCHOL, observateur. Les corps de Cerini, Michel et Patureau ne seront pas retrouvés.

21 décembre 1923. C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques milles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes :

– 40 membres de l’équipage : Les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Pierre, Casimir, Baptiste ALBAGNAC et Georges, Louis BAILLOUX, le SM mécanicien d’aéronautique Ange, Jean, Louis BOULLEAU, les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Roger, Marius BOYER et Victorin, Louis BRUNIAS, le Mot arrimeur Maurice, Jules, Baptiste, Pierre CHARPENTIER, le SM mécanicien d’aéronautique Georges, Victor, Auguste CLAVEL, le QM arrimeur volant André CLOSVIROLA, le SM2 pilote de direction Joseph, Louis, Marie COLLET, le SM mécanicien volant Noël, Marie COROUGE, le QM mécanicien volant Marcel, Alexandre COUVÉ, le LV pilote de dirigeable Jean, Joseph, Anne, Marie, Julien du PLESSIS de GRENÉDAN, commandant, le Mot mécanicien d’aéronautique Raymond, Louis DUBOIS, les QM mécaniciens volants Jean, Constant FELON, Charles, Georges FOUCHET et Louis GALLET, le Mt mécanicien volant Charles, Jean GASPAILLARD, le QM radio volant Marie, Antoine, Emile GUILLAUME, le SM arrimeur Joseph GUILLEMOT, le Mt de manœuvre pilote de direction René, Félix, Marie HAMON, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Louis, Jean IMBERT, le QM radio volant Pierre, Jean-Marie JAFFREZIC, le SM mécanicien volant François, Clément JAN, les QM arrimeurs Charles, Marcel KUBLER et Saint-Amand, Charles, Adolphe La FORGE, le SM mécanicien volant Jean, François, Aimé, Eugène LIZÉE, le QM mécanicien volant François, Auguste, Joseph, Mathurin MAINGUY, le LV pilote de dirigeable Sylvestre, Antoine MARCAGGI, le PM mécanicien volant René, Henri MOMBERT, le QM mécanicien volant Kléber, Eugène, Marie, Albert NAL, le SM radio volant Adrien, Jean-Baptiste PAUC, le QM mécanicien volant Charles, Joseph, René, Louis QUÉMERAIS, les QM arrimeurs volants Jean RICHARD et Géraud, François, Marie ROCHER, le Mot mécanicien volant Jean, Eugène, Edouard ROUDEN, le LV pilote de dirigeable Adrien, Aimé, Victor ROUSTAN, commandant en second, le Mot arrimeur Charles, Paul SÉDILLOT, le SM arrimeur volant Louis, Marie TARTIVEL et le QM mécanicien volant Jean, Léopold VINCENOT.

– 10 passagers : le CC Victor, Louis BERRETTA, les LV pilotes de dirigeable Pierre BOURDIER et Maurice, Gabriel CONVENTS, le CF pilote de dirigeable Georges, Léon, François, Jules HENNIQUE, commandant le CAM de Cuers-Pierrefeu, le LV pilote de dirigeable Serge, François, Roger GOISLARD de La DROITIÈRE, le CC pilote Henri, Jules LEFRANC, le LV observateur Georges, Etienne LEVESQUE, le Med1 Léopold, Henri PÉLISSIER, le CC pilote de dirigeable Georges, Paul RENON, le LV pilote de dirigeable Henri, Marcel, Aurélien ROUSTAN et, enfin, le CV Pierre, Edouard, Marie YVON, adjoint au Chef du Service central de l’Aéronautique.

2 septembre 1969 – Après avoir décollé du terrain d’Hyères pour un vol de nuit à basse altitude, un Étendard IVM (n° 65) de la flottille 17F percute la mer au large. Son pilote, le PM Maurice, Ferdinand PAUGET, est porté disparu, présumé mort en mer.

23 mai 1940 – L’escadrille T2 a reçu l’ordre d’attaquer une colonne de blindés ennemis entre Samer et Boulogne-sur-Mer. Au moment où les Latécoère 298 entament leur piqué pour attaquer une batterie d’artillerie dans la région d’Hesdigneul (Pas-de-Calais), ils sont interceptés par une formation de Messerschmitt Bf 109. Le Laté n° 93 (T2.3) est gravement touché mais, bien que blessé, son pilote parvient à amerrir d’urgence devant Boulogne-sur-Mer et se jette à l’eau ainsi que le radio navigant. Le troisième membre de l’équipage, le QM2 mécanicien volant Raymond COUCAL, probablement tué en vol, coule avec l’appareil. L’appareil (n° 3 – T2.1) du LV Lamiot, commandant l’escadrille, moteur en feu, est également obligé d’amerrir en catastrophe devant Boulogne-sur-Mer. Le SM mitrailleur bombardier Gabriel, Yves, François, Marie PAUL qui a été tué en vol par les rafales ennemies, coule avec l’hydravion. Un troisième appareil enfin (n° 4 – T2.4), également touché par les chasseurs, doit se poser, moteur arrêté, dans un champ sur le territoire de la commune de Boisjean (Pas-de-Calais). L’un des membres de l’équipage, le QM mitrailleur bombardier Georges TASSEL, qui a été grièvement blessé par les tirs ennemis, meurt quelques minutes après avoir été dégagé de l’épave.

24 janvier 1955 – Alors qu’à l’issue d’un exercice de tir en vol, il se présente pour le « break » sur le terrain annexe de Barin Field, un North American SNJ-5B (BuAer 91038) de la NAS de Pensacola, Floride, quitte brutalement la formation, accentue son virage en perdant de l’altitude et s’écrase au sol. Son pilote, le Mot2 élève pilote André, Louis PAULHE, est tué dans l’accident.

12 avril 1954 – Alors qu’il arrivait pour bombarder des concentrations viêt minh autour du point d’appui «Anne Marie» dans la cuvette de Diên Biên Phu, un PB4Y Privateer de la flottille 28.F (BuAer 59774 – 28.F-4), est atteint de plein fouet par les tirs de la DCA et s’écrase au sol. Les neuf membres de l’équipage, le SM2 armurier de bord Serge, Aimé BOURSON, le SM2 radio volant Marc, Christian CHAIGNE, le SM2 radio volant Jackie, Robert GIULIANO, le SM2 pilote Guy, Joseph, André GAUTHIEZ, le SM2 mécanicien de bord Charles ILTIS, l’EV1 pilote Alexis MANFANOVSKY, chef de bord, le SM2 armurier de bord Jean, Hyacinthe PAUMIER, le SM2 mécanicien de bord Pierre, Edmond PUYJALINET et le SM2 navigateur Hervé, Marie, Ernest RUELLO KERMELIN, sont portés disparus, présumés tués dans la chute de leur appareil.

19 décembre 1952 – Parti du terrain de Cat Bi (Haïphong) pour une mission de reconnaissance dans le Haut-Laos, un SB2C Helldiver de la flottille 9.F (BuAer 89452 – 9.F-15) percute le flanc d’une montagne près de Phou Noueï Cha, dans la région de Sam Neua. Les lieux de l’accident étant inaccessibles, l’équipage composé du Mt mécanicien volant André, Fernand, Henri LOTODÉ et de l’EV1 de réserve pilote Jacques, Lucien PAUNET, très certainement tué sur le coup, est porté disparu.

16 août 1932 – Un Farman 168 Goliath (n° 88 – 4FB.1) venait de décoller du lac de Bizerte pour un vol de nuit lorsqu’il est victime d’une baisse de puissance alors qu’il survole la terre. Contraint à un atterrissage de fortune, droit devant lui, sans que le pilote ne distingue le sol, l’appareil a la malchance de heurter de ses flotteurs une ligne électrique près d’El Azib. Déséquilibré, il bascule, touche le sol et prend feu. Ses quatre occupants, le SM radio volant Georges, Claude BERROCHE, le QM mécanicien volant Gabriel, Paul, Joseph DELAHAYE, le CC pilote Jean, Henri, Marie DESPORTES, commandant la 4ème Flottille de bombardement et le Mt mécanicien pilote Marcel, Julien, François PÉAN, périssent dans l’incendie.

2 février 1918 – Immédiatement après son décollage, un hydravion de chasse Hanriot HD 2 (n° 201 – D.30) du CAM de Dunkerque, s’engage dans un virage très serré, décroche et s’abat dans un des bassins du port. Lorsque les secours parviennent à dégager le pilote, l’EV1 auxiliaire Daniel, Pierre PÉLICHET, il a cessé de vivre.

3 novembre 1949 – Un hydravion Sunderland III de la flottille 7.F (s/n EJ163 – 7.F-6) normalement basée à Dakar-Bel-Air était à Saint-Mandrier pour participer à un exercice de recherche ASM. Au décollage, par mer déjà formée, il entre en résonance avec la houle et, au troisième rebond, il se casse en deux au niveau du bord d’attaque de la voilure. La partie avant de la coque coule immédiatement. Cette accident coûte la vie à quatre membres de l’équipage, le PM pilote Jean, Paul, Jacques AYRAL, le Mt pilote Jean, Francis CAOUS, le SM1 mécanicien d’aéronautique François LICHOU et l’EV1 pilote Georges, Roch, Henri, Léon PÉLISSIER-COMBESCURE, chef de bord. L’EV1 Pélissier-Combescure, qui avait pu se dégager, avait plongé pour essayer de sauver les hommes prisonniers de l’épave. Les onze autres occupants de l’appareil, blessés pour la plupart, sont récupérés par les secours arrivés sur les lieux de l’accident.

28 juin 1941 – Une formation de six Martin 167-A3 décolle de Madjaloun (Liban). Elle est composée de trois appareil des l’escadrille 6B et trois autres de la 7B. La mission assignée est de bombarder deux cols qui dominent Palmyre (Syrie), où la garnison française résiste aux attaques des troupes du Commonwealth. Le bombardement s’effectue normalement mais, au retour, la petite formation est interceptée par une vingtaine de Curtiss Tomahawk de la RAAF. Le combat est inégal et, l’un après l’autre, les bimoteurs français succombent avec, dans la plupart des cas, la mort de l’ensemble de leurs équipages. En quelques minutes, seize officiers, officiers mariniers et quartiers-maîtres vont périr et il n’y aura que quatre survivants. La composition des équipages était la suivante :

N° 41 – 6B.3 : Mt mitrailleur bombardier Mathurin, Marie LE BOULAIRE, SM radio volant Louis, Joseph LE ROLLAND, EV1 pilote Marcellin GISBERT, faisant fonction d’observateur et LV pilote François, Xavier, Paul, Martial ZIEGLER, commandant l’escadrille 6B et chef de bord.

N° 93 – 6B.4 : QM2 radio volant Ferdinand, Léon BIEVER, QM2 mitrailleur bombardier Henri LE MARRE, Mt pilote Paul, Simon, Nicolas MONJOIN et EV1 pilote Aymond, Marie, Jean, André PLAYE, chef de bord et navigateur.

N° 204 – 6B.6 : SM1 pilote Lucien HELF, EV1 pilote Pierre, Jean LACOSTE, chef de bord et navigateur, SM2 radio volant Jean, Aimé LE DÛ, QM2 mitrailleur bombardier Eugène, Henri, Pierre, Marie PELLÉ.

N° 58 – 7B.4 : QM1 radio volant Victor, François, Alain BOURHIS, SM2 pilote Robert, Gustave, Sylvain CÉRÉSUÉLA, OE2 pilote Georges, Corentin, Marie LE FRIANT, chef de bord et observateur et QM1 radio volant André, Yves, Marie ROLLAND.

N° 274 – 7B.5 : QM1 mécanicien volant François, Marie LIBOUBAN, QM2 radio volant François, Henri, Victor PARMENTIER, sont tués en vol par les tirs des chasseurs australiens. Le LV Francis Lainé, pilote et chef de bord et l’EV1 Pierre Massicot, observateur, survivent, gravement blessés, à l’atterrissage forcé de leur appareil.

N° 21 – 7B.6 : LV pilote Joseph, Charles, Jean de GAIL, chef de bord et observateur et QM radio volant Louis, Alphonse THIOT. Deux membres de l’équipage, le MT pilote Raymond Sarrotte et le SM mitrailleur bombardier Clotaire Guéret, réussissent à sauter en parachute.

4 septembre 1954 – Le SM2 pilote Louis, Albert, Henri PELLEREAU, aux commandes d’un F6F Hellcat de l’escadrille 57.S (BuAer 78427 – 57.S-29), effectue une séance de voltige relative. Après une vrille récupérée, le moteur se met à fumer avant de s’arrêter complètement à environ 150 m d’altitude. L’appareil s’écrase, presque à la verticale, près du village de Saint-Maur, à 20 kilomètres au SO de la BAN de Lartigue, provoquant la mort instantanée de son pilote.

26 août 1944 – Décollé d’Arzew (Algérie) pour une mission de surveillance, un Latécoère 298 (n° 10 – 2S.8) de l’escadrille 2S est repéré, par des guetteurs, tombant à la mer au large du cap Falcon. Les secours envoyés sur les lieux de l’accident ne trouvent aucun débris. L’appareil est porté disparu et son équipage, composé du MP pilote Marcel, Louis, Marie, André HAMET, du SM1 radio volant Roger, Marcel MENOUX et du SM2 mécanicien volant Jean, Marie PELLETIER, présumé mort en mer.

21 juin 1941 – L’escadrille 5T, désignée pour servir au Sénégal, décolle de Berre pour Arzew en Algérie, première étape de son voyage. A 80 milles environ dans le 210° du cap Couronne (Bouches-du-Rhône), la formation traverse un banc de brouillard. A sa sortie, un des Latécoère 298 (n° 80 – 5T.5) a disparu. Les recherches ne donneront aucun indice et l’équipage de l’appareil, composé du SM1 radio volant Marius MOULY, du PM pilote Roger, Louis, Jules PELLOUIN et de l’OE2 observateur Jules, Victor, Marie QUINIO, chef de bord, est porté disparu, présumé mort en mer.

21 mai 1929 – L’EV1 de réserve pilote Jean, Joseph GENEST, et l’EV1 pilote Robert, Alexandre, Henri PELTIER effectuaient un vol d’entraînement à la voltige à bord d’un Morane Saulnier 130 (n° 5) du cours de chasse du CAM Fréjus – Saint-Raphaël. A l’issue d’une vrille non récupérée, l’appareil s’écrase dans le quartier de Valescure, tuant ses deux occupants.

27 septembre 1933 – Alors qu’il s’apprêtait à atterrir sur le terrain d’Hyères, un Levasseur PL 10 (n° 33) de la SEBA s’abat sur la plage au lieu-dit L’Ayguade. Ses deux occupants, le SM mécanicien pilote Henri LE GALL et le SM mitrailleur bombardier François, Marie PENNEC, sont tués sur le coup.

10 mars 1981 – Quelques instants après avoir décollé de l’aérodrome de Hahaya à Moroni dans l’archipel des Comores, un Atlantic n° (29) de la flottille 23F est victime d’un incendie de moteur. Hors de contrôle, il s’écrase près de la localité de M’Boudé, tuant ses dix-huit occupants. En plus de son équipage normal, l’appareil transportait une équipe technique d’entretien. L’équipage était composé du Mt électronicien de bord Patrick, Elie, Etienne BAUDOIN, de l’EV1 pilote Jean-Yves, Georges CISTAC, du PM électronicien de bord Alain, Henri, Jean-Baptiste DEMAISON, du Mt électronicien de bord Dominique, Jean, Etienne FAURE, du PM électronicien de bord Serge, Lucien LAPP, de l’EV1 navigateur aérien et coordonnateur tactique Olivier, Marie, Gérard, Henri de LASSUS SAINT-GENIÈS, du Mt électronicien de bord Dominique, Bernard, Marie MOISDON, du Mt navigateur Jean-Claude, Joseph MONTFORT, du LV pilote Philippe, René, Pierre MOUGENOT, commandant d’aéronef, du MP mécanicien de bord Eugène, Jean, Yves NORMANT, du Mt navigateur Eric, Claude, Daniel PÉRAUDEAU, du Mt mécanicien de bord Michel, Louis, Jacques RÉNIER, du SM2 électronicien de bord Patrick, Louis, Adrien, Henri ROUSSEAU et du SM2 radio de bord François-Xavier WINTERHALTER. L’équipe technique se composait du SM électromécanicien d’aéronautique Jean-Louis AUDREN, du PM mécanicien d’aéronautique Yves HENNEQUART, du QM1 électronicien d’aéronautique Bertrand, Pierre LION et du QM1 électronicien d’équipement Eric LOURENÇO.

20 juillet 1940 – Une section de deux Vought 156F de l’escadrille AB3 survole la mer à très basse altitude devant la ville de Bône. Le chef de la section descend trop bas et l’appareil de son ailier (n° 39 – AB3.9) percute la surface de l’eau. Son pilote, le SM Xavier, Joseph, Jean PERDOMO, assommé par le choc, périt noyé à son poste, malgré les efforts de son équipier pour le dégager.

20 décembre 1951 – Au cours d’un atterrissage sur le terrain de Tan Son Nhut (Cochinchine), un Consolidated P4Y Privateer de la flottille 8.F (BuAer 59663 – 8.F-2) est accidenté en bout de piste. L’équipage parvient à évacuer l’appareil par ses propres moyens sauf le SM2 pilote Edouard, André, Joseph PERRAULT qui est retrouvé inanimé dans l’épave par les sauveteurs. Evacué immédiatement vers l’hôpital Grall de Saigon, il décède pendant son transfert.

23 juin 1938 – Alors qu’il décolle de l’aérodrome de Beaumont-la-Ronce (Indre-et-Loire), un Potez 540 (n° 135) de la section de mouvements aériens de Villacoublay de l’armée de l’Air, est accidenté et entièrement détruit. Ses sept occupants sont tués sur le coup et, parmi eux, le LV pilote René, Clément, François PERRET, en poste au ministère de l’Air.

12 mars 1924 – Au décollage de la Charente à Rochefort, un hydravion Lioré et Olivier H13.6 de l’Ecole du personnel volant d’Hourtin (codé H.03) embarque un flotteur et capote. Le QM mécanicien d’aéronautique Roger GRELAUD est tué sur le coup. Les deux autres occupants, le QM mécanicien pilote Gabriel, Fernand CRETIN et le LV observateur François, Jean PERRICHON, commandant du CAM d’Hourtin, grièvement blessés sont transportés à l’hôpital maritime de Rochefort où le LV Perrichon décède quelques heures plus tard. Le QM Cretin survivra lui, jusqu’au 12 avril.

14 août 1929 – A l’issue d’un vol d’entraînement, un Latham 43 (n° 25 – 3E1.3), de l’escadrille 3E1, capote en amerrissant sur l’étang de Berre. Pris sous la coque retournée, ses trois hommes d’équipage, le Mt mécanicien volant Marcel, André, Adolphe, Yvon PERRIN, le QM mécanicien d’aéronautique Jean, François RAOUL et le SM mécanicien pilote Alexandre RODIER, périssent noyés.

17 avril 1934 – À l’issue d’un vol d’entraînement de nuit, un Farman 168 Goliath de l’escadrille 4B3 s’écrase au sol en tentant d’atterrir sur le terrain de Sidi-Ahmed près de Bizerte. Les cinq membres de l’équipage, les QM arrimeurs pilotes Henri, François, Emile BOURGOIS et Marcel, Joseph CHAVASSE-FRETTE, le Mt arrimeur pilote Camille, Hyacinthe, Yves, René, Marie LE LAY, le QM radio volant Raymond MATTEI et le QM mécanicien volant Louis, Gaston PERRINE, périssent dans l’accident.

20 août 1916 – Le SM électricien pilote Charles, Louis, Emile, Joseph, Marie PERRON et son observateur, le SM mécanicien Guesné, du CAM de Dunkerque, effectuent une reconnaissance du port d’Ostende. Leur hydravion FBA 150 ch (n° 316 – D.6) est touché par des tirs venus de la côte et s’abat en mer. L’observateur, blessé, est capturé par les Allemands. Le corps de Perron sera retrouvé en mer le 6 septembre par un bâtiment de guerre néerlandais.

4 février 1970 – Quelques minutes après son décollage de la BAN de Lann Bihoué pour participer à un exercice tactique avec l’escadre de l’Atlantique, un P2V-7 Neptune (BuAer 147571) de la flottille 25F se met en virage serré sur la gauche. Malgré semble-t-il, tous les efforts des pilotes pour le redresser, l’appareil s’écrase au sol dans la commune de Ploemeur, près du hameau de Kergantic (Morbihan). Ses douze membres d’équipage, le Mt électronicien de bord Jacques, Clément, Auguste BIGOT, le PM navigateur aérien Michel, René BIOUX, le LV pilote Henri, Robert, Charles DEBRAY, commandant d’aéronef, le PM électronicien de bord Gérard, Gaston, Jean, Marie DONAGHY, le Mt radio de bord Jean, Pierre FRANGE, le Mt mécanicien de bord Jean, Marie, Alain FRISON, le PM pilote Louis, Michel JACQUEMARD, le PM mécanicien de bord Pierre, Joseph, Marie LE GUERROUÉ, les PM électroniciens de bord Achille, François LE RIBLAIR et René, François MILEWSKI, le PM mécanicien de bord Roger PERUCCHIETTI et lEV2 navigateur Yvon, Simon SIVY, sont tous tués sur le coup dans l’accident.

5 mai 1927 – Un Farman 61 Goliath (immatriculé F-ADFN) parti de Dakar pour une traversée de l’Atlantique sud, disparaît au cours de la tentative. Un radeau formé d’une partie du train d’atterrissage est découvert quelques semaines plus tard près des côtes brésiliennes, laissant penser que l’appareil a bien traversé l’Atlantique mais a été contraint à un atterrissage forcé sur une partie désolée du pays. L’équipage était composé du LV pilote Hervé, Marcel MOUNEYRÈS, en congé de la Marine, du QM mécanicien volant Louis, Antoine, Jules PETIT, en permission de l’escadrille 5B2 et du Cne de réserve de l’Aéronautique militaire Jacques de SERRE de SAINT ROMAN.

19 mars 1929 – Un hydravion Latham 43 (n° 18) de l’escadrille 3E1 est accidenté à l’amerrissage sur l’étang de Berre, provoquant la mort d’un des membres de son équipage, le SM arrimeur pilote Albert, Roland PETITDEMANGE .

31 janvier 1960 – Au cours d’un changement de formation en préparation à l’atterrissage sur le terrain de Port-Lyautey après un exercice de tir, un DH Vampire VB de l’escadrille 57.S (n° 10176 – 57.S-9) heurte en vol un des autres appareils et s’écrase en mer, à 12 milles dans le 010° de Méhédia. Son pilote, l’EV1 Germain, Louis PETOT, est porté disparu, présumé mort en mer. L’autre Vampire, légèrement endommagé, parvient à rejoindre sa base et à atterrir normalement.

Voir MORCOURT

1er octobre 1916 – Au cours d’un vol d’entraînement, un Breguet-Michelin (n° 4) de l’escadrille BM118 de l’Aéronautique militaire, s’abat au sol à Vitry-le-François (Haute-Marne). L’équipage, composé du Mot2 mécanicien observateur Jean, André PEYRISSON et du MdL pilote Alphonse VITRY, est tué sur le coup.

22 août 1916 – L’EV1 de réserve Théodore, Jean, Félix PHILIPPE, élève pilote au CAM de Fréjus – Saint-Raphaël effectuait un vol d’entraînement en solo à bord du FBA 100 ch (codé 0) lorsque, pour une cause inconnue, son appareil tombe à la mer à trois milles dans le sud-est de Saint-Raphaël. La vedette de sauvetage, rapidement arrivée sur les lieux de la chute, ne trouve qu’un corps sans vie.

26 mai 1955 – Un F6F-5 Hellcat de l’escadrille 57.S basée à Khouribga (BuAer 79825 – 57S.21) et piloté par le QM2 pilote Claude, Yves PICARD effectue des passes de tir simulé sur un convoi militaire qui circule sur la route qui va d’El Kelaa à Bouguerir (Maroc). Au cours de la dernière passe, il s’engage dans un piqué trop accentué dont il ne peut sortir et s’écrase sur la route entre deux véhicules, tuant sur le coup son pilote et blessant deux personnes au sol.

5 décembre 1917 – Le QM mécanicien observateur Henri, Camille, Alfred, Désiré PICARD disparaît dans la chute dans l’étang d’Hourtin d’un hydravion FBA 100ch à bord duquel il était passager. Son corps ne sera retrouvé et identifié que le 26 avril 1918.

11 janvier 1933 – A la fin d’un vol d’exercice, un CAMS 55 de l’escadrille 4E1 (n° 13 – 4 E1.5) s’apprête à amerrir sur le lac de Bizerte lorsqu’il est pris par dans un grain violent. Déséquilibré par une forte rafale, il échappe au contrôle de son pilote et heurte d’une aile une falaise de la baie des Carrières et s’abat au sol. Quatre des occupants trouvent la mort dans cet accident : le SM radio volant Jean, Lucien AUFFRAY, le QM mécanicien volant Jean, Yvon, Marie DOUÉRIN, le LV pilote Georges, Marie, Charles DUPUY, commandant en second de l’escadrille et de l’EV1 de réserve pilote Gilbert, Pierre, Henri, François PICHERY, chef de bord.

12 mai 1948 – Pendant un vol de réception par un équipage de l’ERC, au cours d’une manœuvre de retournement, la verrière d’un Bloch 175T (n° 45) éclate. Le pilote, aveuglé par des éclats et blessé aux jambes donne l’ordre d’évacuation puis saute en parachute. Le radio le suit quelques secondes plus tard mais le Mt mécanicien volant Robert, Roger PICT, ne se dégage de son habitacle que beaucoup plus tard et trop bas pour permettre à son parachute de s’ouvrir normalement. Il tombe sur le territoire de la commune de Plou (Cher) et est tué sur le coup.

1er août 1939 – Un hydravion CAMS 37E (n° 36), du cours d’application à la mer de Berre, est victime d’un accident alors qu’il effectue des amerrissages devant Bormes-les-Mimosas (Var). L’un de ses trois occupants, le QM pilote Bernard, Yves CHESNEAU, est tué sur le coup. Les deux autres, le SM pilote Pierre, Charles, Jacques BOURGUET et le QM pilote René, Alfred, Ernest PIERRARD, grièvement blessés, sont évacués vers l’hôpital Sainte-Anne à Toulon où ils décèdent le lendemain de leur admission.

16 septembre 1949 – Un hydravion Sunderland III de la flottille 7.F (s/n ML851 – 7.F-1) a décollé du plan d’eau de la BAN de Dakar-Bel-Air pour un exercice de grenadage réel. Quelques instants plus tard, une explosion sourde est signalée à environ 17 milles dans le 273° du feu des Almadies et, au même instant, l’appareil cesse ses émissions radios. Les secours dépêchés immédiatement découvrent des débris épars au milieu desquels flottent des corps. Il n’y a bien entendu aucun survivant. L’hypothèse la plus vraisemblable est que l’une des grenades a explosé prématurément au contact avec l’eau alors que l’appareil volait à basse altitude. L’équipage était composé de dix hommes, le SM2 radio volant Marc, Alexandre AUBERT, le SM2 mitrailleur bombardier Jean, Auguste, Pierre BUSSIÈRES, le SM2 mécanicien volant Robert CORVAISIER, l’EV1 de réserve pilote Jean DUPIN, l’IM2 volant Jean GUÉNÉGUÈS, Mt pilote Léon, Marie HAMON, l’EV1 de réserve pilote Louis, Romain MARMONIER, commandant d’aéronef, le QM2 électricien d’aéronautique François, Jean MÉVEL, le QM2 mécanicien volant Raymond, Lucien, Joseph MOUGIN et le QM2 armurier d’aéronautique Lucien, André PIERRE.

12 août 1945 – En essayant de percer la couche nuageuse pour amerrir sur le lac de Constance, un Latécoère 298 de l’escadrille 3S (n° 49 – 3S.1), percute une colline près de la localité d’Uhldingen à 12 kilomètres au nord-ouest d’Immenstaad (Allemagne). Ses trois occupants, le SM2 pilote Joseph, Corentin, Marie GUICHAOUA le LV pilote Jacques, Marie PIERRET, commandant l’escadrille 3S, et le Mt mécanicien volant Guillaume, Nicolas, Jean-Marie SELLIN, trouvent la mort dans l’accident.

13 août 1917 – Au cours d’une ascension d’entraînement en captif dans la rade de Brest, l’EV2 observateur de captif, André, Léon, Gustave, Edmond PILET fait une chute de la nacelle. Recueilli et transporté sur le croiseur Montcalm, il meurt malgré les soins prodigués par le médecin du bord.

11 mars 1964 – Au cours d’un vol d’entraînement à la navigation de nuit, un Alizé (n° 29) de la flottille 6F, percute une colline au lieu-dit Les Couffines, dans la commune de Collias (Gard). Ses trois hommes d’équipage, l’Asp de réserve navigateur Bertrand, Marie PILLIARD l’ EV1 pilote François, Marie, Henri RENVOISÉ et le Mt radio de bord Jacques, Hippolyte, François SALAÜN, sont tués sur le coup.

6 décembre 1940 – Immédiatement après son décollage du terrain de Rabat, un Martin 167-A3 (n° 148 – 1B.II) de l’escadrille 1B est victime d’une rupture de canalisation d’huile qui aveugle pratiquement le pilote et l’observateur. Malgré tous les efforts du pilote pour effectuer un atterrissage de fortune, l’appareil s’écrase à un kilomètre du terrain. L’EV1 pilote Georges, Yves PINGUET, chef de bord, qui se trouvait au poste avant est tué sur le coup. Deux autres membres de l’équipage, dont le pilote, sont gravement blessés mais survivront.

17 août 1917 – Le QM mécanicien élève pilote Victor, Laurent, Urbain PISANO est mortellement blessé dans la chute en mer d’un hydravion Donnet-Denhaut de l’école de pilotage du CAM de Fréjus – Saint-Raphaël.

12 avril 1919 – Le QM canonnier observateur Antoine, Elie IGONIN et l’EV1 de réserve pilote Marcel, Henri PISSIN, commandant du CAM de Casablanca, sont tués sur le coup lorsque leur hydravion, un Donnet-Denhaut 200ch, s’abat dans le port de Casablanca (Maroc).

24 juin 1940 – Au cours d’une passe de mitraillage sur des troupes ennemies qui viennent d’occuper le fort du Chay à Royan (Charente-Inférieure), un Morane-Saulnier 406 de l’escadrille AC5 est abattu par la Flak et s’écrase dans un des fossés du fort. Son pilote, le SM de réserve Henri, Charles PIVET, est tué sur le coup.

22 octobre 1957 – Au retour d’une mission d’entraînement au vol de nuit et en finale pour à atterrir à Oran-La Sénia, un Lockheed P2V-6 Neptune de la flottille 22.F (BuAer 126539 – 22.F-4) perd brutalement de l’altitude, percute le lac salé de la Sebkra, dans la commune de Valmy, et se désintègre complètement. Les huit hommes composant l’équipage, le SM2 pilote Pierre, Serge, Auguste, Jacques COURTEILLE, le Mt électronicien de bord Francis HOQUET, le Mt radio volant Roger, Joseph LE CLECH, le Mt mécanicien volant Alain LE PARC, le LV pilote Jacques, Paul, Max PIVET, commandant d’aéronef, le Mt radariste volant Marcel, Maurice, Gustave RENARD, le Mt armurier de bord Henri, Joachim, Marie ROGER et le SM2 navigateur aérien Pierre VIGER, sont tués sur le coup.

17 mai 1939 – Au moment où il se pose sur le porte-avions Béarn, en baie de Douarnenez, à quatre milles dans le 072° du cap de la Chèvre (Finistère), un Levasseur PL 101 (n° 74 – BA-11) de la SESBA heurte de l’aile un support d’antenne et, déséquilibré, tombe à la mer. Prisonnier de la mâture de l’aile supérieure écroulée, l’EV1 pilote Carl, Marie, Henri, Pierre PLAINE-LÉPINE, meurt noyé avant que les secours n’aient pu le dégager. Les deux autres membres d’équipage sont indemnes.

4 juin 1930 – Alors qu’il vient de décoller du terrain du Kouif, dans le département de Constantine, un Morane-Saulnier 230 de la SS de Sidi Ahmed se met en perte de vitesse et s’écrase en flammes. Ses deux occupants, le SM mécanicien pilote Gustave, Alfred PLAN et le SM arrimeur pilote Emile POLLARD, sont tués sur le coup.

19 juin 1923 – Sitôt après avoir décollé de la rade, un hydravion Georges Lévy 300ch, codé C.49, du CAM Cherbourg s’abat en mer. Les deux membres de l’équipage, le Mot2 mécanicien pilote Jean, Christian MONTANGUON et l’EV1 pilote Maurice, Jean, Henri PLANTIÉ, périssent dans la chute de leur appareil.

28 juin 1941 – Une formation de six Martin 167-A3 décolle de Madjaloun (Liban). Elle est composée de trois appareil des l’escadrille 6B et trois autres de la 7B. La mission assignée est de bombarder deux cols qui dominent Palmyre (Syrie), où la garnison française résiste aux attaques des troupes du Commonwealth. Le bombardement s’effectue normalement mais, au retour, la petite formation est interceptée par une vingtaine de Curtiss Tomahawk de la RAAF. Le combat est inégal et, l’un après l’autre, les bimoteurs français succombent avec, dans la plupart des cas, la mort de l’ensemble de leurs équipages. En quelques minutes, seize officiers, officiers mariniers et quartiers-maîtres vont périr et il n’y aura que quatre survivants. La composition des équipages était la suivante :

N° 41 – 6B.3 : Mt mitrailleur bombardier Mathurin, Marie LE BOULAIRE, SM radio volant Louis, Joseph LE ROLLAND, EV1 pilote Marcellin GISBERT, faisant fonction d’observateur et LV pilote François, Xavier, Paul, Martial ZIEGLER, commandant l’escadrille 6B et chef de bord.

N° 93 – 6B.4 : QM2 radio volant Ferdinand, Léon BIEVER, QM2 mitrailleur bombardier Henri LE MARRE, Mt pilote Paul, Simon, Nicolas MONJOIN et EV1 pilote Aymond, Marie, Jean, André PLAYE, chef de bord et navigateur.

N° 204 – 6B.6 : SM1 pilote Lucien HELF, EV1 pilote Pierre, Jean LACOSTE, chef de bord et navigateur, SM2 radio volant Jean, Aimé LE DÛ, QM2 mitrailleur bombardier Eugène, Henri, Pierre, Marie PELLÉ.

N° 58 – 7B.4 : QM1 radio volant Victor, François, Alain BOURHIS, SM2 pilote Robert, Gustave, Sylvain CÉRÉSUÉLA, OE2 pilote Georges, Corentin, Marie LE FRIANT, chef de bord et observateur et QM1 radio volant André, Yves, Marie ROLLAND.

N° 274 – 7B.5 : QM1 mécanicien volant François, Marie LIBOUBAN, QM2 radio volant François, Henri, Victor PARMENTIER, sont tués en vol par les tirs des chasseurs australiens. Le LV Francis Lainé, pilote et chef de bord et l’EV1 Pierre Massicot, observateur, survivent, gravement blessés, à l’atterrissage forcé de leur appareil.

N° 21 – 7B.6 : LV pilote Joseph, Charles, Jean de GAIL, chef de bord et observateur et QM radio volant Louis, Alphonse THIOT. Deux membres de l’équipage, le MT pilote Raymond Sarrotte et le SM mitrailleur bombardier Clotaire Guéret, réussissent à sauter en parachute.

13 mars 1967 – Un P2V-7 Neptune (BuAer 147565) de la flottille 24F avait décollé de la BAN de Lann Bihoué pour une mission de nuit de soutien ASM. Un dernier contact radar et radio avec l’escorteur d’escadre Surcouf vers 21 h 45, le situe en mer d’Iroise, à 40 milles environ dans le 235° du phare d’Ar-Men (Finistère). L’appareil ne donne ensuite plus signe de vie. Les recherches intensives aériennes et maritimes menées les jours suivants permettent de retrouver un seul corps, celui de l’officier coordonnateur tactique. Les autres occupants de l’appareil sont portés disparus, présumés morts en mer. L’équipage était composé du PM électronicien de bord Léopold, Alfred CLAULIN, du PM mécanicien de bord François, Marie CONAN et Raymond, Léon, René COUTURIER, du SM2 mécanicien volant Louis, Yvon DELANNOY, du Mt électronicien de bord Bernard, François, Jean-Marie GUÉNÉGAN, de l’EV2 navigateur Jacques, Bruno, Yves GUILLEMETTE, du Mt électronicien de bord Joseph, Raymond, Alban HELLIOT, du LV de réserve navigateur Jean-François, Marie LUCAS, coordonnateur tactique, du Mt navigateur Michel, Jean MAURIN du Mt électronicien de bord Jean-Claude, Emile, Yves, Louis PLÉDEL, du Mt pilote Guy, Jean, Roger STIVALET, du LV pilote Thadée, Yves, Marie, François, Léopold TYL, commandant d’aéronef et du Mt électronicien de bord et Joseph, André, Jacques VANPEENE.

18 août 1917 – Le LV pilote Frantz, Victorin PLENNEAU est tué dans la chute en mer d’un hydravion Donnet-Denhaut du CAM de Fréjus – Saint-Raphaël. Porté disparu dans un premier temps, son corps n’est retrouvé que le 25.

10 août 1917 – Au retour d’une mission de surveillance, un Voisin Peugeot n° 2192 de l’escadrille côtière V485 s’abat au lieu-dit L’Hermitage, dans la commune d’Eu (Seine-Inférieure). Ses deux occupants, le MdL d’artillerie pilote François LAFOURCADE et le QM canonnier observateur Auguste, Roland PLURIEN, sont tués sur le coup.

21 janvier 1982 – Un Douglas C-54 (n° 49 148) de l’escadrille 9S basée sur l’aérodrome de La Tontouta, en Nouvelle Calédonie, effectuait un vol d’entraînement aux décollages et atterrissages de nuit. Pour une raison indéterminée, il s’écrase sur les flancs du mont Kokoreta, au lieu-dit Bangou, dans la commune de Païta. Il n’y a aucun survivant parmi les sept occupants de l’appareil. L’équipage était composé du LV pilote Guy, Alain, Marie CELTON, commandant d’aéronef, du MP pilote Marcel, Daniel, François, Denis CRUSSON, du PM électronicien de bord Jean, Daniel DECOUDU, du Mt mécanicien volant Paul, Léon GAVARD-PIVET, du PM mécanicien de bord Bernard, Louis, Joseph, Marie LE FURAUT, du MP mécanicien volant Monroë, Jacques PODLESNIK et du PM navigateur Claude, François WULLAERT.

5 juin 1918 – L’EV1 de réserve pilote Félix, Marie, Raymond POEYARRÉ du CAM de Fréjus – Saint-Raphaël, en stage de pilote de chasse à l’école d’aéronautique militaire de Biscarrosse, est mortellement blessé dans la chute sur la plage de son appareil en vrille.

18 juin 1930 – Un Lioré et Olivier H193 de la Section de servitude d’Hyères, effectue un vol d’entraînement le long de la côte est de la Méditerranée. Sans s’en apercevoir, l’équipage dépasse la frontière et se trouve devant Vintimille (Italie) lorsqu’une panne de moteur le contraint à un amerrissage forcé. Mais celui-ci, fait vent arrière, se passe mal et l’appareil capote. Les deux occupants assis aux sièges avant, le SM radio, pilote René GUILLET et le SM radio volant Clément, Joseph, Alexandre POGAM, meurent noyés. Les deux autres membres de l’équipage sont recueillis par des pêcheurs.

10 juillet 1918 – Le Mot3 sans spécialité élève observateur de captif Joseph, Marie POHIN du CAM de Rochefort, est mortellement blessé en tombant de la nacelle au cours d’une ascension de ballon captif.

20 juin 1940 – Le Mot2 mécanicien d’aéronautique Roland, René POINTEL, grièvement blessé dans un accident d’aviation sur le terrain de La Baule-Escoublac, décède de ses blessures peu de temps après son admission à l’hôpital de Saint-Nazaire.

19 juin 1917 – Le Mot1 mécanicien Marcel POIRIER, détaché au Groupe d’entraînement des Divisions de l’Aéronautique militaire du Plessis-Belleville, est mortellement blessé dans la chute à Ermenonville (Oise), du Caudron G.4 à bord duquel il servait comme mitrailleur/ L’identité de son pilote, également tué dans l’accident, n’a pu être établie avec précision.

18 août 1918 – Parti du CAM de Sousse (Tunisie) pour une escorte de convoi côtier, un hydravion Donnet-Denhaut 200ch est victime d’une panne de moteur alors qu’il survole la côte près de Korba, à une centaine de kilomètres au nord. Les deux membres de l’équipage, l’EV1 observateur Jean, Charles, André POISSON et le QM torpilleur pilote Gaston, Clément FAVEAU, sont tués dans la chute, suivi de l’incendie de leur appareil.

24 janvier 1938 – Au cours d’un vol de prise en mains pour des pilotes nouvellement affectés et alors qu’il survole l’étang de Berre, l’hélice d’un Latécoère 290 (n° 7) de l’escadrille 4T1 se détache et va sectionner les mâts soutenant la voilure. Une aile se replie, l’hydravion se met en vrille et percute l’eau. Les quatre hommes qui constituaient l’équipage, les SM pilotes Alexandre, François, Henri AUBERT, Emiland LOCTIN et Jean POITIER et le Mt mécanicien d’aéronautique André, Pierre RAT, sont tués sur le coup.

4 juin 1930 – Alors qu’il vient de décoller du terrain du Kouif, dans le département de Constantine, un Morane-Saulnier 230 de la SS de Sidi Ahmed se met en perte de vitesse et s’écrase en flammes. Ses deux occupants, le SM mécanicien pilote Gustave, Alfred PLAN et le SM arrimeur pilote Emile POLLARD, sont tués sur le coup.

13 mars 1928 – Au cours d’un vol d’entraînement, un Morane-Saulnier MS 130 de l’escadrille d’instruction du CAM de Rochefort s’abat au sol. Ses deux occupants, le Mt mécanicien volant André, Jean-Marie BRÉBANT et le LV pilote Roger, Victor POMMIER , grièvement blessés, sont transportés à l’hôpital maritime de Rochefort où ils décèdent quelques heures plus tard.

20 juillet 1945 – En phase finale de décollage du plan d’eau de la BAN de Dakar – Bel-Air, un Short Sunderland III de la flottille 7FE (s/n ML841 – M), rebondit plusieurs fois sur des lames avant de se briser en deux et de couler presque immédiatement. Il y a dix victimes parmi les occupants de l’appareil : les Mot2 EAR élèves observateurs, Henri, Camille BÉRAUD, Jean, Marie, Georges BONIS-CHARANCLE et Jacques, Alfred, Antoine BRUN, le SM2 radio volant Louis DARS, le Mt mitrailleur bombardier Raymond, Joseph, Marie HOUSSAY, le QM1 radio volant Joseph LE DEUN, l’EV1 de réserve observateur René, Michel, Jean LEMARCHAND, le Mot2 EAR élève observateur Jacques, Henri, Albert LICHTENBERGER, le Mot radio volant Alfred PONCET et le QM armurier d’aéronautique Louis, Gabriel ROBIN.

27 janvier 1961 – En décollant du terrain de Tambacounda (Sénégal), un JRF Goose de la flottille 27.F (BuAer 34078 – 27.F-12) est victime d’une perte de vitesse, passe sur le dos et s’écrase en flammes en bout de piste. Les six occupants de l’appareil périssent dans l’accident et parmi eux le CC pilote Hervé, Marie, Joseph de FORNEL, chef de bord, le SM2 mécanicien de bord Pierre, Paul, Gontran NANTILLET et le VA pilote Pierre, Jean, Arnaud PONCHARDIER, commandant la Marine en AOF. Le VA Ponchardier était accompagné de son épouse et d’un couple d’amis.

14 décembre 1959 – Au cours d’un vol de contrôle après révision à l’établissement de la DCAN de Cuers-Pierrefeu, un AU-1 Corsair (BuAer 129413), s’écrase sur le territoire de la commune de Tourtour (Var). Son pilote, le Mt Raymond PONS est tué sur le coup dans l’accident qui cause également la mort d’une femme, atteinte au sol par des débris de l’appareil.

15 septembre 1955. Une section « hunter-killer » de deux TBM Avenger de la flottille 9.F décolle d’Aspretto pour un entraînement ASM de nuit sur la côte Est de la Corse. En traversant l’île en formation serrée pour rejoindre la côte orientale, les deux appareils percutent un sommet. L’accident s’est produit au lieu-dit Tranzicone, dans la commune d’Olivese. Lorsque les secours arrivent il n’y a plus rien à faire, sept hommes viennent de perdre la vie.

L’équipage du TBM 3W (BuAer 85954 – 9.F-13) était composé du Mt radio volant Jean, Rolland BARRAU, du SM2 navigateur Christian, André LETELLIER, de l’EV2 de réserve navigateur Jean, André PONTILLON et de l’OE3 pilote Roger, Charles VAZEILLE. Celui du TBM 3S (BuAer 91448 – 9.F-6) comprenait, le SM2 mécanicien de bord Marcel, Paul CULTY, le Mt armurier de bord Yves GRILLOT et le SM2 pilote Jean LE BERRE.

12 avril 1935 – Un Farman 166 Goliath (HT.02) de l’EPV du CEAM d’Hourtin s’abat au lieu-dit Lassalle, dans la commune de Lesparre (Gironde). Trois des membres de son équipage, le SM arrimeur pilote Joseph, Henri PONZEVERA, le QM mécanicien volant Maurice, Albert, Louis, Pierre RENAC et le Mot arrimeur pilote Luc, Lucien REYDY, périssent dans la chute de leur appareil. Un quatrième occupant le SM mitrailleur-bombardier Roger, René ALLOUARD, gravement blessé,  décédera le 25 mai à l’hôpital maritime de Rochefort..

12 juillet 1944 – Au retour d’une mission de surveillance en mer, dans l’impossibilité à cause du brouillard régnant sur la région d’Agadir et à court de carburant, un Convair PBY-5 Catalina (BuAer 48361 – F-35) de la flottille 6FE est contraint d’amerrir au large de Safi (Maroc). La mer est grosse et l’appareil se brise en deux parties au contact de l’eau. La partie avant flotte encore mais la cabine de pilotage est déjà sous la surface, ne laissant aucune chance de survie à ses trois occupants, l’Asp de réserve observateur Yvon, Pierre, René DUCREST, le LV pilote Roger, Louis JACQUEMIN, chef de bord et le Mt pilote Emile, Edmond POPLIMONT et. Les six autres membres de l’équipage se retrouvent à l’eau mais, lorsque deux heures plus tard des embarcations de pêcheurs arrivent sur les lieux de l’accident, ils ne sont plus que quatre, le Mt radio volant Camille, René, Léon YBERT et le QM mécanicien volant Fernand, Joseph, Ferdinand LECORDIER ont coulés à pic.

20 décembre 1945 – Peu après son décollage de la BAN de Saint-Mandrier, un Dornier 24 de la flottille 9Ftr (n° 1 – 9F.1) qui se rendait à Arzew en Algérie, s’écrase à un kilomètre dans le 175° de la pointe de Saint-Elme dans la commune de la Seyne-sur-Mer. Des six membres de l’équipage, le LV pilote Hubert, Marie, Robert BENEYTON, chef de bord, le Mt mécanicien volant Jean-Louis CAMUS, le Mt pilote Pierre, Marie CAROFF, l’EV2 de réserve observateur René, Joseph, Mathurin GUINARD, le PM pilote Yves, Marie HAMON et le Mt radio volant Albert, Emile PORTRAT et des onze passagers, le PM Claude MERCEUR, les Mots François BOURGLAN, Jules CADICHON, Charles DARZENS, Louis DESNOYER, Pierre DUPUY, Louis LE DOZE, Joseph LE DOZE, Maurice PEROT, Maurice PIERRE, Pierre TEMOIN et Gérard TEXIER), cinq survivants sont vus agrippés à un réservoir d’essence mais quand les secours arrivent, un seul, le Mot François Bourglan, est retrouvé vivant. L’accident s’étant produit sans témoin et l’épave de l’appareil n’ayant pu être récupérée, ses raisons ne seront jamais connues.

21 août 1917 – Le SM canonnier, élève pilote Paul, Marie POSTEC, du CAM de Fréjus – Saint-Raphaël, en stage à l’école de pilotage de l’Aéronautique militaire de Vendôme (Loir-et-Cher), est mortellement blessé dans la chute de son avion sur le terrain britannique de Poulines.

23 août 1938 – Au cours d’une séance d’entraînement aux amerrissages de nuit en rade de Cherbourg (Manche), un Lioré et Olivier 258 (1B1.2) de l’escadrille 1B1 est accidenté. Quatre des six membres de l’équipage, les SM pilotes Louis, Jean, Sébastien LANIEL et Gaston, Maurice, René LE BRUN, le QM radio volant Jean POSTOLLEC et le Mt mécanicien volant Hervé POULIQUEN, sont tués sur le coup. Deux autres, dont l’EV1 commandant d’aéronef, sont gravement blessés.

24 octobre 1963 – En tentant d’amerrir de nuit, par suite d’une panne de moteur, un TBM Avenger de l’escadrille 3.S (BuAer 69442 – 3S.10) basée à Cuers-Pierrefeu percute la mer à quelques dizaines de mètres du rivage, au lieu-dit Saint-Pierre-la-Mer, dans la commune de Fleury (Aude), Les quatre occupants, le SM2 pilote Joël, Henri, Louis DANTON, le Mt navigateur aérien Roger POTIER, le SM1 mécanicien de bord André, François, Marie TRUTIN et un passager, le Cne de l’armée de Terre Armand de LIVRET, sont tués dans la chute de leur appareil.

23 août 1918 – Immédiatement après son décollage pour une mission de reconnaissance, un hydravion Donnet-Denhaut 150ch (n° 681 – G.16) du CAM de Platéali (Grèce), s’abat en vrille dans la rade. Les deux occupants de l’appareil, l’EV2 observateur Louis, Maxime GUÉLARD et le QM mécanicien pilote Eugène, Robert POTIRON, sont tués sur le coup.

17 mai 1930 – Alors qu’il participe à un meeting d’aviation sur l’aérodrome d’El Aouina (Tunisie), l’EV2 de réserve pilote Michel, Alfred, Maurice POU, de l’escadrille 4C1 basée à Sidi Ahmed, se tue au cours d’une démonstration de voltige. Son appareil, un Morane Saulnier 130 (n° 133) de la SS de Sidi Ahmed, s’écrase au sol au terme d’une vrille amorcée trop bas.

12 décembre 1962 – Deux SNCASO Vautour IIN de la 30ème Escadre de chasse de nuit de l’Armée de l’Air entrent en collision en vol et s’écrasent dans la commune de Saint-Michel-d’Euzet (Gard). Les quatre membres d’équipage, le Lt pilote LAURENT et le LV de réserve navigateur André, Jean, Marie POUBLAN dans l’appareil n° 342 et le Lt pilote RENAUDIN et le Sgt THIBAULT dans le n° 316, trouvent la mort dans l’accident.

12 janvier 1939 – Au cours d’une évolution serrée à basse altitude, un CAMS 37E de la SE de Brest, se met en perte de vitesse et s’abat dans la commune de Plomodiern (Finistère). Ses trois occupants, le SM2 mécanicien volant Pierre, Marie COLLET, le Mot arrimeur Louis LE BOT et le SM2 pilote Corentin, Jean, Marie POUDOULEC, sont tués sur le coup.

27 juin 1951 – Arrivant de Saint-Mandrier, l’hydravion quadrimoteur Breguet 730 Sirius de l’escadrille 33.S (n° 2 – 33.S-3), se présente en finale pour amerrir sur l’oued Sébou à Port-Lyautey. L’approche est trop basse et désaxée et le pilote remet les gaz. L’hydravion se cabre alors, puis part en abattée sur la gauche, une aile touche le sol et l’appareil s’écrase. Quatre membres de son équipage, le SM2 mécanicien volant Joseph, Louis CARIOU, le QM2 radio volant Raymond, Hubert JEANDOT, le SM2 radio volant Roger POUGET et le PM mécanicien volant Maurice SOUNY, sont tués sur le coup. Deux autres, l’EV1 de réserve pilote Jean, André JAUSSOIN, chef de bord, et l’EV2 de réserve navigateur Pierre, Michel THIÉBAUT, grièvement blessés, décèdent après leur transport à l’hôpital. Une septième victime enfin est à déplorer, le technicien civil de la SNECMA Roger SCHACK, également tué sur le coup. Les vingt autres membres d’équipage et passagers, sont tous plus ou moins gravement blessés mais survivront.

27 juin 1946 – Au cours d’un exercice de combat tournoyant, un SBD-5 Dauntless de la Flottille 3.F (BuAer 54590 – 3.F-5) se met en perte de vitesse, s’engage dans une vrille qui ne peut être récupérée et s’abat sur le territoire de la commune de Carqueiranne (Var). Grièvement blessés, les deux membres de l’équipage, l’EV2 de réserve pilote Henri, Adrien, Edouard COLIN et le SM2 mitrailleur bombardier Jean, Damien POUJADE, sont transportés à l’hôpital Sainte-Anne de Toulon où ils décèdent peu après leur admission.

10 avril 1918 – En amerrissant par mer formée devant Etretat (Seine-Inférieure), un hydravion FBA 150ch (n° 567 – H.2) du CAM du Havre, est accidenté. L’observateur est recueilli blessé mais le SM canonnier pilote François, Marie POULIQUEN, est tué sur le coup.

23 août 1938 – Au cours d’une séance d’entraînement aux amerrissages de nuit en rade de Cherbourg (Manche), un Lioré et Olivier 258 (1B1.2) de l’escadrille 1B1 est accidenté. Quatre des six membres de l’équipage, les SM pilotes Louis, Jean, Sébastien LANIEL et Gaston, Maurice, René LE BRUN, le QM radio volant Jean POSTOLLEC et le Mt mécanicien volant Hervé POULIQUEN, sont tués sur le coup. Deux autres, dont l’EV1 commandant d’aéronef, sont gravement blessés.

26 novembre 1948 – Un Wellington XIV de la flottille 2.F (s/n PF 996 – 2.F-1) participe à un exercice d’attaque de nuit d’un sous-marin au large du cap Falcon, près d’Oran. Pour probablement vouloir conserver son objectif dans le faisceau du projecteur ventral, le pilote effectue un virage à très basse altitude. Au cours de cette manœuvre l’aile touche l’eau et l’appareil, déséquilibré, s’écrase en me. Les recherches, immédiatement entreprises par le sous-marin, permettent de retrouver quatre corps seulement. L’équipage se composait des EV1 de réserve pilote Jean, Albert BOULICAUT, EV1 navigateur René, Charles BRESSON, SM2 mécanicien volant Charles DEBS, EV1 pilote François, Yves, Louis, René FAURE, chef de bord, Mt radariste volant Manuel, Jérôme FERRANDIS, SM radios volants André, Pierre, Marie LAURENT et Jean, Gabriel, Eugène LE MEUR et PM mitrailleur bombardier René, François POULIQUEN.

29 juin 1918 – Un hydravion FBA 150ch (n° 607) du PC du Cap Janet (Bouches-du-Rhône) s’abat en vrille à l’embouchure du vallon des Auffes. Ses deux occupants, le QM mécanicien pilote Marcel, Albert GUY et le SM timonier pilote Alphonse, François POULMARCH, sont tués sur le coup.

8 septembre 1939 – Au cours d’un vol d’entraînement de pilotes de réserve récemment mobilisés, un hydravion Lioré et Olivier H257bis de l’escadrille B2 s’abat sur l’étang de Berre. Trois des membres de l’équipage, le Mt pilote de réserve Joseph, René, Maurice BEYAERT, le QM2 mécanicien volant André, Odilon, Alphonse LEULLIETTE et le Mt mitrailleur bombardier Jean POUPON sont retirés morts des débris de l’appareil. Deux autres en réchappent avec des blessures.

21 mars 1935 – Au cours d’un vol d’entraînement à la navigation de nuit, un Farman 168 Goliath (n° 191 – BR.25) de la SE de Brest, est pris dans une bourrasque et, déséquilibré et hors de contrôle, s’abat au fort des Capucines, dans la commune de Roscanvel (Finistère). L’équipage, composé des PM mécanicien pilote Gustave, Louis CHAILLOT, QM arrimeur, pilote André LE CERFF, QM radio volant Jean LE MARTRET, EV2 de réserve pilote Bernard, Adrien POUSSINEAU, chef de bord, QM mécanicien volant Albert, Marie TOQUER et PM mécanicien volant Noël, Charles, Marie TROMEUR, est tué sur le coup.

9 septembre 1970 – Au retour d’un vol de nuit et en approche GCA, un Etendard IVM (n° 31) de l’escadrille 59S s’abat en mer à environ 8 milles dans le sud d’Hyères. Son pilote, l’EV2 de réserve Christian, Joseph POUZOULET disparaît dans la chute de l’appareil.

8 novembre 1942 – Cette journée restera comme l’un des plus noires de l’histoire de l’Aéronautique navale. Tôt le matin, une importante force navale américaine se présente devant les côtes du Maroc. Son objectif : débarquer des troupes en plusieurs points.

Les forces françaises prises totalement par surprise essaient néanmoins de réagir. A Port-Lyautey sont basées la 1ère flottille de chasse (escadrilles 1AC et 2AC) et la 3ème flottille de bombardement (escadrilles 2B et 3B). Alertés par les tirs des bâtiments américains, les équipes au sol s’empressent d’armer les Martin 167 A-3 de cette dernière unité. Lorsque, vers 9 heures, les premiers bimoteurs prennent l’air, ils sont attaqués par des Grumman F4F Wildcat de la chasse embarquée américaine.

L’appareil du commandant de flottille, décollé le premier, est rapidement abattu au nord de l’embouchure de l’oued Sébou et son équipage, composé du Mt radio volant Jean, Maurice BÉDU du LV pilote Jean, Pierre, Amédée, Bernard BILLIOQUE, faisant fonction d’observateur, du CC pilote Henri, Albert MATHON, chef de bord et du QM mécanicien volant Pierre, Jean, Marie PRADINE, est porté disparu. Seuls les corps du CC Mathon et du QM Pradine seront retrouvés quelques semaines plus tard.

23 août 1944 – Un Vickers Wellington XIII (s/n HZ588 – N) de l’escadrille 5B de la 2ème flottille de bombardement avait décollé de sa base de Dakar-Ouakam pour une mission d’escorte de convoi. A partir de 20 h 30, plus aucun contact ne peut être établi avec l’appareil. Les recherches lancées le lendemain et les jours suivant ne révèlent aucun indice. L’appareil et son équipage de sept hommes, composé du QM1 mécanicien volant Aimé, Marcel BASTIEN, de l’EV1 de réserve observateur René, Jules, Vital CUNIN, commandant d’aéronef, de l’Asp de réserve observateur Pierre, Edouard, Claude MARTIN, du QM2 radio volant Robert, Georges, Augustin MOIZANT, de l’OE2 pilote Roger PRAT, du Mt radio volant Louis, Marcel RAPP et du SM pilote Guy, Louis, Marie RICHAUDEAU, sont portés disparus.

23 juillet 1925 – Sitôt après avoir décollé, un hydravion Georges Lévy 300ch de l’escadrille 1R1 du CAM de Cherbourg s’abat dans la rade. Ses trois membres d’équipage, le QM mitrailleur bombardier Georges, Charles, Emile BOUVARD, le Mot arrimeur pilote Pierre, Henri MOUNEYDIER et le QM arrimeur volant Louis, Auguste PRÉVOST, périssent dans l’accident.

24 mars 1917 – Après avoir décollé pour un vol de reconnaissance du temps et atteint une altitude de 300 mètres, un FBA 150ch (n° 413 – D.4) du CAM de Dunkerque, se met en vrille, s’abat en mer et capote. L’un des deux occupants, le Mot Le Tynevez, est immédiatement secouru mais le second, le QM mécanicien pilote Antoine PRÉVOT, prisonnier de la coque retournée, a cessé de vivre lorsque les sauveteurs réussissent à le dégager.

11 avril 1917 – Au cours d’une reconnaissance en mer, à la suite d’une panne de moteur, un FBA 150ch (n° 376) du CAM de Fréjus – Saint-Raphaël, est contraint d’amerrir à 25 milles au sud du Dramont (Var). Grâce aux pigeons voyageurs embarqués, les deux hommes d’équipage peuvent prévenir le Centre mais, quand les secours arrivent sur place, ils ne trouvent aucune trace de l’appareil. Le Mt mécanicien pilote Eugène, Jules, Alexis JULLIEN et l’EV1 auxiliaire observateur Charles, Michel PRIEUR, sont portés disparus, présumés morts en mer.

17 mai 1940 – Au cours d’un entraînement au bombardement en piqué, un Loire-Nieuport 411 (n° 2 – AB4.2) de l’escadrille AB4, ne redresse pas à temps et s’abîme en mer devant le cap Lévy à Cherbourg. Son pilote, le SM Adrien, Louis, Marie PRIGENT, est tué sur le coup.

31 décembre 1917 – Le SM canonnier, élève pilote Henri, Louis PRIGENT, aux commandes d’un FBA 150ch (n° 319) de l’école de pilotage du CAM de Fréjus – Saint-Raphaël, est victime d’une chute en vrille en mer. Recueilli par une embarcation de sauvetage, il décède pendant son transfert à l’infirmerie du centre.

12 septembre 1919 – Au cours d’un vol d’entraînement, un hydravion Donnet-Denhaut 200ch (n° 1222 – H.12) du CAM de Toulon, disparaît dans le golfe de Giens (Var). Les recherches entreprises ne permettent pas de trouver d’indices. Les deux membres de l’équipage, le SM mécanicien observateur Emile, Alexandre GUILLEMOTO et le SM fusilier pilote Paul, Théophile, Jean PRIMA sont portés disparus, présumés morts en mer.

7 septembre 1966 – À la suite d’une panne de moteur, un Alizé (n° 46) de la flottille 4F est contraint à un amerrissage forcé au large de Lorient (Morbihan). Deux membres de l’équipage parviennent à sortir de l’appareil et sont sauvés grâce à leur radeau individuel mais le troisième, le PM navigateur Yvon, Jean, François PRIOUX, ne peut pas se dégager et coule avec l’appareil.

12 mai 1916 – Parti de Fréjus à destination de Bizerte, le dirigeable CMT est victime d’un incendie et s’abat alors qu’il est en vue des côtes de Sardaigne. Les cinq hommes composant l’équipage périssent dans l’accident. Cet équipage mixte était composé de l’Adjt pilote de dirigeable Camille, Albert BRICE, du Cne pilote de dirigeable René, Jean, Henri CAUSSIN, du Mot2 électricien radio de dirigeable Maurice, Louis, Nicolas PROUTEAU, de l’Adjt mécanicien de dirigeable Abel, Adrien, Edmond RÉMIA et du LV élève pilote de dirigeable Antoine, Louis, Marie BARTHÉLEMY de SAIZIEU. Brice, Caussin et Rémia appartenaient à l’Aérostation militaire.

17 août 1960 – Un AVRO Lancaster de l’escadrille 55.S (n° WU 26 – 55.S-4) revenait de métropole vers Agadir, transportant douze passagers en plus de son équipage habituel. Alors que l’appareil se trouve 25 kilomètres au sud de Had Ouled Frej, un message est reçu par le contrôle de Camp Cazès, signalant un incendie au moteur n° 3 et annonçant une tentative d’atterrissage forcé. Mais il est trop tard, rongé par le feu, le longeron principal de la voilure cède et l’aile droite se replie. Désemparé, le Lancaster s’écrase au sol près du douar de Khemis M’Touch, dans la région de Sidi Bennour, à une centaine de kilomètres environ dans le SSO de Casablanca. Tous les occupants sont tués sur le coup. L’équipage était composé du MP mécanicien de bord Bernard BRÉLIVET, du SM2 radio volant Jacques, Pierre DURAND, de l’EV2 de réserve pilote Jean-Claude JÉGOU, des OE3 pilotes Henri, Francis JOURDAN et Joseph, Jean, Marie LE HIRESS, commandant d’aéronef, du Mt mécanicien volant Edmond, Jean, Marie MARTIN et du PM radio volant Jean, Emile, Auguste MOUSSET. Les passagers étaient le QM2 armurier d’aéronautique Claude, Paul BARBÉ, le PM pilote Maurice, Dominique, Pierre CANTAT, les SM2 mécaniciens d’aéronautique Jacques, Roland, Marcel HERBETTE, Gilbert, Louis, Marie LE ROUZIC et Jean, Louis MARC, l’agent de la poste aux Armées Armand, Marius PÉZÉ, le QM1 électricien Christian, Charles PHIPPS, le SM2 mécanicien d’aéronautique Joseph PROVOST, le PM mécanicien d’aéronautique Lucien, Jean, Louis ROMANI, l’IM1 volant Jacques, Jean, Victor ROULS, le Sgt/Maj Louis, Victor PRINCE-SOULIER de l’armée de Terre et le Mot2 maître d’hôtel Pierre VICARIOT.

10 avril 1933 – Au retour d’un vol d’entraînement par nuit lunaire, un Farman 168 Goliath (n° 120 – BE.22), de la SE de Berre capote à l’amerrissage, probablement à cause d’un effet de mirage. Les cinq hommes composant l’équipage, les SM arrimeur pilote Paul, Henri, Roger CHAPON, le QM arrimeur pilote Jacques, Paul, Achille FRAISSÉ, le SM arrimeur pilote François, Yves, Joseph JACQ, le SM mécanicien volant Yves, Guillaume, Marie LE BARS et le Mt mécanicien pilote Charles, Jean, Gaston PRULEAU, périssent dans l’accident.

16 novembre 1918 – L’apprenti marin Maurice, Alfred, Adolphe PRUVOST du CAM de Fréjus – Saint-Raphaël, élève pilote à l’école de pilotage de l’Aéronautique militaire d’Ambérieu, est mortellement blessé dans la chute de son avion sur le terrain de Loyettes (Ain).

19 décembre 1943 – Un Vickers Wellington XIII (s/n HZ710 – 1B.14) de l’escadrille 1B de la 2ème flottille de bombardement avait décollé du terrain de Dakar-Oukam pour un mission de protection de convoi. Les conditions météorologiques sont très mauvaises et, incapable d’assurer correctement sa mission, le chef de bord annonce par radio qu’il l’interrompt et rentre à sa base. Un autre message signale que les grenades ASM ont été larguées. Vers 14 heures, le Wellington est à la verticale de Ouakam et entame un long virage pour se présenter dans l’axe de la piste. Des témoins s’aperçoivent alors qu’un des moteurs émet une fumée noire. A 14 h 24, l’avion percute la mer et explose à deux milles de la côte. Des embarcations de pêcheurs puis des vedettes de la Royal Navy se portent immédiatement sur les lieux de l’accident mais ne trouvent aucun survivant. L’équipage était composé des QM1 radio volant Auguste, Joseph AQUADRO, EV1 pilote Victor, Louis, Henri CERINI, chef de bord, SM2 pilote Alexandre, Eugène, Célestin CRESTEL, QM2 radio volant Gaétan, Jean, Joseph DUCLOS, PM pilote Henri, Denis MICHEL, QM mécanicien volant Raymond PATUREAU et Asp de réserve Henri, Antoine PUCHOL, observateur. Les corps de Cerini, Michel et Patureau ne seront pas retrouvés.

10 mars 1945 – Un Supermarine Walrus I (s/n Z1815 – G.7) de l’escadrille 4S s’écrase au hameau de Cavalligna, dans la commune de Santa-Maria-di-Lota (Corse). L’accident fait quatre victimes, l’équipage, composé du Mt pilote Adrien, Noël DEVOIR et du Mot mitrailleur bombardier Jacques PUCHU et deux passagers, le SM mécanicien François, Claude RUBINI et le QM2 canonnier Louis, Antoine LÉONARDI de l’Unité Marine d’Ajaccio.

18 mai 1986 – Un Atlantic (n° 19), de la flottille 21F, avait décollé de Djibouti pour un vol d’entraînement. Aux alentours de la montagne du Day, le moteur gauche est victime d’une avarie brutale provoquant un virage du même côté. Le relief est trop proche, l’appareil percute les contreforts de la montagne et se désintègre en tuant tous ses occupants. L’accident fait dix-neuf victimes :

Membres de l’équipage : MP électronicien de bord Michel, Raymond, René BLANDIN, PM électronicien de bord André, Alain, Patrick CHAUMONT, SM navigateur Laurent, Michel FAUBET, Mt navigateur Daniel, Victor d’HULSTER, Mt électronicien de bord Eric, Hervé, Victor, Auguste MAUGARS, EV1 de réserve pilote Dominique, Jean MEUNIER, chef de bord, Mt mécanicien de bord Eric, Jean, Louis MONTET, SM électronicien de bord Pierre, Michel PUGI, QM1 mécanicien de bord Patrick, Henri SIMOND. PM mécanicien de bord Jacques, Marie, Franck TASSIN, PM pilote Christian, Louis, Aloïs TOPIN.

Equipe de personnel technique au sol de la 21F : QM1 mécanicien d’aéronautique Didier FORMET, MP électronicien d’aéronautique Michel, Charles, Paul PACATTE et PM électromécanicien d’aéronautique Dominique PY.

Cinq passagers : S/C Umberto CIRASARO de la 13ème DBLE, PM mécanicien d’aéronautique Gilbert, Michel CROUILLES, de l’Unité Marine de DjiboutiEV2 René, François, André FOIN de l’aviso-escorteur Amiral Charner, Maj mécanicien de bord Bernard, Gabriel JOLLARD et MP pilote Jean, Pierre, Clément MAROT de l’escadrille 23S détachés sur le BCR Var.

23 juillet 1940 – Alors qu’il décolle du lac de Bizerte pour rejoindre Aspretto en Corse, un Latécoère 298 (n° 42) de l’escadrille 3S6 se met en perte de vitesse et s’abat dans l’eau. Deux de ses membres d’équipage, le QM mécanicien d’aéronautique Yves, Marie LAVANANT et le QM de réserve radio volant René, Léonard PUGLIESE sont tués sur le coup. Le troisième, le SM2 pilote Louis, Albert KAUFFMANN, est transporté grièvement blessé à l’hôpital de Sidi Abdallah où il décède quelques heures plus tard.

12 avril 1954 – Alors qu’il arrivait pour bombarder des concentrations viêt minh autour du point d’appui «Anne Marie» dans la cuvette de Diên Biên Phu, un PB4Y Privateer de la flottille 28.F (BuAer 59774 – 28.F-4), est atteint de plein fouet par les tirs de la DCA et s’écrase au sol. Les neuf membres de l’équipage, le SM2 armurier de bord Serge, Aimé BOURSON, le SM2 radio volant Marc, Christian CHAIGNE, le SM2 radio volant Jackie, Robert GIULIANO, le SM2 pilote Guy, Joseph, André GAUTHIEZ, le SM2 mécanicien de bord Charles ILTIS, l’EV1 pilote Alexis MANFANOVSKY, chef de bord, le SM2 armurier de bord Jean, Hyacinthe PAUMIER, le SM2 mécanicien de bord Pierre, Edmond PUYJALINET et le SM2 navigateur Hervé, Marie, Ernest RUELLO KERMELIN, sont portés disparus, présumés tués dans la chute de leur appareil.

18 mai 1986 – Un Atlantic (n° 19), de la flottille 21F, avait décollé de Djibouti pour un vol d’entraînement. Aux alentours de la montagne du Day, le moteur gauche est victime d’une avarie brutale provoquant un virage du même côté. Le relief est trop proche, l’appareil percute les contreforts de la montagne et se désintègre en tuant tous ses occupants. L’accident fait dix-neuf victimes :

Membres de l’équipage : MP électronicien de bord Michel, Raymond, René BLANDIN, PM électronicien de bord André, Alain, Patrick CHAUMONT, SM navigateur Laurent, Michel FAUBET, Mt navigateur Daniel, Victor d’HULSTER, Mt électronicien de bord Eric, Hervé, Victor, Auguste MAUGARS, EV1 de réserve pilote Dominique, Jean MEUNIER, chef de bord, Mt mécanicien de bord Eric, Jean, Louis MONTET, SM électronicien de bord Pierre, Michel PUGI, QM1 mécanicien de bord Patrick, Henri SIMOND. PM mécanicien de bord Jacques, Marie, Franck TASSIN, PM pilote Christian, Louis, Aloïs TOPIN.

Equipe de personnel technique au sol de la 21F : QM1 mécanicien d’aéronautique Didier FORMET, MP électronicien d’aéronautique Michel, Charles, Paul PACATTE et PM électromécanicien d’aéronautique Dominique PY.

Cinq passagers : S/C Umberto CIRASARO de la 13ème DBLE, PM mécanicien d’aéronautique Gilbert, Michel CROUILLES, de l’Unité Marine de DjiboutiEV2 René, François, André FOIN de l’aviso-escorteur Amiral Charner, Maj mécanicien de bord Bernard, Gabriel JOLLARD et MP pilote Jean, Pierre, Clément MAROT de l’escadrille 23S détachés sur le BCR Var.

AB | C | D | EF | GHIJKL | MNOPQRSTU | VWYZ