26 janvier 1954 – Au cours d’un vol de liaison entre le Cannet-des-Maures et Fréjus, un Dassault MD 312 de l’escadrille 10.S de la BAN de Fréjus – Saint-Raphaël (n° 299 – 10.S-14), percute le sommet de la colline Saint-Martin dans le massif des Maures et s’écrase au lieu-dit Les Lauques, dans la commune de Sainte-Maxime (Var). Les six occupants de l’appareil, le SM2 pilote Albert CHANVIN, l’ouvrier d’état expérimentateur Aimé, Alexandre CLÉMENT, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Roger, Louis, François FALCOU, le Mt pilote Bernard, François, René, Marie MADELIN, l’EV1 navigateur Aloys RABAIN et le QM2 mécanicien volant René, Maurice, Esprit TOSELLO, sont tués sur le coup
22 août 1941 – Un Martin 167-A3 (n° 141 – 5BR.2) de l’escadrille 5BR avait décollé de Dakar pour une mission de reconnaissance au-dessus de Freetown (Sierra Leone, alors colonie britannique). Intercepté par la chasse, le bimoteur est abattu en flammes et ses quatre occupants sont tués. L’équipage était composé du SM2 mécanicien volant Jean-Marie CARPIER, de l’IM1 volant Louis, Joseph KOCH, observateur, du LV pilote Charles, Louis, Paul MORANGE, commandant l’escadrille et du QM2 radio volant René, Arthur RABATHALY.
26 avril 1944 – Quelques minutes après son décollage du plan d’eau de Dakar-Bel-Air, pour une mission de nuit d’escorte de convoi et alors qu’il vient de survoler l’île de Gorée, un Short Sunderland III (s/n DV985 – I) de la flottille 7FE, est victime d’une explosion interne et s’écrase en flamme. Le lendemain, seuls trois corps seront retrouvés parmi les débris flottants à la surface. L’équipage était composé de l’EV1 de réserve observateur George BONDON, chef de bord, l’EV1 de réserve Paul, Edouard, Etienne BOUVEYRON, observateur, le QM1 mécanicien volant Germain, René, Clément COSSET, le Mt mécanicien volant Théodore, Pierre, Armand GABOU, le SM2 pilote Gabriel, Bernard, Joseph, Léopold GIMAT, le QM2 radio volant René, Charles, Joseph GUILLOU, le QM mitrailleur bombardier Louis, Alexandre, Yves, Marie LE CORFEC, le SM mécanicien volant René, Marcel LE HENRY, le SM2 pilote Louis, Georges, Honoré LEROY, le Mot2 mitrailleur bombardier Roger, Sylvestre MARTIN, le Mt radio volant François, Marie OFFRET, le QM2 radio volant Gaston, Paul, Ernest PARA et le QM2 radio volant Maurice, Marcel RABIER.
20 mai 1931 – L’escadrille 7B1 du porte-avions Béarn a été débarquée de son bâtiment à Casablanca pour effectuer un vol autour du Maroc. Dans la région de Kasbah-Tadla, un de ses Levasseur PL 7 (7B1.14) se brise littéralement en vol, ne laissant aucune chance de survie à ses quatre occupants. L’équipage était composé du QM mitrailleur bombardier Arsène, Marie GUILLOU, du QM radio volant Louis, Charles JOLIDON du QM mécanicien volant René, Marius, Auguste RADAL.et du SM mécanicien pilote Jean, Yves, Marie RIOU.
12 septembre 1957 – Un SNCAN 1101 de l’escadrille 11.S (n° 38 – 11.S-24) décolle du terrain de Querqueville (Manche) à destination de la base des Mureaux. Immédiatement après le décollage, le moteur perd de la puissance et l’appareil s’abat dans la rade. Ses deux occupants sont tout d’abord portés disparus mais le corps du SM2 mécanicien volant André, Gabriel, René RADDE est retrouvé le 26 septembre et celui du CV Jacques, Henri, Louis DELORT est retrouvé le 5 octobre.
31 août 1967 – Parti de la base de la RAF de Kinloss en Ecosse, un Atlantic (n° 39) de la flottille 22F participait à un exercice en mer au large du Groenland. A la suite d’ennuis techniques, le chef de bord décide de regagner son terrain de départ. Gêné par la brume, il percute un sommet sur l’île du Prins Karl, dans l’archipel du Spitzberg (Norvège). Les débris de l’appareil sont retrouvés le 2 septembre par un hélicoptère soviétique et, parmi eux, les corps des onze membres de l’équipage qui était composé de l’OE2 navigateur aérien Maurice, Urbain CORDIER, coordonnateur tactique, du PM mécanicien volant André, Jean CROUX, du Mt navigateur aérien André DAMY, du Mt électronicien de bord Claude, Alain, Joseph GUICHARD, du PM pilote Jean, Pierre, Hughes, Edouard HAESSLEIN, du Mt navigateur aérien Albert, Henri LAPORTE, des Mt électroniciens de bord Jean-Paul LE VIAVANT et Jacques, Léon, François MORIN, de l’OE1 pilote Claude, Auguste RAGUIN, chef de bord, du Mt électronicien de bord François, Louis REUNGOAT et du SM mécanicien volant Michel, Valentin, Pierre, Marie STÉPHANO.
22 juillet 1949 – A l’occasion du séjour au Maroc du croiseur-école Jeanne d’Arc, divers exercices sont organisés au profit des officiers élèves présents à bord, dont une sortie en vol sur trois PBY-5 Catalina de l’escadrille 22.S alors stationnée à Agadir. Quelque temps après le décollage des trois appareils, tout contact est perdu avec l’un d’entre eux (BuAer 46564 – 22.S-3). Les recherches menées par les autres Catalina, aidés par le sous-marin Astrée, ne permettent de trouver aucune trace de l’appareil et des ses passagers. L’équipage du Catalina était composé du SM2 radio volant Robert, Joseph BRETON, du Mt mitrailleur bombardier Jean FÈVRE, du SM2 mécanicien volant Rolland, Moïse GROSMAITRE, du Mt pilote René HUIBAN, des SM2 mécaniciens volants Gabriel, Jean LE BOT et Louis, François MOY, du SM2 radio volant Jean, Marcel RAIGNE, de l’EV1 de réserve pilote Michel, Raymond, Louis ROUVIÈRE, chef de bord et du Mt pilote Pierre, Jean, Louis TOUZET. Les officiers-élèves passagers étaient les EV2 Daniel AUBRON, Louis, Bernard, Marie AUDIC, Jean, Louis, Marie, Michel COUËTOUX, Louis, Julien DAUTRY, Claude JAFFRÈS, André, Albert ROBERT, Gonzague, Pierre, Marie, Bernard GALOUZEAU de VILLEPIN et l’IGM3 Michel, Henri, André NOÉ.
24 novembre 1943 – Au cours d’un vol d’entraînement au grenadage à basse altitude, près de l’île de Gorée devant Dakar, un Vickers Wellington IX (s/n MP691 – 22) de l’escadrille 5B (2ème flottille), touche la mer d’une aile. Au choc, l’appareil se casse en deux parties qui coulent immédiatement, entraînant avec elles le Mt pilote Hervé GOUZIEN et le SM1 mécanicien volant Ernest, Jean, Emmanuel RAOUL dont les corps ne seront pas retrouvés. Trois survivants, blessés, sont sauvés par des indigènes arrivés en pirogues.
14 août 1929 – A l’issue d’un vol d’entraînement, un Latham 43 (n° 25 – 3E1.3), de l’escadrille 3E1, capote en amerrissant sur l’étang de Berre. Pris sous la coque retournée, ses trois hommes d’équipage, le Mt mécanicien volant Marcel, André, Adolphe, Yvon PERRIN, le QM mécanicien d’aéronautique Jean, François RAOUL et le SM mécanicien pilote Alexandre RODIER, périssent noyés.
10 mai 1948 – Au cours d’un vol de liaison entre Cuers et Toussus-le-Noble, alors qu’il survole le Rhône à basse altitude, un SNCAN 1000 (n° 612) du SAMAN heurte le câble d’un bac à La Coucourde (Drôme) et s’abat dans le fleuve. Les corps de ses trois occupants, le SM2 mécanicien volant Henri, Pierre FERLICOT, le Mt pilote Albert, François, Marie RAOULT et le QM2 mécanicien d’aéronautique Fernand, Marcel, Henri SEIGNEUR, seront retrouvés quelques jours plus tard en divers points en aval du fleuve.
6 février 1947 – Pendant un vol de fonctionnement après révision, un Morane Saulnier MS 500 de l’escadrille 1.S perd une aile en vol et s’écrase au lieu-dit Pen ar Ménez, dans la commune de Locmaria-Plouzané (Finistère). Ses deux occupants, le SM2 mécanicien volant Jean, Yves RAOULT et le PM pilote André, Jean VITALI, sont tués sur le coup.
23 août 1944 – Un Vickers Wellington XIII (s/n HZ588 – N) de l’escadrille 5B de la 2ème flottille de bombardement avait décollé de sa base de Dakar-Ouakam pour une mission d’escorte de convoi. A partir de 20 h 30, plus aucun contact ne peut être établi avec l’appareil. Les recherches lancées le lendemain et les jours suivant ne révèlent aucun indice. L’appareil et son équipage de sept hommes, composé du QM1 mécanicien volant Aimé, Marcel BASTIEN, de l’EV1 de réserve observateur René, Jules, Vital CUNIN, commandant d’aéronef, de l’Asp de réserve observateur Pierre, Edouard, Claude MARTIN, du QM2 radio volant Robert, Georges, Augustin MOIZANT, de l’OE2 pilote Roger PRAT, du Mt radio volant Louis, Marcel RAPP et du SM pilote Guy, Louis, Marie RICHAUDEAU, sont portés disparus.
11 avril 1934 – Au cours d’un décollage en section du lac de Bizerte, un CAMS 37A (n° 82 – 4S1.4) de l’escadrille 4S1 heurte une balise et capote. Son pilote et chef de bord, le LV Paul, Armand, Marie, Henri de RASCAS de CHÂTEAUREDON est tué sur le coup dans l’accident. Les deux autres membres de l’équipage, blessés, sont recueillis par des embarcations.
24 janvier 1938 – Au cours d’un vol de prise en mains pour des pilotes nouvellement affectés et alors qu’il survole l’étang de Berre, l’hélice d’un Latécoère 290 (n° 7) de l’escadrille 4T1 se détache et va sectionner les mâts soutenant la voilure. Une aile se replie, l’hydravion se met en vrille et percute l’eau. Les quatre hommes qui constituaient l’équipage, les SM pilotes Alexandre, François, Henri AUBERT, Emiland LOCTIN et Jean POITIER et le Mt mécanicien d’aéronautique André, Pierre RAT, sont tués sur le coup.
22 août 1966 – Un Sud Aviation 321G Super Frelon (n° 103) effectuait un vol de convoyage de Marignane à Fréjus – Saint-Raphaël avec un équipage mixte de l’escadrille 20S et de l’ERC. A la hauteur de la commune de Pourrières (Var), il est victime de la rupture d’un manchon d’une pale du rotor principal et, incontrôlable, il s’écrase au lieu-dit La Neuve. Les huit occupants de l’appareil périssent dans l’accident. L’équipage se composait du LV pilote Georges, Marcel, Marie BLONDEAU, du PM mécanicien de bord Paul, Marcel BROUDIN, de l’OPE mécanicien volant Aimé, René DUROUGE, du Mt électronicien de bord André, Auguste, Marie GUAQUÈRE, du PM mécanicien de bord Yves, Louis LE SERREC, du MP mécanicien de bord Maurice, Gérard LUBAIN, du CC pilote Bernard, Edmond NIOGRET, détaché du SC. Aéro, commandant d’aéronef et du PM électronicien de bord Michel, Jacques RAULT.
11 février 1941 – Au cours d’un exercice de vol en formation en section au large du cap Sicié, deux Latécoère 298 de l’escadrille 3T basée à Berre entrent en collision. Les trois occupants de l’appareil n° 71 (3T.9), le SM mécanicien volant Paul, Joseph, Marie DUCLOS, l’EV1 pilote Georges, Emile, René RAVEUX, chef de section et le QM radio volant André, Léon TARDIVAT, s’abattent en mer avec leur appareil et disparaissent avec lui. Dans l’appareil n° 77 (3T.4), le Mot2 radio volant Michel, Emile, Rémy DÉJARDIN et le SM pilote Jean, Roger, Georges ROUSSEAU, subissent le même sort que leurs camarades mais, le troisième homme d’équipage, le SM mécanicien volant Tanguy, parvient in extremis à sauter en parachute et est récupéré par une embarcation de pêcheurs.
23 juillet 1992 – Alors qu’il décolle du terrain de Salon-de-Provence, un Fouga Magister (n° 515) de l’Ecole de l’Air percute en bout de piste et explose. Son seul occupant, l’EV1 élève pilote Amoudane RAVI, est tué sur le coup.
10 mars 1927 – Au cours d’une ascension d’entraînement, un ballon captif (R.51) du CAM de Rochefort est atteint par la foudre et incendié. L’un des passagers saute en parachute et se pose indemne. L’autre, l’EV1 élève pilote de dirigeable Jean, Gabriel, Louis, Marie RÉCAMIER, déjà atteint de graves brûlures, subit d’autres blessures dans la chute au sol de la nacelle. Transporté à l’hôpital maritime de Rochefort, il y décède le 12.
20 décembre 1941 – Une formation de Bristol Blenheim IV du GB Lorraine des FAFL qui effectue une mission de bombardement près de Benghazi (Libye) est attaquée par des chasseurs allemands. L’un des appareils est immédiatement abattu près de Barce, provoquant la mort de son équipage composé du S/C pilote Jean, Jules, Marie REDOR (ex SM2 pilote, évadé de Tripoli du Liban le 18 février 1941), du Lt observateur Maurice JACQUELOT de BOISROUVRAY et du S/C mitrailleur Jean PERBOST.
1er mai 1917 – Lors d’une ascension pour un réglage de tirs d’artillerie, l’EV1 auxiliaire, observateur de captif Georges, Emile, Marie RÉGNARD, en service à la 31ème Compagnie d’aérostiers de l’armée de Terre, est attaqué par des chasseurs ennemis et est tué dans sa nacelle près de Longueval-Barbonval (Aisne).
6 octobre 1918 – L’aile d’un Donnet-Denhaut 200ch (n° 1486) du CAM d’Alger se replie alors qu’il vient de décoller pour un vol de surveillance. L’appareil s’abat dans la rade et se retourne. Les embarcations de secours rapidement arrivées sur les lieux de l’accident, recueillent l’observateur indemne mais le corps du second membre de l’équipage, le SM timonier pilote François, Marie RÉGUER, n’est pas retrouvé.
20 janvier 1945 – Décollant de l’aérodrome de Nice pour une mission de surveillance anti sous-marine, un amphibie Supermarine Walrus I (s/n X9532 – R14) de l’escadrille 4S est victime d’une perte de puissance et est contraint à un amerrissage forcé. Le train d’atterrissage n’a pas eu le temps d’être relevé et l’appareil capote. Les deux opérateurs radio parviennent à se dégager mais le PM pilote Marie, Auguste, Joseph REICHARD et le LV observateur Ernest, Fabien SOURDON, chef de bord, demeurent prisonniers de l’habitacle et meurent noyés.
12 mai 1916 – Parti de Fréjus à destination de Bizerte, le dirigeable CMT est victime d’un incendie et s’abat alors qu’il est en vue des côtes de Sardaigne. Les cinq hommes composant l’équipage périssent dans l’accident. Cet équipage mixte était composé de l’Adjt pilote de dirigeable Camille, Albert BRICE, du Cne pilote de dirigeable René, Jean, Henri CAUSSIN, du Mot2 électricien radio de dirigeable Maurice, Louis, Nicolas PROUTEAU, de l’Adjt mécanicien de dirigeable Abel, Adrien, Edmond RÉMIA et du LV élève pilote de dirigeable Antoine, Louis, Marie BARTHÉLEMY de SAIZIEU. Brice, Caussin et Rémia appartenaient à l’Aérostation militaire.
12 avril 1935 – Un Farman 166 Goliath (HT.02) de l’EPV du CEAM d’Hourtin s’abat au lieu-dit Lassalle, dans la commune de Lesparre (Gironde). Trois des membres de son équipage, le SM arrimeur pilote Joseph, Henri PONZEVERA, le QM mécanicien volant Maurice, Albert, Louis, Pierre RENAC et le Mot arrimeur pilote Luc, Lucien REYDY, périssent dans la chute de leur appareil. Un quatrième occupant est gravement blessé.
22 octobre 1957 – Au retour d’une mission d’entraînement au vol de nuit et en finale pour à atterrir à Oran-La Sénia, un Lockheed P2V-6 Neptune de la flottille 22.F (BuAer 126539 – 22.F-4) perd brutalement de l’altitude, percute le lac salé de la Sebkra, dans la commune de Valmy, et se désintègre complètement. Les huit hommes composant l’équipage, le SM2 pilote Pierre, Serge, Auguste, Jacques COURTEILLE, le Mt électronicien de bord Francis HOQUET, le Mt radio volant Roger, Joseph LE CLECH, le Mt mécanicien volant Alain LE PARC, le LV pilote Jacques, Paul, Max PIVET, commandant d’aéronef, le Mt radariste volant Marcel, Maurice, Gustave RENARD, le Mt armurier de bord Henri, Joachim, Marie ROGER et le SM2 navigateur aérien Pierre VIGER, sont tués sur le coup.
8 janvier 1929 – Un équipage de l’escadrille de la CEPA effectue un dernier vol d’essai de l’hydravion prototype SPCA Paulhan-Pillard (n° 01). Alors qu’il survole de Lion de Mer dans la baie de Saint-Raphaël, l’appareil pique brusquement du nez, percute la surface de l’eau et s’engloutit. Les cinq membres de l’équipage, le LV pilote Roger, Louis, Marie, Robert CAMPARDON, chef de bord, le QM mécanicien volant Marcel, Emile, Julien, Ernest FOUCRAY, le Mt mécanicien volant Lucien, Louis GRESSIN, le QM mitrailleur bombardier Jean-Baptiste, Louis RENAUD et le LV observateur Joseph, Marie, Louis, Vincent REQUIN, disparaissent dans la chute de leur appareil. Un seul corps, celui du LV Requin, sera retrouvé.
1er et 2 décembre 1923 – Un Latham trimoteur (n° 4 – C.4) de l’escadrille H103 du CAM de Cherbourg et monté par un équipage de huit hommes est contraint, à la suite d’une panne d’un de ses moteurs, à amerrir en mer, à 15 miles au sud de la côte anglaise (50° 30’ N et 14° W). En voulant passer à l’arrière de la coque, le LV pilote Raymond, Edmond DAUVIN, est heurté par l’hélice du moteur central qui tournait encore et tué sur le coup. Ses camarades arriment son corps aux mats de la cabane pour éviter qu’il ne soit emporté par les vagues. L’hydravion en perdition est rejoint le 2, vers 1 h du matin, par l’aviso Ailette dépêché à sa recherche. Au cours de la manœuvre, l’appareil est heurté à plusieurs reprises par le bâtiment gêné par la grosse mer et chavire. Il coule rapidement, entraînant avec lui trois autres hommes, le Mt canonnier mitrailleur bombardier Théophile, François, Marie BANTAS, le PM mécanicien pilote Auguste, Léon DUNAUD et le LV pilote Louis, Marius RENAUD. Les quatre autres membres de l’équipage, le LV Protche, le PM Péladan, les SM Birhard et Nevé seront repêchés par l’Ailette.
21 mars 1940 – Un Latécoère 298 (n° 11 – T1.3) de l’escadrille T1 décolle du port de Boulogne-sur-Mer. Lourdement chargé, l’appareil ne parvient pas à déjauger et s’écrase sur la digue sud, provoquant l’explosion immédiate de son chargement de bombes. Les trois membres de l’équipage : le LV pilote Emile, Robert DESMONS, officier en second de l’escadrille T1, le QM radio volant Paul, Alphonse, Gabriel RENAUD et le SM mécanicien volant Charles, Joseph WERLÉ, disparaissent dans l’accident.
10 mars 1981 – Quelques instants après avoir décollé de l’aérodrome de Hahaya à Moroni dans l’archipel des Comores, un Atlantic n° (29) de la flottille 23F est victime d’un incendie de moteur. Hors de contrôle, il s’écrase près de la localité de M’Boudé, tuant ses dix-huit occupants. En plus de son équipage normal, l’appareil transportait une équipe technique d’entretien. L’équipage était composé du Mt électronicien de bord Patrick, Elie, Etienne BAUDOIN, de l’EV1 pilote Jean-Yves, Georges CISTAC, du PM électronicien de bord Alain, Henri, Jean-Baptiste DEMAISON, du Mt électronicien de bord Dominique, Jean, Etienne FAURE, du PM électronicien de bord Serge, Lucien LAPP, de l’EV1 navigateur aérien et coordonnateur tactique Olivier, Marie, Gérard, Henri de LASSUS SAINT-GENIÈS, du Mt électronicien de bord Dominique, Bernard, Marie MOISDON, du Mt navigateur Jean-Claude, Joseph MONTFORT, du LV pilote Philippe, René, Pierre MOUGENOT, commandant d’aéronef, du MP mécanicien de bord Eugène, Jean, Yves NORMANT, du Mt navigateur Eric, Claude, Daniel PÉRAUDEAU, du Mt mécanicien de bord Michel, Louis, Jacques RÉNIER, du SM2 électronicien de bord Patrick, Louis, Adrien, Henri ROUSSEAU et du SM2 radio de bord François-Xavier WINTERHALTER. L’équipe technique se composait du SM électromécanicien d’aéronautique Jean-Louis AUDREN, du PM mécanicien d’aéronautique Yves HENNEQUART, du QM1 électronicien d’aéronautique Bertrand, Pierre LION et du QM1 électronicien d’équipement Eric LOURENÇO.
21 décembre 1923. C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques milles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes :
– 40 membres de l’équipage : Les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Pierre, Casimir, Baptiste ALBAGNAC et Georges, Louis BAILLOUX, le SM mécanicien d’aéronautique Ange, Jean, Louis BOULLEAU, les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Roger, Marius BOYER et Victorin, Louis BRUNIAS, le Mot arrimeur Maurice, Jules, Baptiste, Pierre CHARPENTIER, le SM mécanicien d’aéronautique Georges, Victor, Auguste CLAVEL, le QM arrimeur volant André CLOSVIROLA, le SM2 pilote de direction Joseph, Louis, Marie COLLET, le SM mécanicien volant Noël, Marie COROUGE, le QM mécanicien volant Marcel, Alexandre COUVÉ, le LV pilote de dirigeable Jean, Joseph, Anne, Marie, Julien du PLESSIS de GRENÉDAN, commandant, le Mot mécanicien d’aéronautique Raymond, Louis DUBOIS, les QM mécaniciens volants Jean, Constant FELON, Charles, Georges FOUCHET et Louis GALLET, le Mt mécanicien volant Charles, Jean GASPAILLARD, le QM radio volant Marie, Antoine, Emile GUILLAUME, le SM arrimeur Joseph GUILLEMOT, le Mt de manœuvre pilote de direction René, Félix, Marie HAMON, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Louis, Jean IMBERT, le QM radio volant Pierre, Jean-Marie JAFFREZIC, le SM mécanicien volant François, Clément JAN, les QM arrimeurs Charles, Marcel KUBLER et Saint-Amand, Charles, Adolphe La FORGE, le SM mécanicien volant Jean, François, Aimé, Eugène LIZÉE, le QM mécanicien volant François, Auguste, Joseph, Mathurin MAINGUY, le LV pilote de dirigeable Sylvestre, Antoine MARCAGGI, le PM mécanicien volant René, Henri MOMBERT, le QM mécanicien volant Kléber, Eugène, Marie, Albert NAL, le SM radio volant Adrien, Jean-Baptiste PAUC, le QM mécanicien volant Charles, Joseph, René, Louis QUÉMERAIS, les QM arrimeurs volants Jean RICHARD et Géraud, François, Marie ROCHER, le Mot mécanicien volant Jean, Eugène, Edouard ROUDEN, le LV pilote de dirigeable Adrien, Aimé, Victor ROUSTAN, commandant en second, le Mot arrimeur Charles, Paul SÉDILLOT, le SM arrimeur volant Louis, Marie TARTIVEL et le QM mécanicien volant Jean, Léopold VINCENOT.
– 10 passagers : le CC Victor, Louis BERRETTA, les LV pilotes de dirigeable Pierre BOURDIER et Maurice, Gabriel CONVENTS, le CF pilote de dirigeable Georges, Léon, François, Jules HENNIQUE, commandant le CAM de Cuers-Pierrefeu, le LV pilote de dirigeable Serge, François, Roger GOISLARD de La DROITIÈRE, le CC pilote Henri, Jules LEFRANC, le LV observateur Georges, Etienne LEVESQUE, le Med1 Léopold, Henri PÉLISSIER, le CC pilote de dirigeable Georges, Paul RENON, le LV pilote de dirigeable Henri, Marcel, Aurélien ROUSTAN et, enfin, le CV Pierre, Edouard, Marie YVON, adjoint au Chef du Service central de l’Aéronautique.
21 novembre 1945 – Effectuant son premier vol de nuit en solo sur avion d’armes, l’Asp de réserve élève pilote Robert, Henri, Marc RENUCCI, est mortellement blessé dans un accident. Pour une raison inconnue, immédiatement après avoir décollé du terrain annexe de Cecil Field, son SB2C-4 Helldiver (BuAer 20500) de la NAS de Jacksonville, Floride, ne peut pas prendre d’altitude et percute une rangée d’arbres bordant l’aérodrome.
11 mars 1964 – Au cours d’un vol d’entraînement à la navigation de nuit, un Alizé (n° 29) de la flottille 6F, percute une colline au lieu-dit Les Couffines, dans la commune de Collias (Gard). Ses trois hommes d’équipage, l’Asp de réserve navigateur Bertrand, Marie PILLIARD l’ EV1 pilote François, Marie, Henri RENVOISÉ et le Mt radio de bord Jacques, Hippolyte, François SALAÜN, sont tués sur le coup.
8 janvier 1929 – Un équipage de l’escadrille de la CEPA effectue un dernier vol d’essai de l’hydravion prototype SPCA Paulhan-Pillard (n° 01). Alors qu’il survole de Lion de Mer dans la baie de Saint-Raphaël, l’appareil pique brusquement du nez, percute la surface de l’eau et s’engloutit. Les cinq membres de l’équipage, le LV pilote Roger, Louis, Marie, Robert CAMPARDON, chef de bord, le QM mécanicien volant Marcel, Emile, Julien, Ernest FOUCRAY, le Mt mécanicien volant Lucien, Louis GRESSIN, le QM mitrailleur bombardier Jean-Baptiste, Louis RENAUD et le LV observateur Joseph, Marie, Louis, Vincent REQUIN, disparaissent dans la chute de leur appareil. Un seul corps, celui du LV Requin, sera retrouvé.
14 mars 1927 – Au cours d’un vol d’entraînement, un hydravion CAMS 46 (codé H 21) de l’école de pilotage du CEAM d’Hourtin, se met en vrille et s’abat dans l’étang. Ses deux occupants, le Mot clairon élève pilote René, Emile MERCK et le LV pilote Louis, Ernest, Jules REULLIER, sont tués sur le coup.
31 août 1967 – Parti de la base de la RAF de Kinloss en Ecosse, un Atlantic (n° 39) de la flottille 22F participait à un exercice en mer au large du Groenland. A la suite d’ennuis techniques, le chef de bord décide de regagner son terrain de départ. Gêné par la brume, il percute un sommet sur l’île du Prins Karl, dans l’archipel du Spitzberg (Norvège). Les débris de l’appareil sont retrouvés le 2 septembre par un hélicoptère soviétique et, parmi eux, les corps des onze membres de l’équipage qui était composé de l’OE2 navigateur aérien Maurice, Urbain CORDIER, coordonnateur tactique, du PM mécanicien volant André, Jean CROUX, du Mt navigateur aérien André DAMY, du Mt électronicien de bord Claude, Alain, Joseph GUICHARD, du PM pilote Jean, Pierre, Hughes, Edouard HAESSLEIN, du Mt navigateur aérien Albert, Henri LAPORTE, des Mt électroniciens de bord Jean-Paul LE VIAVANT et Jacques, Léon, François MORIN, de l’OE1 pilote Claude, Auguste RAGUIN, chef de bord, du Mt électronicien de bord François, Louis REUNGOAT et du SM mécanicien volant Michel, Valentin, Pierre, Marie STÉPHANO.
10 novembre 1943 – Un Caudron Simoun (n° 364) de la BAN de Thiersville, pris par le mauvais temps au cours d’une liaison entre Alger et Bizerte, s’abat dans la région d’Aïn Souda, à environ 30 kilomètres à l’ouest de Souk Ahras (Algérie). Quatre de ses occupants, le CF pilote Antoine, Henri, Jean de GAIL, l’OPE pilote Pierre REUNGOAT, le QM mécanicien volant Marcel, Jean-Baptiste, Ange TANGUY et le Lt/Col GOUNOUILHOU de l’armée de Terre, sont tués sur le coup ou décèdent pendant leur évacuation vers l’hôpital de Souk Ahras. Un cinquième est gravement blessé mais survivra.
12 avril 1935 – Un Farman 166 Goliath (HT.02) de l’EPV du CEAM d’Hourtin s’abat au lieu-dit Lassalle, dans la commune de Lesparre (Gironde). Trois des membres de son équipage, le SM arrimeur pilote Joseph, Henri PONZEVERA, le QM mécanicien volant Maurice, Albert, Louis, Pierre RENAC et le Mot arrimeur pilote Luc, Lucien REYDY, périssent dans la chute de leur appareil. Un quatrième occupant est gravement blessé.
31 janvier 1967 – Un Fouga Magister (n° 386 – QN) de l’école de pilotage de l’armée de l’Air de Cognac (GE 315), s’écrase sur le territoire de la commune d’Ardillières (Charente-Maritime). Son pilote, le Mot2 élève Alain, Louis, Yves RIALLAND, est mortellement blessé dans la chute de l’appareil.
21 décembre 1923 – C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques miles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes :
– 40 membres de l’équipage : Les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Pierre, Casimir, Baptiste ALBAGNAC et Georges, Louis BAILLOUX, le SM mécanicien d’aéronautique Ange, Jean, Louis BOULLEAU, les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Roger, Marius BOYER et Victorin, Louis BRUNIAS, le Mot arrimeur Maurice, Jules, Baptiste, Pierre CHARPENTIER, le SM mécanicien d’aéronautique Georges, Victor, Auguste CLAVEL, le QM arrimeur volant André CLOSVIROLA, le SM2 pilote de direction Joseph, Louis, Marie COLLET, le SM mécanicien volant Noël, Marie COROUGE, le QM mécanicien volant Marcel, Alexandre COUVÉ, le LV pilote de dirigeable Jean, Joseph, Anne, Marie, Julien du PLESSIS de GRENÉDAN, commandant, le Mot mécanicien d’aéronautique Raymond, Louis DUBOIS, les QM mécaniciens volants Jean, Constant FELON, Charles, Georges FOUCHET et Louis GALLET, le Mt mécanicien volant Charles, Jean GASPAILLARD, le QM radio volant Marie, Antoine, Emile GUILLAUME, le SM arrimeur Joseph GUILLEMOT, le Mt de manœuvre pilote de direction René, Félix, Marie HAMON, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Louis, Jean IMBERT, le QM radio volant Pierre, Jean-Marie JAFFREZIC, le SM mécanicien volant François, Clément JAN, les QM arrimeurs Charles, Marcel KUBLER et Saint-Amand, Charles, Adolphe La FORGE, le SM mécanicien volant Jean, François, Aimé, Eugène LIZÉE, le QM mécanicien volant François, Auguste, Joseph, Mathurin MAINGUY, le LV pilote de dirigeable Sylvestre, Antoine MARCAGGI, le PM mécanicien volant René, Henri MOMBERT, le QM mécanicien volant Kléber, Eugène, Marie, Albert NAL, le SM radio volant Adrien, Jean-Baptiste PAUC, le QM mécanicien volant Charles, Joseph, René, Louis QUÉMERAIS, les QM arrimeurs volants Jean RICHARD et Géraud, François, Marie ROCHER, le Mot mécanicien volant Jean, Eugène, Edouard ROUDEN, le LV pilote de dirigeable Adrien, Aimé, Victor ROUSTAN, commandant en second, le Mot arrimeur Charles, Paul SÉDILLOT, le SM arrimeur volant Louis, Marie TARTIVEL et le QM mécanicien volant Jean, Léopold VINCENOT.
– 10 passagers : le CC Victor, Louis BERRETTA, les LV pilotes de dirigeable Pierre BOURDIER et Maurice, Gabriel CONVENTS, le CF pilote de dirigeable Georges, Léon, François, Jules HENNIQUE, commandant le CAM de Cuers-Pierrefeu, le LV pilote de dirigeable Serge, François, Roger GOISLARD de La DROITIÈRE, le CC pilote Henri, Jules LEFRANC, le LV observateur Georges, Etienne LEVESQUE, le Med1 Léopold, Henri PÉLISSIER, le CC pilote de dirigeable Georges, Paul RENON, le LV pilote de dirigeable Henri, Marcel, Aurélien ROUSTAN et, enfin, le CV Pierre, Edouard, Marie YVON.
23 août 1944 – Un Vickers Wellington XIII (s/n HZ588 – N) de l’escadrille 5B de la 2ème flottille de bombardement avait décollé de sa base de Dakar-Ouakam pour une mission d’escorte de convoi. A partir de 20 h 30, plus aucun contact ne peut être établi avec l’appareil. Les recherches lancées le lendemain et les jours suivant ne révèlent aucun indice. L’appareil et son équipage de sept hommes, composé du QM1 mécanicien volant Aimé, Marcel BASTIEN, de l’EV1 de réserve observateur René, Jules, Vital CUNIN, commandant d’aéronef, de l’Asp de réserve observateur Pierre, Edouard, Claude MARTIN, du QM2 radio volant Robert, Georges, Augustin MOIZANT, de l’OE2 pilote Roger PRAT, du Mt radio volant Louis, Marcel RAPP et du SM pilote Guy, Louis, Marie RICHAUDEAU, sont portés disparus.
20 juin 1918 – Un hydravion Donnet-Denhaut 200ch (n° 1136) du CAM de Marsala (Italie) est contraint à un amerrissage au cours d’une reconnaissance menée dans le canal de Sicile, au large du cap Bon. Les premières recherches aériennes permettent de repérer l’appareil flottant normalement mais lorsque les bâtiments arrivent sur les lieux, ils ne trouvent plus rien. L’équipage, composé du QM mécanicien observateur Gaston, Emile RICHE et du QM fourrier pilote Paul, André, Marie SAVARY, est porté disparu, présumé mort en mer.
6 février 1920 – Le 16 janvier 1920, au cours d’un vol d’entraînement au CAM de Berre, l’EV1 pilote Robert RICHER, aux commandes d’un hydravion Donnet-Denhaut 200ch, est victime d’un accident. Relevé gravement blessé, il est transporté à l’hôpital de Marseille (Bouches du Rhône) où il décède le 6 février.
19 juin 1940 – Une formation mixte de Loire-Nieuport 401 et 411 des escadrilles AB2 et AB4, décolle dans la soirée du terrain d’Hyères pour bombarder, de nuit, des objectifs dans la région d’Imperia, sur la côte ligure, en Italie. Au retour, deux appareils de l’AB4 sont manquants. Le LN 411 n° 5 (codé AB4.5), du Mt pilote Marcel, Pierre, Auguste BILLIEN et le LN 411 n° 6 (codé AB4.16) du SM pilote Raymond, Joseph, Maurice RICQUIER. Les deux appareils ont probablement disparu en mer car aucun indice ne sera retrouvé et les enquêtes menées après la guerre auprès des autorités italiennes ne donneront rien non plus.
2 novembre 1918 – A la suite probablement d’une panne de moteur, un hydravion Borel Odier BO.2 (n° 05) du CAM d’Antibes, effectuant une liaison postale entre Nice et la Corse, est contraint un amerrissage de fortune au large de Nice. Lorsque les secours arrivent sur les lieux, ils ne retrouvent aucune trace de l’appareil qui a disparu avec son équipage, composé du SM mécanicien pilote Angelo, Joseph RIMOLDI et du QM mécanicien observateur Marcel ROBERT.
4 août 1943 – Décollant du terrain de Dakar-Ouakam pour une mission de protection de convoi, un Lockheed Hudson IIIA (s/n FH336 – 1BR.III) de l’escadrille 1BR est victime d’une perte de puissance des moteurs, s’écrase et prend feu. Ses cinq hommes d’équipage, l’EV1pilote Marcel, Pierre, Henri DOUXAMI, chef de bord, l’EV1 de réserve observateur François GUICHARD, le SM1 mécanicien volant Yves, Jean NÉDELEC, le QM2 mitrailleur bombardier Jean, Joseph, Marie RIO et le SM2 radio volant Henri, Georges TOUCHARD, sont tués sur le coup.
23 septembre 1925 – Au cours d’une mission de bombardement de la ville de Chefchaoued, dans le massif du Rif (Maroc), un Farman 60 Goliath (n° 133 – 5B2.5), de l’escadrille 5B2, est porté disparu. Son équipage était composé des : QM arrimeur pilote Maurice, Eugène, Charles, Théodore DUSSOLON, QM radio volant François, Jean-Louis GOARNIGOU, SM pilote Etienne, François, Henri MARCHAU, SM mitrailleur bombardier Clet, Marie RIOU, et Mot mécanicien d’aéronautique Jean-Louis SÉGALEN. Certains corps ne seront retrouvés qu’en 1929.
20 mai 1931 – L’escadrille 7B1 du porte-avions Béarn a été débarquée de son bâtiment à Casablanca pour effectuer un vol autour du Maroc. Dans la région de Kasbah-Tadla, un de ses Levasseur PL 7 (7B1.14) se brise littéralement en vol, ne laissant aucune chance de survie à ses quatre occupants. L’équipage était composé du QM mitrailleur bombardier Arsène, Marie GUILLOU, du QM radio volant Louis, Charles JOLIDON du QM mécanicien volant René, Marius, Auguste RADAL.et du SM mécanicien pilote Jean, Yves, Marie RIOU.
28 décembre 1999 – Une section de deux hélicoptères WG.13 Lynx de la flottille 31F a décollé de la BAN de Saint-Mandrier pour un entraînement à la navigation tactique à basse altitude. Peu après le décollage, le n° 803 est victime d’ennuis mécaniques le rendant incontrôlable et, malgré les efforts de ses pilotes, il s’écrase près du hameau de la Tuilière, dans la commune de Pierrefeu-du-Var (Var). Le LV Emmanuel, Jacques, Roger RIOULT, pilote et commandant d’aéronef est tué sur le coup, les deux autres membres de l’équipage sont blessés.
22 novembre 1916 – Au cours d’une mission de reconnaissance sur les lignes ennemies, l’ingénieur hydrographe de 2ème classe Charles, Gaston, Adolphe RIVIER, détaché comme observateur dans une escadrille de l’Aéronautique militaire, est gravement blessé par des tirs venus du sol. Transporté à l’hôpital de Verdun après le retour de son appareil à sa base, il y décède quelques heures après son admission.
9 avril 1947 – Victime d’une perte de vitesse au décollage, un SNCAC NC.701 de l’escadrille 3.S (n° 174 – 3.S-25), s’écrase sur le terrain de Cuers-Pierrefeu. Les cinq occupants, gravement blessés, sont transportés à l’hôpital Sainte-Anne de Toulon où trois d’entre eux, le SM2 radio volant Maurice AXAT, le Mt mécanicien volant René, Auguste, Joseph BÉBIN et le SM1 pilote Frédéric, Jean, Marie RIVOALEN, décèdent peu après leur arrivée.
24 avril 1954 – Au cours d’une mission de bombardement d’une batterie de 37mm AA aux alentours de Diên Biên Phu, un F6F-5 Hellcat de la flottille 11.F (BuAer 79404 – 11.F-20) est touché par la DCA. Son pilote, le SM2 Daniel, Michel, Henri ROBERT, parvient à sauter en parachute mais tombe dans les lignes ennemies. Fait prisonnier, il meurt de privation et maladie dans un camp à Moc Chau (Tonkin), le 8 juin suivant.
2 novembre 1918 – A la suite probablement d’une panne de moteur, un hydravion Borel Odier BO.2 (n° 05) du CAM d’Antibes, effectuant une liaison postale entre Nice et la Corse, est contraint un amerrissage de fortune au large de Nice. Lorsque les secours arrivent sur les lieux, ils ne retrouvent aucune trace de l’appareil qui a disparu avec son équipage, composé du SM mécanicien pilote Angelo, Joseph RIMOLDI et du QM mécanicien observateur Marcel ROBERT.
5 décembre 1953 – En mission de reconnaissance à basse altitude le long de la RP 38, dans la région de Cho Chu (Tonkin), deux F6F-5 Hellcat de la flottille 11.F sont pris à partie par la DCA viêt minh. Les deux appareils sont touchés, mais celui du chef de patrouille (BuAer 80065 – 11.F-30) est plus gravement atteint et son moteur mis en feu. Son pilote, l’EV1 Jean, André ROBIN, tente un atterrissage de fortune à quatre kilomètres de Cho Moï mais, à l’instant où il va toucher le sol, l’appareil explose et ses débris se répandent sur plusieurs centaines de mètres. L’EV Robin, probablement tué sur le coup, est porté disparu.
Sunderland III de la flottille 7FE (s/n ML841 – M), rebondit plusieurs fois sur des lames avant de se briser en deux et de couler presque immédiatement. Il y a dix victimes parmi les occupants de l’appareil : les Mot2 EAR élèves observateurs, Henri, Camille BÉRAUD, Jean, Marie, Georges BONIS-CHARANCLE et Jacques, Alfred, Antoine BRUN, le SM2 radio volant Louis DARS, le Mt mitrailleur bombardier Raymond, Joseph, Marie HOUSSAY, le QM1 radio volant Joseph LE DEUN, l’EV1 de réserve observateur René, Michel, Jean LEMARCHAND, le Mot2 EAR élève observateur Jacques, Henri, Albert LICHTENBERGER, le Mot radio volant Alfred PONCET et le QM armurier d’aéronautique Louis, Gabriel ROBIN.
13 décembre 1963 – Au cours d’un vol d’entraînement, un Zéphyr (n° 13) de l’escadrille 59.S, s’écrase dans la commune de Carqueiranne (Var). Son pilote, le SM2 Pierre, Joseph ROCHE est tué sur le coup.
7 septembre 1939 – Les deux hydravions Loire 130 du bâtiment de ligne Dunkerque avaient décollé du Poulmic pour une mission de surveillance anti-sous-marine au large de Brest. Mission terminée, le premier hydravion rejoint sa base de départ mais on reste sans nouvelles du second. Malgré les recherches lancées, aucune trace ne sera retrouvée de l’appareil (n° 2 – HS2.2), ni de son équipage composé du QM radio volant Marcel, Joseph COADIC, du Mt mécanicien volant Rémy, Edouard, Gaston JACQUIAUD, du SM radio volant Fernand MONNET, du Mt pilote Pierre ROCHEFORT et de l’EV1, observateur et commandant d’aéronef, Jean, Marie, Paul de TESSIÈRES. Ces cinq hommes auront le triste privilège d’être les premiers morts français de la Seconde Guerre mondiale.
21 décembre 1923 – C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques miles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes :
– 40 membres de l’équipage : Les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Pierre, Casimir, Baptiste ALBAGNAC et Georges, Louis BAILLOUX, le SM mécanicien d’aéronautique Ange, Jean, Louis BOULLEAU, les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Roger, Marius BOYER et Victorin, Louis BRUNIAS, le Mot arrimeur Maurice, Jules, Baptiste, Pierre CHARPENTIER, le SM mécanicien d’aéronautique Georges, Victor, Auguste CLAVEL, le QM arrimeur volant André CLOSVIROLA, le SM2 pilote de direction Joseph, Louis, Marie COLLET, le SM mécanicien volant Noël, Marie COROUGE, le QM mécanicien volant Marcel, Alexandre COUVÉ, le LV pilote de dirigeable Jean, Joseph, Anne, Marie, Julien du PLESSIS de GRENÉDAN, commandant, le Mot mécanicien d’aéronautique Raymond, Louis DUBOIS, les QM mécaniciens volants Jean, Constant FELON, Charles, Georges FOUCHET et Louis GALLET, le Mt mécanicien volant Charles, Jean GASPAILLARD, le QM radio volant Marie, Antoine, Emile GUILLAUME, le SM arrimeur Joseph GUILLEMOT, le Mt de manœuvre pilote de direction René, Félix, Marie HAMON, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Louis, Jean IMBERT, le QM radio volant Pierre, Jean-Marie JAFFREZIC, le SM mécanicien volant François, Clément JAN, les QM arrimeurs Charles, Marcel KUBLER et Saint-Amand, Charles, Adolphe La FORGE, le SM mécanicien volant Jean, François, Aimé, Eugène LIZÉE, le QM mécanicien volant François, Auguste, Joseph, Mathurin MAINGUY, le LV pilote de dirigeable Sylvestre, Antoine MARCAGGI, le PM mécanicien volant René, Henri MOMBERT, le QM mécanicien volant Kléber, Eugène, Marie, Albert NAL, le SM radio volant Adrien, Jean-Baptiste PAUC, le QM mécanicien volant Charles, Joseph, René, Louis QUÉMERAIS, les QM arrimeurs volants Jean RICHARD et Géraud, François, Marie ROCHER, le Mot mécanicien volant Jean, Eugène, Edouard ROUDEN, le LV pilote de dirigeable Adrien, Aimé, Victor ROUSTAN, commandant en second, le Mot arrimeur Charles, Paul SÉDILLOT, le SM arrimeur volant Louis, Marie TARTIVEL et le QM mécanicien volant Jean, Léopold VINCENOT.
– 10 passagers : le CC Victor, Louis BERRETTA, les LV pilotes de dirigeable Pierre BOURDIER et Maurice, Gabriel CONVENTS, le CF pilote de dirigeable Georges, Léon, François, Jules HENNIQUE, commandant le CAM de Cuers-Pierrefeu, le LV pilote de dirigeable Serge, François, Roger GOISLARD de La DROITIÈRE, le CC pilote Henri, Jules LEFRANC, le LV observateur Georges, Etienne LEVESQUE, le Med1 Léopold, Henri PÉLISSIER, le CC pilote de dirigeable Georges, Paul RENON, le LV pilote de dirigeable Henri, Marcel, Aurélien ROUSTAN et, enfin, le CV Pierre, Edouard, Marie YVON.
3 février 1937 – Une section de trois Levasseur PL 101 de l’escadrille 7S1 du porte-avions Béarn, en escale à Dakar (Sénégal) a effectué un voyage jusqu’à Podor, ville située à 330 kilomètres au NE de Dakar. Au cours d’une présentation devant les autorités locales, deux appareils entrent en collision et s’écrasent au sol. Les six membres des équipages étaient le QM1 mitrailleur bombardier Jean, François ABAZIOU, l’EV1 pilote Michel, Maurice, André ALLARD, chef de la section, le SM mécanicien volant Joseph, Bernard BERTOLINI, le QM mécanicien volant Guillaume LASTENNET. Aucun , le SM pilote Antoine, Louis, André ROCHETTE et le QM1 radio volant Charles, Louis ROUX. Aucun n’a eu le temps de sauter en parachute et ils trouvent tous la mort dans l’accident.
14 août 1929 – A l’issue d’un vol d’entraînement, un Latham 43 (n° 25 – 3E1.3), de l’escadrille 3E1, capote en amerrissant sur l’étang de Berre. Pris sous la coque retournée, ses trois hommes d’équipage, le Mt mécanicien volant Marcel, André, Adolphe, Yvon PERRIN, le QM mécanicien d’aéronautique Jean, François RAOUL et le SM mécanicien pilote Alexandre RODIER, périssent noyés.
5 février 1925 – Le Mot1 arrimeur pilote Edmond, Roger RODIER, élève à l’école de chasse du CAM de Fréjus – Saint-Raphaël, est tué dans la chute en vrille de son monoplace Nieuport 23 (codé S.46), sur l’aérodrome de Fréjus – Saint-Raphaël.
7 mai 1986 – Au cours d’une mission d’entraînement à la reconnaissance à basse altitude sur la Bretagne et la Normandie, le réacteur d’un Etendard IVP (n° 103) de la flottille 16F prend feu. L’appareil s’engage ensuite dans une vrille que se termine par l’écrasement sur la territoire de la commune de Saint-Pierre-du-Jonquet (Calvados). Le pilote, l’EV1 Loïc, Claude, Marie RODIER s’éjecte mais à trop basse altitude pour permettre l’ouverture de son parachute.
22 octobre 1957 – Au retour d’une mission d’entraînement au vol de nuit et en finale pour à atterrir à Oran-La Sénia, un Lockheed P2V-6 Neptune de la flottille 22.F (BuAer 126539 – 22.F-4) perd brutalement de l’altitude, percute le lac salé de la Sebkra, dans la commune de Valmy, et se désintègre complètement. Les huit hommes composant l’équipage, le SM2 pilote Pierre, Serge, Auguste, Jacques COURTEILLE, le Mt électronicien de bord Francis HOQUET, le Mt radio volant Roger, Joseph LE CLECH, le Mt mécanicien volant Alain LE PARC, le LV pilote Jacques, Paul, Max PIVET, commandant d’aéronef, le Mt radariste volant Marcel, Maurice, Gustave RENARD, le Mt armurier de bord Henri, Joachim, Marie ROGER et le SM2 navigateur aérien Pierre VIGER, sont tués sur le coup.
16 mai 1928 – A la suite de l’incendie d’un de ses moteurs et en tentant d’atterrir en urgence, un Farman 65 Goliath (4B2.11) de l’escadrille 4B2 basée à Karouba, s’écrase au sol à Bordj Poil, à 8 kilomètres au nord d’El Ariana, près de Tunis. L’équipage composé du Mot2 arrimeur pilote Jean, Albert, Marcel ARROUAYS, de l’Asp de réserve observateur Jean-Louis, Marie, André BÉZARD, chef de bord, du QM radio volant Henri, Joseph GOBERT, du SM mécanicien pilote Georges, Louis, René PAPIN et du QM mécanicien volant Paul ROHR, périt tout entier dans l’accident.
17 avril 1939 – L’escadrille T1 venait de recevoir ses premiers Latécoère 298. Au cours d’un vol d’entraînement au bombardement en semi-piqué sur l’étang de Berre, l’un des appareils (n° 18 – T1.8), est victime, à la ressource, d’un décrochage à haute vitesse et percute la surface de l’eau. Les trois hommes composant l’équipage, l’EV1 pilote Jacques, Gilbert, Edouard DUTILLEUL, le SM radio volant Joseph, René, Hermann ROHRBACH, et l’Asp de réserve observateur Marcel, Albert, Eugène VERGRIETE, périssent dans l’accident.
8 mai 1954 – Le lendemain de la chute du camp retranché de Diên Biên Phu, au cours d’une mission de bombardement près de Tuan Giao (Tonkin), un P4Y Privateer de la Flottille 28.F (BuAer 59785 – 28.F-6), est touché par la DCA viêt minh. Trois hommes parviennent à évacuer l’avion avant qu’il ne s’écrase au sol ; deux d’entre eux, les SM2 Carpentier et Kéromnès atterrissent indemnes et sont fait prisonniers. Le troisième, le SM2 radio volant Jean, Jacques, Antoine HOOG, gravement blessé, ne survit pas à ses blessures. Tous les autres membres de l’équipage, le Mt mécanicien volant Francis, Pierre BOUYSSOU, le SM2 radio volant René, Jean, Gabriel LACROSSE, le SM2 navigateur aérien Yves, Joseph, Louis LE COZ, l’EV1 pilote François, Pierre, Roger MONGUILLON, commandant d’aéronef, le SM2 pilote André, Edouard ROISSAT et le SM2 mécanicien volant Louis, René STÉPHAN, périssent dans la chute de leur appareil.
28 juin 1941 – Une formation de six Martin 167-A3 décolle de Madjaloun (Liban). Elle est composée de trois appareil des l’escadrille 6B et trois autres de la 7B. La mission assignée est de bombarder deux cols qui dominent Palmyre (Syrie), où la garnison française résiste aux attaques des troupes du Commonwealth. Le bombardement s’effectue normalement mais, au retour, la petite formation est interceptée par une vingtaine de Curtiss Tomahawk de la RAAF. Le combat est inégal et, l’un après l’autre, les bimoteurs français succombent avec, dans la plupart des cas, la mort de l’ensemble de leurs équipages. En quelques minutes, seize officiers, officiers mariniers et quartiers-maîtres vont périr et il n’y aura que quatre survivants. La composition des équipages était la suivante :
N° 41 – 6B.3 : Mt mitrailleur bombardier Mathurin, Marie LE BOULAIRE, SM radio volant Louis, Joseph LE ROLLAND, EV1 pilote Marcellin GISBERT, faisant fonction d’observateur et LV pilote François, Xavier, Paul, Martial ZIEGLER, commandant l’escadrille 6B et chef de bord.
N° 93 – 6B.4 : QM2 radio volant Ferdinand, Léon BIEVER, QM2 mitrailleur bombardier Henri LE MARRE, Mt pilote Paul, Simon, Nicolas MONJOIN et EV1 pilote Aymond, Marie, Jean, André PLAYE, chef de bord et navigateur.
N° 204 – 6B.6 : SM1 pilote Lucien HELF, EV1 pilote Pierre, Jean LACOSTE, chef de bord et navigateur, SM2 radio volant Jean, Aimé LE DÛ, QM2 mitrailleur bombardier Eugène, Henri, Pierre, Marie PELLÉ.
N° 58 – 7B.4 : QM1 radio volant Victor, François, Alain BOURHIS, SM2 pilote Robert, Gustave, Sylvain CÉRÉSUÉLA, OE2 pilote Georges, Corentin, Marie LE FRIANT, chef de bord et observateur et QM1 radio volant André, Yves, Marie ROLLAND.
N° 274 – 7B.5 : QM1 mécanicien volant François, Marie LIBOUBAN, QM2 radio volant François, Henri, Victor PARMENTIER, sont tués en vol par les tirs des chasseurs australiens. Le LV Francis Lainé, pilote et chef de bord et l’EV1 Pierre Massicot, observateur, survivent, gravement blessés, à l’atterrissage forcé de leur appareil.
N° 21 – 7B.6 : LV pilote Joseph, Charles, Jean de GAIL, chef de bord et observateur et QM radio volant Louis, Alphonse THIOT. Deux membres de l’équipage, le MT pilote Raymond Sarrotte et le SM mitrailleur bombardier Clotaire Guéret, réussissent à sauter en parachute.
16 septembre 1916 – Le QM fusilier Yves ROLLAND, élève à l’école de pilotage du CAM de Fréjus – Saint-Raphaël, effectue un de ses premiers vols en solo lorsque, pour une raison inconnue, son hydravion s’abîme en mer à un mille au sud du centre. Lorsque les secours arrivent, ils ne peuvent que constater le décès du pilote, probablement tué sur le coup dans la chute de son appareil.
12 juin 1949 – Une patrouille de quatre SBD-5 Dauntless de la flottille 4.F a décollé du porte-avions Arromanches au large d’Oran pour un exercice d’attaque. Alors que la formation survole Mostaganem, l’un des appareils (BuAer 34832 – 4.F-11) est victime d’une panne de moteur. En tentant un atterrissage forcé sur le territoire de la commune de Mazagran (Algérie), il se met en perte de vitesse et s’écrase au sol. Le pilote, le LV Michel, Denis, Gabriel ROLLIN est tué sur le coup et son passager, le QM2 mécanicien d’aéronautique Serge, Joseph, Jacques ZANI, décède pendant son transfert à l’hôpital de Mostaganem.
5 août 1944 – Le SM2 mécanicien volant Henri, Jean ROMANETTI s’évade le 15 octobre 1940 de la BAN de Karouba et rejoint l’île de Malte. Il s’engage ensuite dans les FAFL et, après diverses affectations, rejoint le GB Lorraine (Squadron 342 de la RAF). Le 5 août 1944, un Douglas Boston IIIA (s/n BZ198 – OA-T) de cette unité est touché par la Flak et s’écrase en feu au lieu-dit Les Poiriers dans la commune de La Villette (Calvados). Deux membres de son équipage, l’A/C Romanetti et le Sgt René PIERRON, sont tués sur le coup.
17 août 1960 – Un AVRO Lancaster de l’escadrille 55.S (n° WU 26 – 55.S-4) revenait de métropole vers Agadir, transportant douze passagers en plus de son équipage habituel. Alors que l’appareil se trouve 25 kilomètres au sud de Had Ouled Frej, un message est reçu par le contrôle de Camp Cazès, signalant un incendie au moteur n° 3 et annonçant une tentative d’atterrissage forcé. Mais il est trop tard, rongé par le feu, le longeron principal de la voilure cède et l’aile droite se replie. Désemparé, le Lancaster s’écrase au sol près du douar de Khemis M’Touch, dans la région de Sidi Bennour, à une centaine de kilomètres environ dans le SSO de Casablanca. Tous les occupants sont tués sur le coup. L’équipage était composé du MP mécanicien de bord Bernard BRÉLIVET, du SM2 radio volant Jacques, Pierre DURAND, de l’EV2 de réserve pilote Jean-Claude JÉGOU, des OE3 pilotes Henri, Francis JOURDAN et Joseph, Jean, Marie LE HIRESS, commandant d’aéronef, du Mt mécanicien volant Edmond, Jean, Marie MARTIN et du PM radio volant Jean, Emile, Auguste MOUSSET. Les passagers étaient le QM2 armurier d’aéronautique Claude, Paul BARBÉ, le PM pilote Maurice, Dominique, Pierre CANTAT, les SM2 mécaniciens d’aéronautique Jacques, Roland, Marcel HERBETTE, Gilbert, Louis, Marie LE ROUZIC et Jean, Louis MARC, l’agent de la poste aux Armées Armand, Marius PÉZÉ, le QM1 électricien Christian, Charles PHIPPS, le SM2 mécanicien d’aéronautique Joseph PROVOST, le PM mécanicien d’aéronautique Lucien, Jean, Louis ROMANI, l’IM1 volant Jacques, Jean, Victor ROULS, le Sgt/Maj Louis, Victor PRINCE-SOULIER de l’armée de Terre et le Mot2 maître d’hôtel Pierre VICARIOT.
12 mai 1944 – Au cours d’un exercice de combat aérien, deux Douglas A-24 de l’école de chasse de l’armée de l’Air de Meknès entrent en collision. L’appareil n° 42-54206 s’écrase au sol tuant ses deux occupants, le SM1 pilote René, Pascal DESNUS, moniteur, et le SM pilote René, André, Pierre RONGIÈRE, élève. L’autre A-24, bien qu’endommagé, parvient à atterrir normalement.
5 février 1954 – Participant à un exercice de poursuite, un F6F-5 Hellcat de l’escadrille 57.S (BuAer 72440 – 57.S-30), s’écrase à plat, à l’issue d’une ressource à grande vitesse, à 4 kilomètres dans l’est du village de Saint-Maur (Algérie). Son pilote, le QM2 Jean, Victor ROOSE, est tué sur le coup.
14 janvier 1988 – Au cours d’en exercice de combat aérien contre un Etendard IVP, un F8E (FN) Crusader (n° 42) de la flottille 12F s’écrase en mer au large de l’île d’Ouessant. Son pilote, l’EV1 Yves, Claude ROSE, s’est éjecté tardivement et son corps ne sera pas retrouvé.
17 août 1929 – Le QM mécanicien élève pilote Roger, Jean, Félix ROUANET est grièvement blessé dans un accident en atterrissant sur le terrain de Valence (Drome), aux commandes d’un Caudron 59 de l’Ecole de pilotage d’Istres. Transporté à l’hôpital il y décède peu de temps après son admission.
21 décembre 1923 – C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques miles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes :
– 40 membres de l’équipage : Les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Pierre, Casimir, Baptiste ALBAGNAC et Georges, Louis BAILLOUX, le SM mécanicien d’aéronautique Ange, Jean, Louis BOULLEAU, les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Roger, Marius BOYER et Victorin, Louis BRUNIAS, le Mot arrimeur Maurice, Jules, Baptiste, Pierre CHARPENTIER, le SM mécanicien d’aéronautique Georges, Victor, Auguste CLAVEL, le QM arrimeur volant André CLOSVIROLA, le SM2 pilote de direction Joseph, Louis, Marie COLLET, le SM mécanicien volant Noël, Marie COROUGE, le QM mécanicien volant Marcel, Alexandre COUVÉ, le LV pilote de dirigeable Jean, Joseph, Anne, Marie, Julien du PLESSIS de GRENÉDAN, commandant, le Mot mécanicien d’aéronautique Raymond, Louis DUBOIS, les QM mécaniciens volants Jean, Constant FELON, Charles, Georges FOUCHET et Louis GALLET, le Mt mécanicien volant Charles, Jean GASPAILLARD, le QM radio volant Marie, Antoine, Emile GUILLAUME, le SM arrimeur Joseph GUILLEMOT, le Mt de manœuvre pilote de direction René, Félix, Marie HAMON, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Louis, Jean IMBERT, le QM radio volant Pierre, Jean-Marie JAFFREZIC, le SM mécanicien volant François, Clément JAN, les QM arrimeurs Charles, Marcel KUBLER et Saint-Amand, Charles, Adolphe La FORGE, le SM mécanicien volant Jean, François, Aimé, Eugène LIZÉE, le QM mécanicien volant François, Auguste, Joseph, Mathurin MAINGUY, le LV pilote de dirigeable Sylvestre, Antoine MARCAGGI, le PM mécanicien volant René, Henri MOMBERT, le QM mécanicien volant Kléber, Eugène, Marie, Albert NAL, le SM radio volant Adrien, Jean-Baptiste PAUC, le QM mécanicien volant Charles, Joseph, René, Louis QUÉMERAIS, les QM arrimeurs volants Jean RICHARD et Géraud, François, Marie ROCHER, le Mot mécanicien volant Jean, Eugène, Edouard ROUDEN, le LV pilote de dirigeable Adrien, Aimé, Victor ROUSTAN, commandant en second, le Mot arrimeur Charles, Paul SÉDILLOT, le SM arrimeur volant Louis, Marie TARTIVEL et le QM mécanicien volant Jean, Léopold VINCENOT.
– 10 passagers : le CC Victor, Louis BERRETTA, les LV pilotes de dirigeable Pierre BOURDIER et Maurice, Gabriel CONVENTS, le CF pilote de dirigeable Georges, Léon, François, Jules HENNIQUE, commandant le CAM de Cuers-Pierrefeu, le LV pilote de dirigeable Serge, François, Roger GOISLARD de La DROITIÈRE, le CC pilote Henri, Jules LEFRANC, le LV observateur Georges, Etienne LEVESQUE, le Med1 Léopold, Henri PÉLISSIER, le CC pilote de dirigeable Georges, Paul RENON, le LV pilote de dirigeable Henri, Marcel, Aurélien ROUSTAN et, enfin, le CV Pierre, Edouard, Marie YVON.
15 août 1916 – Un hydravion FBA 150ch (n° 308) du CAM de Venise avait décollé pour une mission de reconnaissance du port de Trieste (alors dans l’Empire austro-hongrois). Intercepté par des hydravions de chasse autrichiens, il est abattu par le Linienschiffsleutenant Gottfried von Banfield, qui deviendra l’as de la Marine austro-hongroise. Les deux membres de l’équipage, le QM mécanicien observateur Auguste, Henri COSTEROUSSE et l’EV1 pilote Jean, Jules, Henri ROULIER disparaissent dans la chute de leur appareil.
17 août 1960 – Un AVRO Lancaster de l’escadrille 55.S (n° WU 26 – 55.S-4) revenait de métropole vers Agadir, transportant douze passagers en plus de son équipage habituel. Alors que l’appareil se trouve 25 kilomètres au sud de Had Ouled Frej, un message est reçu par le contrôle de Camp Cazès, signalant un incendie au moteur n° 3 et annonçant une tentative d’atterrissage forcé. Mais il est trop tard, rongé par le feu, le longeron principal de la voilure cède et l’aile droite se replie. Désemparé, le Lancaster s’écrase au sol près du douar de Khemis M’Touch, dans la région de Sidi Bennour, à une centaine de kilomètres environ dans le SSO de Casablanca. Tous les occupants sont tués sur le coup. L’équipage était composé du MP mécanicien de bord Bernard BRÉLIVET, du SM2 radio volant Jacques, Pierre DURAND, de l’EV2 de réserve pilote Jean-Claude JÉGOU, des OE3 pilotes Henri, Francis JOURDAN et Joseph, Jean, Marie LE HIRESS, commandant d’aéronef, du Mt mécanicien volant Edmond, Jean, Marie MARTIN et du PM radio volant Jean, Emile, Auguste MOUSSET. Les passagers étaient le QM2 armurier d’aéronautique Claude, Paul BARBÉ, le PM pilote Maurice, Dominique, Pierre CANTAT, les SM2 mécaniciens d’aéronautique Jacques, Roland, Marcel HERBETTE, Gilbert, Louis, Marie LE ROUZIC et Jean, Louis MARC, l’agent de la poste aux Armées Armand, Marius PÉZÉ, le QM1 électricien Christian, Charles PHIPPS, le SM2 mécanicien d’aéronautique Joseph PROVOST, le PM mécanicien d’aéronautique Lucien, Jean, Louis ROMANI, l’IM1 volant Jacques, Jean, Victor ROULS, le Sgt/Maj Louis, Victor PRINCE-SOULIER de l’armée de Terre et le Mot2 maître d’hôtel Pierre VICARIOT.
17 mai 1950 – Aussitôt après avoir décollé du terrain d’Inezgane, près d’Agadir, le Bloch 175T (n° 61 – 6.F-6), piloté par le LV Raoul, Marie, Jean de CARPENTIER, commandant la flottille 6.F, bascule sur une aile, touche le sol et explose, tuant tous ses occupants. Les deux autres membres de l’équipage étaient le Mt radio volant Alfred, Pierre LAURENT et le PM mécanicien volant René, Alphonse, François ROUMY. L’enquête révélera que les commandes d’ailerons avaient été inversées.
23 septembre 1952 – Quelques instants après son décollage de la BAN de Tan Son Nhut, pour une mission de reconnaissance et de bombardement, le moteur extérieur droit d’un P4Y Privateer de la flottille 8.F (BuAer 59839 – 8.F-7) prend feu. Presque immédiatement, l’appareil devient incontrôlable et s’écrase au sol près de la bourgade de An Nhon Xa, dans la province de Gia Dinh. Dix membres de l’équipage, le CC pilote Paul, Marie, Alphonse, Augustin AUDIBERT, commandant la flottille, le SM1 mitrailleur bombardier René, Eugène, Joseph BLIN, le SM2 mécanicien de bord Pierre, Jacques, André COCHE, le SM radio volant Robert DEBERGHES, le SM armurier volant Robert DÉPREUX, le Mt mécanicien volant André, Marie DUPONT, le SM2 radio volant Michel, Pierre FAGET l’EV1 de réserve pilote Pierre, Marie, Léopold LASSALLE, le Mt radio volant André, Paul ROUSSE et trois passagers qui avaient embarqués pour la mission, l’IMP volant François, Jean ENAULT, l’IM1 observateur Henri, Lucien, Marie SOURET de la BAN de Tan Son Nhut et le CC pilote Marc, Lucien, Camille VENOT, commandant le GAN Indochine, sont tués sur le coup. Le onzième membre de l’équipage, le SM pilote Daniel Thédenat, est retrouvé très gravement blessé dans les débris de l’appareil. Il survivra à ses blessures et continuera sa carrière dans l’Aéronautique navale.
11 février 1941 – Au cours d’un exercice de vol en formation en section au large du cap Sicié, deux Latécoère 298 de l’escadrille 3T basée à Berre entrent en collision. Les trois occupants de l’appareil n° 71 (3T.9), le SM mécanicien volant Paul, Joseph, Marie DUCLOS, l’EV1 pilote Georges, Emile, René RAVEUX, chef de section et le QM radio volant André, Léon TARDIVAT, s’abattent en mer avec leur appareil et disparaissent avec lui. Dans l’appareil n° 77 (3T.4), le Mot2 radio volant Michel, Emile, Rémy DÉJARDIN et le SM pilote Jean, Roger, Georges ROUSSEAU, subissent le même sort que leurs camarades mais, le troisième homme d’équipage, le SM mécanicien volant Tanguy, parvient in extremis à sauter en parachute et est récupéré par une embarcation de pêcheurs.
10 mars 1981 – Quelques instants après avoir décollé de l’aérodrome de Hahaya à Moroni dans l’archipel des Comores, un Atlantic n° (29) de la flottille 23F est victime d’un incendie de moteur. Hors de contrôle, il s’écrase près de la localité de M’Boudé, tuant ses dix-huit occupants. En plus de son équipage normal, l’appareil transportait une équipe technique d’entretien. L’équipage était composé du Mt électronicien de bord Patrick, Elie, Etienne BAUDOIN, de l’EV1 pilote Jean-Yves, Georges CISTAC, du PM électronicien de bord Alain, Henri, Jean-Baptiste DEMAISON, du Mt électronicien de bord Dominique, Jean, Etienne FAURE, du PM électronicien de bord Serge, Lucien LAPP, de l’EV1 navigateur aérien et coordonnateur tactique Olivier, Marie, Gérard, Henri de LASSUS SAINT-GENIÈS, du Mt électronicien de bord Dominique, Bernard, Marie MOISDON, du Mt navigateur Jean-Claude, Joseph MONTFORT, du LV pilote Philippe, René, Pierre MOUGENOT, commandant d’aéronef, du MP mécanicien de bord Eugène, Jean, Yves NORMANT, du Mt navigateur Eric, Claude, Daniel PÉRAUDEAU, du Mt mécanicien de bord Michel, Louis, Jacques RÉNIER, du SM2 électronicien de bord Patrick, Louis, Adrien, Henri ROUSSEAU et du SM2 radio de bord François-Xavier WINTERHALTER. L’équipe technique se composait du SM électromécanicien d’aéronautique Jean-Louis AUDREN, du PM mécanicien d’aéronautique Yves HENNEQUART, du QM1 électronicien d’aéronautique Bertrand, Pierre LION et du QM1 électronicien d’équipement Eric LOURENÇO.
2 juillet 1947 – Immédiatement après avoir décollé de la BAN de Lartigue-Tafaraoui pour un vol d’instruction d’élèves radios volants, un AVRO Anson I de l’escadrille 52.S (s/n LT831 – 52.S-38), s’écrase près du douar Ouardia à 2 kilomètres environ de la base. Trois de ses occupants, l’EV1 pilote Robert, Georges GOSSELIN, chef de bord, le Mot2 élève radio volant Bernard LABORDE et l’IM3 volant de réserve Pierre, Marie, Bernard, François ROUSSEAU, sont tués dans l’accident. Quatre autres subissent des blessures diverses mais non mortelles.
5 décembre 1943 – Au cours d’une séance d’entraînement à la voltige, un Morane Saulnier 315 (n° 134) de l’école de pilotage d’Igoudar (Maroc) s’abat en vrille et s’écrase au sol. Ses deux occupants, le QM2 mécanicien élève pilote Maurice, Gaston, Lucien MARCHAND, et le PM pilote Bernard, Emilien, Léon ROUSSEL, sont tués sur le coup dans la chute de leur appareil.
17 novembre 1925 – Au cours d’un vol d’entraînement, un Blanchard BRD-1 (n° 7 – 5R1.7) de l’escadrille 5R1 part brutalement en vrille et s’écrase en mer à environ un kilomètre au sud du Dattier, en baie de Cavalaire (Var). Le QM mécanicien Daydé est retrouvé vivant accroché à un flotteur. Les corps des trois autres membres d’équipage, le Mot élève radio volant Adolphe, François, Bernard, Léon LASSERRE, le SM canonnier pilote Gérassime, Bertrand, Auguste ROUSSELET et le LV observateur André, Paul ROUSSET, chef de bord, ne seront pas retrouvés. L’accident, vraisemblablement du à une rupture en vol de la cellule, va conduire l’EMGM à retirer le type du service.
17 novembre 1925 – Au cours d’un vol d’entraînement, un Blanchard BRD-1 (n° 7 – 5R1.7) de l’escadrille 5R1 part brutalement en vrille et s’écrase en mer à environ un kilomètre au sud du Dattier, en baie de Cavalaire (Var). Le QM mécanicien Daydé est retrouvé vivant accroché à un flotteur. Les corps des trois autres membres d’équipage, le Mot élève radio volant Adolphe, François, Bernard, Léon LASSERRE, le SM canonnier pilote Gérassime, Bertrand, Auguste ROUSSELET et le LV observateur André, Paul ROUSSET, chef de bord, ne seront pas retrouvés. L’accident, vraisemblablement du à une rupture en vol de la cellule, va conduire l’EMGM à retirer le type du service.
30 janvier 1919 – Le SM mécanicien pilote Henri, Joseph ROUSSILLON et le QM mécanicien observateur François, Adolphe, Marius TRENQUIER, tous deux affectés à la CEPA du CAM de Fréjus – Saint-Raphaël, sont victimes d’un accident alors qu’ils effectuent un vol d’essai à bord d’un hydravion Georges Lévy 300ch (n° 601). Transportés à l’infirmerie du centre, ils y décèdent peu après leur admission.
21 décembre 1923 – C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques miles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes :
– 40 membres de l’équipage : Les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Pierre, Casimir, Baptiste ALBAGNAC et Georges, Louis BAILLOUX, le SM mécanicien d’aéronautique Ange, Jean, Louis BOULLEAU, les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Roger, Marius BOYER et Victorin, Louis BRUNIAS, le Mot arrimeur Maurice, Jules, Baptiste, Pierre CHARPENTIER, le SM mécanicien d’aéronautique Georges, Victor, Auguste CLAVEL, le QM arrimeur volant André CLOSVIROLA, le SM2 pilote de direction Joseph, Louis, Marie COLLET, le SM mécanicien volant Noël, Marie COROUGE, le QM mécanicien volant Marcel, Alexandre COUVÉ, le LV pilote de dirigeable Jean, Joseph, Anne, Marie, Julien du PLESSIS de GRENÉDAN, commandant, le Mot mécanicien d’aéronautique Raymond, Louis DUBOIS, les QM mécaniciens volants Jean, Constant FELON, Charles, Georges FOUCHET et Louis GALLET, le Mt mécanicien volant Charles, Jean GASPAILLARD, le QM radio volant Marie, Antoine, Emile GUILLAUME, le SM arrimeur Joseph GUILLEMOT, le Mt de manœuvre pilote de direction René, Félix, Marie HAMON, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Louis, Jean IMBERT, le QM radio volant Pierre, Jean-Marie JAFFREZIC, le SM mécanicien volant François, Clément JAN, les QM arrimeurs Charles, Marcel KUBLER et Saint-Amand, Charles, Adolphe La FORGE, le SM mécanicien volant Jean, François, Aimé, Eugène LIZÉE, le QM mécanicien volant François, Auguste, Joseph, Mathurin MAINGUY, le LV pilote de dirigeable Sylvestre, Antoine MARCAGGI, le PM mécanicien volant René, Henri MOMBERT, le QM mécanicien volant Kléber, Eugène, Marie, Albert NAL, le SM radio volant Adrien, Jean-Baptiste PAUC, le QM mécanicien volant Charles, Joseph, René, Louis QUÉMERAIS, les QM arrimeurs volants Jean RICHARD et Géraud, François, Marie ROCHER, le Mot mécanicien volant Jean, Eugène, Edouard ROUDEN, le LV pilote de dirigeable Adrien, Aimé, Victor ROUSTAN, commandant en second, le Mot arrimeur Charles, Paul SÉDILLOT, le SM arrimeur volant Louis, Marie TARTIVEL et le QM mécanicien volant Jean, Léopold VINCENOT.
– 10 passagers : le CC Victor, Louis BERRETTA, les LV pilotes de dirigeable Pierre BOURDIER et Maurice, Gabriel CONVENTS, le CF pilote de dirigeable Georges, Léon, François, Jules HENNIQUE, commandant le CAM de Cuers-Pierrefeu, le LV pilote de dirigeable Serge, François, Roger GOISLARD de La DROITIÈRE, le CC pilote Henri, Jules LEFRANC, le LV observateur Georges, Etienne LEVESQUE, le Med1 Léopold, Henri PÉLISSIER, le CC pilote de dirigeable Georges, Paul RENON, le LV pilote de dirigeable Henri, Marcel, Aurélien ROUSTAN et, enfin, le CV Pierre, Edouard, Marie YVON.
21 décembre 1923. C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques milles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes :
– 40 membres de l’équipage : Les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Pierre, Casimir, Baptiste ALBAGNAC et Georges, Louis BAILLOUX, le SM mécanicien d’aéronautique Ange, Jean, Louis BOULLEAU, les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Roger, Marius BOYER et Victorin, Louis BRUNIAS, le Mot arrimeur Maurice, Jules, Baptiste, Pierre CHARPENTIER, le SM mécanicien d’aéronautique Georges, Victor, Auguste CLAVEL, le QM arrimeur volant André CLOSVIROLA, le SM2 pilote de direction Joseph, Louis, Marie COLLET, le SM mécanicien volant Noël, Marie COROUGE, le QM mécanicien volant Marcel, Alexandre COUVÉ, le LV pilote de dirigeable Jean, Joseph, Anne, Marie, Julien du PLESSIS de GRENÉDAN, commandant, le Mot mécanicien d’aéronautique Raymond, Louis DUBOIS, les QM mécaniciens volants Jean, Constant FELON, Charles, Georges FOUCHET et Louis GALLET, le Mt mécanicien volant Charles, Jean GASPAILLARD, le QM radio volant Marie, Antoine, Emile GUILLAUME, le SM arrimeur Joseph GUILLEMOT, le Mt de manœuvre pilote de direction René, Félix, Marie HAMON, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Louis, Jean IMBERT, le QM radio volant Pierre, Jean-Marie JAFFREZIC, le SM mécanicien volant François, Clément JAN, les QM arrimeurs Charles, Marcel KUBLER et Saint-Amand, Charles, Adolphe La FORGE, le SM mécanicien volant Jean, François, Aimé, Eugène LIZÉE, le QM mécanicien volant François, Auguste, Joseph, Mathurin MAINGUY, le LV pilote de dirigeable Sylvestre, Antoine MARCAGGI, le PM mécanicien volant René, Henri MOMBERT, le QM mécanicien volant Kléber, Eugène, Marie, Albert NAL, le SM radio volant Adrien, Jean-Baptiste PAUC, le QM mécanicien volant Charles, Joseph, René, Louis QUÉMERAIS, les QM arrimeurs volants Jean RICHARD et Géraud, François, Marie ROCHER, le Mot mécanicien volant Jean, Eugène, Edouard ROUDEN, le LV pilote de dirigeable Adrien, Aimé, Victor ROUSTAN, commandant en second, le Mot arrimeur Charles, Paul SÉDILLOT, le SM arrimeur volant Louis, Marie TARTIVEL et le QM mécanicien volant Jean, Léopold VINCENOT.
– 10 passagers : le CC Victor, Louis BERRETTA, les LV pilotes de dirigeable Pierre BOURDIER et Maurice, Gabriel CONVENTS, le CF pilote de dirigeable Georges, Léon, François, Jules HENNIQUE, commandant le CAM de Cuers-Pierrefeu, le LV pilote de dirigeable Serge, François, Roger GOISLARD de La DROITIÈRE, le CC pilote Henri, Jules LEFRANC, le LV observateur Georges, Etienne LEVESQUE, le Med1 Léopold, Henri PÉLISSIER, le CC pilote de dirigeable Georges, Paul RENON, le LV pilote de dirigeable Henri, Marcel, Aurélien ROUSTAN et, enfin, le CV Pierre, Edouard, Marie YVON, adjoint au Chef du Service central de l’Aéronautique.
22 juillet 1949 – A l’occasion du séjour au Maroc du croiseur-école Jeanne d’Arc, divers exercices sont organisés au profit des officiers élèves présents à bord, dont une sortie en vol sur trois PBY-5 Catalina de l’escadrille 22.S alors stationnée à Agadir. Quelque temps après le décollage des trois appareils, tout contact est perdu avec l’un d’entre eux (BuAer 46564 – 22.S-3). Les recherches menées par les autres Catalina, aidés par le sous-marin Astrée, ne permettent de trouver aucune trace de l’appareil et des ses passagers. L’équipage du Catalina était composé du SM2 radio volant Robert, Joseph BRETON, du Mt mitrailleur bombardier Jean FÈVRE, du SM2 mécanicien volant Rolland, Moïse GROSMAITRE, du Mt pilote René HUIBAN, des SM2 mécaniciens volants Gabriel, Jean LE BOT et Louis, François MOY, du SM2 radio volant Jean, Marcel RAIGNE, de l’EV1 de réserve pilote Michel, Raymond, Louis ROUVIÈRE, chef de bord et du Mt pilote Pierre, Jean, Louis TOUZET. Les officiers-élèves passagers étaient les EV2 Daniel AUBRON, Louis, Bernard, Marie AUDIC, Jean, Louis, Marie, Michel COUËTOUX, Louis, Julien DAUTRY, Claude JAFFRÈS, André, Albert ROBERT, Gonzague, Pierre, Marie, Bernard GALOUZEAU de VILLEPIN et l’IGM3 Michel, Henri, André NOÉ.
3 février 1937 – Une section de trois Levasseur PL 101 de l’escadrille 7S1 du porte-avions Béarn, en escale à Dakar (Sénégal) a effectué un voyage jusqu’à Podor, ville située à 330 kilomètres au NE de Dakar. Au cours d’une présentation devant les autorités locales, deux appareils entrent en collision et s’écrasent au sol. Les six membres des équipages étaient le QM1 mitrailleur bombardier Jean, François ABAZIOU, l’EV1 pilote Michel, Maurice, André ALLARD, chef de la section, le SM mécanicien volant Joseph, Bernard BERTOLINI, le QM mécanicien volant Guillaume LASTENNET. Aucun , le SM pilote Antoine, Louis, André ROCHETTE et le QM1 radio volant Charles, Louis ROUX. Aucun n’a eu le temps de sauter en parachute et ils trouvent tous la mort dans l’accident.
21 mai 1957 – En mission de reconnaissance armée à basse altitude dans la région de Batna (Algérie), le P4Y Privateer de la flottille 28.F (BuAer 59870 – 28.F-4) basée à Karouba, suit une vallée entre le djebel Hanar et le djebel El-Affrou. Des courants rabattants violents l’empêchent de prendre une altitude suffisante pour s’en dégager et il s’écrase en pleine zone rebelle. Six des douze membres de l’équipage, le SM1 mécanicien de bord Jean CARIOU, le Mot1 mécanicien d’aéronautique René, Valentin, Yves, Raymond DELÉPINE, le SM2 navigateur aérien François, Marie GOURMELON, le SM1 radio volant Jacques, Roger GRANET, le SM2 mécanicien volant Michel, Ghislain MATON et le SM2 radio volant Gérard, Raymond ROUX, sont tués sur le coup. L’EV2 de réserve navigateur Jacques, Charles, Henri KERVELLA, grièvement blessé, est achevé par des rebelles arrivés les premiers à l’épave. Deux survivants, l’EV1 pilote Claude, Alexis SURET, chef de bord et le SM2 radariste volant René, François, Marie JOSSE sont emmenés par les rebelles et probablement assassinés sommairement plus tard. Trois autres survivants, qui avaient pu se cacher dans une grotte proche des lieux de la chute de leur appareil, seront récupérés le lendemain par les troupes amies.
20 juillet 1938 – Un Levasseur PL 101 de l’escadrille 7S1 tombe à la mer en baie de Douarnenez (Finistère) au cours d’un entraînement a l’appontage sur le porte-avions Béarn. Deux des membres de l’équipage sont recueillis indemnes par la chaloupe du bord mais le troisième, l’EV1 pilote Joseph, Louis, Marie ROUX, prisonnier de la voilure supérieure qui s’est affaissée, meurt noyé.
18 février 1954 – Un Junkers 52 de l’escadrille 4.S (n° 1015 – 4S.5), avait décollé de la BAN de Lartigue pour transporter à Karouba l’échelon d’accompagnement de la Flottille 6.F en déplacement sur cette base. Du fait de très mauvaises conditions météorologiques, l’appareil est contraint de se dérouter et reçoit l’ordre de rejoindre El Aouina, l’aérodrome de Tunis. En voulant atteindre cette nouvelle destination par le sud ouest, l’avion percute un sommet noyé dans la brume, au lieu-dit Kef Ed Dhoua, dans le djebel Lahimer, près de Zaghouan, à 45 kilomètres au sud de Tunis. Les quatre membres de l’équipage, le MP mécanicien volant Roger, Prosper, Pierre BERTIN, l’EV1 de réserve pilote Robert EVEN, chef de bord, le SM2 pilote Michel, Georges, Marcel HAUSS et le Mt radio volant René, André, Charles, Auguste LELIONNAIS ainsi que les onze passagers transportés, qui étaient tous affectés à la flottille 6.F, le QM2 mécanicien d’aéronautique Louis, Emile ANDRÉ, le Mot1 mécanicien d’aéronautique René, Paul, Georges ANTOMARCHI,le Mot2 mécanicien d’aéronautique André, Alexandre, Joseph, Marie CHEVAL, le SM2 mécanicien d’aéronautique Ygnacio, Antoine DE LABACA, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Joseph, Marie DILER, le SM2 mécanicien d’aéronautique Robert, Edouard, Pierre, Marie GAUDEL, l’EV2 de réserve André, Paul JAQUEMIN, le QM2 mécanicien d’aéronautique Pierre, Victor, Raymond LE BOULICAUT, le SM2 mécanicien d’aéronautique Bernard, Louis, Marie LE MANCQ, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Raymond, Aimé, Paul LE SAULNIER et le Mot3 armurier d’aéronautique Maurice, René, Pol ROUYER, périssent tous dans la catastrophe.
2 février 1944 – Ayant décollé de Dakar-Ouakam en fin d’après-midi pour une mission d’escorte de convoi, le Vickers Wellington XI (s/n HZ539 – T) de l’escadrille 5B, l’une des deux composantes de la 2ème flottille de bombardement, émet à 20 h 48 un message annonçant son retour du fait de difficultés de moteur. Sa position est alors de 16° 55’ N et 17° 35’ W. Ce sera son dernier contact et l’appareil ne donnera plus aucune nouvelle. Les recherches lancées le lendemain ne donnent aucun résultat. Aucune épave, si petite soit-elle, n’est aperçue et l’espoir de retrouver des survivants disparaît. L’équipage était composé du QM radio volant Roger, Jean, Raoul ARROUÈS, de l’EV1 de réserve observateur Edouard, Marie, Claude CARTIER-BRESSON, du LV pilote Victor, Jean, Baptiste, Antoine DURANDO, chef de bord, et du QM1 mitrailleur bombardier François, Jules, Désiré, Alfred LEPOITTEVIN, du PM pilote Max, Gustave NIEL, du Mt pilote René, Julien ROY et du SM radio volant Georges VARY.
Le 23 juin 1944 – Au cours d’un vol d’entraînement à basse altitude au large d’Agadir, un Convair PBY-5 Catalina (BuAer 48357 – F-34) de la flottille 6FE heurte la surface de l’eau. Le choc provoque la rupture du fuselage en deux parties qui s’enflamment avant de couler rapidement. Deux des occupants, qui ont été projetés à la mer, sont recueillis par un chalutier espagnol arrivé sur les lieux. Quatre autres membres de l’équipage, le SM2 radio volant Robert, Jacques, Albert DESVERNINE, le SM2 pilote Jean, Pierre HUBIN, le QM1 mécanicien volant Roger, Mathurin MADEC, le SM pilote Louis, François, Marie RUBAUD, disparaissent avec l’appareil. Le corps d’un cinquième, celui du QM1 mécanicien volant Jean-Louis, Tanguy, Marie NÉZOU, est retrouvé le lendemain.
12 avril 1954 – Alors qu’il arrivait pour bombarder des concentrations viêt minh autour du point d’appui «Anne-Marie» dans la cuvette de Diên Biên Phu, un PB4Y Privateer de la flottille 28.F (BuAer 59774 – 28.F-4), est atteint de plein fouet par les tirs de la DCA et s’écrase au sol. Les neuf membres de l’équipage, le SM2 armurier de bord Serge, Aimé BOURSON, le SM2 radio volant Marc, Christian CHAIGNE, le SM2 radio volant Jackie, Robert GIULIANO, le SM2 pilote Guy, Joseph, André GAUTHIEZ, le SM2 mécanicien de bord Charles ILTIS, l’EV1 pilote Alexis MANFANOVSKY, chef de bord, le SM2 armurier de bord Jean, Hyacinthe PAUMIER, le SM2 mécanicien de bord Pierre, Edmond PUYJALINET et le SM2 navigateur Hervé, Marie, Ernest RUELLO KERMELIN, sont portés disparus, présumés tués dans la chute de leur appareil.
18 novembre 1932 – Au cours d’un entraînement au lancer de torpille pour un pilote nouvellement affecté, un Levasseur PL 14 (n° 8) de l’escadrille 7B2 percute la surface de la mer en baie de Saint-Mandrier. Les flotteurs arrachés, l’appareil passe sur le dos et coule presque immédiatement, ne laissant aucune chance de survie aux trois hommes qui composaient l’équipage, le QM arrimeur pilote Yves, Marie DOLOU, le QM mitrailleur bombardier François, Laurent RUNAVOT et le SM mécanicien pilote Eugène, Emile TINGAUD.