Le 3 février 1937, une section de trois Levasseur PL 101 de l’escadrille 7S1 du porte-avions Béarn, en escale à Dakar (Sénégal) a effectué un voyage jusqu’à Podor, ville située à 330 kilomètres au NE de Dakar. Au cours d’une présentation devant les autorités locales, deux appareils entrent en collision et s’écrasent au sol. Les six membres des équipages étaient le QM1 mitrailleur bombardier Jean, François ABAZIOU, l’EV1 pilote Michel, Maurice, André ALLARD, chef de la section, le SM mécanicien volant Joseph, Bernard BERTOLINI, le QM mécanicien volant Guillaume LASTENNET. Aucun , le SM pilote Antoine, Louis, André ROCHETTE et le QM1 radio volant Charles, Louis ROUX. Aucun n’a eu le temps de sauter en parachute et ils trouvent tous la mort dans l’accident.
Le 22 mars 1945, au cours d’un vol d’entraînement au bombardement en piqué, le Mt pilote Yves, Marie ABGRALL de la flottille 3FB basée à Cognac ne peut redresser à temps son Douglas SBD-5 Dauntless (BuAer 54599, code tactique 150) et s’écrase dans la Gironde devant Pauillac. Avec lui disparaît également son équipier, le QM2 radio volant Carlos, Johnny HAGUÉ. Les corps des deux hommes ne sont pas retrouvés.
Le 12 décembre 1950, au retour d’un vol d’entraînement, un AVRO Anson I de l’escadrille 56.S (s/n LT837 – 56.S-37) survole la ville d’Oran avant de regagner sa base de Lartigue. A la verticale du quartier du plateau Saint Michel, il est victime d’une rupture de la cellule et se désintègre littéralement en vol. Ce qui reste du fuselage s’écrase sur un garage heureusement inoccupé. Il n’y a aucun survivant parmi l’équipage qui était constitué des SM1 mécanicien volant Communardo, Gaston ACCILI, PM radio volant, instructeur Louis, Edouard DAUMONT, SM2 pilote Robert, Jean, Raoul DUVAL, Mot2 armurier d’aéronautique Lyonel, Lucien, Paul FRANÇOIS, QM1 élève radio volant Marcel, Jean, Yves FUSTEC, Mt élève radio volant Pierre, Gaston, Jean HAMELIN et SM2 élève radio volant Robert, François LE PORCHOU.
Le 3 juillet 1975, au cours d’un exercice de vol à basse altitude, l’EV1 de réserve pilote Gilles, Dominique ADAM, aux commandes d’un Zéphyr (n° 25) de l’escadrille 59S basée à Hyères, percute le sol au lieu dit La Trinité sur le plateau de Valensole (Alpes de Haute-Provence). Il est tué sur le coup.
Le 7 juillet 1958, au retour d’un vol de contrôle après révision, un Sunderland GRV de la flottille 27.F (s/n ML778 – 27.F-3) se présente à l’amerrissage sur le plan d’eau de la BAN de Dakar-Bel-Air. L’appareil touche l’eau et rebondit une première fois. Au deuxième rebond, beaucoup plus violent que le précédent, il pique du nez et se retourne. Dix membres de l’équipage, blessés pour la plupart, sont immédiatement secourus et transportés à l’hôpital de Dakar. Trois autres, le SM1 radio volant Pierre ADROGUER, le PM pilote Pierre, Jean, Germain LEMOUZY et le Mt mitrailleur bombardier Albert, Marie LE PRUNÉNEC ont été tués sur le coup. Le corps d’un quatrième enfin, le Mt radio volant Charles JOURDAN, ne sera pas retrouvé.
Le 2 mai 1978, participant à un exercice de tir aux canons sur cible remorquée par le croiseur Colbert en Méditerranée au large des côtes de Sardaigne, le Maj pilote René, Jean, Lucien AGNUS, aux commandes d’un Etendard IVM (n° 2) de la flottille 17F percute la mer et disparaît avec son appareil.
Le 22 novembre 1933, après un vol d’entraînement, un FBA 17HE2 de l’école de pilotage du CEAM d’Hourtin capote à l’amerrissage. Le pilote, éjecté de son poste au moment du choc est récupéré avec des blessures légères. Le passager, le QM mécanicien volant Alphonse, Eugène, Louis AGUILLÉ, coincé dans la coque retournée, meurt noyé avant de pouvoir être dégagé par les secours.
21 décembre 1923. C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques milles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes :
– 40 membres de l’équipage : Les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Pierre, Casimir, Baptiste ALBAGNAC et Georges, Louis BAILLOUX, le SM mécanicien d’aéronautique Ange, Jean, Louis BOULLEAU, les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Roger, Marius BOYER et Victorin, Louis BRUNIAS, le Mot arrimeur Maurice, Jules, Baptiste, Pierre CHARPENTIER, le SM mécanicien d’aéronautique Georges, Victor, Auguste CLAVEL, le QM arrimeur volant André CLOSVIROLA, le SM2 pilote de direction Joseph, Louis, Marie COLLET, le SM mécanicien volant Noël, Marie COROUGE, le QM mécanicien volant Marcel, Alexandre COUVÉ, le LV pilote de dirigeable Jean, Joseph, Anne, Marie, Julien du PLESSIS de GRENÉDAN, commandant, le Mot mécanicien d’aéronautique Raymond, Louis DUBOIS, les QM mécaniciens volants Jean, Constant FELON, Charles, Georges FOUCHET et Louis GALLET, le Mt mécanicien volant Charles, Jean GASPAILLARD, le QM radio volant Marie, Antoine, Emile GUILLAUME, le SM arrimeur Joseph GUILLEMOT, le Mt de manœuvre pilote de direction René, Félix, Marie HAMON, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Louis, Jean IMBERT, le QM radio volant Pierre, Jean-Marie JAFFREZIC, le SM mécanicien volant François, Clément JAN, les QM arrimeurs Charles, Marcel KUBLER et Saint-Amand, Charles, Adolphe La FORGE, le SM mécanicien volant Jean, François, Aimé, Eugène LIZÉE, le QM mécanicien volant François, Auguste, Joseph, Mathurin MAINGUY, le LV pilote de dirigeable Sylvestre, Antoine MARCAGGI, le PM mécanicien volant René, Henri MOMBERT, le QM mécanicien volant Kléber, Eugène, Marie, Albert NAL, le SM radio volant Adrien, Jean-Baptiste PAUC, le QM mécanicien volant Charles, Joseph, René, Louis QUÉMERAIS, les QM arrimeurs volants Jean RICHARD et Géraud, François, Marie ROCHER, le Mot mécanicien volant Jean, Eugène, Edouard ROUDEN, le LV pilote de dirigeable Adrien, Aimé, Victor ROUSTAN, commandant en second, le Mot arrimeur Charles, Paul SÉDILLOT, le SM arrimeur volant Louis, Marie TARTIVEL et le QM mécanicien volant Jean, Léopold VINCENOT.
– 10 passagers : le CC Victor, Louis BERRETTA, les LV pilotes de dirigeable Pierre BOURDIER et Maurice, Gabriel CONVENTS, le CF pilote de dirigeable Georges, Léon, François, Jules HENNIQUE, commandant le CAM de Cuers-Pierrefeu, le LV pilote de dirigeable Serge, François, Roger GOISLARD de La DROITIÈRE, le CC pilote Henri, Jules LEFRANC, le LV observateur Georges, Etienne LEVESQUE, le Med1 Léopold, Henri PÉLISSIER, le CC pilote de dirigeable Georges, Paul RENON, le LV pilote de dirigeable Henri, Marcel, Aurélien ROUSTAN et, enfin, le CV Pierre, Edouard, Marie YVON.
Le 4 octobre 1931, après un vol d’entraînement, un Farman 168 Goliath de l’escadrille 4B1 capote à l’amerrissage sur le lac de Bizerte. Les membres de l’équipage, plus ou moins blessés, sont évacués vers l’hôpital de Sidi Abdallah (Tunisie) où, plus gravement atteint que ses camarades, le Mt mécanicien pilote Georges ALIGANT décède le 6 octobre.
Le 28 août 1951, en dernier virage avant d’atterrir sur terrain de la BAN de Khouribga, un Morane Saulnier 474 de l’escadrille 52.S (n° 184 – 52.S-46) décroche à 150 m d’altitude, part en autorotation et s’écrase au sol. Son pilote, le Mot2 élève Marcel, Joseph ALLANIC, est tué sur le coup.
Le 3 février 1937, une section de trois Levasseur PL 101 de l’escadrille 7S1 du porte-avions Béarn, en escale à Dakar (Sénégal) a effectué un voyage jusqu’à Podor, ville située à 330 kilomètres au NE de Dakar. Au cours d’une présentation devant les autorités locales, deux appareils entrent en collision et s’écrasent au sol. Les six membres des équipages étaient le QM1 mitrailleur bombardier Jean, François ABAZIOU, l’EV1 pilote Michel, Maurice, André ALLARD, chef de la section, le SM mécanicien volant Joseph, Bernard BERTOLINI, le QM mécanicien volant Guillaume LASTENNET. Aucun , le SM pilote Antoine, Louis, André ROCHETTE et le QM1 radio volant Charles, Louis ROUX. Aucun n’a eu le temps de sauter en parachute et ils trouvent tous la mort dans l’accident.
Le 24 octobre 1934, pris dans une bourrasque, un Farman 168 Goliath (n° 190 – SR22), de l’escadrille de la CEPA de Fréjus – Saint-Raphaël, s’abat au sol au lieu-dit Le Barnier, dans la commune de Frontignan (Hérault). Deux membres de son équipage, le PM pilote Georges, Louis ALLÈGRE et le QM mécanicien volant Lucien, Joseph GLASSER, sont tués sur le coup. Trois autres, le LV Colas des Francs, l’EV Jacquart et le PM radio volant Lavalou, ne souffrent que de blessures légères.
11 novembre 1917 – Le SM mécanicien observateur Auguste, Alexandre ALLEMAND, du PC de Cassandra (Grèce), tombe à la mer alors qu’il essaie de ramener à terre, après l’avoir dépanné, un hydravion FBA 150ch. Son corps ne sera retrouvé que le 17 septembre.
12 avril 1935 – Un Farman 166 Goliath (HT.02) de l’EPV du CEAM d’Hourtin s’abat au lieu-dit Lassalle, dans la commune de Lesparre (Gironde). Trois des membres de son équipage, le SM arrimeur pilote Joseph, Henri PONZEVERA, le QM mécanicien volant Maurice, Albert, Louis, Pierre RENAC et le Mot arrimeur pilote Luc, Lucien REYDY, périssent dans la chute de leur appareil. Un quatrième occupant le SM mitrailleur-bombardier Roger, René ALLOUARD, gravement blessé, décédera le 25 mai à l’hôpital maritime de Rochefort..
15 juillet 1918 – Le SM timonier pilote Marie, François, Pierre, Eugène AMIOT et le Mt mécanicien observateur Emile, Marcellin, Antoine ÉCHE, détachés de la Marine et mis à la disposition de la Société FBA comme pilote et observateur d’essai et de réception, sont victimes d’un accident mortel. Au cours d’un de ses premiers vols, le FBA type « Alerte » (n° 1221) dont ils ont été chargés de mener les essais, s’abat à Argenteuil (Seine et Oise), sur le chemin de halage en bord de Seine, les tuant sur le coup.
Le 18 juin 1940, aux commandes d’un Bloch 151 (n° 15) de l’escadrille AC2, le SM2 pilote Raymond, Babylas AMORY engage le combat contre une formation de Messerschmitt Bf.110 de la Luftwaffe. Submergé par le nombre il succombe et son avion, désemparé, s’écrase dans le marais des Saussaies, sur le territoire de la commune d’Auvers (Manche), le tuant sur le coup.
Le 5 août 1916, en mission de reconnaissance sur le port belge de Zeebrugge, un hydravion FBA 150ch (n° 306 – D.1), du CAM de Dunkerque, ne rentre pas à sa base, probablement abattu par des chasseurs ennemis. L’équipage, composé du QM mécanicien observateur Pierre AMOSSÉ et de l’EV1 pilote Jules, Aristide, Achille DELAUNAY, est porté disparu. Le corps du pilote sera retrouvé le 15 septembre au large de l’île néerlandaise de Texel. Celui de l’observateur ne sera pas retrouvé.
Le 10 juillet 1941, un combat oppose au-dessus de la plaine de la Békaa (Liban) une formation de Dewoitine 520 de l’escadrille 1AC à des chasseurs australiens Curtiss Tomahawk. Les appareils français obtiennent plusieurs victoires mais non sans perte. Touché par les tirs ennemis, le SM1 pilote Raymond, Pierre, Joseph ANCION essaie de poser son appareil train rentré mais celui-ci se retourne à l’impact avec le sol. Dégagé gravement brûlé par des indigènes, il est évacué sur l’hôpital de Beyrouth où il décède le 12.
18 février 1954 – Un Junkers 52 de l’escadrille 4.S (n° 1015 – 4S.5), avait décollé de la BAN de Lartigue pour transporter à Karouba l’échelon d’accompagnement de la Flottille 6.F en déplacement sur cette base. Du fait de très mauvaises conditions météorologiques, l’appareil est contraint de se dérouter et reçoit l’ordre de rejoindre El Aouina, l’aérodrome de Tunis. En voulant atteindre cette nouvelle destination par le sud ouest, l’avion percute un sommet noyé dans la brume, au lieu-dit Kef Ed Dhoua, dans le djebel Lahimer, près de Zaghouan, à 45 kilomètres au sud de Tunis. Les quatre membres de l’équipage, le MP mécanicien volant Roger, Prosper, Pierre BERTIN, l’EV1 de réserve pilote Robert EVEN, chef de bord, le SM2 pilote Michel, Georges, Marcel HAUSS et le Mt radio volant René, André, Charles, Auguste LELIONNAIS ainsi que les onze passagers transportés, qui étaient tous affectés à la flottille 6.F, le QM2 mécanicien d’aéronautique Louis, Emile ANDRÉ, le Mot1 mécanicien d’aéronautique René, Paul, Georges ANTOMARCHI,le Mot2 mécanicien d’aéronautique André, Alexandre, Joseph, Marie CHEVAL, le SM2 mécanicien d’aéronautique Ygnacio, Antoine DE LABACA, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Joseph, Marie DILER, le SM2 mécanicien d’aéronautique Robert, Edouard, Pierre, Marie GAUDEL, l’EV2 de réserve André, Paul JAQUEMIN, le QM2 mécanicien d’aéronautique Pierre, Victor, Raymond LE BOULICAUT, le SM2 mécanicien d’aéronautique Bernard, Louis, Marie LE MANCQ, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Raymond, Aimé, Paul LE SAULNIER et le Mot3 armurier d’aéronautique Maurice, René, Pol ROUYER, périssent tous dans la catastrophe.
10 octobre 1917 – Partis pour une mission de recherche de sous-marins, deux hydravions FBA 150ch du CAM de Perpignan ne rentrent pas à leur base. Ils sont vus pour la dernière fois au large de Cette (actuelle Sète, dans l’Hérault) et il est probable que l’un des deux hydravions a été victime d’une panne et que l’autre qui a amerri pour lui porter secours, n’a pas pu repartir. Les quatre membres d’équipage, le Mot1 mécanicien observateur Pierre, François ANDRIÈS, le QM mécanicien observateur André BOLLE, le QM fourrier pilote Roger, Marius GRANDVAL et le Lt pilote Calixte, Léon, René MESGUICH, détaché de l’Aéronautique militaire, sont portés disparus.
Le 31 mars 1954, au cours d’une mission d’attaque au sol sur des positions viêt minh autour du camp retranché de Diên Biên Phu, un SB2C Helldiver (BuAer 89367 – 3.F-4) piloté par le LV Jean, Dominique ANDRIEUX, commandant la flottille 3.F, est atteint par la DCA ennemie et s’écrase près du col des Méos. Le LV Andrieux est porté disparu.
Le 8 septembre 1925, pendant la campagne du Rif, des Farman 65 Goliath de l’escadrille 6B2 basée à Karouba sont détachés à Melilla (Maroc espagnol) pour aider les troupes espagnoles dans la reconquête des territoires perdus lors de la révolte menée par Abd El-Krim. A l’amerrissage du 6B2.8, le QM radio volant Jean, François, Victorin ANDRILLON qui est descendu sur un flotteur pour la prise de bouée, est heurté par une hélice. Gravement blessé, il est transporté à l’hôpital militaire espagnol de Melilla où il décède le lendemain.
4 avril 1927 – Alors que l’escadrille 5C1 effectue un vol de groupe au-dessus de l’aérodrome d’Hyères, deux de ses Levasseur PL 5 se heurtent en vol et s’écrasent au sol. Les quatre membres d’équipage, l’EV1 pilote Jean-Yves, Louis, Edmond ANFRAY et l’Asp de réserve observateur William, Charles WADDINGTON dans l’un des appareils et le Mot2 arrimeur pilote Jean, Antoine FOURIS et le QM mitrailleur bombardier Georges, Henri, Charles LE BARZE dans l’autre, sont tués sur le coup.
15 janvier 1924 – À la suite d’une panne de moteur au décollage, un Breguet 14 de l’escadrille R10 de l’Aviation d’escadre, s’écrase et prend feu sur le terrain de Cuers. Le pilote, le Mot mécanicien pilote Maurice ANTOINE est tué sur le coup, le passager, le QM radio volant Gustave, Jules VERHAEGEN, gravement brûlé, est transporté à l’hôpital Sainte-Anne de Toulon où il décède peu après son arrivée.
18 février 1954 – Un Junkers 52 de l’escadrille 4.S (n° 1015 – 4S.5), avait décollé de la BAN de Lartigue pour transporter à Karouba l’échelon d’accompagnement de la Flottille 6.F en déplacement sur cette base. Du fait de très mauvaises conditions météorologiques, l’appareil est contraint de se dérouter et reçoit l’ordre de rejoindre El Aouina, l’aérodrome de Tunis. En voulant atteindre cette nouvelle destination par le sud ouest, l’avion percute un sommet noyé dans la brume, au lieu-dit Kef Ed Dhoua, dans le djebel Lahimer, près de Zaghouan, à 45 kilomètres au sud de Tunis. Les quatre membres de l’équipage, le MP mécanicien volant Roger, Prosper, Pierre BERTIN, l’EV1 de réserve pilote Robert EVEN, chef de bord, le SM2 pilote Michel, Georges, Marcel HAUSS et le Mt radio volant René, André, Charles, Auguste LELIONNAIS ainsi que les onze passagers transportés, qui étaient tous affectés à la flottille 6.F, le QM2 mécanicien d’aéronautique Louis, Emile ANDRÉ, le Mot1 mécanicien d’aéronautique René, Paul, Georges ANTOMARCHI,le Mot2 mécanicien d’aéronautique André, Alexandre, Joseph, Marie CHEVAL, le SM2 mécanicien d’aéronautique Ygnacio, Antoine DE LABACA, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Joseph, Marie DILER, le SM2 mécanicien d’aéronautique Robert, Edouard, Pierre, Marie GAUDEL, l’EV2 de réserve André, Paul JAQUEMIN, le QM2 mécanicien d’aéronautique Pierre, Victor, Raymond LE BOULICAUT, le SM2 mécanicien d’aéronautique Bernard, Louis, Marie LE MANCQ, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Raymond, Aimé, Paul LE SAULNIER et le Mot3 armurier d’aéronautique Maurice, René, Pol ROUYER, périssent tous dans la catastrophe.
19 décembre 1943 – Un Vickers Wellington XIII (s/n HZ710 – 1B.14) de l’escadrille 1B de la 2ème flottille de bombardement avait décollé du terrain de Dakar-Oukam pour un mission de protection de convoi. Les conditions météorologiques sont très mauvaises et, incapable d’assurer correctement sa mission, le chef de bord annonce par radio qu’il l’interrompt et rentre à sa base. Un autre message signale que les grenades ASM ont été larguées. Vers 14 heures, le Wellington est à la verticale de Ouakam et entame un long virage pour se présenter dans l’axe de la piste. Des témoins s’aperçoivent alors qu’un des moteurs émet une fumée noire. A 14 h 24, l’avion percute la mer et explose à deux milles de la côte. Des embarcations de pêcheurs puis des vedettes de la Royal Navy se portent immédiatement sur les lieux de l’accident mais ne trouvent aucun survivant. L’équipage était composé des QM1 radio volant Auguste, Joseph AQUADRO, EV1 pilote Victor, Louis, Henri CERINI, chef de bord, SM2 pilote Alexandre, Eugène, Célestin CRESTEL, QM2 radio volant Gaétan, Jean, Joseph DUCLOS, PM pilote Henri, Denis MICHEL, QM mécanicien volant Raymond PATUREAU et Asp de réserve observateur Henri, Antoine PUCHOL. Les corps de Cerini, Michel et Patureau ne seront pas retrouvés.
22 juin 1948 – Catapultés du porte-avions Arromanches qui croise dans le golfe de Gascogne, deux Seafire III de la flottille 1.F participent à un exercice d’interception. Soudain, une épaisse fumée blanche se dégage de l’un d’entre eux (s/n RX 301 – 1.F-27). Puis le moteur s’arrête complètement, l’appareil se met en piqué, percute la mer et coule immédiatement, entraînant avec lui son pilote, l’EV1 pilote Louis, Dominique, Joseph, Marie THIERRY d’ARGENLIEU dont le corps ne sera pas retrouvé.
5 juillet 1930 – Un CAMS 37A de l’escadrille 4S1 (4S1.9), normalement basée à Karouba en Tunisie, participe aux épreuves de tir du «Concours d’honneur»organisé par la BAN de Berre. Voulant offrir toutes ses chances à son mitrailleur avant, le Mt mécanicien pilote Pierre, André, Théophile, Jean ARLOT, se rapproche trop de la manche remorquée et la heurte. L’hydravion déséquilibré se met en vrille et tombe en mer à cinq milles au sud du phare de Faraman (Bouches-du-Rhône). Le chef de bord a évacué en parachute et les deux autres hommes de l’équipage, indemnes après la chute, se réfugient sur l’empennage de l’appareil qui flotte encore, avant d’être recueillis par des pêcheurs proches. Le malheureux pilote, coincé dans l’avant de l’épave ne peut être secouru et disparaît avec elle.
Le 27 mai 1918, en décollant du port de Dunkerque, un Hanriot HD 2 (n° 230 – D.34) est victime d’un incendie et s’abat dans un bassin. Son pilote, l’EV1 Georges, Jean, François ARNÉ, de l’escadrille de chasse du CAM de Dunkerque, est tué sur le coup.
Le 16 mai 1928, à la suite de l’incendie d’un de ses moteurs et en tentant d’atterrir en urgence, un Farman 65 Goliath (4B2.11) de l’escadrille 4B2 basée à Kharoubga, s’écrase au sol à Bordj Poil, à 8 kilomètres au nord d’El Ariana, près de Tunis. L’équipage composé du Mot2 arrimeur pilote Jean, Albert, Marcel ARROUAYS, de l’Asp de réserve observateur Jean-Louis, Marie, André BÉZARD, chef de bord, du QM radio volant Henri, Joseph GOBERT, du SM mécanicien pilote Georges, Louis, René PAPIN et du QM mécanicien volant Paul ROHR, périt tout entier dans l’accident.
Le 2 février 1944, ayant décollé de Dakar-Ouakam en fin d’après-midi pour une mission d’escorte de convoi, le Vickers Wellington XI (s/n HZ539 – T) de l’escadrille 5B, l’une des deux composantes de la 2ème flottille de bombardement, émet à 20 h 48 un message annonçant son retour du fait de difficultés de moteur. Sa position est alors de 16° 55’ N et 17° 35’ W. Ce sera son dernier contact et l’appareil ne donnera plus aucune nouvelle. Les recherches lancées le lendemain ne donnent aucun résultat. Aucune épave, si petite soit-elle, n’est aperçue et l’espoir de retrouver des survivants disparaît. L’équipage était composé du QM radio volant Roger, Jean, Raoul ARROUÈS, de l’EV1 de réserve observateur Edouard, Marie, Claude CARTIER-BRESSON, du LV pilote Victor, Jean, Baptiste, Antoine DURANDO, chef de bord, et du QM1 mitrailleur bombardier François, Jules, Désiré, Alfred LEPOITTEVIN, du PM pilote Max, Gustave NIEL, du Mt pilote René, Julien ROY et du SM radio volant Georges VARY.
Le 16 mai 1939, au cours d’une séance d’entraînement aux amerrissages de nuit sur le lac de Bizerte, un hydravion Loire 70 (n° 6 – E7.6) de l’escadrille E7 heurte violemment la surface de l’eau, rebondit, capote et se brise en plusieurs morceaux. Les secours, rapidement arrivés sur place, recueillent trois survivants dont l’un, très gravement touché, devra être amputé d’une jambe. Les six autres membres de l’équipage, les SM pilotes Léopold, François ARZALIER et Louis, Marie, Théophile CADIO, le LV pilote André, Marie, François COLSON, le LV pilote Charles, Henri, Antoine FLAMANT, commandant de l’escadrille, le SM radio volant Marie, Joseph, Charles MOINET et le SM mécanicien volant Louis THOMAS, ont été tués sur le coup.
8 février 1946 – A 10 h 06, un hydravion Dornier 24 de la flottille 9.F (n° 15 – 9.F-6) décolle de la BAN de Karouba pour un vol d’essai, suivi d’un exercice d’alerte de sauvetage aéromaritime au large des côtes. Les conditions météorologiques sont bonnes et des contacts radios réguliers sont maintenus avec la base jusqu’à 10 h 46, heure à laquelle le contact est rompu. Les recherches aériennes et maritimes immédiatement entreprises durent plusieurs jours mais ne donnent aucun résultat. Aucune trace de l’appareil ni de son équipage n’est retrouvée. Ce dernier était composé de sept hommes, le SM2 pilote Albert ATHIAS, le SM2 mitrailleur bombardier Lucien, Alexandre BELLON, le SM mécanicien volant Maurice, Alphonse, Marc BORLOZ, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Lucien, Bruno, Eugène CHAMBEIRON, le Mt pilote Roger, Henri, Léon CHEVALLIER, le QM2 radio volant Youssef, Joseph JOURNO, l’IM2 volant Gérard, Louis, Marie JUET, navigateur et chef de bord et le SM2 radio volant Louis, Pierre MERLE.
Le 9 avril 1991, un hélicoptère WG 13 Lynx (n° 805) de la flottille 34F effectue un vol d’entraînement à la navigation à basse altitude lorsqu’il est heurté en vol par un Mirage 2000 N de l’armée de l’Air. Désemparé, il s’écrase au sol au lieu-dit Collièze, dans la commune de Cros (Puy-de-Dôme). Tous ses occupants sont tués. L’équipage était constitué de l’EV1 Gilles, Raymond ATOUTEMPS, pilote et commandant d’aéronef, du PM pilote Philippe, Georges, Robert CHOUMARA, du QM1 électromécanicien d’aéronautique Stéphane, Philippe, Lucien GOERGER. du PM mécanicien d’aéronautique plongeur Eric, Louis, Raymond LEMASSON, du Mt mécanicien d’aéronautique Frédéric, Marie, Edmond, Octave MAILLAUD et du Mt électronicien de bord Denis, Jean MARTINEZ et L’accident fait également deux autres victimes, le Mt mécanicien Yann TILLY et le QM mécanicien Hervé MATTEI, de la frégate De Grasse.
Le 13 octobre 1918, au retour d’une mission de patrouille en mer, un FBA 200ch (n° 1040 – G.17)) du CAM de Platéali (Grèce) capote à l’amerrissage. L’observateur est repêché vivant par les secours venus du centre mais son équipier, le QM chauffeur pilote Jean-Marie AUBAUD a disparu. Son corps ne sera retrouvé que le 20 octobre.
Le 24 janvier 1938, au cours d’un vol de prise en mains pour des pilotes nouvellement affectés et alors qu’il survole l’étang de Berre, l’hélice d’un Latécoère 290 (n° 7) de l’escadrille 4T1 se détache et va sectionner les mâts soutenant la voilure. Une aile se replie, l’hydravion se met en vrille et percute l’eau. Les quatre hommes qui constituaient l’équipage, les SM pilotes Alexandre, François, Henri AUBERT, Emiland LOCTIN et Jean POITIER et le Mt mécanicien d’aéronautique André, Pierre RAT, sont tués sur le coup.
Le 16 septembre 1949, un hydravion Sunderland III de la flottille 7.F (s/n ML851 – 7.F-1) a décollé du plan d’eau de la BAN de Dakar-Bel-Air pour un exercice de grenadage réel. Quelques instants plus tard, une explosion sourde est signalée à environ 17 milles dans le 273° du feu des Almadies et, au même instant, l’appareil cesse ses émissions radios. Les secours dépêchés immédiatement découvrent des débris épars au milieu desquels flottent des corps. Il n’y a bien entendu aucun survivant. L’hypothèse la plus vraisemblable est que l’une des grenades a explosé prématurément au contact avec l’eau alors que l’appareil volait à basse altitude. L’équipage était composé de dix hommes, le SM2 radio volant Marc, Alexandre AUBERT, le SM2 mitrailleur bombardier Jean, Auguste, Pierre BUSSIÈRES, le SM2 mécanicien volant Robert CORVAISIER, l’EV1 de réserve pilote Jean DUPIN, l’IM2 volant Jean GUÉNÉGUÈS, Mt pilote Léon, Marie HAMON, l’EV1 de réserve pilote Louis, Romain MARMONIER, commandant d’aéronef, le QM2 électricien d’aéronautique François, Jean MÉVEL, le QM2 mécanicien volant Raymond, Lucien, Joseph MOUGIN et le QM2 armurier d’aéronautique Lucien, André PIERRE.
Le 12 juin 1980, un hélicoptère SA 321G Super Frelon (n° 112), de la flottille 33F est au large de l’île de Porquerolles, en approche du porte-avions Foch à bord duquel il vient récupérer un groupe d’officiers de réserve ayant participé à une journée d’information, lorsqu’il est victime d’une rupture d’une fusée de pale sur le rotor principal. Devenu incontrôlable, l’appareil s’abîme en mer et coule, entraînant prisonniers dans son fuselage le PM mécanicien de bord Pierre, Daniel AUCHER, le MP mécanicien de bord Alain, André, Henri BEURRIER et le PM pilote Roger, Michel HÉRÉDIA,. Un seul survivant, l’EV1 pilote et commandant d’aéronef, est repêché par les secours.
Le 23 septembre 1952, quelques instants après son décollage de la BAN de Tan Son Nhut, pour une mission de reconnaissance et de bombardement, le moteur extérieur droit d’un P4Y Privateer de la flottille 8.F (BuAer 59839 – 8.F-7) prend feu. Presque immédiatement, l’appareil devient incontrôlable et s’écrase au sol près de la bourgade de An Nhon Xa, dans la province de Gia Dinh. Dix membres de l’équipage, le CC pilote Paul, Marie, Alphonse, Augustin AUDIBERT, commandant la flottille, le SM1 mitrailleur bombardier René, Eugène, Joseph BLIN, le SM2 mécanicien de bord Pierre, Jacques, André COCHE, le SM radio volant Robert DEBERGHES, le SM armurier volant Robert DÉPREUX, le Mt mécanicien volant André, Marie DUPONT, le SM2 radio volant Michel, Pierre FAGET, l’EV1 de réserve pilote Pierre, Marie, Léopold LASSALLE, le Mt radio volant André, Paul ROUSSE et trois passagers qui avaient embarqués pour la mission, l’IMP volant François, Jean ENAULT, l’IM1 observateur Henri, Lucien, Marie SOURET de la BAN de Tan Son Nhut et le CC pilote Marc, Lucien, Camille VENOT, commandant le GAN Indochine, sont tués sur le coup. Le onzième membre de l’équipage, le SM pilote Daniel Thédenat, est retrouvé très gravement blessé dans les débris de l’appareil. Il survivra à ses blessures et continuera sa carrière dans l’Aéronautique navale.
Le 10 mars 1981, quelques instants après avoir décollé de l’aérodrome de Hahaya à Moroni dans l’archipel des Comores, un Atlantic n° (29) de la flottille 23F est victime d’un incendie de moteur. Hors de contrôle, il s’écrase près de la localité de M’Boudé, tuant ses dix-huit occupants. En plus de son équipage normal, l’appareil transportait une équipe technique d’entretien. L’équipage était composé du Mt électronicien de bord Patrick, Elie, Etienne BAUDOIN, de l’EV1 pilote Jean-Yves, Georges CISTAC, du PM électronicien de bord Alain, Henri, Jean-Baptiste DEMAISON, du Mt électronicien de bord Dominique, Jean, Etienne FAURE, du PM électronicien de bord Serge, Lucien LAPP, de l’EV1 navigateur aérien et coordonnateur tactique Olivier, Marie, Gérard, Henri de LASSUS SAINT-GENIÈS, du Mt électronicien de bord Dominique, Bernard, Marie MOISDON, du Mt navigateur Jean-Claude, Joseph MONTFORT, du LV pilote Philippe, René, Pierre MOUGENOT, commandant d’aéronef, du MP mécanicien de bord Eugène, Jean, Yves NORMANT, du Mt navigateur Eric, Claude, Daniel PÉRAUDEAU, du Mt mécanicien de bord Michel, Louis, Jacques RÉNIER, du SM2 électronicien de bord Patrick, Louis, Adrien, Henri ROUSSEAU et du SM2 radio de bord François-Xavier WINTERHALTER. L’équipe technique se composait du SM électromécanicien d’aéronautique Jean-Louis AUDREN, du PM mécanicien d’aéronautique Yves HENNEQUART, du QM1 électronicien d’aéronautique Bertrand, Pierre LION et du QM1 électronicien d’équipement Eric LOURENÇO.
Le 11 janvier 1933, à la fin d’un vol d’exercice, un CAMS 55 de l’escadrille 4E1 (n° 13 – 4 E1.5) s’apprête à amerrir sur le lac de Bizerte lorsqu’il est pris par dans un grain violent. Déséquilibré par une forte rafale, il échappe au contrôle de son pilote et heurte d’une aile une falaise de la baie des Carrières et s’abat au sol. Quatre des occupants trouvent la mort dans cet accident : le SM radio volant Jean, Lucien AUFFRAY, le QM mécanicien volant Jean, Yvon, Marie DOUÉRIN, le LV pilote Georges, Marie, Charles DUPUY, commandant en second de l’escadrille et de l’EV1 de réserve pilote Gilbert, Pierre, Henri, François PICHERY, chef de bord.
Le 23 septembre 1948, à l’issue d’un vol de liaison entre Lartigue et Alger, un SNCAC NC 701 Siebel de l’escadrille 11.S (n° 175 – 11.S-8), tente de rejoindre de nuit l’aérodrome de Maison-Blanche. En effectuant sa percée, il percute un sommet près du douar de Sidi Fodhil, à 7 kilomètres environ de Chréa. Tous les occupants de l’appareil, l’EV1 pilote de réserve Jacques, Aristide AUNEAU, chef de bord, le SM2 radio volant Yves, Etienne HÉLOU, l’IMC1 Joseph, Yves, Marie LE FLEM, le Mt mécanicien volant Paul, Joseph LE MAT et, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Bernard, René TROUILLARD, ainsi que les élèves de l’Ecole de santé navale René, Jean COMBES et Michel, Claude BOISERIE, sont tués sur le coup.
Le 8 mai 1945, une formation de SBD-5 Dauntless de la flottille 3FB a décollé de sa base de Cognac. Au cours de la manœuvre de regroupement, l’appareil BuAer 54576 (code tactique 144) est heurté par son sectionnaire et, son empennage arraché, s’écrase sur le territoire de la commune de Dompierre-sur-Mer (Charente-Inférieure). Les deux occupants, le Mt pilote Jacques, Victor, Clément AURADOU et le SM mitrailleur bombardier Marcel, Louis LEBRUN, sont tués sur le coup. L’appareil abordeur, bien qu’endommagé, parvient à rejoindre Cognac, son équipage est indemne. Le Mt Auradou et le SM Lebrun seront les derniers morts de l’Aéronautique navale au cours de la Seconde Guerre mondiale dont l’armistice est signé le même jour.
Le 8 novembre 1929, alors qu’il vient de procéder à la mise en route du moteur d’un amphibie Lioré et Olivier H197 du CAM de Fréjus – Saint-Raphaël et qu’il s’apprête à embarquer, le Mot3 mécanicien d’aéronautique Honoré, François AUSELLO est grièvement blessé à la tête par l’hélice. Transporté à l’hôpital militaire de Fréjus, il y décède quelques heures après son admission.
Le 19 avril 1929, au cours d’un vol d’entraînement en rade, un amphibie Lioré et Olivier H193 (n° 6 – G.10), de la SE de Cherbourg, est victime d’une pane de moteur et est contraint à un amerrissage de fortune. Pris par une lame au moment de toucher la mer, l’appareil capote et ses deux occupants, le LV pilote Pierre, Ernest, Louis AUTRET et le SM arrimeur pilote François, Louis JÉZÉGOU, prisonniers dans l’habitacle, périssent noyés.
Le 16 août 1973, un hélicoptère Sud Aviation 316B Alouette III (n° 1040) de l’escadrille 2S de Lanvéoc, effectue un vol de liaison lorsque, pour une raison inconnue, il s’abîme en mer au large de l’île de Sein, entraînant ses quatre occupants, le Mt pilote Jacques, Albert, Gérard AVENEL, le PM pilote Alain, Léon HAMON, le PM mécanicien volant Georges, Hervé, Gabriel, Marie MASCART et le Mt mécanicien d’aéronautique Jean-Pierre, Lucien, Alfred MEYER. Seuls les corps d’Avenel et de Meyer seront retrouvés.
Le 9 avril 1947, victime d’une perte de vitesse au décollage, un SNCAC NC.701 de l’escadrille 3.S (n° 174 – 3.S-25), s’écrase sur le terrain de Cuers-Pierrefeu. Les cinq occupants, gravement blessés, sont transportés à l’hôpital Sainte-Anne de Toulon où trois d’entre eux, le SM2 radio volant Maurice AXAT, le Mt mécanicien volant René, Auguste, Joseph BÉBIN et le SM1 pilote Frédéric, Jean, Marie RIVOALEN, décèdent peu après leur arrivée.
Le 10 août 1956, un TBM-3S Avenger de la flottille 4.F (BuAer 85571 – 4.F-11), avait décollé de Karouba en compagnie de deux autres appareils, pour un exercice de bombardement de nuit sur l’île Cani, au large de Bizerte. Compte tenu de l’état de la mer, le chef de patrouille interrompt l’exercice et demande le ralliement des ses ailiers. Un seul des deux le rejoint, le 4.F-11 a disparu et ne répond pas aux appels radio. Les recherches aériennes et maritimes lancées le lendemain et les jours suivants permettent de retrouver deux canots pneumatique de sauvetage mais aucune trace de l’équipage qui était composé du PM mécanicien volant Maurice AYLIÈS, de l’EV1 pilote Jacques, Lucien FRANIATTE, chef de bord, du SM2 radio volant Yves, Martial LAPORTE et du Mt armurier volant Jean NICOLAS.
Le 5 mars 1976, un Canadair/Lockheed T-33 (n° 21112 – VA) de l’école de chasse de l’armée de l’Air de Tours a décollé pour une séance d’entraînement à la voltige. A son bord, le LV Jean-Pierre AYMARD, moniteur pilote, détaché au GE 314, et le Sgt RAUNET, élève. Au-dessus du lieu-dit Vernevelles, dans la commune de Luché-Pringé (Sarthe), l’appareil est vu en vrille. Comprenant qu’elle ne peut plus être récupérée, les deux hommes font fonctionner leurs sièges éjectables mais il trop tard et, par manque d’altitude, leurs parachutes n’ont pas le temps de s’ouvrir.
Le 3 novembre 1949, un hydravion Sunderland III de la flottille 7.F (s/n EJ163 – 7.F-6) normalement basée à Dakar-Bel-Air était à Saint-Mandrier pour participer à un exercice de recherche ASM. Au décollage, par mer déjà formée, il entre en résonance avec la houle et, au troisième rebond, il se casse en deux au niveau du bord d’attaque de la voilure. La partie avant de la coque coule immédiatement. Cette accident coûte la vie à quatre membres de l’équipage, le PM pilote Jean, Paul, Jacques AYRAL, le Mt pilote Jean, Francis CAOUS, le SM1 mécanicien d’aéronautique François LICHOU et l’EV1 pilote Georges, Roch, Henri, Léon PÉLISSIER-COMBESCURE, chef de bord. L’EV1 Pélissier-Combescure, qui avait pu se dégager, avait plongé pour essayer de sauver les hommes prisonniers de l’épave. Les onze autres occupants de l’appareil, blessés pour la plupart, sont récupérés par les secours arrivés sur les lieux de l’accident.