21 décembre 1923 – C’est cette nuit là que se produit la plus grave catastrophe de l’aéronautique militaire de notre pays. Le 18 décembre 1923, le dirigeable Dixmude, ex Zeppelin L-72 qui avait été remis à la France par l’Allemagne au titre des dommages de guerre, quitte sa base de Cuers-Pierrefeu pour un raid d’essai sans escale au-dessus du Sahara avec cinquante personnes à son bord. Il atteint In-Salah dans les délais prévus et entame son voyage de retour. Son dernier message le positionne au-dessus de la Tunisie et il n’y en aura pas d’autres. Vers 2 h 30 du matin, alors que le dirigeable passe au large de la Sicile, des pêcheurs aperçoivent dans le ciel les lueurs d’un vif incendie. Probablement frappé par la foudre qui a enflammé ses ballonnets d’hydrogène, le Dixmude et tout son équipage s’abîment en mer à quelques miles au large du petit port de Sciacca. Les recherches lancées par la Marine italienne et par des bâtiments français venus de Bizerte ne permettent pas de retrouver de survivants, ni même de corps. Ce n’est que le 26 qu’un pêcheur remonte dans ses filets le corps du commandant, le LV du Plessis de Grenédan. Un autre corps, celui du QM Guillaume sera retrouvé ultérieurement. Cette catastrophe a fait cinquante victimes :
– 40 membres de l’équipage : Les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Pierre, Casimir, Baptiste ALBAGNAC et Georges, Louis BAILLOUX, le SM mécanicien d’aéronautique Ange, Jean, Louis BOULLEAU, les Mot2 mécaniciens d’aéronautique Roger, Marius BOYER et Victorin, Louis BRUNIAS, le Mot arrimeur Maurice, Jules, Baptiste, Pierre CHARPENTIER, le SM mécanicien d’aéronautique Georges, Victor, Auguste CLAVEL, le QM arrimeur volant André CLOSVIROLA, le SM2 pilote de direction Joseph, Louis, Marie COLLET, le SM mécanicien volant Noël, Marie COROUGE, le QM mécanicien volant Marcel, Alexandre COUVÉ, le LV pilote de dirigeable Jean, Joseph, Anne, Marie, Julien du PLESSIS de GRENÉDAN, commandant, le Mot mécanicien d’aéronautique Raymond, Louis DUBOIS, les QM mécaniciens volants Jean, Constant FELON, Charles, Georges FOUCHET et Louis GALLET, le Mt mécanicien volant Charles, Jean GASPAILLARD, le QM radio volant Marie, Antoine, Emile GUILLAUME, le SM arrimeur Joseph GUILLEMOT, le Mt de manœuvre pilote de direction René, Félix, Marie HAMON, le Mot2 mécanicien d’aéronautique Louis, Jean IMBERT, le QM radio volant Pierre, Jean-Marie JAFFREZIC, le SM mécanicien volant François, Clément JAN, les QM arrimeurs Charles, Marcel KUBLER et Saint-Amand, Charles, Adolphe La FORGE, le SM mécanicien volant Jean, François, Aimé, Eugène LIZÉE, le QM mécanicien volant François, Auguste, Joseph, Mathurin MAINGUY, le LV pilote de dirigeable Sylvestre, Antoine MARCAGGI, le PM mécanicien volant René, Henri MOMBERT, le QM mécanicien volant Kléber, Eugène, Marie, Albert NAL, le SM radio volant Adrien, Jean-Baptiste PAUC, le QM mécanicien volant Charles, Joseph, René, Louis QUÉMERAIS, les QM arrimeurs volants Jean RICHARD et Géraud, François, Marie ROCHER, le Mot mécanicien volant Jean, Eugène, Edouard ROUDEN, le LV pilote de dirigeable Adrien, Aimé, Victor ROUSTAN, commandant en second, le Mot arrimeur Charles, Paul SÉDILLOT, le SM arrimeur volant Louis, Marie TARTIVEL et le QM mécanicien volant Jean, Léopold VINCENOT.
– 10 passagers : le CC Victor, Louis BERRETTA, les LV pilotes de dirigeable Pierre BOURDIER et Maurice, Gabriel CONVENTS, le CF pilote de dirigeable Georges, Léon, François, Jules HENNIQUE, commandant le CAM de Cuers-Pierrefeu, le LV pilote de dirigeable Serge, François, Roger GOISLARD de La DROITIÈRE, le CC pilote Henri, Jules LEFRANC, le LV observateur Georges, Etienne LEVESQUE, le Med1 Léopold, Henri PÉLISSIER, le CC pilote de dirigeable Georges, Paul RENON, le LV pilote de dirigeable Henri, Marcel, Aurélien ROUSTAN et, enfin, le CV Pierre, Edouard, Marie YVON.
1er juin 1947 – Alors qu’il allait atterrir sur le terrain de Fréjus – Saint-Raphaël, un SNCASO Bloch 175T (n° 10) de la flottille 6.F se met en perte de vitesse et s’écrase au sol. Ses trois membres d’équipage, le Mt pilote Jean, Louis, Marie, Corentin HÉMON, le SM radio volant Georges, Lucien LEROY et le QM2 mécanicien volant Jean, Pierre QUÉNARDEL, sont tués sur le coup.
26 octobre 1918 – Au cours d’une mission de chasse, le Lt pilote Maurice, Marcel QUÉNIOUX, détaché de l’Aéronautique militaire au CAM de Dunkerque, disparaît près de Tronchienne (Belgique). Son SPAD VII (n° 5565 – 10), probablement abattu dans un combat aérien, est tombé dans une région bouleversée par d’intenses bombardements d’artillerie, raison pour laquelle aucune trace de l’appareil ni de son pilote ne sera retrouvée.
12 mars 1916 – Parti pour un vol de reconnaissance en mer du Nord, un FBA 100ch (n° 123 – B.1), du CAM de Dunkerque ne revient pas de sa mission. Malgré les recherches lancées, rien n’est retrouvé de l’hydravion ni de ses deux membres d’équipage, l’EV1 de réserve Gabriel, Joseph, Hippolyte ÉCOMARD pilote, et le QM mécanicien observateur Jules, Eugène, Marie QUICRAY, qui sont portés disparus.
21 juin 1941 – L’escadrille 5T, désignée pour servir au Sénégal, décolle de Berre pour Arzew en Algérie, première étape de son voyage. A 80 milles environ dans le 210° du cap Couronne (Bouches-du-Rhône), la formation traverse un banc de brouillard. A sa sortie, un des Latécoère 298 (n° 80 – 5T.5) a disparu. Les recherches ne donneront aucun indice et l’équipage de l’appareil, composé du SM1 radio volant Marius MOULY, du PM pilote Roger, Louis, Jules PELLOUIN et de l’OE2 observateur Jules, Victor, Marie QUINIO, chef de bord, est porté disparu, présumé mort en mer.