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C 46 – Le musée de l’Aéronautique navale de Rochefort (1988-2024) et l’ANAMAN

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Parution mi-novembre 2024

  • 57 pages en couleurs
  • 74 illustrations
ISBN : 9782913344594 Catégories : ,

Le Cahier

Ce cahier décrit les débuts, en 1988, puis l’évolution, du musée de l’Aéronautique navale de Rochefort jusqu’à nos jours en 2024.

Ce musée est le seul en France qui soit entièrement consacré à l‘Aéronautique navale. Il ne cesse de s’enrichir au gré du retrait du service des appareils.

La décision de créer un musée fut prise en avril 1986 par le vice-amiral d’escadre Soulet, alors Chef de la Division Aéronautique Navale de l’état-major de la Marine.

A sa création furent mis à l’abri dans le hangar Astra, les appareils déjà présents à Rochefort-Soubise, qui servaient de matériel d’instruction pour le personnel en formation au Centre-école de l’Aéronautique navale (CEAN). Il a donc fallu les restaurer. Il était temps de préserver le patrimoine et trop tard pour rassembler les appareils de la période de la guerre d’Indochine et d’avant, tous ferraillés en leur temps. Le musée fut inauguré en septembre 1988.

La collection d’aéronefs appartient au ministère de la Défense et comprend une quarantaine d’appareils dont certains en plusieurs exemplaires. Le plus ancien est un Dewoitine 520 de 1942, confié par le musée de l’Air et de l’Espace. Le hangar Astra fut dévasté en décembre 1999 par une tempête et depuis 2002, la collection est en grande partie abritée dans les hangars Dodin et Saint-Trojan.

L’association de bénévoles ANAMTAN devenue en 2002 ANAMAN, lors de la dissolution de la base aéronavale, se constitue en 1990 pour restaurer et maintenir la collection qui comprend aussi des moteurs, des équipements, de la documentation technique et de très nombreuses maquettes.

L’auteur

Christian Cabanel s’engage dans la Marine le 3 août 1961 à tout juste dix-sept ans afin d’entamer une carrière de pilote. Il vole sur T-6, Fouga Magister, T-33 et enfin sur Mystère IV. Il reçoit ses ailes le 19 février 1964 à l’école de chasse de Tours. Une inaptitude médicale le contraint à s’orienter vers les multimoteurs. Christian Cabanel rejoint la flottille 22F à Nîmes-Garons. C’est donc à bord des P2V-6 Neptune qu’il participe à la sûreté des côtes méditerranéennes. Par ailleurs, il effectue deux séjours de plusieurs mois au centre d’expérimentation du Pacifique durant les campagnes de tirs nucléaires de 1966 et 1967.

De retour en métropole, Christian Cabanel suit à Aulnat le cours de formation des moniteurs. Par la suite, il est affecté alternativement à la Section Marine de Cognac et au Centre-école de l’Aéronautique navale de Rochefort.

En 1983, le major Cabanel réussit le concours d’officier avant de rejoindre la base aérienne de Cognac en tant que commandant d’escadrille, puis commandant en second d’un escadron et enfin chef de la section de standardisation.

Il quitte la Marine en 1998 mais poursuit sa carrière de réserviste durant cinq années au poste d’adjoint du Commandant de la Marine à Bordeaux.
Toujours aussi passionné par l’aviation, le capitaine de frégate Christian Cabanel rejoint le Musée de l’Aéronautique navale de Rochefort dont pendant une dizaine d’années il en a été le vice-président.

Il totalise 16 050 heures de vol dont 10 500 heures militaires.

Poids 0,360 kg