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C 33 – L’Aéronautique maritime en 1918

Offre spéciale !

Ces cahiers ne sont pas vendus, mais donnés contre une participation aux frais de port selon le poids.

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Réalisé à l’initiative de l’ARDHAN et avec le soutien de la commission du centenaire de la Grande Guerre, ce 5ème cahier, n° 33, est consacré à l’Aéronautique maritime au cours de l’année 1918 et fait suite aux cahiers n° 25, 27, 29 et 31, publiés sur les années 1914, 1915, 1916 et 1917.

L’année 1918 est marquée par l’exacerbation de la guerre sous-marine. Celle-ci diminue d’intensité à l’été, car les forces navales et aériennes ont acquis la suprématie. La flotte sous-marine allemande a réussi à légèrement augmenter le nombre de ses sous-marins. En effet, 261 unités différentes sont recensées en cours d’année dont environ la moitié, soit 130, sont à la mer. Les pertes sont de 87 sous-marins dont 48 au combat et sont compensées par la mise en service de 90 nouveaux sous-marins. A la fin de la guerre, les alliés s’empareront donc d’environ 170 sous-marins restants.

Le tonnage mensuel coulé par les U boot et les mines se situe au-dessus de 300 000 tonnes de janvier à mai 1918, puis décroit régulièrement et passe en dessous de 200 000 tonnes au mois de septembre. Ainsi, les pertes de 1918 ne représenteront que la moitié de l’année 1917.

En décembre 1917, l’Aéronautique maritime disposait de 690 hydravions et avions répartis dans 24 centres, de 26 dirigeables répartis dans onze centres et de 68 ballons captifs dans 8 centres. La progression est inégalée en 1918 et l’Aéronautique maritime reçoit le renfort de celle des États-Unis. En novembre 1918, le parc d’aéronefs est de 1260 hydravions et avions, dont la moitié répartie dans les 36 centres. Le nombre de vols d’opérations effectués en 1918 par les aéronefs est de 17 369 contre 7 893 l’année précédente. Le nombre de dirigeables est passé de 26 à 45 en un an, dont 35 sont disponibles et ils sont répartis sur 11 centres. Ils effectuent dans l’année 2 113 sorties en 11 418 heures de vol. Enfin, les ballons captifs sont, en fin d’année, au nombre de 200 dont le tiers est gonflé et arment 18 centres et 3 postes de ballons-vigie.

Le personnel volant de l’Aviation maritime comprend 650 pilotes et 700 observateurs d’hydravions et d’avions, et celui de l’Aérostation comprend 100 pilotes de dirigeables et 500 volants sur dirigeables ou captifs. L’ensemble des centres de l’Aéronautique maritime emploie 11 000 marins, soit 7% de l’effectif de la Marine qui s’élève à 155 000 hommes.

Les auteurs

Robert Feuilloy, né en 1944, est un ancien officier de marine, pilote de chasse embarquée. Il est secrétaire général de l’ARDHAN depuis sa création en 1991 et coordonnateur de l’édition.
Lucien Morareau, né en 1938, est le spécialiste de l’Histoire de l’Aviation maritime de 1910 à 1942. Il a écrit de nombreux livres et articles sur le sujet. Membre fondateur de l’ARDHAN.

Poids 0,35 kg