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L 28 – L’Aéronautique navale au centre d’expérimentations du Pacifique (1962-1997)

Le prix initial était : 40 €.Le prix actuel est : 20 €.

  • Format : A4
  • Couverture : cartonnée
  • Livre relié
  • Nombre de pages : 410
  • Langue : Français

Le livre

L’ouvrage retrace l’histoire de l’Aéronautique navale française au Centre d’expérimentations du Pacifique.

Cette histoire commence avec la création effective du CEP le 21 septembre 1962 et se termine le 27 janvier 1996 avec la 181e et dernière explosion nucléaire. Le livre offre en préliminaire un résumé de la présence d’éléments de l’Aéronautique navale au Pacifique de 1929 à 1962, avant de se concentrer sur la montée en puissance du CEP, de 1962 à 1966, puis sur les huit campagnes de tir en atmosphère se déroulant du 2 juillet 1966 au 14 septembre 1974 et accumulant quarante et un tirs.

Par deux fois, en 1966 et 1968, la Marine déploiera un important groupe aéronaval centré sur  les porte-avions Foch puis Clemenceau. L’apogée de cette présence se situe en 1968 où pas moins de 56 appareils de l’Aéronautique navale sont présents sur zone. Outre les Etendard IV, les Alizé et les hélicoptères de l’aviation embarquée, les avions de patrouille maritime P2V-6 et P2V-7 Neptune voisinent avec les amphibies Catalina, si utiles pour le ravitaillement des atolls.

L’adoption du mode de tir souterrain à partir du 42e tir, le 5 juin 1975, permettra une économie des moyens aériens, ce qui entraînera une réduction des forces de l’Aéronautique navale déployées dans cette partie du monde. Le groupement  d’Aéronautique navale du Pacifique est dissous en février 1976 et l’escadrille d’hélicoptères 27S disparaît en août 1980. L’escadrille 12S reste alors seule à Tahiti, mettant en œuvre des P2-H Neptune et une Alouette III. Les Falcon Gardian remplacent ce parc en 1984. En 2000, la flottille 25F, résultant de la fusion des escadrilles 9S de Nouméa et 12S de Tahiti, est créée avec ces mêmes Gardian et y est toujours active de nos jours.

L’auteur s’est attaché à une relation concise mais complète de la présence des « pingouins » sur cette terre lointaine, dans leurs actions exercées à partir de bases à terre ou de porte-avions en parfaite coopération avec l’ensemble des forces armées.

L’ouvrage comporte une impressionnante iconographie, pour la plus grande part originale, ainsi qu’un grand nombre d’annexes fournissant des données difficilement et patiemment rassemblées.

L’auteur

L’officier en chef des Equipages Henri Robin a servi dans l’Aéronautique navale de 1953 à 1993. Il a exercé les spécialités de radariste, d’électronicien, puis d’électronicien de bord. Il sert à Lartigue (Oranais) de 1958 à 1960 dans un environnement de multimoteurs Neptune, Privateer, Lancaster et d’hélicoptères HSS-1. Il est admis dans le corps des officiers des Equipages en 1965 et poursuit sa carrière sur les bases et au Service central de l’Aéronautique navale. Il est ensuite directeur des études de l’école des électroniciens de Rochefort puis commandant de la BAN Quimper-Guengat et enfin chef des services généraux de la BAN Lann-Bihoué. Il est l’auteur de L’Aéronautique navale en Algérie (1954-1962), édité par l’ARDHAN en 2002, et co-auteur de L’Aéronautique navale en Indochine (1927-1956), édité par l’ARDHAN en 2007.

Poids 1,470 kg