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L 24 – Les dirigeables de la marine française (1915-1937)

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  • Format : A4
  • Couverture : cartonnée
  • Livre relié
  • Nombre de pages : 496 dont 24 en couleurs
  • Nombreux plans, croquis et photos
  • Langue : Français
ISBN : DIRI / 9782913344143 Catégories : , ,

Le livre

L’offensive des sous-marins allemands, en 1915, décide la Marine à employer une flotte de dirigeables souples pour lutter contre leurs attaques.

Cet ouvrage retrace l’histoire des dirigeables armés par la Marine française de décembre 1915 à septembre 1937. La première partie s’attache à décrire la carrière individuelle de chacun des 74 ballons dirigeables.

Dès 1917, la France envisage de construire des dirigeables rigides, largement inspirés des Zeppelin dont quelques exemplaires se sont échoués sur les territoires anglais et français, et le premier d’entre eux est en construction quand survient l’Armistice. L’avènement de la paix porte un coup d’arrêt à ces projets ambitieux.

La France reçoit en 1920 et 1921, au titre des réparations de guerre, trois Zeppelin dont deux sont affectés à la Marine, le troisième étant démoli par le Service technique de l’Aéronautique. Le premier, rebaptisé Dixmude, est immobilisé trois ans,puis effectue de remarquables ascensions avant de disparaître tragiquement en décembre 1923.

Les années 1930 voient l’apparition de dirigeables neufs construits par Zodiac, mais ils sont construits en petite quantité et des accidents remettent en question l’utilité des dirigeables pour la Marine qui décide finalement de les désarmer en 1937.

La deuxième partie traite des centres de dirigeables, de leur infrastructure et de leur fonctionnement. Treize ports d’attache sont progressivement installés le long des côtes françaises, ainsi qu’en Afrique du Nord et même un en Grèce, à Corfou. Peu survivront à la fin de la Grande Guerre et Rochefort sera le dernier en service.

La troisième partie enfin traite du personnel. Celui-ci a culminé en novembre 1918, à plus de 2 500 hommes dont plus de 300 volants. L’auteur s’est attaché pendant vingt ans à retrouver les pilotes de dirigeables, aujourd’hui tous éteints, et leur famille, pour en établir les 222 notices biographiques individuelles

L’auteur

Robert Feuilloy entre à l’Ecole navale en 1964. Il est breveté pilote de chasse à Tours en 1969 puis sert dans l’Aviation embarquée jusqu’en 1982. D’abord en flottille de Crusader, sur les porte-avions Clemenceau et Foch, puis en échange dans l’U.S. Navy en 1975-1977, où il effectue deux campagnes au sein de la VIème flotte sur le porte-avions John F. Kennedy, comme pilote de Corsair II. Officier en second de la 12F Crusader en 1977-1978 puis second et commandant de la 11F Super-Etendard de 1978 à 1982. Stagiaire à l’Ecole supérieure de Guerre navale en 1982-1984, il est chargé à l’été 1983 de former du personnel irakien sur Super-Etendard. Puis il est chef du groupement Opérations du Foch en 1984-1987, avant de commander l’aviso-escorteur Protet, en océan Indien et dans le golfe Persique en 1987-1988, en pleine guerre Iran-Irak. Chargé à l’état-major de la Marine du programme du porte-avions Charles de Gaulle, il quitte le service en 1989, comme Capitaine de vaisseau et entame une seconde carrière dans l’industrie de défense, brièvement chez Electronique Serge Dassault, puis depuis 1990 chez Sagem. Il est secrétaire général de l’ARDHAN depuis sa création en 1991 et membre de l’Académie de l’Air et de l’Espace. Il est coauteur de L’Aviation maritime française pendant la Grande Guerre, et de l’Aéronautique navale en Indochine (1927-1956), édités par l’ARDHAN en 1999 et 2007.

Poids 1,760 kg