Le livre
2007 est l’année du centième anniversaire du premier vol d’un hélicoptère mais l’entrée en service de cet aéronef dans la Marine est beaucoup plus récente. Ce n’est, en effet, qu’en 1951 que l’Aéronautique navale reçoit son premier hélicoptère, un Bell 47D.
Si la gestation a été longue, près de 44 ans, dans le même laps de temps ou presque la Marine a fait considérablement évoluer cette voilure tournante puisqu’initialement limité aux missions d’école et aux balbutiements du sauvetage en mer, l’hélicoptère est devenu aujourd’hui un véritable système d’armes de patrouille maritime capable d’exceller dans la lutte anti-sous-marine ou anti-navires comme aussi, si nécessaire, en héliportage d’assaut, en soutien logistique et, bien sûr, en sauvetage et assistance maritime.
Un des objectifs de ce livre est de vous présenter l’historique de cette évolution. Alors, embarquez pour cette mission… « vert décollage ».
L’auteur
Jean-Luc Kerdilès est entré à l’Ecole navale en 1972. Après une première affectation à bord d’un pétrolier ravitailleur porteur d’un hélicoptère, il rejoint l’Ecole des Officiers Brevetés d’Aéronautique (EOBA) à Salon-de-Provence en janvier 1977, réalisant ainsi un rêve d’enfance.
Passionné par les « hélicos », il est breveté pilote d’hélicoptères embarqués à l’ESHE/22S en février 1979 et rejoint alors les Super-Frelon et la 32F, flottille de lutte anti-sous-marine, puis la 33F, seule flottille d’assaut de l’Aéronautique navale. Au sein de cette formation, il participe à de nombreuses missions et opérations au Liban et en Afrique de l’Ouest lors d’embarquements à bord des porte-avions et transports de chalands de débarquement.
En 1988, des soucis de santé interrompent sa carrière aéronautique et maritime. Il quitte alors la Marine et se reconvertit dans l’industrie pétrolière. Entré au département « commerce international et transports maritimes » du groupe ELF, il est aujourd’hui ingénieur de sécurité maritime et responsable technique du centre de lutte anti-pollution du groupe TOTAL.
Il est également l’auteur d’une monographie sur le Super-Frelon éditée en 2003.